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Pour 2026 : Tomèty définit les qualités essentielles du prochain président du Bénin

Pourquoi la paix est-elle un facteur de stabilité de l’individu, de sa communauté et de l’Etat en Afrique?

1/ La paix est un contrat d’objectif permanent et l’indicateur le plus vital que les dirigeants politiques doivent sincèrement renseigner sans bidouillage.

2/ La paix est la plus haute expression de l’état de bien-être. Si vous ne faites pas la paix avec vous-même en surpassant vos propres contradictions internes, vous allez soumettre votre pays à un état de surchauffe permanent.

3/ Dans le processus électoral, nous nous occupons plus des candidats qui incarnent le pouvoir de l’argent et faisons par cupidité barrage aux candidats qui incarnent le pouvoir de la paix.

4/ Ne devrait-on pas préférer un Homme de paix qui incarne la justice sociale en optant pour l’éducation de ces concitoyens à la discipline collective à partir de l’exemple qu’il donne lui-même par son regard, sa parole et ses actes?

5/ Lorsqu’une autorité politique doit recourir en permanence aux forces militarisées et à une justice d’oppression avant d’obtenir la soumission à la loi et l’obéissance à sa personne, c’est ce qui fabrique les sociétés hypocrites et de grande fragilité.

6/ En 2026, quel président pour le Bénin ? Chacun est libre de son choix car personne ne doit vous imposer ce que vous ferez de votre bulletin de vote dans l’isoloir. Le débat pour ce qui me concerne n’est même pas un choix à opérer  entre un dauphin et un politicien outsider mais un seul critère prévaudra en principal : *que vaut chaque candidat dans sa vie courante par rapport à la culture de la paix?

Je répondrai simplement que mon président de la république en 2026 doit être une personne dont le  tempérament naturel est la détente afin de ramener la paix et la concorde au Bénin. Sa réputation doit être une personne qui ne traîne aucune casserole, ne s’est pas enrichie par des actes de prévarication et qui s’est illustrée comme un Homme intègre. Ce candidat ne doit pas être reconnu comme un menteur et un traître à la solde de pouvoir de l’argent qui a  occasionné des cas d’opposants exilés ou de victimes d’emprisonnements arbitraires.

Mon candidat est d’abord ce Béninois qui pense aux intérêts des Béninois et de l’Etat béninois avant de songer à ses intérêts personnels et à ceux de sa formation politique.

Le candidat dont les prédispositions naturelles témoignent d’une volonté constante de créer et d’entretenir un contexte favorable à la confiance afin que l’esprit de sacrifice proportionnel devienne le moteur du travail bien fait pour la création de la richesse, ce type de profil doit compter dans le choix des partis politiques. Chaque Béninois cette fois-ci doit fouiller et refouiller dans la vie privée et la vie publique de chaque candidat pour mettre fin à toute candidature par défaut ou par clientélisme. L’argent et les postes internationaux occupés n’ont aucune valeur pour être un bon président. Ne vous laissez pas berner par ces trompeuses prédispositions à diriger un pays. Le Bénin a expérimenté tous les profils de candidats et la seule chose qui manque c’est l’enquête de moralité conduite par les citoyens (EMCC).

En conclusion, la paix n’est  pas une faiblesse de gouvernance publique, elle est la meilleure force de travail, d’innovations, d’enrichissement et de solidarité que le prochain président de la république doit traduire dans son projet politique.

S’il vous plaît, aller dire à tous celles et ceux qui pensent qu’il faut des méthodes musclées pour discipliner les Béninois, qu’ils se trompent d’approche de gouvernance.

Le Bénin n’a pas besoin d’être un ring de boxe américaine, un goulag ou une étuve avant d’être un Etat bien gouverné et engagé pour le développement humain durable.

La terreur ne discipline pas l’Africain. Quand on oppose la terreur à l’Africain, il devient un rebelle, il se radicalise pour imposer en retour le terrorisme à l’Etat. Nous ferons désormais du désir de paix le passage obligé pour rendre le développement désirable et inclusif pour tous. Tels sont  notre rêve de gouvernance publique et le nouveau pacte social pour le Bénin réconcilié.

N’ayons pas peur, le Bénin appartient à nous tous et ne sera jamais le monopole privé d’un clan politique contre un autre.

Simon-Narcisse Tomety

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