Le Porte-parole du gouvernement se prononce à nouveau sur la lutte contre la cybercriminalité. Face à la presse, Wilfried Léandre Houngbédji a réitéré l’engagement du gouvernement à traquer sans relâche les cybercriminels.
Dans cette optique, il a interpellé les parents de ces derniers. « (…) s’il y a des enfants dont les parents sont au courant de leurs activités illicites et en bénéficient impunément, ces parents, je veux croire qu’il n’en existe pas, parce que je crois que tous les parents sont responsables et inculquent les valeurs à leurs enfants, je veux croire qu’il n’y en a pas, mais s’il y en avait, ces parents doivent savoir qu’ils sont à tout le moins complices du crime et receleurs du fruit du crime. Ce qui est tout aussi répréhensible », a fait savoir le porte-parole du Gouvernement.
D’un ton ferme, Wilfried Léandre Houngbédji a soutenu que la justice n’hésitera pas à mettre la main sur les parents qui bénéficient consciemment de l’activité illicite de leurs enfants. « Il n’y aura aucun répit dans la lutte contre le phénomène, contre le crime et les complicités où qu’elles se trouvent, si elles sont épinglées, elles seront sanctionnés », a-t-il martelé.
Répondant à ceux qui défendent les cybercriminels ou trouvent de circonstances atténuantes, mettant en avant le chômage, il a laissé entendre que « rien ne justifie le crime ». « Personne n’a si faim au point d’aller dépouiller les autres pour vivre », s’est défendu le porte-parole du gouvernement.
Pour Wilfried Léandre Houngbédji, il faut plutôt « indexer les questions d’éducation, les questions de valeur, d’éthique dans nos familles et ensuite la dimension individuelle ».
Et de lancer pour clore le débat « Il n’y a pas lieu de faire l’apologie du crime. Ce n’est pas le rôle du gouvernement. Le rôle du gouvernement, c’est de promouvoir les valeurs, c’est de sanctionner le crime ».
M.A