Me Aboubakar Baparapé porte plainte contre le régisseur de la prison civile de Missérété et le directeur de l’APB

Me Aboubakar Baparapé porte plainte  contre le régisseur de la prison civile de Missérété et le directeur de l’Agence Pénitentiaire du Bénin. Sa plainte a été adressée au Procureur Spécial de la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET), à travers un courrier,  avec ampliation au ministre de la justice et au Président de la Cour Suprême. A l’origine, le refus de lui permettre de voir Reckya Madougou, une de ses clientes, qui est détenue à  la prison civile d’Akpro-Missérété.

Me Aboubakar Baparapé porte plainte contre le régisseur de la prison civile de Missérété et le directeur de l’APB

Me Aboubakar Baparapé porte plainte  contre le régisseur de la prison civile de Missérété et le directeur de l’Agence Pénitentiaire du Bénin. Sa plainte a été adressée au Procureur Spécial de la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET), à travers un courrier,  avec ampliation au ministre de la justice et au Président de la Cour Suprême. A l’origine, le refus de lui permettre de voir Reckya Madougou, une de ses clientes, qui est détenue à  la prison civile d’Akpro-Missérété.

Selon les informations rapportées par Crystal News, le courrier date 20 avril 2023, avec pour objet  “plainte contre le régisseur de la prison civile de Missérété pour abus de fonction et contre le directeur général de l’Agence Pénitentiaire du Bénin pour complicité d’abus de pouvoir et comportement discriminatoire”.

Maître Aboubakar Baparapé revient sur les faits. L’avocat indique que le vendredi 24 mars 2023, il  était allé rendre visite à un de ses clients. A la fin, et voulant faire d’une pierre deux coups, il décide ensuite de voir une autre cliente, Reckya Madougou, puisqu’il est également son conseil dans plusieurs dossiers. Mais, il se verra opposé un refus catégorique par un agent de la police républicaine, en poste à la prison civile d’Akpro-Missérété. Pourtant, l’avocat  dit régulièrement détenir le permis de communiquer, document administratif lui permettant cette visite.

Et à la question de savoir pourquoi, le régisseur aurait rétorqué « c’est sans explication. Il faut prendre ça comme ça ».

Fustigeant cette décision, Maître Aboubakar Baparapé évoque dans son courrier les différentes dispositions législatives ainsi violées par le régisseur tant au plan interne qu’à l’international.

Quant au directeur général de l’Agence Pénitentiaire du Bénin., chef hiérarchique du régisseur, Maître Aboubakar Baparapé l’accuse de complicité d’abus de pouvoir et comportement discriminatoire.

La réponse de la CRIET est toujours attendue.

M.A

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