Compte rendu du Conseil des ministres du mardi 31 octobre 2023 au Bénin

Le Conseil des Ministres s’est réuni mardi, le 31 octobre 2023, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement.

Les décisions ci-après ont été prises :

I- MESURES NORMATIVES.

Au titre de ces mesures, ont été adoptés les décrets portant :

  • transmission à l’Assemblée nationale, pour examen et vote, du projet de loi relatif à la lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive ;
  • modification du décret n° 2022-073 du 9 février 2022 relatif aux conditions et modalités de délivrance des agréments pour la fabrication et l’importation du tabac, ses dérivés et assimilés en République du Bénin ;
  • désignation de l’Autorité de Contrôle et de Supervision du secteur immobilier en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive ;
  • modification des statuts de l’Agence nationale du Domaine et du Foncier ;
  • nomination de commissaires aux comptes auprès de certaines entreprises publiques.

 

II- COMMUNICATIONS.

II-1Réhabilitation des lampadaires solaires photovoltaïques et des lampadaires conventionnels. 

Avec les divers chantiers de rénovation d’infrastructures, de construction de monuments, d’aménagement de places publiques et de boulevards exécutés sans interruption depuis 2016, la ville de Cotonou connaît une transformation qualitative qui en fait une destination de plus en plus attractive. Mais, force est de constater que les trois principales voies d’accès à la ville, la nuit tombée, se trouvent plongées dans une totale obscurité. Il s’agit des tronçons Godomey-Ouidah, Godomey-Abomey-Calavi, carrefour Le Bélier-poste de péage d’Ekpè.

Sur ces différents axes, les lampadaires, qu’ils soient solaires ou filaires, sont presqu’entièrement hors d’usage. Aussi, s’est-il avéré pertinent de remédier à cette situation, la finalité étant le confort et la sécurité des usagers de la route.

C’est pourquoi, le Conseil a autorisé la sélection d’une entreprise qui a déjà fait ses preuves dans le cadre du projet asphaltage aux fins de la réhabilitation complète de l’éclairage public sur ces trois axes.

II-2Contractualisation pour l’exécution, le contrôle et la surveillance des travaux dans le cadre du renforcement du Système d’Alimentation en Eau potable de la zone d’Akpakpa et Agblangandan.

Malgré les investissements massifs réalisés ces dernières années en matière d’accès à l’eau potable, Akpakpa dans Cotonou et Agblangandan dans Sèmè-Podji, restent faiblement desservis, notamment aux heures de grande consommation.

Un déficit structurel de production d’eau estimé à 1200 m3/h explique les désagréments observés.

En vue d’une solution durable à cette situation, la Société nationale des Eaux du Bénin (SONEB) a identifié un nouveau champ de captage dans la commune d’Adjarra, sur lequel quatre nouveaux forages ont été déjà exécutés.

Les présents travaux comprennent entre autres :

  • l’équipement et le raccordement de ces 4 nouveaux forages d’exploitation pour un débit global d’au moins 600 m3/h ;
  • la construction d’une nouvelle station de traitement d’eau en béton armé de capacité 1000 m3/h située à PK 18 route de Porto-Novo intégrant un bâtiment d’exploitation, un bâtiment de pompage, des équipements de traitement et de pompage d’eau ;
  • la construction d’un réservoir au sol en béton armé de capacité 1000 m3 ainsi que d’une plateforme de tour avec 3 unités de dégazage, y compris les accessoires et tuyauteries ;
  • la fourniture et la pose de 22 km de conduite d’adduction d’eau brute ;
  • la réhabilitation de 11 km de conduite d’eau brute existante ;
  • la fourniture et la pose de 13 km de conduite de refoulement d’eau traitée ;
  • la construction de bâtiments pour abriter les équipements hydroélectriques et l’armoire de commande des quatre forages ;
  • la mise en place d’un système de télégestion.

Le Conseil a donc autorisé la contractualisation avec une société et un cabinet ayant l’expérience requise pour l’exécution, le contrôle et la surveillance des travaux dont la réalisation est prévue pour tenir dans un délai de 16 mois.

II-3Mission de maîtrise d’œuvre complète pour les travaux d’aménagement des sites retenus dans le cadre des manifestations culturelles des « Vodun days ».

Dans la suite des aménagements visant à diversifier l’offre culturelle et touristique de notre pays, le Gouvernement envisage l’organisation au mois de janvier, d’un évènement annuel dénommé « Vodun days », à Ouidah, en marge de la célébration de la journée nationale des religions traditionnelles. Cet évènement contribuera à la promotion du patrimoine culturel national et au rayonnement de la destination Bénin.

Dans ce cadre, les sites du Fort français, de la Forêt sacrée, de l’esplanade du Temple des pythons, de la place MARO et du village de la plage près de la Porte du non-retour, ont été identifiés pour être aménagés afin d’accueillir les différentes manifestations dès l’édition 2024.

Le Conseil y a marqué son accord, à charge pour les ministres concernés de veiller à la bonne conduite des chantiers.

II-4Construction de 253 logements sociaux et économiques à Parakou.

Avec Abomey-Calavi et Porto-Novo, Parakou fait partie des villes retenues pour accueillir des logements sociaux et économiques. Les travaux de viabilisation ayant été engagés sur l’ensemble des trois sites, les obstacles qui entravaient la mise en œuvre de ce projet à Parakou ont été levés.

Le Conseil a donc autorisé la signature des contrats de marchés y relatifs.

II-5Contractualisation pour les études architecturales et techniques du projet d’aménagement de la berge sud-ouest de la lagune de Cotonou et du quartier Xwlacodji.

Ledit projet ambitionne de réaliser des aménagements pour faire de la ville et la lagune un « système intégré » et un levier de développement de la municipalité dans sa globalité, avec comme point d’attraction, le quartier Xwlacodji.

Il est attendu que les travaux ainsi envisagés génèrent une économie urbaine qui privilégie des activités parfaitement intégrées dans une fonctionnalité urbaine harmonieuse, la valorisation et la mise en scène de l’ensemble des qualités de cet éco-quartier.

De façon spécifique, un programme mixte avec des aménagements d’espaces balnéaires et de loisirs sera développé le long de la berge, en alliant sécurité et confort.

Les présentes études permettront de disposer des documents indispensables à la sélection des entreprises ainsi qu’à la passation des marchés.

III- MESURES INDIVIDUELLES.

Les nominations ci-après ont été prononcées sur proposition des ministres

Au ministère des Affaires Etrangères 

  • Directeur de cabinet : Madame Inès KEREKOU
  • Directeur adjoint de cabinet : Madame Agniola AHOUANMENOU
  • Secrétaire général du ministère : Monsieur Franck Armel O. AFOUKOU
  • Secrétaire général adjoint du ministère : Monsieur Martinien AKO
  • Directeur général des Relations extérieures : Monsieur Clauvis OGOUBIYI
  • Directeur général de l’Attractivité et de la Diplomatie économiques : Monsieur Moubarack SOUMANOU
  • Directeur général des Affaires consulaires et des Béninois de l’Extérieur : Madame Myrina AMOUSSOUGA
  • Directeur général du Protocole d’Etat et des Conférences : Monsieur Gabin KAKPO
  • Directeur des systèmes d’information : Monsieur Thierry AHOUASSOU, cumulativement avec ses fonctions actuelles
  • Directeur des Affaires juridiques : Monsieur Roméo HOUNKPONOU
  • Conseiller technique aux Affaires de Chancellerie : Monsieur Eusèbe AGBANGLA
  • Conseiller technique Moyen Orient : Monsieur Mouhamed de MILIANO AMADOU

Au ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche

  • Inspecteur général adjoint du ministère : Monsieur Aurélien Moumonyohu TAMBAMOU.

 

Fait à Cotonou, le 31 octobre 2023,

Le Secrétaire Général du Gouvernement,

Edouard OUIN-OURO.

Liste des nominations en Conseil des ministres du mardi 31 octobre 2023 au Bénin

Après le rendez-vous manqué du mercredi dernier, Patrice Talon et ses ministres ont tenu le Conseil des ministres ce mardi 31 octobre 2023. En marge de la rencontre des membres du gouvernement, des nominations ont été prononcées au titre des mesures individuelles.

Après le rendez-vous manqué du mercredi dernier, Patrice Talon et ses ministres ont tenu le Conseil des ministres ce mardi 31 octobre 2023. En marge de la rencontre des membres du gouvernement, des nominations ont été prononcées au titre des mesures individuelles.

Ces nominations sont notamment intervenues dans deux structures. Il s’agit du ministère des Affaires étrangères, ainsi que du ministère de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche.

Ci-dessous la liste des cadres promus.

III- MESURES INDIVIDUELLES.

Les nominations ci-après ont été prononcées sur proposition des ministres

Au ministère des Affaires Etrangères 

  • Directeur de cabinet : Madame Inès KEREKOU
  • Directeur adjoint de cabinet : Madame Agniola AHOUANMENOU
  • Secrétaire général du ministère : Monsieur Franck Armel O. AFOUKOU
  • Secrétaire général adjoint du ministère : Monsieur Martinien AKO
  • Directeur général des Relations extérieures : Monsieur Clauvis OGOUBIYI
  • Directeur général de l’Attractivité et de la Diplomatie économiques : Monsieur Moubarack SOUMANOU
  • Directeur général des Affaires consulaires et des Béninois de l’Extérieur : Madame Myrina AMOUSSOUGA
  • Directeur général du Protocole d’Etat et des Conférences : Monsieur Gabin KAKPO
  • Directeur des systèmes d’information : Monsieur Thierry AHOUASSOU, cumulativement avec ses fonctions actuelles
  • Directeur des Affaires juridiques : Monsieur Roméo HOUNKPONOU
  • Conseiller technique aux Affaires de Chancellerie : Monsieur Eusèbe AGBANGLA
  • Conseiller technique Moyen Orient : Monsieur Mouhamed de MILIANO AMADOU

Au ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche

  • Inspecteur général adjoint du ministère : Monsieur Aurélien Moumonyohu TAMBAMOU.

 

Bénin : les grandes décisions du Conseil des ministres du mardi 31 octobre 2023

Après le rendez-vous manqué du mercredi dernier, les membres du gouvernement ont finalement tenu le traditionnel conseil des ministres ce mardi 31 octobre 2023. Voici les grandes décisions.

Après le rendez-vous manqué du mercredi dernier, les membres du gouvernement ont finalement tenu le traditionnel conseil des ministres ce mardi 31 octobre 2023. Voici les grandes décisions.

GRANDES DECISIONS DU CONSEIL DES MINISTRES DU 31 OCTOBRE 2023

MESURES NORMATIVES

■ Adoption des décrets portant :
transmission à l’Assemblée nationale pour examen et vote, du projet de loi relatif à la lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive ;

■ désignation de l’Autorité de contrôle et de supervision du secteur immobilier en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive ;

■ modification des statuts de l’Agence nationale du domaine et du foncier ;

■ nomination de commissaires aux comptes près de certaines entreprises publiques ;

■ modification du décret n°2022-073 du 9 février 2022 relatif aux conditions et modalités de délivrance des agréments pour la fabrication et l’importation du tabac, ses dérivés et assimilés en République du Bénin .

COMMUNICATIONS

■ Réhabilitation des lampadaires solaires photovoltaïques et des lampadaires conventionnels ;

■ Contractualisation pour l’exécution, le contrôle et la surveillance des travaux dans le cadre du renforcement du Système d’Alimentation en Eau Potable de la zone d’Akpakpa et Agblangandan ;

■ Mission de maîtrise d’œuvre complète pour les travaux d’aménagement des sites retenus dans le cadre des manifestations culturelles des « Vodun days » ;

■ Contractualisation pour la construction de 253 logements sociaux et économiques à Parakou ;

■ Contractualisation pour les études architecturales et techniques du projet d’aménagement de la berge sud-ouest de la lagune de Cotonou et du quartier Xwlacodji dans la ville de Cotonou .

MESURES INDIVIDUELLES
Nominations
au ministère des Affaires Etrangères
au ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche.

Législatives du 8 janvier 2023: Le parti MPL évalue sa participation et forme ses militants

Les militants du parti Mouvement Populaire de Libération (MPL) se sont donnés rendez-vous les 27,28 et 29 octobre 2023 dans la ville de Lokossa dans le département du Mono où ils ont évalué leur participation aux législatives du 8 janvier 2023 pour ensuite renforcer les capacités des membres pour une veille citoyenne efficace. Les travaux ont été placés sous la conduite du président Expérience Tébé.

Les militants du parti Mouvement Populaire de Libération (MPL) se sont donnés rendez-vous les 27,28 et 29 octobre 2023 dans la ville de Lokossa dans le département du Mono où ils ont évalué leur participation aux législatives du 8 janvier 2023 pour ensuite renforcer les capacités des membres pour une veille citoyenne efficace. Les travaux ont été placés sous la conduite du président Expérience Tébé.

Reprise des activités au sein du parti Mouvement Populaire de Libération après les législatives du 8 janvier 2023. Dans la ville de Lokossa, les 27, 28 et 29 octobre 2023, les membres du Directoire ainsi que les militants ont répondu présents à l’invitation du président Expérience Tébé où ils ont pris activement part à  l’atelier d’évaluation de la participation de la formation aux législatives de 2023 et du renforcement de la capacité des uns et des autres pour une veille citoyenne bénéfique.

En effet, le 8 janvier 2023, le parti Mouvement Populaire de Libération a participé aux dernières élections législatives organisées en République. Il s’agit de la première dans son histoire. Vu le résultat obtenu et dans l’optique de continuer à animer la vie politique, une évaluation s’impose aux yeux des responsables. « Notre parti a un nom, dans l’arène politique et au premier plan dans notre cher pays, le Bénin. Le MPL a un parcours, sans quoi nulle ne jugerait utile de rallier Lokossa, la cité des Kotafon pour quoi que ce soit, parcourant 100, 200, 300 km, selon vos provenances respectives. C’est donc dans la suite logique d’une éventuelle réparation des résultats mitigés dont notre parti s’est contenté aux dernières législatives qu’il nous faut de la rétrospective. », a laissé entendre le président du Comité d’Organisation.

En sa qualité de président du parti Mouvement Populaire de Libération, Expérience Tébé a lancé officiellement les travaux. L’importance de ces assises se justifie à ses yeux par le fait que les élections du 8 janvier 2023 étant passées, celles de 2026 se profilent à l’horizon et assez de défis restent à relever. Il va donc lancer un appel à l’endroit des participants. «Je me dois en ma qualité de Président et au nom du Directoire, d’exiger de tout un chacun de vous, une présence d’esprit inébranlable et une oreille attentive afin que les communications et formations attendues nous soient utiles aux sorties des présentes assises », dit-il.

Cet atelier d’évaluation a été marqué par des communications et des modules de formations. A la manette, Gaffarou Radji, Dr Emile Badévou, Dr Abdoul Sidi et bien d’autres.

Par Christophe KPOSSINOU

Recrutement à plusieurs postes pour le compte du Laboratoire d’Études et de la Surveillance Environnementales (LESE)

Le Ministère du Cadre de Vie et des Transports, en charge du Développement Durable, lance un avis de recrutement pour lequel plusieurs postes sont définis au profit du « Laboratoire d’Études et de la Surveillance Environnementales (LESE) ».

Avis de recrutement multipostes pour le compte du Laboratoire d’Études et de la Surveillance Environnementales (LESE)

Le Ministère du Cadre de Vie et des Transports, en charge du Développement Durable, lance un avis de recrutement pour lequel plusieurs postes sont définis au profit du « Laboratoire d’Études et de la Surveillance Environnementales (LESE) ».

Le présent avis de recrutement concerne particulièrement les postes ci-après :

– Un (1) Directeur Général

– Un (1) Chef Département Etude et Analyse des Polluants et des Radiation

– Un (1) Chef de Département Investigations, et Gestion de la Qualité de l’Environnement

– Un (1) Chef de Département Analyse du Cycle de vie des Polluants et Modélisation des Contaminants des Écosystèmes

– Un (1) Chef Service Étude et Analyse des Polluants et des Radiations

– Un (1) Chef Service Investigation et Gestion de la Qualité de l’Environnement

– Un (1) Chef Division Investigations, Etude et Analyse des Polluants et des Radiations

– Un (1) Chef Division Gestion de la Qualité de l’Environnement

– Un (1) Chef Division Analyse du Cycle de vie des Polluants et de la Modélisation des Contaminants des Écosystèmes

– Trois (3) Techniciens de Laboratoire

– Un (1) Assistant de Direction

🛑 DÉPÔT DE DOSSIER :

Les dossiers de candidature seront soumis via le mail dgec.recrutement@gouv.bj avec copie au consultant international teko.napporn@univ-poitiers.fr

🚩 Les dossiers de candidature doivent être impérativement postés en ligne du 30 octobre au 10 novembre à minuit, date de fermeture du site pour le dépôt.

Durant la période de soumission des dossiers, les candidats peuvent modifier leur dossier déjà posté et resoumettre.

🌐 Téléchargez sur ci-dessous, l’offre de recrutement et le descriptif des postes

appel-candidature-lese.pdf

fiche-profils-postes-recrutement-lese-.pdf

Suspension des importations des marchandises à destination du Niger :  » un saut dans un abîme sans fond », selon Djènontin, lire son analyse

Le 25 octobre 2023, le Directeur Général du Port Autonome de Cotonou (DG/PAC) a par l’avis N°628/23/PAC/DOPS/DI/DAF/DCM/DAJC suspendu jusqu’à nouvel ordre pour des raisons d’ordre opérationnel et de congestion, les chargements des marchandises après le 25 octobre 2023 aux ports d’origine à destination du Niger au

SUSPENSION DES IMPORTATIONS DES MARCHANDISES A DESTINATION DU NIGER DU 25 OCTOBRE 2023 : SUICIDE VOLONTAIRE OU CHANTAGE ?

Le 25 octobre 2023, le Directeur Général du Port Autonome de Cotonou (DG/PAC) a par l’avis N°628/23/PAC/DOPS/DI/DAF/DCM/DAJC suspendu jusqu’à nouvel ordre pour des raisons d’ordre opérationnel et de congestion, les chargements des marchandises après le 25 octobre 2023 aux ports d’origine à destination du Niger au port de Cotonou.

Par ailleurs, la note circulaire N°1923/23/PAC/DG/DCM/DFAC/SC du 18 octobre 2023 propose trois régimes aux opérateurs économiques dont les cargaisons sont en instance d’enlèvement sur le territoire béninois.

Il s’agit de :

La mise en consommation au Bénin
Le changement d’itinéraire / destination
Le transbordement / la réexportation.

Cette décision unilatérale de l’autorité portuaire est un saut dans un abîme sans fond. Elle est juridiquement risquée et financièrement intenable.

Après la fermeture illégale, inique des frontières du Bénin avec le Niger sous le couvert de la CEDEAO qui a violé elle-même ses propres textes, voilà à nouveau le Bénin au-devant de la scène internationale par un avis du Directeur Général du Port Autonome de Cotonou qui interdit au pays frère du Niger de faire passer ses importations par le port de Cotonou qui est son port naturel.
A l’examen de cet avis, il se dégage que le Gouvernement béninois expose au monde sa violation récurrente des lois internes ainsi que les conventions et accords régionaux et internationaux.

Juridiquement, la décision du DG/PAC est risquée puis que le Niger est un pays de l’hinterland jouissant de solides droits couverts par des conventions internationales. Aussi, l’exploitation du port de Cotonou par le Niger est-elle encadrée par une ordonnance lui conférant des droits et privilèges officiellement reconnus par les deux pays depuis bientôt un demi-siècle.

Cette tendance du régime TALON à détricoter tous les principes universellement admis et à brouiller les relations du Bénin avec tous ses voisins coûtera chère au Bénin et aux Béninois.

Les autorités béninoises ne pourraient se permettre une telle aventure sans plonger le Bénin dans un contentieux commercial international à issue incertaine et désastreuse pour l’image et le trésor du pays !

En effet, les relations internationales entre les différents pays du monde ont, depuis la fin de la deuxième guerre mondiale connu une normalisation par des codifications contenues dans diverses conventions ou autres instruments juridiques adoptés et ratifiés par les Etats composant l’Organisation des Nations Unies.

Certaines organisations comme l’Organisation Mondiale du Commerce, l’Organisation Maritime Internationale, l’Organisation Mondiale de la Douane s’occupent des règles régissant le commerce entre les pays, la sécurité et la sûreté des transports maritimes et de fournir aux gouvernements des renseignements sur leurs besoins afin de mettre en œuvre les résultats qui pourraient découler des négociations sur la facilitation des échanges du point de vue des mesures concrètes à mettre en place.

Cette mission de régulation des divers organes des Nations Unies vise à éviter aux pays d’évoluer comme dans une jungle.
Pour utilement opiner sur l’avis du DG/PAC ci-dessus cité, nous allons interroger les différents instruments juridiques, conventions et accords auxquels le Bénin a souscrit.

L’un des principes de l’OMC, c’est de donner aux faibles les moyens de se faire entendre.

Les petits pays seraient plus faibles sans l’OMC. Les différences dans le pouvoir de négociation sont atténuées par des règles convenues, la prise de décision par consensus et la formation de coalition.

Les coalitions permettent aux pays en développement de mieux faire entendre leur voix dans les négociations. Les accords négociés obligent tous les pays, y compris les plus forts, à se conformer aux règles. La règle de droit remplace la loi du plus fort.

C’est malheureusement la posture actuelle du gouvernement béninois qui applique la loi du plus fort au lieu de la règle du droit. En effet, le Niger est un pays de l’hinterland sans façade maritime. En tant que tel, il jouit de privilèges contenus dans plusieurs conventions.

L’hinterland (l’arrière-pays) est l’aire d’attraction et de desserte continentale d’un port ou en termes économiques son aire de marché continentale.

Le port de Cotonou a un positionnement géostratégique enviable qui lui confère une fonction de port de transit par excellence sur la côte du Golfe de Guinée.

Il est à ce titre, le premier port de transit, des économies sous-régionales.

Il dessert les pays de l’hinterland, tels que le Mali, le Burkina Faso, le Tchad. Il est également le premier port de transit du Niger, pays frontalier totalement enclavé.

C’est justement ce statut de pays de l’hinterland, enclavé sans façade maritime qui confère au Niger des droits et privilèges que le Bénin ne peut violer sans conséquences graves pour l’image et le trésor du pays.

D’abord, explorons les exigences des normes internationales du commerce de transit relatives aux pays sans littoral.

Sans aller dans trop de détails, examinons simplement le préambule de la Convention relative au commerce de transit des Etats sans littoral faite à New York, le 8 juillet 1965.

Les états parties à la convention,
Rappelant qu’en vertu de l’article 55 de la charte, les Nations Unies sont tenues de favoriser les conditions de progrès économique et la solution des problèmes économiques internationaux,
Prenant acte de la résolution 1028 (XI) de l’Assemblée Générale relative aux pays sans littoral et à l’expansion du commerce international qui reconnaît « … qu’il est nécessaire que les pays sans littoral jouissent de facilités de transit adéquates si l’on veut favoriser le commerce international… », invite les gouvernements des Etats membres « … à reconnaître pleinement dans le domaine du commerce du transit les besoins des Etats membres qui n’ont pas de littoral et, en conséquence, à accorder auxdits Etats des facilités adéquates à cet égard en droit international et dans la pratique, compte tenu des besoins futurs qui résulteront du développement économique des pays sans littoral »,

Rappelant l’article 2 de la Convention sur la haute mer qui dispose que, la haute mer étant ouverte à toutes les nations, aucun Etat ne peut légitimement prétendre en soumettre une partie quelconque à sa souveraineté et l’article 3 de ladite convention qui dispose de ce qui suit : « 1. Pour jouir des libertés de la mer à l’égal des Etats riverains de la mer, les Etats dépourvus de littoral devraient accéder librement à la mer.

Ensuite, examinons les clauses de l’ordonnance régissant les relations du Bénin et du Niger au Port de Cotonou.

L’exploitation du port de Cotonou par le Niger est bien régie par l’Ordonnance N° 70-10 du 7 février 1975 portant ratification de l’Accord entre le Gouvernement de la République du Dahomey et le Gouvernement de la République du Niger sur l’utilisation du Port de Cotonou et sur le Transit signé à Niamey, le 5 janvier 1975.

L’article 1er dudit Accord dispose : « Le Gouvernement de la République du Dahomey réserve au gouvernement de la
République du Niger, dans le cadre du présent Accord, le droit d’usage du Port de Cotonou pour tout ce qui concerne le trafic des voyageurs ou des marchandises à destination ou en provenance du Niger ».

Article 2 « La République du Dahomey s’oblige à assurer aux navires nigériens, aux navires affrétés par le Niger ou aux navires assurant l’approvisionnement du Niger, à leurs marchandises ou à leurs passagers, un traitement égal à celui de ses propres navires dans le port de Cotonou, en ce qui concerne la liberté d’accès de ce Port, son utilisation et la complète jouissance des commodités qu’elle accorde à la navigation internationale et aux opérations commerciales y afférentes ».

Eu égard à ces obligations contractuelles, le Bénin est-il fondé ou pourrait-il se permettre une telle liberté en décidant unilatéralement et d’autorité d’interdire l’accès du port de Cotonou au Niger conformément à l’avis sus indiqué ou imposer aux opérateurs économiques nigériens les trois régimes mentionnés dans la note circulaire N° 1923/23/PAC/DG/DCM/DFAC/SC du 18 octobre 2023 sans courir d’énormes risques ?

La réponse est non. Les autorités béninoises font courir au Bénin un contentieux lourd de conséquences.

Par ailleurs, la décision du DG/PAC est financièrement intenable et budgétairement suicidaire pour le Bénin.
« La bonne connexion des ports avec leur hinterland est l’un des facteurs clés de la croissance et du désenclavement des territoires en Afrique ». Patrick CLAES (La maîtrise de l’hinterland, clé de voûte du versant terrestre).

Avant d’examiner les conséquences budgétaires de la décision du DG/PAC, examinons rapidement la portée des trois régimes proposés aux importateurs nigériens pour les marchandises en attente d’enlèvement au port de Cotonou.

La mise à consommation désigne le régime douanier d’un produit dont on peut disposer librement sur un territoire. Seuls les produits mis à la consommation peuvent faire l’objet d’un commerce. La TVA et les autres taxes nationales sont, en règle générale, dues dès la mise à la consommation.

Les produits commandés par les opérateurs économiques nigériens et livrés au port de Cotonou sont en transit avec les règles y afférentes. Au nom de quel droit le Bénin pourrait-il contraindre le Niger à mettre à la consommation au Bénin les produits commandés par lui pour ses besoins locaux et dont souffre sa population depuis plus de trois mois du fait de la décision unilatérale de fermeture des frontières avec le Niger ?

Qui va supporter les charges de dédouanement des produits nigériens à mettre à la consommation au Bénin ?

Le changement d’itinéraire/destination. Le commandant d’un navire possède, en outre, la faculté d’interrompre une croisière, d’en modifier l’itinéraire pour des raisons de force majeure, des raisons opérationnelles ou pour des exigences de sécurité des passagers ou du navire.

Alors que les marchandises des importateurs nigériens sont bloquées depuis des mois dans le port de Cotonou en raison de la fermeture des frontières par le Bénin, en demandant à ces derniers un changement d’itinéraire alors que les navires avaient atteint leur destination finale qui était Cotonou, qui prendrait en charge le réembarquement des conteneurs ainsi que leur acheminement vers un autre port où ils pourraient être récupérés par les clients nigériens ?

Le transbordement / la réexportation.

Le transbordement est l’expédition de marchandises ou de conteneurs vers une destination intermédiaire, puis vers une autre destination.

La réexportation, également appelée commerce d’entrepôt, est une forme de commerce international dans laquelle un pays exporte des marchandises qu’il importait auparavant sans les modifier.

Dans le cas d’espèce, le port de Cotonou étant le port de transit du Niger qui est un pays de l’hinterland dont les produits sont en transit, à qui incombera le surcoût que va engendrer cette décision unilatérale du Bénin imposée aux importateurs nigériens de reprendre leurs produits vers une autre destination ?

Sur le plan budgétaire, les conséquences de la suspension des chargements des marchandises aux ports d’origine à destination du Niger au port de Cotonou seront désastreuses pour l’économie et les finances béninoises. En effet, le Niger est un partenaire stratégique de premier ordre au port de Cotonou. Il n’est pas exagéré de dire comme le Président YAYI en avait l’habitude que le port du Bénin est également le port du Niger.

Environ 50 à 60 % des flux de marchandises importées au Bénin sont destinées aux pays de l’hinterland. Corrélativement, presque 50% des recettes douanières du Bénin proviennent de la Recette Douane Port. Par quelle alchimie le Trésor public pourra -t- il compenser ce manque à gagner ?

En raison de la mal gouvernance, de la chasse aux opérateurs économiques nationaux prospères, le bâillonnement des libertés publiques en cours depuis 2016, la plupart des commerçants jadis installés au Bénin ont migré dans les pays de la sous-région : Togo, Côte d’Ivoire, Ghana, Nigéria. Du coup, pour faire tourner l’Etat, une pression fiscale s’exerçait déjà sur les particuliers, les artisans et petits commerçants en place. Faut-il davantage les surcharger au point de les asphyxier pour compenser le manque à gagner qui résulterait du départ du Niger du port de Cotonou ? Le Bénin joue gros.

Au total, cette mesure irréfléchie et irresponsable de suspension des chargements des marchandises aux ports d’origine à destination du Niger prise par les autorités portuaires vient compliquer la posture du gouvernement béninois dans la crise de fermeture des frontières avec le Niger.

Cette décision de suspension créera au Gouvernement béninois deux difficultés : l’une juridique et l’autre budgétaire.
La première difficulté est juridique parce que la décision est illégale. Le Bénin fera face à un gros contentieux qui naîtra de cette décision unilatérale qui viole les conventions internationales et l’ordonnance relative à l’usage du port de Cotonou par le Niger. Le Bénin doit se préparer à faire face à un contentieux commercial international.
La seconde difficulté est d’ordre budgétaire.

Sur le plan budgétaire, cette décision malencontreuse du DG port est suicidaire pour le gouvernement à bien d’égard. Lorsqu’on sait que la moitié du trafic de marchandises au port de Cotonou est destinée aux pays de l’hinterland et particulièrement au Niger et que 50% des recettes douanières du Bénin proviennent de la Recette Douane port, renoncer délibérément de recevoir au port de Cotonou les importations du Niger, c’est réduire considérablement l’assiette des droits de douane du Bénin et par conséquent une importante part de ressources budgétaires.

Fort de ce qui précède, quelles seraient les ressources compensatoires envisageables pour combler le déficit évident que laisserait l’absence du Niger au port de Cotonou ?

Quelle alternative possible pour compenser le manque à gagner que va induire La suspension des chargements des marchandises aux ports d’origine à destination du Niger qui transitent par le port de Cotonou ?

Il urge que les autorités béninoises changent de posture, fassent profil bas et négocier la reprise des relations bilatérales avec le Niger sinon les mois à venir seront difficiles à tenir en raison de la diminution drastique du trafic au port de Cotonou et par ricochet de recettes douanières.

D’un autre point de vue, à examiner de près la décision du DG/PAC, elle frise le chantage et cache une difficulté de trésorerie du port, de Bénin Control, de la douane et par conséquent du trésor béninois puisque le principal pourvoyeur de trafics au port de Cotonou n’a pas accompli les formalités de transit et d’enlèvement des marchandises commandées qui séjournent depuis trois mois dans l’enceinte portuaire.

La suspension des chargements des marchandises aux ports d’origine à destination du Niger apparaît comme un chantage et un jeu de cache-cache puisque depuis la fermeture des frontières du Bénin à Malanville bloquant du coup les camions contenant des marchandises en transit, le Niger avait déjà commencé à délaisser petit à petit le port de Cotonou au profit des ports voisins en l’occurrence le port de Lomé qui capte désormais le trafic naturel du Bénin.

Monsieur le Président Patrice TALON, la balle est dans votre camp. A vous de bien la jouer !

Que Dieu sauve le Bénin du pire.

DJENONTIN-AGOSSOU Valentin
Ancien Ministre de l’Economie Maritime,
des Transports Maritimes et des Infrastructures Portuaires.

Le Cercle de Réflexion : « Victoire aux Démocrates » mis sur les fonts baptismaux : Le jeune leader Ganhountodé Ekanyé aux commandes 

Comme annoncé, le Cercle de Réflexion : Victoire aux Démocrates » ( CRVD ), initié par le jeune leader politique du parti « Les Démocrates », GANHOUNTODÉ Ekanyé, a été porté sur les fonts baptismaux, ce dimanche 29 octobre 2023 à Ekpè dans la commune de Sèmè-Podji. Plusieurs ténors de l’opposition étaient de la partie pour soutenir la naissance du CRVD dont l’objectif est de renforcer les Démocrates à travers des actions sociales et communautaires.

Comme annoncé, le Cercle de Réflexion : Victoire aux Démocrates » ( CRVD ), initié par le jeune leader politique du parti « Les Démocrates », GANHOUNTODÉ Ekanyé, a été porté sur les fonts baptismaux, ce dimanche 29 octobre 2023 à Ekpè dans la commune de Sèmè-Podji. Plusieurs ténors de l’opposition étaient de la partie pour soutenir la naissance du CRVD dont l’objectif est de renforcer les Démocrates à travers des actions sociales et communautaires.

La mobilisation était totale autour de GANHOUNTOÉ Ekanyé. Des caciques du parti Les Démocrates étaient venus des 6ème, 15ème, 19ème et 20ème circonscriptions électorales. On peut entre autres citer : Ibrahim AYABA, coordonnateur des Démocrates de l’arrondissement d’Agblangandan, Judith IDOHOU née BONOU du mouvement  » Femme, réveille-toi », trésorière générale du CRVD, Modeste SAGBOHAN, secrétaire administratif du parti Les Démocrates à Sèmè-Podji, Prudence TESSI et Modestine Tété FATON du mouvement « GANHO », l’artiste Sènan DJOÏS, l’honorable Bruce BOKOSSA, le sage Albert TODONOU, Clarisse HOUNHOUI, sans oublier une kyrielle de militants à la base qui ont fait le déplacement d’Ekpè.


Au cours des échanges, l’initiative de GANHOUNTODÉ Ekanyé a été hautement saluée par l’assistance, parce qu’elle pourra plus approcher les Démocrates des populations. A cet effet, des campagnes de salubrité publique, l’organisation des compétitions aux jeunes, des dons divers et autres activités seront le crédo du CRVD. << Nous ne faisons rien ici sans la bénédiction du président du parti, Boni YAYI, et des cadres des Démocrates : Eric HOUNDÉTÉ, Nouréni ACHADÉ. Notre objectif est de mener des actions sociales et communautaires pour plus de visibilité des Démocrates sur le terrain. Soyons unis pour le développement de Sèmè-Podji. Nous allons épater les populations à la base à travers nos activités, afin que les Démocrates puissent mieux ratisser large aux prochaines élections….>>, a déclaré GANHOUNTODÉ Ekanyé. Il a été soutenu par tous les intervenants qui ont apprécié son initiative.

J.Y.M

« Lettres au président Talon et autres écrits » : nouveau bijou littéraire de Richard Boni Ouorou 

Et de deux pour Richard Boni Ouorou ! L’homme vient de sortir son deuxième chef d’oeuvre littéraire .

 Intitulé « Lettres au président Talon et autres écrits »

Et de deux pour Richard Boni Ouorou ! Après « Projet pour un Bénin Démocratique : une option gagnante pour sortir de la pauvreté et de la corruption », paru en mai 2020, l’homme vient de sortir son deuxième chef d’oeuvre littéraire.

Intitulé « Lettres au président Talon et autres écrits », ce deuxième ouvrage de Richard Boni Ouorou est le fruit de plusieurs mois de recherche assidue et d’analyse approfondie.

Pour l’auteur, ce travail s’inscrit dans le prolongement de ses efforts pour comprendre, expliquer et proposer des solutions aux défis auxquels fait face, son pays le Bénin.

Ce qu’il faut retenir « Lettres au président Talon et autres écrits »,

S’inscrivant dans une perspective critique et constructive, cet ouvrage met en lumière les défis actuels du Bénin, un pays riche en potentiel mais dont les citoyens souffrent encore des séquelles du néocolonialisme, du néopatrimonialisme et de la démocrature.

L’auteur privillégie des lettres ouvertes adressées au Président Patrice Talon, publiées dans divers journaux béninois entre mars 2020 et février 2022, pour aborder ces questions.

« Ces lettres, qui sont à la fois explicatives, analytiques et souvent critiques, offrent une perspective unique sur les enjeux fondamentaux du Bénin – notamment l’ordre démocratique, la corruption institutionnelle, les manoeuvres électoralistes, l’importance d’une presse libre, les failles de l’idéologie néolibérale, le développement global, les droits de l’Homme et la création de richesses, la croissance économique au-delà du PIB, et bien d’autres thèmes », précise Richard Boni Ouorou.

Et pour lui, « Lettres au président Talon, n’est pas simplement un recueil de lettres, c’est avant tout un appel au dialogue et à l’action. « C’est un appel à transcender les divisions et à œuvrer pour le progrès réel et la justice sociale. C’est un appel à embrasser une démocratie véritable, qui évolue et s’autoconstruit tout en restant sous surveillance, qui favorise l’égalité politique des citoyens et qui est gérée par des dirigeants doués et éclairés », avance l’auteur.

Face à cela, Richard Boni Ouorou invite les uns et les autres à le lire, à le partager, à en discuter, et à le reoindre dans cette quête de vérité et de justice.

M.A

 

Boni Yayi dit non à l’homosexualité au Bénin, lire le développement du « Pasteur Président »

A travers un message religieux publié sur sa page Facebook, Boni Yayi a ouvertement exprimé son opposition à l’homosexualité. Lire ci-dessous son développement.

A travers un message religieux publié sur sa page Facebook, Boni Yayi a ouvertement exprimé son opposition à l’homosexualité. Lire ci-dessous son développement.

Lévitique 20:13 LSG
« Si un homme couche avec un homme comme on couche avec une femme, ils ont fait tous deux une chose abominable ; ils seront punis de mort : leur sang retombera sur eux. »

Genèse 19:24-25 LSG
«Alors l’Éternel fit pleuvoir du ciel sur Sodome et sur Gomorrhe du soufre et du feu, de par l’Éternel. Il détruisit ces villes, toute la plaine et tous les habitants des villes, et les plantes de la terre.»

Les villes de Sodome et de Gomorrhe ont été détruites, mais Dieu délivra Loth, neveu d’Abraham à cause des bénédictions reçues de Dieu par ce dernier.
Ainsi, la condamnation de notre créateur de ces actes contre-nature est sans appel. Du reste, nos traditions n’ont jamais accepté que l’homme aille avec l’homme ou la femme avec la femme. Nos sociétés considèrent cela comme une abomination dont la conséquence est la colère et la malédiction de nos ancêtres qui nous ont précédés dans la vie.
Il s’agit donc par ces pratiques de la mise en œuvre d’une volonté malheureusement concertée de détruire non seulement les sociétés africaines mais simplement humaines dans leur fondement. Aussi, ce combat est il éminemment spirituel et doit concerner toute personne, toute communauté qui repose sur la reconnaissance d’un être supérieur qui a présidé à l’avènement de l’Homme qu’il créa homme et femme.

Je lance donc un appel pressant aux uns et aux autres à s’engager dans une campagne de sensibilisation dans les collèges et lycées, les universités, les ateliers, l’administration, les cabinets, les marchés, les foyers, les maisons, les fleuves, les lagunes, les champs, dans les extrémités du Bénin et de la terre etc. afin que tous les citoyens de notre pays, de la planète puissent s’abstenir de telles abominations pour éviter la colère de Dieu le feu, sur notre nation et le monde.

Que Dieu vous bénisse.

Yayi Boni

Le Port de Cotonou suspend les importations des marchandises à destination du Niger

Une décision qui va renforcer la tension entre la junte militaire au Niger et les autorités béninoises. A travers une note en date du 25 octobre 2023, la direction générale du Port autonome de Cotonou a annoncé la suspension des importations à destination du Niger

Une décision qui va renforcer la tension entre la junte militaire au Niger et les autorités béninoises. A travers une note en date du 25 octobre 2023, la direction générale du Port autonome de Cotonou a annoncé la suspension des importations à destination du Niger.

Pas pour des raisons politiques suite au coup d’état du 26 juillet qui a renversé Mohamed Bazoum.

« pour des raisons d’ordre opérationnel et de congestion, les chargements des marchandises, après le 25 octobre au port d’origine à destination du Niger sont suspendus au port de Cotonou jusqu’à nouvel ordre », peut on lire dans la note signée du dg Bart Jozef Van Eenoc.

Le DG du Port de Cotonou rappelle toutefois que par note circulaire du 18 octobre 2023, « trois régimes assortis de facilité ont été proposés aux opérateurs économiques dont les cargaisons sont en instance d’enlèvement sur le territoire béninois ».

Il s’agit : « la mise en consommation au Bénin, le chargement d’itinéraire/destination, le transbordement/la réexportation, », précise t-il.

Les opérateurs économiques béninois, sans doute, touchés par cette décision apprécieront.

Manassé AGBOSSAGA