Les camerounais ont annoncé à grand renfort médiatique l’arrivée de leur sélection nationale en terre ivoirienne pour disputer la CAN. Seulement voilà, tout ne se passe pas comme prévu.
Les camerounais ont annoncé à grand renfort médiatique l’arrivée de leur sélection nationale en terre ivoirienne pour disputer la CAN. Seulement voilà, tout ne se passe pas comme prévu.
Après deux sorties, les lions indomptables n’ont pas laissé une bonne impression. D’abord un nul (1-1) contre la Guinée qui a longtemps évolué à 10, puis une défaite historique face au Sénégal (3 vs 1).
Dompté et tenu en échec, le lion s’est montré jusque là fébrile en attaque et en défense. Les poulains du coach ‘proverbe » n’ont inscrit que deux buts contre quatre buts encaissés.
Sur la toile, ils sont nombreux à ironiser sur cette sélection camerounaise amenée par Rigobert Song. On parle de « lion » devenu ‘chat’ ou encore de « continent » devenu « hôtel continental ».
Francis N’Gannou n’est pas content de ces lions là
Sur sa page Facebook, Francis N’Gannou a exprimé son mécontentement face au bilan mitigé de l’équipe en deux journées.
« Les gars, notre charisme est menacé, notre nom est menacé, l’héritage de Roger Milla et de Samuel Eto’o est menacé. Nous sommes en train de perdre le L majuscule sans lequel nous ne sommes plus Lion Indomptable mais juste un lion parmi tant d’autres. Jusqu’à ce que n’importe qui nous parle n’importe comment. Que oh ils se prennent pour le continent, oh dites à Ngannou de supprimer ça ( je ne supprime rien et si ca t’énerve tu sautes tu cales en l’air); comme si on n’était plus une menace et pendant ce temps nous leur donnons raison. Il est temps de retrouver notre férocité, notre détermination, notre Hèmlé pour ne plus être confondu », a écrit « l’homme qui tape les gens pour manger ».
Avec 1 point, le Cameroun n’a plus droit à l’erreur. Une victoire est impérative face à la Gambie ce mardi. Sinon, direction retour prématuré au bercail avec les moqueries de leurs amis ivoiriens, et peut-être des coups de poing de Francis N’Gannou.
Onana et consorts sont prévenus !
Manassé AGBOSSAGA