UP, BR et FcBe reçoivent 80% du montant alloué : Trois précieux rappels de Tiando aux partis bénéficiaires du financement public

Bouffée d’oxygène pour l’Union progressiste (UP), le Bloc républicain (BR), et la Force cauris pour un Bénin émergent (FcBe). Les trois partis bénéficient depuis ce jeudi 05 novembre du financement public.

Bouffée d’oxygène pour l’Union progressiste (UP), le Bloc républicain (BR), et la Force cauris pour un Bénin émergent (FcBe). Les trois partis  bénéficient depuis ce jeudi 05 novembre du financement public.

cérémonie de remise de chèques aux formations politiques éligibles au financement public au titre de l'année 2020

A travers leurs représentants, ils ont reçu au siège de la Céna,  leurs chèques en qualité de formations politiques éligibles au financement public, conformément à la loi n°2019-44 du 15 novembre  portant financement public des partis politiques.

Avant la remise des chèques, le président de la Céna a rappelé que conformément au décret n°2020-362 du 22 juillet 2020 en son article 2 alinéa 2, « la part du financement à recevoir par les partis politiques éligibles, couvre les deux derniers trimestres de l’année s’élève à un milliard cinq cent millions ».

Emmanuel Tiando a ensuite fait remarquer que les « articles 8, 9 et 10 de la loi sur le financement public dispose aussi que la Céna répartit le montant public alloué aux partis politiques concernés en fonction du nombre de leurs députés et de leurs élus communaux à raison de 60 % au prorata des élus communaux et 40% au prorata des députés ».

Après cette précision sur la clé de répartition, Christelle Houndonougbo a au nom de l’union progressiste reçu 590.519.964 Fcfa, Mathys Adidjatou a pour le compte du BR reçu 505.942.844 Fcfa, le représentant de la FcBe a reçu  un  chèque  de  103.537192 Fcfa.

Emmanuel Tiando a précisé qu’il s’agit de 80% du montant alloué, en attendant d’éventuelles contestations.

Précieux rappels

Dans son discours, Emmanuel Tiando a fait d’importants rappels aux bénéficiaires. Il a précisé que les montants alloués sont destinés « à la couverture partielle des dépenses de fonctionnement, de participation aux consultations électorales, d’éducation civique, ainsi qu’à la formation de leurs militants ».

En outre, le président de la Céna a rappelé aux uns et aux autres que les « partis bénéficiaires sont soumis aux procédures de gestion des fonds publics ainsi qu’au contrôle de la Cour des comptes et de l’Inspection des finances ».

Et de prévenir « tout manquement à la bonne gestion de ces fonds entraîne automatiquement la perte du bénéfice par la législation en vigueur ».

Un homme avertit en vaut plusieurs, dit-on.

Manassé AGBOSSAGA

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *