Au chômage mais très actifs au sein de l’UP: Amoussou, Sèhouéto, Nago, Idji, bénévolat politique ou qui paie la facture ?

Bruno Amoussou, Lazare Sèhouéto, Mathurin Nago, et Antoine Kolawolé Idji sont au chômage politique depuis 2019. Après leurs départs de l’Assemblée nationale et du gouvernement, ces derniers sont sans fonction politique. Curieusement, le quatuor est plus que jamais engagé en politique. Cet activisme politique surprend et suscite deux principales questions…

Bruno Amoussou, Lazare Sèhouéto, Mathurin Nago, et Antoine Kolawolé Idji sont au chômage politique  depuis 2019. Après leurs départs de l’Assemblée nationale et du gouvernement, ces derniers sont sans fonction politique.   Curieusement, le  quatuor est plus que jamais engagé en politique.

Ils jouent les premiers rôles au sein de l’Union progressiste. Cet activisme politique surprend et suscite deux principales questions.

 Bruno Amoussou, Lazare Sèhouéto, Mathurin Nago, et Antoine Kolawolé Idji,  font-ils du  bénévolat  politique ? Qui paie la facture de cet activisme politique pendant leurs  retraites?

En effet, il n’échappe à personne qu’il s’agit des personnages qui ont tout eu de l’Etat béninois. En tant que ministre,  député, président de l’Assemblée nationale, du Bénin démocratique au Dahomey, ces derniers ont,  pendant leur carrière politique, bénéficié des avantagés liés à leurs différentes fonctions.

Des avantages financiers, matériels, humains, qui ont permis d’asseoir leur leadership et d’exister sur le plan politique.

Après temps d’années de bénéfices politiques, ont-ils décidé de faire des sacrifices ? Ont-ils  décidé d’apporter leur contribution à la reforme du système partisan sans contrepartie. Mettent-ils leurs temps, leurs énergies au service de l’UP sans rien attendre en retour ? Agissent t-ils avec leurs propres moyens ?

Sont-ils rémunérés avec les caisses de l’Up ? Les ministres, cadres, députés ou maires, membres du parti UP sont-ils parfois sollicités pour couvrir cet engagement politique ?

Même si  l’Up se vante d’être le plus grand parti politique avec le plus d’élus, ceci dans un contexte d’exclusion des grandes formations politiques de l’opposition, il  est aussi vrai que l’UP est encore à l’étape embryonnaire.

Ce n’est pas évident que le parti soit suffisamment structuré pour asseoir un mode de cotisation qui s’impose à tous les membres, et à tous les militants. En outre, le financement des partis politiques n’est toujours pas une réalité.

D’où la question de départ,  Amoussou, Sèhouéto, Nago, Idji, bénévolat  politique ou qui paie la facture ?

Les larges oreilles d’un Kpakpato Sans Payer cherchent en vain de connaître la réponse.

Manassé AGBOSSAGA

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