« Le Gouvernement a une bonne intention, mais le sujet est mal posé », Koovi dit non à la limitation des naissances et insiste sur le vrai problème

La question du nombre des enfants et son explication économique et sociologique par rapport aux paysans déjà.

Crise politique au Niger : Koovi lance un défi à Bio Tchané, Adambi, Gbian et à tous les responsables du BR

La question du nombre des enfants et son explication économique et sociologique par rapport aux paysans déjà.

Le paysan fait beaucoup d’enfant afin d’avoir une main d’œuvre au champ.

Ce n’est pas par irresponsabilité, non. Il est tout à fait rationnel dans son choix de la taille de sa famille.

Si l’agriculture est mécanisée plus besoin de plusieurs enfants pour faire le champ.

Le paysan a plusieurs femmes parce qu’il a besoin de main d’œuvre. Ce n’est pas pour avoir plusieurs sexes à disposition.

Au village, le nombre d’enfant est très rationnel.

L’État prend les enfants pour les scolariser dans une économie qui n’a aucun projet pour eux à la fin de leur formation.

C’est toute la base du problème.

Une économie fondamentale va former les enfants à savoir lire et écrire pas pour quitter leur métier de base mais pour se servir de la capacité de lire et écrire pour mieux faire leur champ, leur artisanat, leur élevage, leur pêche, leur apprentissage à un métier pratique.

Etc

Pendant ce temps, on va former un certain nombre dont on a besoin pour être fonctionnaire, pour être dans les métiers de service, dans la santé etc.

Voilà un État sérieux.

Il faut que l’État s’investisse à valoriser les terres agricoles afin de les mettre à disposition du paysan pour le travailler et payer l’investissement de l État.

Le jour où les béninois seront prêts à construire un programme de développement, je suis là pour les guider.

Ce qu’on fait aujourd’hui est sans fondation. C’est ce qu’on fait depuis 1960, au moins aujourd’hui on le fait avec conscience

C’est utile mais, il faut lui ajouter d’autres pans qui sont plus indispensables.

Je considère que le gouvernement du président Patrice Talon construit les infrastructures de base pour un développement, maintenant il faut un plan de développement et ça, c’est en construisant une économie fondamentale que cela pourra vraiment servir.

Si avec tout ce que le Président Patrice Talon a fait, il n’y a pas construction d’une économie fondamentale, tout ça va tomber en ruine.

On aura un pays où il fera bon vivre pour d’aucun, un pays où le nombre de misérable va menacer ceux qui ont de la richesse.

Maintenant, si je devais donner mon avis je dirai que le Bénin a besoin d’une population de 25 millions de personne pour avoir un marché intérieur.

Dans une telle société tout le monde ne doit pas avoir le BEPC, ce n’est pas utile pour le pays.

Il faut aussi éduquer au planning familial ceux pour qui avoir beaucoup d’enfant, n’est pas un besoin économique.

Les fonctionnaires, les métiers libéraux, les commerçants, les sans-emploi, il faut plus une sensibilisation qu’une loi contraignante.

La vérité est que la misère actuelle n’est pas liée au nombre de personne au Benin, c’est la conséquence de notre paradigme économique.

L’Afrique est sous peuplée, le Bénin est sous peuplé, il faut que l’Etat crée un contexte économique qui occupe chaque citoyen.

Enfin il ne faut surtout pas écouter le FMI, ni la Banque Mondiale, il faut que l’Afrique cherche sa voie pour construire son développement.

Après avoir voulu imposer  la déviance sexuelle pour diminuer le nombre des naissances, maintenant c’est l’idée de ce que nous sommes pauvres parce que nous avons plus de 5 enfants qui est agitée. Cette idée ressemble trop aux idées des occidentaux.

Tout le monde n’a pas non plus choisi d’avoir beaucoup d’enfant.

Il faut éduquer la jeunesse à un planning familial, il faut que chacun sache combien d’enfant il veut et pourquoi ce nombre.

Le Gouvernement a une bonne intention, ça c’est certain. Mais le sujet est mal posé, et le problème qu’on veut résoudre est mal identifié.

Un peuple dont chaque membre contribue à la richesse nationale, ne sera jamais vu comme de trop.

Dr Bertin Koovi

Economiste Fondamentaliste

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *