La sentence est tombée ce mardi 25 août 2020. Réunie en visioconférence, sous la présidence de sa Secrétaire générale, Louise Mushikiwabo, l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a, à travers un communiqué, annoncé la suspension du Mali de toutes ses instances.
L’OIF exige un retour rapide à la démocratie et le rétablissement de l’ordre constitutionnel après le coup d’Etat du 18 août dernier.
En outre, l’organisation réclame « la mise en place, dans les meilleurs délais, d’un gouvernement de transition conduit par une autorité civile » et la « libération de toutes les personnalités détenues par la junte ».
Toutefois, l’OIF a fait l’option de ne pas enfoncer les populations maliennes. Pour cause, « Les membres du CPF [Conseil permanent de la Francophonie, Ndlr]ont décidé de prononcer la suspension de la République du Mali de la Francophonie tout en maintenant les actions de coopération bénéficiant directement aux populations civiles, ainsi que celles concourant au rétablissement de la démocratie »,
Petite pression donc sur le Comité national pour le salut du peuple (CNSP) qui a pris les commandes du pays après le départ forcé de l’ex-président IBK.
Manassé AGBOSSAGA