Par simple respect à sa personne, la présidente du Congrès du peuple pour le progrès (CPP) a été appelée à adresser un message au 4è congrès ordinaire du Parti du renouveau démocratique (PRD) tenu le 2 décembre dernier à Porto-Novo. Mais, Christelle Houndonougbo n’a pas su retourner l’ascenseur. En présence des personnalités de renom (Adrien Houngbédji, Mathurin Nago, Joseph Djogbénou, …) qui la connaissent mieux et qui ont une conception de ‘‘l’Etat-Gâteau’’, définit par le Professeur Topkanou, la présidente de la CPP a voulu apparaître comme celle qui est préoccupée par le développement du Bénin.
« Nous avons aujourd’hui, plus que jamais, le devoir d’offrir à ce peuple, ‘‘Un Bénin Nouveau’’ », lance notre patriote.
A moins qu’elle se soit repentie de ses péchés, son envie soudaine de donner un ‘‘Bénin nouveau’’ aux béninois appelle à des interrogations et à des étonnements.
En effet, comment vouloir d’un « Bénin nouveau’’ quand on n’est pas capable d’assumer ses choix politiques ? Comment vouloir d’un Bénin nouveau, quand nommer à des postes de responsabilité, on a passé tout son temps à faire de la politique ? Comment vouloir d’un Bénin nouveau, quand nommer à des postes, on a passé tout le temps à donner les pires conseils à ses supérieurs.
Soutien indéfectible de Boni Yayi, Christelle Houndonougbo devenue présidente du parti Cpp n’a pas hésité à tourner dos à l’ancien président de la République.
Telle une belle femme abandonne son homme dans les difficultés pour se jeter dans les bras d’un autre, Christelle Houndonougbo a réussi à retirer le Cpp des FCBE pour rejoindre Patrice Talon. A ce moment là, elle a facilement oublié toutes ses agitations faîtes pour montrer qu’elle partageait le choix du candidat Lionel Zinsou à l’époque.
Sous le couvert d’une « Démocratie de Construction », ‘‘Dame Gnonnou-Zogbin ’’ tente aujourd’hui de justifier son manque de courage politique, mais appelle les uns et les autres à l’audace.
Si Christelle Houndonougbo fait montre de sa passion à rester proche de la marmite, elle a, par le passé montré ses incapacités à faire autre chose que la politique.
Nommée Directrice du Centre des œuvres universitaires et sociales (D/Cous) en 2015 par Boni Yayi, la suppléante du député Jean-Eudes Okoundé a passé tout son temps à faire de la politique. Au poste de D/Cous, l’une des premières décisions de celle qui appelle aujourd’hui à la construction d’un « Bénin nouveau » aura été de créer un mouvement politique baptisé Force de relai pour la République (FORR). Un mouvement qui était composé en grande partie des étudiants de l’Université d’Abomey-Calavi.
Et si ce n’était pas au jeu politique qu’elle se livrait, l’ancienne conseillère technique au ministère des sports et présidente du Conseil d’administration de l’office béninois des sports scolaires et universitaires (Obssu) s’illustrait dans les pires conseils à ses supérieurs. La décision unilatérale de suspension de contrat du sélectionneur Didier Ollé-Nicole, en 2014 par le ministre des sports d’alors, Safiou Affo, qui aujourd’hui a couté plus de 130 millions au contribuable béninois en dit long.
Dans cet ensemble de contre-exemple, il y a de quoi être stupéfait quand Houndonougbo se joue à la ‘‘Maman Bénin nouveau’’.
En outre, celle qui appelle également à la reforme du système partisan, puisque c’est le refrain qui est sur toutes les lèvres, doit savoir que la réussite d’un système dépend aussi de la qualité des hommes qui l’anime. Et en la matière, Christelle Houndonougbo n’est pas un exemple.
Manassé AGBOSSAGA
Kpakpatomedias. Wahi ! Quand tu sais être incisif. La go va mal se fâché hein