Joseph Djogbénou écrit à nouveau aux militants et militantes de l’Union progressiste le Renouveau. Dans sa traditionnelle lettre, publiée ce dimanche 13 novembre, il a notamment lancé un appel à la vigilance pour la sécurisation du scrutin du 08 janvier 2023.
Et là-dessus, le président démissionnaire de la Cour constitutionnelle a déploré l’absence « d’honnêteté dans la compétition politique » au Bénin et semblé afficher une crainte au sujet de la fraude électorale.
« La sécurisation du scrutin à un moment où les esprits nouveaux d’honnêteté dans la compétition politique n’ont pas encore habité tous les corps anciens, et où les pratiques anciennes offrent encore une résilience intolérable préoccupe, légitiment de nouveaux citoyens », confie-t-il, jurant au passage que « Partout les plaintes montent à maints égards ».
Face à cela, il s’est empressé de lancer un appel aux militants et militantes de l’UP le Renouveau pour la « sécurisation du scrutin ».
« …la meilleure assurance en faveur de la sécurité et de la sincérité du scrutin est la présence massive, ponctuelle et continue de l’électeur à son poste de vote. La participation élevée est la plus grande essentielle de sécurité du scrutin. Si la présence est dissuasive, l’absence est nuisible. Nous devons alors à présent chacun et chacune, tous et toutes, nous mettre en mouvement vers l’électeur… », a-t-il alors lancé.
Quand le président d’un parti présidentiel et auteur du ‘‘certificat de conformité’’, à l’origine de l’exclusion des partis de l’opposition en 2019, parle de « sécurité » et « sincérité » du scrutin, on est bien tenté de se demander si ce « n’est pas l’hôpital qui se fout de la charité ».
Manassé AGBOSSAGA