Bénin-Politique : voici la proposition de loi portant révision de la constitution portée par Assan Séibou

Sans surprise, le Bloc républicain (BR) a introduit une proposition de loi portant révision de la constitution. Le parti qui s’était montré favorable à une relecture de la loi fondamentale a, par le biais du député Assan Séibou, déposé au secrétariat particulier du président de l’Assemblée une proposition de loi portant révision de la constitution, le vendredi 26 janvier dernier. Le nouveau texte propose la tenue des présidentielles avant les législatives et les communales..

Sans surprise, le Bloc républicain (BR) a introduit une proposition de loi portant révision de la constitution. Le parti qui s’était montré favorable à une relecture de la loi fondamentale a, par le biais du député Assan Séibou, déposé au secrétariat particulier du président de l’Assemblée une proposition de loi portant révision de la constitution, le vendredi 26 janvier dernier. Le nouveau texte propose la tenue des présidentielles avant les législatives et les communales. Lire ci-dessous la proposition de loi ou téléchargez le fichier.

PROPOSITION DE LOI PORTANT REVISION DE LA CONSTITUTION 

I – EXPOSE DES MOTIFS 

Par la loi n°2019-40 du 7 novembre 2019 portant révision de la loi n°90-32 du 11 décembre 1990 portant Constitution de la République du Bénin, le législateur a institué l’organisation d’une année électorale dans le but de l’alignement pertinent des élections en vue de correspondre la durée de tous les mandats électifs et d’assainir le rythme des élections. Les dispositions prévues à cet effet sont :  

Article 153-1 :  

« A titre d’élections générales, sont organisées dans une même année électorale, les élections législatives et communales simultanément, puis l’élection du président de la République. 

Seules les listes ayant recueilli un minimum de suffrages exprimés au plan national pour chacune des élections, sont admises à l’attribution des sièges. 

Ce seuil est fixé par la loi ». 

Article 153-2 :  

« Les élections couplées, législatives et communales, sont organisées le deuxième dimanche du mois de janvier de l’année électorale. 

Les députés élus à l’Assemblée nationale entrent en fonction et sont installés le deuxième dimanche du mois de février de l’année électorale. 

Les conseillers communaux élus entrent en fonction et sont installés entre le premier et le troisième dimanche du mois de février de l’année électorale ». 

Article 153-3 :  

« L’élection du duo président de la République et vice président de la République est organisée le deuxième dimanche du mois d’avril de l’année électorale. 

Un second tour de scrutin est organisé, le cas échéant, le deuxième dimanche du mois de mai.

En aucun cas, l’élection du duo président de la République et vice-président de la République ne peut être organisée simultanément avec les élections législatives et les élections communales. 

Dans tous les cas, le duo président de la République et vice président de la République élu entre en fonction et prête serment le quatrième dimanche du mois de mai ». 

L’article 153-1 alinéa 1 de la Constitution qui fixe l’ordre des élections au cours de l’année électorale, manque de préciser, en ce qui concerne la présidentielle, qu’il s’agit de l’élection du duo président de la République et vice-président de la République.  

Ensuite, cette disposition fait précéder les élections législatives et communales de celle du duo président de la République et vice-président de la République. Or, l’ordre ainsi établi, d’une part, révèle des dysfonctionnements sur le terrain pratique et, d’autre part, affecte la nature du régime présidentiel. 

Sur le terrain pratique en effet, l’organisation des élections législatives et communales avant l’élection du duo président de la République et vice président de la République rend difficile l’organisation de la délivrance des parrainages par les élus procédant tous d’une même origine électorale. La décision DCC n°24-001 du 4 janvier 2024 a révélé quelques aspects de la rupture d’égalité entre les parrains de sorte que la haute juridiction a enjoint à la Représentation nationale de procéder à la correction du Code électoral.  

Toujours sur le terrain pratique, si la Constitution confère aux élus nationaux et communaux le pouvoir de parrainer les candidats à l’élection du duo président de la République et vice-président de la République, c’est en raison de leur légitimité politique. Or, en l’état actuel du dispositif, certains élus auraient parrainé en ayant perdu les élections ou en n’étant plus candidats à ces élections. 

L’élection présidentielle est l’élection majeure dans un régime présidentiel. Parce que le président de la République est le titulaire du pouvoir exécutif et la clé de voute du régime constitutionnel et du système politique. A ce titre, l’élection du duo président de la République et vice-président de la République devrait être le fer de lance des séquences politiques déterminée par l’alignement des mandats électifs. L’organisation des élections législatives et communales avant celle du duo président de la République et vice-président de la République n’est pas conforme à la nature présidentielle de gouvernance politique, économique et sociale. 

Enfin, les alinéas 2 et 3 de cette même disposition de l’article 153-1 dispose que :  

« Seules les listes ayant recueilli un minimum de suffrages exprimés au plan national pour chacune des élections, sont admises à l’attribution des sièges. 

Ce seuil est fixé par la loi ». 

Or, l’article 81 de la Constitution avait déjà fixé, quasiment à l’identique, que :  

« La loi fixe le nombre des membres de l’Assemblée nationale, les conditions d’éligibilité, le minimum de suffrages à recueillir par les listes de candidatures au plan national pour être éligibles à l’attribution des sièges, le régime des incompatibilités et les conditions dans lesquelles il est pourvu aux sièges vacants. 

La Cour constitutionnelle statue souverainement sur la validité de l’élection des députés ». 

Les alinéas 2 et 3 de l’article 153-1 de la Constitution constitue une réitération inutile et confuse de l’article 81 de la même Constitution.  

En conclusion :  

1°) Il est proposé d’inverser l’ordre des élections en ce que cette inversion rétablit la prééminence des élections présidentielles dans le cycle électoral. Par ailleurs, cette inversion constitue également une solution législative qu’appelle la décision DCC n°24-001 du 4 janvier 2024 rendue par la Cour constitutionnelle, en vue de satisfaire aux principes de l’égalité et de légitimité des parrains. 

Pour y parvenir, il suffit de modifier l’article 153-1 alinéa 1 ainsi qu’il suit : Article 153-1 alinéa 1 modification proposée : « A titre d’élections générales, sont organisées dans une même année électorale, l’élection du duo président de la République et vice-président de la République, puis, simultanément, celle des députés et des conseillers municipaux ». 

2°) Il est proposé, pour une meilleure clarté de la Constitution, de supprimer les alinéas 2 et 3 de l’article 153-1 de la Constitution et de restreindre l’article 153-1 à l’unique alinéa. 

3°) Consécutivement, il est proposé que les articles 153-2 et 153-3 qui déterminent la date des élections soient modifiés dans le sens d’organiser l’élection du duo président de la République et vice-président de la République le premier dimanche du mois de février, le second tour de cette élection pourrait être alors organisé le quatrième dimanche du mois de février. A la faveur de cette modification, il est également proposé de corriger la soumission du vice-président de la République à la prestation de serment et à l’entrée en fonction qui s’est malencontreusement glissée dans le quatrième et dernier alinéa de rédaction actuelle de l’article 153-3. Il est proposé que ce texte soit modifié comme suit : 

« L’élection du duo président de la République et vice-président de la République est organisée le premier dimanche du mois de février de l’année électorale. 

Un second tour de scrutin est organisé, le cas échéant, le quatrième dimanche du mois de février

En aucun cas, l’élection du duo président de la République et vice président de la République ne peut être organisée simultanément avec les élections législatives et les élections communales. 

Dans tous les cas, le président de la République élu entre en fonction et prête serment le deuxième dimanche du mois de mars ».  

L’article 153-2 fixant la période de l’organisation des élections législatives et communales pourrait devenir le nouvel article 153-3. Il est recommandé que les élections couplées législatives et communales soient organisées dans l’année électorale, après l’entrée en fonction du président de la République, pour une meilleure articulation politique et afin qu’il préside cette organisation. Dans ces conditions, le mois de mai est proposé, d’autant qu’il permet que ces élections soient organisées avant la saison des pluies.

Enfin, l’installation des conseils municipaux relevant des prérogatives de l’administration, il est proposé qu’elle soit renvoyée à la loi.  

Il est alors proposé de modifier l’article 153-2 (nouvel article 153-3) en vigueur comme suit : 

« Les élections couplées, législatives et communales, sont organisées le troisième dimanche du mois de mai de l’année électorale

Les députés élus à l’Assemblée nationale entrent en fonction et sont installés le deuxième dimanche du mois de juin

Les conseillers communaux élus entrent en fonction et sont installés dans les conditions prévues par la loi ». 

Enfin, la crainte du troisième mandat exprimé par une partie de l’opinion publique mérite d’être prise en considération. Or, on a pensé que l’alinéa 2 de l’article 42 avait définitivement épargné le Bénin d’une telle dérive. Toutefois, la rédaction de ce texte paraît malheureuse et prêterait à plusieurs interprétations, y compris celle qui autorise une troisième candidature après une double élection.  

Ce texte dispose en effet que :  

 

« En aucun cas, nul ne peut, de sa vie, exercer plus de deux mandats présidentiels » 

Il est proposé de réécrire l’alinéa 2 de l’article 42 comme suit :  

« Dans tous les cas, nul ne peut, de sa vie, exercer plus de deux mandats présidentiels » 

C’est au bénéfice de ces observations que je vous prie, monsieur le Président de l’Assemblée nationale, de soumettre à l’examen de la Représentation nationale la présente proposition pour son étude et son adoption. 

II – PROPOSITION DE LOI 

portant modification de la loi n°90-32 du 11 décembre 1990 portant Constitution de la République du Bénin modifiée par la loi n°2019-40 du 7 novembre 2019 

L’Assemblée nationale a, conformément à la loi n°90-32 du 11 décembre 1990 portant Constitution de la République du Bénin modifiée par la loi n°2019-40 du 7 novembre 2019, délibéré et adopté en sa séance du…., la loi dont la teneur suit :  

Article 1er :  

Les alinéas 2 et 3 de l’article 153-1 sont supprimés. 

Entre les article 153-2 et l’article 153-3, l’ordre est inversé. En conséquence, l’article 153-2 est le nouvel article 153-3 ; l’article 153-3 est le nouvel article 153-2. 

Sont modifiés, les articles 42 alinéa 2 ; 153-1 ; 153-2 ; 153- 3 ainsi qu’il suit : 

Article 42 alinéa 2 nouveau :  

 

« Dans tous les cas, nul ne peut, de sa vie, exercer plus de deux mandats présidentiels » 

Article 153-1 nouveau :  

« A titre d’élections générales, sont organisées dans une même année électorale, l’élection du duo président de la République et vice-président de la République, puis, simultanément, celle des députés et des conseillers municipaux » 

Article 153-2 nouveau :  

« L’élection du duo président de la République et vice président de la République est organisée le premier dimanche du mois de février de l’année électorale. 

Un second tour de scrutin est organisé, le cas échéant, le quatrième dimanche du mois de février

En aucun cas, l’élection du duo président de la République et vice-président de la République ne peut être organisée simultanément avec les élections législatives et les élections communales. 

Dans tous les cas, le président de la République élu entre en fonction et prête serment le deuxième dimanche du mois de mars ».  

Article 153-3 nouveau : 

« Les élections couplées, législatives et communales, sont organisées le troisième dimanche du mois de mai de l’année électorale

Les députés élus à l’Assemblée nationale entrent en fonction et sont installés le deuxième dimanche du mois de juin

Les conseillers communaux élus entrent en fonction et sont installés dans les conditions prévues par la loi ». 

Article 2 :  

La présente loi constitutionnelle entre en vigueur dès sa promulgation et sera exécutée comme loi de l’Etat. 

CAN : Guinée vs RDC en quart de finale, date et heure de l’affiche

L’aventure de la CAN s’arrête pour la Guinée Equatoriale malgré un beau parcours en phase de groupes. Ce dimanche 28 janvier au Stade olympique Alassane Ouattara, le Syli national a mis fin au brillant parcours du Nzalang national en huitième de finale.

L’aventure de la CAN s’arrête pour la Guinée Equatoriale malgré un beau parcours en phase de groupes. Ce dimanche 28 janvier au Stade olympique Alassane Ouattara, le Syli national a mis fin au brillant parcours du Nzalang national en huitième de finale.

Un but inscrit en toute fin de partie par Mohamed Bayo (90+8) a crucifié la Guinée Equatoriale. Les Equatoguinéens peuvent avoir des regrets dans ce match avec un penalty raté par son capitaine, meilleur buteur du tournoi et une expulsion de Federico Bikoro, expulsé à la 55è.

Qualifiée pour les quarts de finale, La Guinée Conakry va affronter la République démocratique du Congo (RDC). Les Léopards ont sorti les Pharaons lors de la séance de tir au but (1-1 au terme du temps règlementaire et des prolongations). Le gardien Egyptien Gabaski a raté son penalty tandis que le portier congolais Lionel Mpasi a offert la qualification à la RDC.

RDC vs Guinée en quart, c’est le vendredi 02 février à 21 heures.

M.A

Actuel code électoral ou le code qui a fait élire Talon : la recette du mouvement « Ô Gan Xô » pour éviter une énième crise

Les membres du mouvement « Ô Gan Xô » ont animé un point de presse, le dimanche 28 janvier dernier à Abomey-Calavi. Principal sujet évoqué : les concertations politiques entre Patrice Talon et les groupes parlementaires. Prudence Tessi et les siens ont, à l’occasion, livré leur point de vue et fait des propositions pour sortir de l’impasse suite à la décision de la Cour constitutionnelle.

Les membres du mouvement « Ô Gan Xô » ont animé un point de presse, le dimanche 28 janvier dernier à Abomey-Calavi. Principal sujet évoqué : les concertations politiques entre Patrice Talon et les groupes parlementaires. Prudence Tessi et les siens ont, à l’occasion, livré leur point de vue et fait des propositions pour sortir de l’impasse suite à la décision de la Cour constitutionnelle.

Pour le mouvement « Ô Gan Xô », l’heure ne s’y prête pas à une nouvelle révision de la constitution et du code électoral.

Face à cela, ils proposent de revenir au code électoral de 2013, « qui a fait élire sans coup férir les Députés de la 7em législature et l’actuel locataire de la Marina ou » de « garder intact l’actuel code afin de l’éprouver d’avantage ».

« Garant et respectueux des institutions de la république , le mouvement *Ô Gan XÔ* voudrait toutefois que la décision DCC-001 du 04 Janvier 2024, puisqu’elle est sans recours reçoive l’assentiment de toutes les sensibilités politiques pour une adhésion massive et populaire gage de la consolidation de l’unité nationale ».

Lire ci-dessous l’intégralité du point de presse.

CONCERTATIONS POLITIQUES ENTRE Patrice TALON ET LES GROUPES PARLEMENTAIRES :

Point de vue, analyses et propositions du Mouvement Ô Gan XÔ

     Béninoises et Béninois, jeunesse laborieuse de mon pays, je voudrais avant tout propos saluer la mobilisation à laquelle vous avez pris part à Parakou ce samedi. A tous ceux qui nous saisissent par différents canaux, soit pour intégrer le mouvement ou nous inviter dans leur localité soit pour encourager ou conseiller nous disons Grand Merci.

        Comme annoncé à grand renfort médiatique, la rencontre entre le Chef de l’État et le groupe parlementaire Les DÉMOCRATES s’est effectivement tenue au Palais de la République dans la matinée du Lundi 22 Janvier 2024 malgré le climat de méfiance et d’incrédulité suscité par les précédentes rencontres restées lettres mortes .

    A l’issue de cet entretien laconique, on retiendra que le plat de résistance était le toilettage du code électoral et par ricochet prendre l’avis de la minorité parlementaire sur les élus qui devront parrainer les probables candidats à la présidentielle de 2026.

      Le mouvement *Ô Gan XÔ* estime qu’on ne peut et ne doit se prévaloir de sa propre turpitude même si nous encourageons toutes les démarches inclusives visant à trouver des solutions pérennes et consensuelles aux problèmes majeurs qui minent la République..

      Au sein du mouvement *Ô Gan XÔ*, nous pensons que la période n’est pas appropriée pour une quelconque retouche du code électoral normalement. Le cas échéant nous proposons que nous revenions à l’ancien code qui a fait élire sans coup férir les Députés de la 7em législature et l’actuel locataire de la Marina ou alors il sied de garder intact l’actuel code afin de l’éprouver d’avantage.

      Toutefois, étant garant et respectueux des institutions de la république , le mouvement *Ô Gan XÔ* voudrait que la décision DCC-001 du 04 Janvier 2024, puisqu’elle est sans recours reçoive l’assentiment de toutes les sensibilités politiques pour une adhésion massive et populaire gage de la consolidation de l’unité nationale.

     En effet, les dépositaires constitutionnels et légaux qui sont les Députés et Maires sont connus et s’il ne s’agit que de l’imbroglio ou du chevauchement lié aux dates des élections, nous suggérons des réflexions approfondies et participatives basées sur les décisions jurisprudentielles antérieures pour trouver une alternative afin que l’impact sur la loi fondamentale de notre pays ne nous plonge dans une éventuelle Nouvelle République avec son corollaire de crises sociopolitiques généralement dommageables. De même, il convient selon nous que les autres formations politiques légalement constituées et non représentées à l’hémicycle sans oublier les personnes ressources du pays soient associées à ce projet car << L’opinion publique est souvent une force politique, et cette force n’est prévue par aucune constitution>> .

        Enfin le Mouvement Ô Gan XÔ  appelle le peuple béninois à un sursaut patriotique dépourvu de toute ambition égoïste partisane et à un esprit de clairvoyance et de dépassement de soi des dirigeants actuels pour que gagne le Bénin, notre trésor commun et inaliénable.

     A défaut de retourner sous l’arbre à palabres, gardons jalousement cet héritage envié,  jadis havre de paix qu’est le Bénin. 

    Vive la démocratie,

    Vive l’engagement citoyen au service du Bénin,

      Vive le *Mouvement Ô Gan XÔ*

Cédeao : Les 10 propositions magiques de Richard Boni Ouorou après le retrait du Mali, du Burkina-Faso et du Niger (Tribune)

En tant que béninois et soucieux de notre avenir en communauté, je tiens à souligner la gravité de la situation économique qui s’impose à nous au sein de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), exacerbée par la sortie du Mali, du Niger et du Burkina, désormais réunis dans l’Alliance des États Sahéliens (AES). Notre région, déjà éprouvée par les crises successives – sanitaire liée au COVID-19, inflation galopante, et insécurité persistante – doit maintenant faire face à une nouvelle épreuve qui menace de fragiliser davantage nos économies et nos populations.

Terrien,ne,s,

En tant que béninois et soucieux de notre avenir en communauté, je tiens à souligner la gravité de la situation économique qui s’impose à nous au sein de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), exacerbée par la sortie du Mali, du Niger et du Burkina, désormais réunis dans l’Alliance des États Sahéliens (AES). Notre région, déjà éprouvée par les crises successives – sanitaire liée au COVID-19, inflation galopante, et insécurité persistante – doit maintenant faire face à une nouvelle épreuve qui menace de fragiliser davantage nos économies et nos populations.

L’impact immédiat de cette scission se traduit par une hausse des tensions sécuritaires, particulièrement dans le nord du Bénin, où l’isolement économique accentué par la réduction des échanges commerciaux avec les pays de l’hinterland va engendrer frustration et désarroi. Il est impératif de reconnaître que le dynamisme économique qui prévaut entre nos populations du nord et celles de l’hinterland est en péril, ce qui pourrait entraîner une baisse conséquente des activités commerciales, avec des conséquences directes sur le niveau de vie des citoyens.

La perte de ces pays pour la CEDEAO n’est pas seulement une perte humaine et culturelle, mais aussi économique. En effet, ces États, devenus producteurs de pétrole et détenteurs d’autres ressources minières, représentent une source de liquidités et d’investissements potentiels qui aurait pu être bénéfique pour l’ensemble de nos économies.

Face à cette situation alarmante, il est primordial d’agir avec pragmatisme et solidarité. Les solutions que nous devons envisager doivent s’articuler autour de plusieurs axes :

1. Renforcement de l’intégration régionale : Il est crucial de consolider les liens entre les États membres restants de la CEDEAO en améliorant les infrastructures de transport et de communication, en harmonisant les politiques douanières et en stimulant le commerce intra-régional.

2. Diversification économique : Nos économies doivent se diversifier pour réduire la dépendance aux exportations de matières premières et créer une résilience face aux chocs externes.

3. Dialogue politique : Un dialogue constructif avec les pays de l’AES est essentiel pour maintenir la paix et la sécurité régionales. Des accords bilatéraux ou multilatéraux pourraient être explorés pour assurer une transition économique fluide et une coopération dans des domaines d’intérêt mutuel.

4. Investissement dans la sécurité et la stabilité : Il est fondamental d’investir dans les forces de sécurité nationales et régionales pour lutter contre les menaces transfrontalières et instaurer un climat propice au développement économique.

5. Appui des partenaires internationaux : La sollicitation d’un soutien financier et technique de la part de nos partenaires internationaux est essentielle pour combler les déficits budgétaires et financer les projets de développement stratégiques. Nous devrons également travailler de concert avec des institutions telles que la Banque Africaine de Développement (BAD), le Fonds Monétaire International (FMI), et la Banque Mondiale pour obtenir une assistance en matière de politique économique et de gestion des crises.

6. Promotion de l’entrepreneuriat et de l’innovation : Il est vital de soutenir les petites et moyennes entreprises (PME) et les startups, car elles sont le moteur de la croissance économique et de la création d’emplois. Des politiques d’incitation et des programmes de financement adaptés peuvent stimuler l’entrepreneuriat et l’innovation.

7. Éducation et formation professionnelle : Investir dans l’éducation et la formation professionnelle permettra de développer une main-d’œuvre qualifiée, prête à répondre aux besoins d’un marché du travail en constante évolution.

8. Politiques macroéconomiques stables : La mise en œuvre de politiques fiscales et monétaires prudentes est cruciale pour maintenir la stabilité économique et la confiance des investisseurs.

9. Coopération régionale en matière d’énergie et de ressources naturelles : Afin de compenser la perte de ressources énergétiques et minières, il est nécessaire de développer des projets énergétiques régionaux et de partager les infrastructures pour une gestion optimale des ressources naturelles.

10. Renforcer les systèmes de santé : La pandémie de COVID-19 a mis en évidence l’importance d’avoir des systèmes de santé solides. Investir dans ce secteur est crucial pour protéger nos populations contre les futures crises sanitaires et pour maintenir la productivité économique.

En conclusion, la sortie du Mali, du Niger et du Burkina de la CEDEAO pose indéniablement un défi majeur pour la région. Cependant, c’est aussi une opportunité pour les États membres restants de renforcer leur coopération, de repenser leurs stratégies de développement et d’adopter des mesures économiques innovantes et solidaires pour garantir la prospérité et la stabilité de notre région. Nous devons agir avec détermination et unité pour transformer cette période de turbulence en un moment charnière pour la construction d’une Afrique de l’Ouest plus résiliente et autonome.

Dieu bénisse nos pays et assagisse ses dirigeants.

Prenez soin de vous,

Richard Boni Ouorou

Président mouvement libéral Bénin

Entre Richard Boni Ouorou et la Donga, c’est jusqu’à la gare !

Les membres du mouvement Mouvement Ligue d’Initiative Bénévole pour l’Education, la Réflexion et l’Action Libérales (LIBERAL), section Donga, sont montés au créanau ce dimanche 28 janvier 2024. Massivement réunis à la grande salle de réunion de l’hôtel Chateau Vert à Djougou, ils sont sortis pour rétablir la vérité face aux accusations gratuites, attaques et intoxications dont est victime leur leader, Richard Boni Ouorou.

Les membres du mouvement Mouvement Ligue d’Initiative Bénévole pour l’Education, la Réflexion et l’Action Libérales (LIBERAL), section Donga, sont montés au créanau ce dimanche 28 janvier 2024. Massivement réunis à la grande salle de réunion de l’hôtel Chateau Vert à Djougou, ils sont sortis pour rétablir la vérité face aux accusations gratuites, attaques et intoxications dont est victime leur leader, Richard Boni Ouorou.

Sabotage, intoxications, injures, accusations gratuites, attaques, menaces à peine voilées, rencontres secrètes pour le discréditer, rencontres restreintes pour contraindre des militants et sympathisants à le renier,… Depuis quelques jours, des individus de mauvaise foi et s’autoproclamant détenteur unique du titre foncier de l’opposition, s’adonnent à ce vilain jeu pour tenter de ternir l’image de marque de Richard Boni Ouorou.

Mais comme pour dire que « trop, c’est trop », les populations de la Donga, du moins, les membres du mouvement Libéral dudit département, ont pris d’assaut un hôtel de la place pour rétablir la vérité.

Plus de 400 personnes se sont mobilisées pour rabattre le caquet aux détracteurs de Richard Boni Ouorou et réitérer leur soutien à leur leader. « Richard Boni Ouorou et nous, c’est jusqu’à la gare », ont ils lancé.

En langue Youm et autres dialectes, jeunes, hommes, femmes, vieux ont d’abord rappelé les différentes actions de ce philanthrope au profit des populations béninoises.

Responsables, militants et sympathisants ont ensuite mis l’action sur son soutien indéfectible à l’opposition et aux opposants en difficulté. Ils ont notamment insisté sur les initiatives personnelles de Richard Boni Ouorou pour faciliter la libération des jeunes opposants, le retour des exilés, avant d’évoquer sa consigne de vote et son appui financier lors des législatives de janvier 2023.

Et puisque c’est de la nature de l’Homme, de se montrer parfois ingrat, les populations ont invité leur leader à ne pas s’attarder sur les élucubrations des personnes en panne de vitesse et apeurées par sa montée en puissance.

Focus sur le développement du Bénin, l’attente des objectifs du mouvement Libéral, sur les échéances à venir, ont déclaré les membres Libéral, Donga.

Parlant d’échéances, les populations ont invité les détracteurs de Richard Boni Ouorou à revoir leur copie, s’ils ne veulent pas subir des revers retentissant à l’avenir

Un homme averti en vaut deux.

M.A

Natitingou : une enseignante en prison après le décès de plusieurs élèves

A l’Ecole primaire publique Dassagaté de Natitingou, une enseignante n’est plus libre de ses mouvements. L’institutrice a été interpellée suite au décès d’au moins trois élèves.

A l’Ecole primaire publique Dassagaté de Natitingou, une enseignante n’est plus libre de ses mouvements. L’institutrice a été interpellée suite au décès d’au moins trois élèves.

Le lundi dernier, alors qu’elle s’apprêtait à rejoindre son domicile, son véhicule a cogné plusieurs écoliers dans la cour de l’école suite à une mauvaise manœuvre. Trois écoliers sont décédés sur place et d’autres ont été conduits en urgence.

Gardée au commissariat après le drame, l’institutrice a été présentée au Procureur de la République près le Tribunal de première instance de deuxième classe de Natitingou, le vendredi dernier, rapporte Bip Radio.

Selon la même source, le procureur a décidé de la mettre sous mondat de dépôt en attendant son procès.

Affaire à suivre donc …

M.A

Retrait du Mali, du Burkina-Faso et du Niger de la Cédeao : « Un grave effondrement dipomatique », selon Daniel Edah

Dans un communiqué conjoint, publié ce dimanche 28 janvier 2024, le Mali, le Burkina-Faso et le Niger ont annoncé leur retrait de la Cédeao. Au Bénin, cette annonce suscite déjà des réactions dans le rang des acteurs poliques.

C’est le cas de Daniel Edah. A travers un message publié sur sa page Facebook, l’ancien candidat à la présidentielle de 2016 a exprimé son désaccord quant au retrait de ces trois nations de la Cédeao.

« Les informations faisant état du retrait du Burkina Faso, du Mali et du Niger de notre organisation sous-régionale, la Ecowas – Cedeao, sont très préoccupantes », a t-il déploré.

Pour Daniel Edah, le retrait annoncé du Mali, du Burkina-Faso et du Niger est un « grave effondrement diplomatique ».

Face à cela, l’ancien fonctionnaire de la Francophonie « invite le Président Patrice Talon à garder à l’esprit les intérêts économiques et sécuritaires de la République du Bénin dans l’évaluation de la situation ».

Pour l’heure, la Commission de la CEDEAO dit n’avoir  » pas encore reçu de notification formelle directe des trois États membres concernant leur intention de se retirer de la Communauté » et réaffirme sa détermination à trouver une solution négociée à l’impasse politique dans ces pays.

Manassé AGBOSSAGA

La Cédeao réagit à l’annonce du départ du Mali, du Niger et du Burkina-Faso de l’organisation

Ce dimanche 28 janvier 2024, le Mali, le Burkina-Faso et le Niger ont, de façon conjointe, annoncé leur départ de la Cédeao. Dans la foulée, l’organisation ouest africaine a répliqué à travers un communiqué. La Commission de la CEDEAO dit n’avoir  » pas encore reçu de notification formelle directe des trois États membres concernant leur intention de se retirer de la Communauté » et rassure que le Burkina Faso, le Mali et le Niger demeurent ses importants membres. L’organisation ouest africaine réaffirme sa détermination à trouver une solution négociée à l’impasse politique dans ces pays.

Ce dimanche 28 janvier 2024, le Mali, le Burkina-Faso et le Niger ont, de façon conjointe, annoncé leur départ de la Cédeao. Dans la foulée, l’organisation ouest africaine a répliqué à travers un communiqué. La Commission de la CEDEAO dit n’avoir  » pas encore reçu de notification formelle directe des trois États membres concernant leur intention de se retirer de la Communauté » et rassure que le Burkina Faso, le Mali et le Niger demeurent ses importants membres. L’organisation ouest africaine réaffirme sa détermination à trouver une solution négociée à l’impasse politique dans ces pays.

Lire le communiqué intégral

 » L’attention de la Commission de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Commission de la CEDEAO) a été attirée par un communiqué diffusé sur les télévisions nationales du Mali et du Niger annonçant la décision du Burkina Faso, du Mali et du Niger de se retirer de la CEDEAO.

La Commission de la CEDEAO n’a pas encore reçu de notification formelle directe des trois États membres concernant leur intention de se retirer de la Communauté.

La Commission de la CEDEAO, sous la direction de l’Autorité des chefs d’État et de gouvernement, a travaillé assidûment avec ces pays pour le rétablissement de l’ordre constitutionnel.

Le Burkina Faso, le Niger et le Mali restent des membres importants de la Communauté et l’Autorité reste déterminée à trouver une solution négociée à l’impasse politique.

La Commission de la CEDEAO reste saisie de l’évolution de la situation et fera de nouvelles déclarations à mesure que la situation évolue.

Abuja, le 28 janvier 2024″

Promotion de la gente féminine :La quatrième édition du Projet « Oscars JCI du leadership féminin » lancée

L’édition 2024 du Projet ‘’Oscars JCI du leadership féminin’’, un concours qui met en lumière des femmes qui œuvrent et impactent la société est officiellement lancée. L’annonce a été faite le vendredi 26 janvier 2024 dernier au cours d’une conférence de presse organisée pour l’occasion par le Président de la Jeune Chambre Internationale (JCI), organisatrice de l’événement, Laurel Irving Roxano TODEDJRAPOU accompagné de la Directrice du Projet, Youssirath TIDJANI.

L’édition 2024 du Projet ‘’Oscars JCI du leadership féminin’’, un concours qui met en lumière des femmes qui œuvrent et impactent la société est officiellement lancée. L’annonce a été faite le vendredi 26 janvier 2024 dernier au cours d’une conférence de presse organisée pour l’occasion par le Président de la Jeune Chambre Internationale (JCI), organisatrice de l’événement, Laurel Irving Roxano TODEDJRAPOU accompagné de la Directrice du Projet, Youssirath TIDJANI.

Reconnaître, encourager, célébrer et récompenser les femmes qui se distinguent dans leurs domaines d’activités respectifs, et impriment leur leadership et impactent dans la société, c’est le but que s’est assigné l’organisatrice du Projet ‘’Oscar JCI Cotonou Océan du leadership féminin’’. Le projet s’inscrit dans le cadre de la célébration de la journée internationale des droits de la femme commémorée tous les 8 mars de chaque année.

 « Dans un contexte où l’égalité des sexes demeurent un défi, il est impératif de reconnaître et de récompenser toutes les femmes qui contribuent au développement de la société », dira Youssirath Tidjani, la Directrice du Projet, dans ses propos liminaires lors de la conférence organisée pour annoncer l’ouverture des candidatures aux femmes désireuses de participer à cet important concours qui est maintenant à sa quatrième édition. « Le Projet ‘’Oscars JCI Cotonou Océan du leadership féminin’’ propose des récompenses dans différentes catégories à savoir les catégories sociale, politique, technique, entrepreneuriale et enfin la catégorie JCI », a ajouté la Directrice du projet.

Elle a rassurée de la transparence du processus de candidature. Les femmes désireuses de participer au concours devront s’inscrire en ligne sur le site du projet. Elle a annoncé l’organisation d’une séance d’information le 02 février 2024 prochain pour expliquer aux femmes les critères qu’elles devront remplir, les étapes à suivre et comment elles devront procéder pour soumissionner. Elle invite d’ores et déjà les femmes à participer au projet afin de profiter de l’opportunité inouïe de positionnement et de visibilité, de réseautage et de mentorat qu’offre le projet. A sa suite, le Président de la Jeune Chambre Internationale (JCI) Cotonou Océan, Laurel TODEDJRAPOU a renchérit en précisant que par ce projet, l’accent est mis ce que font les femmes leaders qui ne sont pas forcément bien connus dans la société.

Il revenu sur les précédentes éditions et particulièrement sur les deux dernières où à chaque édition cinq valeureuses femmes ont été primées. Il a également donné un avant-goût du programme alléchant concocté en faveur des femmes qui seront nominées à prendre part au concours. Ainsi, elles bénéficieront d’une formation en leadership et développement personnel. Des visites d’immersion en entreprises sont prévues. Une sortie touristique aussi. Enfin, les nominées seront distinguées au cours d’une soirée de gala qui aura lieu le 20 avril 2024.

Zek Adjitchè ALAFAÏ

Le Mali, le Niger et le Burkina-Faso tournent dos à la Cédeao

Entre le Mali, le Burkina-Faso et le Niger, c’est fini ! Les trois nations ont annoncé dans un communiqué conjoint leur départ de l’organisation ouest africaine. Pour le Mali, le Burkina-Faso et le Niger, la Cédeao s’est « éloigné des idéaux de ses pères fondateurs ».

Entre le Mali, le Burkina-Faso et le Niger, c’est fini ! Les trois nations ont annoncé dans un communiqué conjoint leur départ de l’organisation ouest africaine. Pour le Mali, le Burkina-Faso et le Niger, la Cédeao s’est « éloigné des idéaux de ses pères fondateurs ».

Le communiqué ajoute que l’influence des puissances étrangères est une menace pour les nations et les populations.

Lire ci-dessous le communiqué pour plus de détails.

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