Décentralisation : nouvelle démission de SE dans une mairie

Après Karimama,  Pèrèrè, Zè; Lalo, Aguégués, Toucountouna, …une autre mairie vient d’enregistrer le départ de son secrétaire exécutif, moins de deux ans après l’avènement de la reforme. Pour cause, le SE de la mairie de Ouidah vient de jeter l’éponge.

Après Karimama,  Pèrèrè, Zè; Lalo, Aguégués, Toucountouna, …une autre mairie vient d’enregistrer le départ de son secrétaire exécutif, moins de deux ans après l’avènement de la reforme. Pour cause, le SE de la mairie de Ouidah vient de jeter l’éponge.

Afizou Mama-Sanni, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a déposé le tablier dans la matinée de ce mercredi 31 janvier 2024, rapporte Le Matinal. Le désormais ex SE était sous sanction, suite à sa suspension par la Cellule de suivi et de contrôle de la gestion des communes.

D’un autre côté, ces départs répétés des SE laissent croire à un difficile mariage entre les maires et ces derniers.

M.A

« si la révision constitutionnelle aboutit, c’est la porte ouverte à tous les risques », Boni Yayi

Boni Yayi dit non à l’initiative du député Assan Séibou. Ce mercredi 31 janvier 2024, le président du parti d’opposition Les Démocrates a ouvertement exprimé son désaccord à toute révision de la constitution à 02 ans de la fin du mandat de l’actuel locataire de la marina. « Si la révision constitutionnelle aboutit, c’est la porte ouverte à tous les risques », prévient l’ancien président du Bénin.

Boni Yayi dit non à l’initiative du député Assan Séibou. Ce mercredi 31 janvier 2024, le président du parti d’opposition Les Démocrates a ouvertement exprimé son désaccord à toute révision de la constitution à 02 ans de la fin du mandat de l’actuel locataire de la marina. « Si la révision constitutionnelle aboutit, c’est la porte ouverte à tous les risques », prévient l’ancien président du Bénin. Lire ci-dessous son développement.

PROPOSITION DE RÉVISION DE LA CONSTITUTION DU BENIN : Ce qu’il faut savoir

A 2 ans de la fin de son mandat, et alors que rien ne presse, pourquoi le Président Talon entreprend t-il de réviser une seconde fois la constitution du 11 décembre 1990 ? En 2019, à son initiative, lui et ses partisans ont eu le loisir de récrire la constitution, de désorganiser les institutions, d’imposer un calendrier électoral, tout ceci comme bon leur semble. La constitution du Bénin est ainsi devenue depuis le 7 novembre 2019 la constitution du président Talon. C’est ce que le Chef de l’État et son parlement, monocolore à l’époque, en ont fait. Une constitution bavarde, réécrite avec légèreté, avec amateurisme par des mains suspectes. Pour comprendre les dessous des cartes, décoder les non-dits de cette proposition, pour savoir ce qui se jouera dans les jours à venir, il importe de se poser les bonnes questions. Et en répondant à ces questions, chacun comprendra les enjeux de ce nouveau projet de révision.

L’objet de cette note est d’abord, d’éclairer les élus de tout bord, ensuite de sensibiliser les dirigeants de l’opposition et enfin d’aider à faire échec à l’initiative en cours.

La première question qu’il importe de se poser est de savoir ce qui se passerait si la constitution n’est pas révisée avant les élections générales de 2026 ? Le pays organiserait-il de mauvaises élections ? Risquons-nous d’avoir des élections aussi opaques, aussi violentes et ensanglantées comme nous en connaissons depuis 2019 ? Que se passerait-il de grave dans le fonctionnement des institutions et dans les opérations de préparation et de déroulement des trois élections si nous maintenons la constitution en l’état jusqu’en 2026 ? A l’étape actuelle, il est possible de répondre sans aucun risque de se tromper qu’il n’y a aucun péril à maintenir en l’état la constitution du 11 décembre 1990. Aucun problème, aucune difficulté ne se poserait.

La deuxième question est celle-ci. Si ne pas réviser la constitution ne génèrera aucun problème au système politique et à l’organisation des élections, la réviser aiderait-elle à résoudre quand même un problème donné ? Un problème flagrant et manifeste? C’est à dire, résout-on un problème politique, un dysfonctionnement institutionnel, une imprécision normative que tout le monde voit et sur laquelle s’est dégagé un consensus ? A la date du dépôt de cette proposition de loi de révision, aucun diagnostic n’a conduit à constater le problème et en conséquence, à proposer une modification de la constitution. Car personne, en dehors du pouvoir actuel, ne voit en quoi organiser les élections législatives et municipales avant les élections présidentielles en 2026 poserait problème à notre pays.

Et d’ailleurs, l’opposition n’avait jamais identifié un problème, un dysfonctionnement, une faille qui nécessiterait une révision de la constitution deux ans avant la fin définitive du mandat du Président Talon. L’opposition n’avait pas non plus envisagé une révision pour inverser l’ordre des élections et retoucher l’article 42 de la constitution.

A cette date, l’opposition au Président Patrice Talon, en particulier les députés LD n’avait jamais imaginé ni envisagé une révision de la constitution pour résoudre quelque problème que ce soit. Le calendrier électoral actuel a été imposé par le Président Talon dans un lot de réformes qui ont précipité le Bénin dans un cycle de violence et endeuillé le pays. A cette époque, la révision constitutionnelle de 2019, le parrainage, les élections groupées et surtout l’ordre des élections tenaient tellement à cœur au Président Talon et à ses députés qu’ils ont mobilisé l’armée pour les appliquer. Le Bénin, ne s’est pas encore relevé des conséquences de la révision constitutionnelle non consensuelle et opportuniste de novembre 2019.

La troisième question revient à se demander simplement pourquoi le Président Talon veut-il réviser la constitution à deux ans de la fin de son mandat alors qu’en 2019, il a eu la liberté d’y introduire tout ce qui lui tenait à cœur ? Pourquoi veut-il la réviser de nouveau ?

Il faut avoir à l’esprit que cette révision n’est ni technique, ni nécessaire mais risquée.

D’abord, cette révision n’est pas technique. Elle n’a rien de technique. Elle ne vient régler aucun dysfonctionnement, aucune malformation normative dont la non-résolution créerait des difficultés au processus électoral. Cette révision n’est pas technique et il serait illusoire de se perdre en conjecture ou de chercher à discuter de son aspect raisonnable ou technique. C’est un projet politique qui vise à atteindre les objectifs du Président Talon pour 2026. C’est un projet stratégique qui vise à prendre de court le peuple béninois, à dribler l’opposition et à régler des comptes aux dissidents de la mouvance présidentielle. Cette révision, c’est le projet personnel du Président Talon. Ce n’est pas celui du peuple béninois ni de l’opposition.

Ensuite, cette révision n’est pas nécessaire. Réviser la constitution en pareille circonstance ne règle aucun problème visible à l’œil nu et identifiable par tous. Pour savoir si une révision constitutionnelle est nécessaire ou utile, il faut chercher à identifier le problème qu’il est censé résoudre. Dans le cas d’espèce, le projet introduit ne règle aucun des problèmes politiques graves soulevés par l’opposition depuis 2018 et auxquels le Président Talon s’oppose.

Enfin, cette révision est un piège potentiel dans lequel il convient de ne pas tomber pour ne pas replonger le Bénin dans l’incertitude et la crise. Le projet introduit par la mouvance présidentielle est un attrape-nigaud, une boîte de Pandore d’où pourraient s’échapper plusieurs malheurs.

Au préalable, il faut savoir que si la constitution n’est pas révisée, l’organisation des prochaines élections n’est pas entravée. D’ailleurs on n’a pas besoin de modifier la constitution pour respecter la décision DCC 24-001 du 4 janvier 2024. Il suffirait d’agir sur les délais, dans le code électoral pour permettre aux députés et aux maires actuels d’assurer le parrainage des candidats à la présidentielle de 2026. Que ce soit bien clair, si on ne révise pas la constitution, on est sûr qu’en 2026, le mandat du Président prendra bien fin et qu’il quittera le pouvoir. Si on ne révise pas la constitution, on est également en sécurité par rapport à la Cour qui ne pourra pas prétexter de la révision pour relancer la polémique sur la création d’une nouvelle République ou sur une éventuelle candidature du Président Talon. Ne pas réviser, c’est ne prendre aucun risque avec Patrice Talon.

En revanche, si la révision constitutionnelle aboutit, c’est la porte ouverte à tous les risques. Que l’opposition l’accompagne ou la subisse, une révision de la constitution, en l’état actuel des choses, ouvrirait une boite de Pandore. Les risques qui guettent le pays sont nombreux. Si pour une raison ou pour une autre, la constitution est révisée, tout devient possible. Une 3ème candidature de Patrice Talon pourrait revenir par une décision de la cour constitutionnelle. Tout, vraiment tout devient possible. Le Bénin serait à la merci des interprétations de la cour constitutionnelle.

En conclusion, pour toutes ces raisons, le principe de précaution recommande de ne prendre le risque d’aucune révision avant la fin du dernier mandat du Président Talon.

La priorité demeure la gouvernance de consensus, de cohésion nationale et de Paix avec la libération sans délai de nos compatriotes en prison pour raison d’opinion et le retour à la mère patrie des exilés politiques.

Président Docteur Ishola Thomas Boni YAYI

Ancien Président de l’Union Africaine

Offre d’emploi Bénin : l’ANaGeM recrute à ce poste, lire l’appel à candidature

L’Agence Nationale de Gestion des Marchés (ANaGeM), est l’agence nationale mise en place par l’Etat du Bénin pour assurer la gestion des marchés dans le prolongement du Programme d’Actions du Gouvernement qui prévoit la construction de marchés de détails, d’un marché de gros et d’un pôle commercial. Elle est placée sous la tutelle du Ministère de l’Industrie et du Commerce (MIC). Elle a vocation, de gérer les infrastructures marchandes de l’État et des communes, de mettre en œuvre, sur tout le territoire national, la politique publique de gestion des marchés et équipements marchands, les travaux de développement et de maintenance desdits équipements.

Contexte

L’Agence Nationale de Gestion des Marchés (ANaGeM), est l’agence nationale mise en place par l’Etat du Bénin pour assurer la gestion des marchés dans le prolongement du Programme d’Actions du Gouvernement qui prévoit la construction de marchés de détails, d’un marché de gros et d’un pôle commercial. Elle est placée sous la tutelle du Ministère de l’Industrie et du Commerce (MIC). Elle a vocation, de gérer les infrastructures marchandes de l’État et des communes, de mettre en œuvre, sur tout le territoire national, la politique publique de gestion des marchés et équipements marchands, les travaux de développement et de maintenance desdits équipements.

Dans le cadre de son opérationnalisation, l’Agence envisage de recruter pour le poste ci- après :

Responsable marché (09) ;

DESCRIPTION DU POSTE A POURVOIR
POSTE : Responsable marché

Sous la supervision directe du Chef service marché de détails, le Responsable Marché assure la mise en exploitation du site marchand attribué. Il est responsable du bon fonctionnement du marché ainsi que du rayonnement de l’ANaGeM à travers le site marchand. Il assure la coordination entre les différents prestataires intervenant dans le marché ainsi que de l’ensemble des clients et commerçants du marché. Il s’assure de la bonne application des objectifs de développement des marchés visés par l’Etat et les municipalités.

Principales missions du poste :

Assurer les tâches courantes de gestion du site marchand attribué ;

Veiller à l’ouverture et à la fermeture du marché sous sa responsabilité et ce, conformément aux horaires établis ;

Veiller au respect scrupuleux des cahiers de charges des différents prestataires intervenant dans le marché ;

Faire le suivi des prestations exécutées (sécurité, maintenance, entretien du site etc…)

Organiser les visites (visites des kiosques, états des lieux d’entrée et de sortie) ;

Veiller au respect du règlement intérieur ;

Recenser les travaux à effectuer et suivre leur réalisation ;

Faire le suivi de la résolution des différents sinistres ;

Diffuser l’ensemble des informations pratiques aux usagers du site ;

Participer à l’identification des besoins d’amélioration du site ;

Superviser la gestion du temps et la qualité des prestations ;

Superviser les opérations de facturation/quittancement des loyers et des charges ;

Préparer les rapports périodiques et assurer le reporting auprès du chef service marché de détails;

Superviser le contrôle de la mise en œuvre des bonnes pratiques dans le marché

Être garant de la qualité des livrables produits par l’ANaGeM

Anticiper les attentes et besoins des marchands afin d’améliorer l’organisation du marché

Être à l’écoute de tous les acteurs du marché

Recenser et transmettre les demandes des nouveaux commerçants

Être force de proposition dans l’évolution des redevances

Participer aux côtés du Chef service marché de détails de l’ANaGeM, aux réunions décisionnelles liées à des demandes d’exclusion de commerçants

Représenter l’ANaGeM aux réunions entre les comités de marchés et rendre compte

Prévenir et faire remonter tout risque politique ou tout autre risque identifié.

Profil recherché :

Diplômes requis : BAC +2 ou équivalent

Expérience professionnelle :

Au moins 5 ans sur un poste de coordination opérationnelle ou commerciale avec une expérience avérée des environnements d’infrastructures de commerces et/ou de logistique

Connaissances, compétences et aptitudes attendues :

Compétences managériales
Capacité d’analyse
Présentations publiques
Sens de la négociation
Bonne communication
Savoir prioriser
Gestion des imprévus et des urgences
Aisance rédactionnelle et verbale
Esprit de synthèse
Rigueur
Adaptabilité
Sens de l’écoute
Diplomatie
Respect de la confidentialité
Bonne expression écrite et orale.
Avoir le sens de l’éthique et de la déontologie professionnelle.
S’exprimer correctement dans au moins 4 langues locales serait un atout

CONTRAINTES ET EXIGENCES DES POSTES

Travail sous pression ;
Disponibilité les week-ends (samedi et/ou dimanche) et les jours fériés (en cas de nécessité) ;
N’avoir jamais fait l’objet d’une condamnation pour malversation financière ou de toute autre condamnation infamante.

DOSSIER DE CANDIDATURE

Le dossier de candidature doit être constitué des éléments suivants :

Un curriculum vitae (CV) détaillé et mentionnant les références des différents postes occupés ;
Une lettre de motivation adressée à la Directrice Générale de l’ANaGeM;
Les photocopies des diplômes et attestations ;
Les preuves des expériences mentionnées dans le CV.

INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES

Type de contrat : CDD renouvelable ;
Lieu d’exécution de la mission : Les différents marchés modernes
Une période d’essai sera observée conformément aux textes en vigueur ;
Rémunération selon le profil.

Les candidatures seront évaluées par un comité d’évaluation de l’ANaGeM. Les candidats présélectionnés seront conviés à une audition avec le comité d’évaluation.

MODALITES DE CANDIDATURE

Les dossiers de candidature doivent être transmis en un fichier unique PDF à l’adresse mail suivant : anagem.recrutement@gouv.bj

Tous les dossiers qui ne respecteront pas le format exigé ne seront pas pris en compte.

DATE LIMITE DE DEPOT DES DOSSIERS : Mardi 06 Février 2024.

NB: Seuls les candidats présélectionnés seront contactés pour la suite du processus

Conseil des ministres au Bénin : compte rendu de la session du 31 janvier 2024

Le Conseil des Ministres s’est réuni mercredi, le 31 janvier 2024, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement.

COMPTE RENDU DU CONSEIL DES MINISTRES DU 31 JANV. 2024

Le Conseil des Ministres s’est réuni mercredi, le 31 janvier 2024, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement.

Les décisions ci-après ont été prises :

I- MESURES NORMATIVES.

I-1. Création d’agences de sauvegarde de la culture dans les aires socioculturelles en République du Bénin.

L’objectif visé en créant ces agences est de promouvoir la mise en valeur des éléments constitutifs du patrimoine des aires concernées, notamment les traditions et expressions orales, les arts de spectacle, les pratiques sociales, les rituels, les événements festifs, les connaissances se rapportant à la nature et à l’univers ainsi que les savoir-faire liés à l’artisanat traditionnel pour autant qu’ils ne contreviennent pas aux lois et règlements en vigueur.

Constituées sous la forme d’établissement public à caractère social et scientifique, elles auront pour mission principale d’élaborer, sur la base des orientations du Gouvernement, des plans de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, en liaison avec les communautés, groupes et/ou individus, le cas échéant. Elles se chargeront également d’assurer leur mise en œuvre dans la perspective d’améliorer leur contribution au développement socioéconomique du pays.

Au nombre de quatre, ces agences sont :

l’Agence de sauvegarde de la culture Adja-Tado ;
l’Agence de sauvegarde de la culture Yoruba ;
l’Agence de sauvegarde de la culture du Grand Borgou ;
l’Agence de sauvegarde de la culture des Montagnes.

Il est important de signaler qu’elles ne disposent pas de territoires physiques de compétence mais couvrent plutôt des espaces socioculturels.

Une fois opérationnelles, ces agences dont les statuts ont été par ailleurs approuvés, constitueront un creuset pour l’appropriation et la valorisation du patrimoine culturel immatériel de notre pays.

I-2. Modalités d’exécution du travail d’intérêt général.

La loi n° 2018-16 du 28 décembre 2018 portant code pénal en République du Bénin comporte certaines innovations en termes de mesures alternatives à la détention.

Au titre de celles-ci, figure le travail d’intérêt général dont le but est d’assurer en milieu ouvert une exécution efficace de certaines condamnations et de faciliter la réinsertion rapide des condamnés.

Le présent décret fixe les modalités d’exécution de l’activité des condamnés à une peine de travail d’intérêt général de même que la nature des travaux proposés, puis détermine les organes chargés de son application.

Le texte précise que cette peine est exécutée dans le respect des prescriptions législatives et réglementaires relatives au travail de nuit, à l’hygiène, à la sécurité y compris le travail des femmes et des jeunes. Elle peut être mise en œuvre concomitamment avec l’exercice de l’activité professionnelle sans que la durée cumulée de l’activité salariée et du travail d’intérêt général ne puisse excéder 12 heures par jour.

Les ministres chargés du dossier accompliront les diligences nécessaires pour son entrée en vigueur effective.

Au titre des autres mesures normatives, ont été adoptés les décrets portant transmission à l’Assemblée nationale :

pour autorisation de ratification, de l’accord de l’Organisation mondiale du commerce sur les subventions à la pêche, adopté à Genève en 2022 ;
pour examen et vote, du projet de loi portant règlementation bancaire en République du Bénin.

II- MESURES INDIVIDUELLES.

Les nominations ci-après ont été prononcées:

Membres de l’Autorité de Protection des Données à caractère personnel

Au titre du Président de la République : Monsieur Luciano HOUNKPONOU
Au titre de l’Assemblée nationale : Madame et messieurs

Viviane OROU TAMA
Charles TOKO
Codjo Louis DOSSOU

Au titre du Barreau : Monsieur Friggens Jeffrey AJAVON

Au ministère de l’Intérieur et de la Sécurité Publique

Secrétaire permanent de la Commission interministérielle de Lutte contre l’abus des Stupéfiants et Substances psychotropes  : Monsieur Didier ATCHOU

Au ministère de la Défense nationale

Inspecteur général des Armées : Colonel Boni Laga Bouraïma YACOUBOU

Inspecteur général des Armées adjoint : Intendant militaire de 1ère classe Antoine HOUNKPE

Chef d’état-major adjoint de l’Armée de l’air : Colonel Hervé Sètondji ALLOTCHENOU

Chef d’état-major adjoint de la Marine nationale : Capitaine de Vaisseau Siemba Emile SAMA

Directeur de la Sécurité militaire : Colonel Idrissou SOULE CHABI

Directeur de la Participation des Armées au Développement et aux Tâches d’intérêt public : Colonel Codjo Saturnin OBELAKOU

Directeur des Systèmes d’Information : Capitaine major Oyédélé Moïse OSSE

Directeur central du Génie des Armées adjoint : Lieutenant-colonel Phillipe Néri ALI

Au ministère des Sports

Directeur de Cabinet : Monsieur Crépin OKOUOLOU

Conseiller technique à la Jeunesse, aux Loisirs et Handisports : Monsieur Ahmed TAOFIK

Conseiller technique aux Sports, cumulativement avec ses fonctions actuelles : Monsieur Djessounounkon Basile AGBODJOGBE

Inspecteur général du ministère : Monsieur Sèmako Alfred HODONOU

Inspecteur général adjoint du ministère : Monsieur Bienvenu ALLADASSI

Directeur des Infrastructures sportives et socio-éducatives : Monsieur Rodrigue TOFFOUN.

Fait à Cotonou, le 31 janvier 2024, 

Le Secrétaire Général du Gouvernement,

Edouard OUIN-OURO.

Liste des nominations en Conseil des ministres du mercredi 31 janvier 2024 au Bénin

Dernier Conseil des ministres de ce mois. Patrice Talon et ses ministres ont tenu ce mercredi 31 janvier 2024, la traditionnelle rencontre hebdomadaire des membres du gouvernement. A l’occasion, des nominations ont été prononcées au titre des mesures individuelles.

Dernier Conseil des ministres de ce mois. Patrice Talon et ses ministres ont tenu ce mercredi 31 janvier 2024, la traditionnelle rencontre hebdomadaire des membres du gouvernement. A l’occasion, des nominations ont été prononcées au titre des mesures individuelles.

L’Autorité de Protection des Données à caractère personnel, le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, le ministère de la Défense nationale, et le ministère des Sports sont les quatre structures qui ont enregistré des nominations.

Membres de l’Autorité de Protection des Données à caractère personnel

Au titre du Président de la République

Monsieur Luciano HOUNKPONOU

Au titre de l’Assemblée nationale

Madame et messieurs

–       Viviane OROU TAMA

–       Charles TOKO

–       Codjo Louis DOSSOU

Au titre du Barreau

Monsieur Friggens Jeffrey AJAVON

 Au ministère de l’Intérieur et de la Sécurité Publique

Secrétaire permanent de la Commission interministérielle de Lutte contre l’abus des Stupéfiants et Substances psychotropes

Monsieur Didier ATCHOU

 Au ministère de la Défense nationale

Inspecteur général des Armées

Colonel Boni Laga Bouraïma YACOUBOU

Inspecteur général des Armées adjoint

Intendant militaire de 1ère classe Antoine HOUNKPE

Chef d’état-major adjoint de l’Armée de l’air

Colonel Hervé Sètondji ALLOTCHENOU

Chef d’état-major adjoint de la Marine nationale

Capitaine de Vaisseau Siemba Emile SAMA

Directeur de la Sécurité militaire

Colonel Idrissou SOULE CHABI

Directeur de la Participation des Armées au Développement et aux Tâches d’intérêt public

Colonel Codjo Saturnin OBELAKOU

Directeur des Systèmes d’Information

Capitaine major Oyédélé Moïse OSSE

Directeur central du Génie des Armées adjoint

Lieutenant-colonel Phillipe Néri ALI

Au ministère des Sports

Directeur de Cabinet

Monsieur Crépin OKOUOLOU

Conseiller technique à la Jeunesse, aux Loisirs et Handisports

Monsieur Ahmed TAOFIK

Conseiller technique aux Sports, cumulativement avec ses fonctions actuelles

Monsieur Djessounounkon Basile AGBODJOGBE

Inspecteur général du ministère

Monsieur Sèmako Alfred HODONOU

Inspecteur général adjoint du ministère

Monsieur Bienvenu ALLADASSI

Directeur des Infrastructures sportives et socio-éducatives

Monsieur Rodrigue TOFFOUN.

Bénin : voici les grandes décisions du Conseil des ministres du mercredi 31 janvier 2024

Dernier Conseil des ministres de ce mois. Patrice Talon et ses ministres ont tenu ce mercredi 31 janvier 2024 la rencontre hebdomadaire des membres du gouvernement. Ci-dessous les points abordés. 

Dernier Conseil des ministres de ce mois. Patrice Talon ses ministres ont tenu ce mercredi 31 janvier 2024 la rencontre hebdomadaire des membres du gouvernement. Ci-dessous les points abordés. 

GRANDES DECISIONS DU CONSEIL DES MINISTRES DU 31 JANVIER 2024

■ MESURES NORMATIVES
● Création d’Agences de sauvegarde de la culture dans les aires socioculturelles en République du Bénin et approbation de leurs statuts ;
● Modalités d’exécution du travail d’intérêt général ;
● Transmission à l’Assemblée nationale pour autorisation de ratification, de l’accord de l’Organisation mondiale du commerce sur les subventions à la pêche, adopté à Genève en 2022 ;
● Transmission à l’Assemblée nationale pour examen et vote, du projet de loi portant règlementation bancaire en République du Bénin .

■ MESURES INDIVIDUELLES
Nominations
● A l’Autorité de Protection des Données à caractère personnel
● Au ministère de l’Intérieur et de la Sécurité Publique
● Au ministère de la Défense nationale
● Au ministère des Sports

Peut être une image de texte qui dit ’OUVERNEMENT LAO LES GRANDES DECISIONS DU CONSEIL DES MINISTRES 31 JANVIER 2024 DIRCOM/PR MESURES NORMATIVES TOURISME &ARTS Création d'Agences sauvegarde culture aires socioculturelles République Bénin et approbation de leurs statuts Modalités JUSTICE å travail d'intérêt général COMMERCE Transmission l'Assemblée nationale pour autorisation de ratification, l'accord TOrganisation mondiale commerce subventionsàla pêche, adopté Genève les 2022 ÉCONOMIE Transmission à l'Assemble nationale pour examen projet portant réglementation en Bénin MESURES INDIVIDUELLES NOMINATIONS l'Autorité de Protection des Données caractère personnel Au ministère de l'Intérieur et de Publique -Au ministère Défense nationale Au ministère des Sports Sécurité LISEZE TÉLÉCHARGEZ TOUS COMPTES RENDUS DU sgg.gouv.bj/conseils’

Retrait du Mali, du Niger et du Burkina-Faso de la Cédeao : Lionel Zinsou se prononce et évoque les conséquences 

Dimanche 28 janvier, le Niger, le Mali et le Burkina Faso ont annoncé vouloir quitter la Cedeao avec « effet immédiat ». Interrogé par RFI, l’ancien Premier ministre béninois, Lionel Zinsou, passe en revue les implications socio-économiques de cette décision.

Dimanche 28 janvier, le Niger, le Mali et le Burkina Faso ont annoncé vouloir quitter la Cedeao avec « effet immédiat ». Interrogé par RFI, l’ancien Premier ministre béninois, Lionel Zinsou, passe en revue les implications socio-économiques de cette décision.

RFI : L’annonce du Mali, du Niger et du Burkina Faso est-elle une surprise ?

Lionel Zinsou : Pas du tout. Ces trois pays étaient suspendus de la Cédéao (après les coups d’État qui ont porté à la tête des juntes militaires), avec des sanctions en sus. Même si elles ont été levées pour le Mali, elles sont particulièrement dures pour le Niger. On voit qu’il y a une solidarité entre ces trois pays. Qu’ils quittent la Cédéao en même temps n’est donc pas une surprise, c’est la conséquence d’une vraie crise avec l’institution.

La CEDEAO a-t-elle été trop loin selon vous ?

Je ne dirais pas ça. C’est dans la logique de la Cédéao de vouloir garder une situation normalisée en matière de fonctionnement démocratique, plutôt que de légitimer des régimes issus de coup d’États. Suspendre les pays concernés est dans la logique des institutions. Après, il s’établit des rapports de force et ce que l’on voit en est une manifestation. Chacun est dans sa propre légitimité : la Cédéao veut faire respecter ses principes de droit, et les pays du Sahel tentent d’échapper à des sanctions qui ont des conséquences économiques et sociales importantes.

Que va-t-il se passer au niveau des institutions ?

Théoriquement, il se passe un an entre la notification et le départ effectif de la Cédéao. Mais il a été dit que les annonces prenaient effet sans délai. Je pense plutôt qu’il va y avoir une négociation. Une médiation officielle du président du Togo est d’ailleurs en cours. Peut-être que nous sommes dans une phase de transition plutôt que de rupture immédiate.

Quelles sont les conséquences de ces départs de la Cédéao ?

Quand le Mali, le Burkina Faso et le Niger auront quitté la Cédéao, des droits de douanes vont s’appliquer pour faire entrer leurs marchandises dans les pays membres de communauté économique. Cela risque donc d’être un petit peu plus difficile pour les entreprises de ces pays qui travaillent déjà dans toute la région, mais aussi pour attirer de nouveaux investisseurs.

Les pays sahéliens sont des fournisseurs importants des pays côtiers, notamment en denrées animales. Les choses vont être aussi plus compliquées pour les services de transports et les ports, puisque les pays de l’Alliance des États du Sahel (formée par le Mali, le Burkina Faso et le Niger en septembre 2023) sont enclavés. Or, ils ne peuvent pas évacuer leurs productions vers le Nord en traversant le désert algérien. En outre, il est impossible que ces pays s’isolent, car d’un bout à l’autre de la Cedeao, les échanges de population sont trop importants. Les éleveurs qui font de la transhumance vont continuer de passer à travers les frontières sont poreuses.

On peut donc imaginer qu’il y aura des accords bilatéraux avec le Maroc ou la Mauritanie pour faire sortir la production des pays sahéliens ?

Ce n’est pas la fin de l’histoire. On ne peut pas couper les pays les uns des autres, car ils sont beaucoup plus intégrés qu’on ne le croit. Les statistiques douanières ne prennent pas en compte le commerce informel, qui est très important. Par ailleurs, il faudra bien évacuer l’uranium et le pétrole du Niger par le Bénin, ou encore envoyer de l’électricité de la Côte d’Ivoire jusqu’au Mali. Même d’un simple point de vue culturel et humain, les pays sont trop liés pour qu’ils s’isolent. Il faudra traduire ça institutionnellement : soit par des accords bilatéraux, soit par un compromis avec la Cédéao, soit par un régime particulier.

Pensez-vous que l’étape d’après pour les États de l’Alliance des pays du Sahel consiste à sortir de l’Uemoa et à créer leur monnaie commune ?

C’est en tout cas beaucoup plus compliqué que de sortir d’un marché commun. L’Uemoa permet d’échanger avec le reste du monde en utilisant les ressources de devises de tous les pays membres. Elle permet aussi de financer les déficits budgétaires de ses membres. Sortir de là, ça veut dire trouver des moyens monétaires pour palier à ces deux problèmes. Ce n’est pas évident dans le cas des pays de l’Alliance des États du Sahel, qui ont deux déficits importants (6,8% pour le Niger en 2022, 8,5% pour le Burkina Faso, N.D.L.R) et une situation sécuritaire difficile. Quant à la création d’une monnaie commune, c’est un processus très complexe. En Afrique de l’Est, la communauté d’Afrique de l’Est (EAC) travaille depuis des années à créer une monnaie commune entre le shilling kenyan, tanzanien, ougandais et le franc burundais et rwandais… Ce sont des démarches très difficiles. C’est pour cela que ce n’est pas forcément l’étape suivante.

Source : Rfi

CAN 2023 : L’Afrique du Sud élimine le Maroc, les affiches complètes des quarts de finale

Les quatre affiches des quarts de finale de la CAN 2023 sont connues. Ce mardi 30 janvier 2024, le Mali et l’Afrique du Sud ont validé leurs billets pour le tour suivant, venant respectivement à bout du Burkina-Faso (2v vs 1), et du Maroc (2-0).

Les quatre affiches des quarts de finale de la CAN 2023 sont connues. Ce mardi 30 janvier 2024, le Mali et l’Afrique du Sud ont validé leurs billets pour le tour suivant, venant respectivement à bout du Burkina-Faso (2v vs 1), et du Maroc (2-0).

LES AFFICHES DES QUARTS DE FINALE DE LA CAN

Nigeria – Angola : 2 février

RD Congo – Guinée : 2 février

Côte d’Ivoire – Mali : 3 février

Cap Vert – Afrique du Sud : 3 février

Publication d’un livre posthume de Rosine Vieyra Soglo

Un livre posthume de Rosine Vieyra Soglo vient de paraître. C’est son fils Ganiou Soglo qui a révélé l’information sur sa page Facebook, le lundi 29 janvier dernier.

Un livre posthume de Rosine Vieyra Soglo vient de paraître. C’est son fils Ganiou Soglo qui a révélé l’information sur sa page Facebook, le lundi 29 janvier dernier.

L’ouvrage est intitulé « MEMOIRE D’UNE AMAZONE DES TEMPS MODERNES« . Témoignage poignant de sa vie, c’est un voyage à travers sa vie de famille, son parcours politique.

« MEMOIRE D’UNE AMAZONE DES TEMPS MODERNES » est un mélange de récits et d’ anecdotes.

Le livre est disponible sur les sites de l’Harmattan et d’Amazon.

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M.A

Burkina-Faso : le Premier ministre justifie la décision de retrait de la Cédeao et rassure les Burkinabè (Déclaration)

Le Premier ministre Apollinaire Joachim Kyélem de Tambèla est revenu ce mardi 30 janvier 2024 sur les raisons du retrait du Burkina-Faso, du Niger et du Mali de la Cédeao. Tout en rassurant sur le bien-fondé de cette décision, il a invité les Burkinabè à faire confiance aux autorités de la Transition et à se départir de toute manipulation ourdie dans des officines secrètes dans le seul but de semer la confusion.

Le Premier ministre Apollinaire Joachim Kyélem de Tambèla est revenu ce mardi 30 janvier 2024 sur les raisons du retrait du Burkina-Faso, du Niger et du Mali de la Cédeao. Tout en rassurant sur le bien-fondé de cette décision, il a invité les Burkinabè à faire confiance aux autorités de la Transition et à se départir de toute manipulation ourdie dans des officines secrètes dans le seul but de semer la confusion. Lire ci-dessous la déclaration pour plus de détails.

DECLARATION DE SON EXCELLENCE MONSIEUR LE PREMIER MINISTRE, CHEF DU GOUVERNEMENT MESDAMES ET MESSIEURS

Nous venons de tenir un conseil de cabinet élargi qui nous a permis de donner des orientations sur la situation nationale et internationale, et de prendre des décisions importantes.

Comme vous le savez, le 28 janvier dernier, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont pris la décision historique de se retirer de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Cette décision vient répondre aux attentes, aux préoccupations et aux aspirations légitimes de nos populations de voir leurs pays aller, de manière irréversible, vers leur souveraineté totale. C’est une décision murement réfléchie et précédée d’une analyse approfondie du fonctionnement de l’institution et des conséquences éventuelles de la sortie.

En effet, bientôt une décennie que les trois pays font face à des bandes de criminels soutenus, financés et équipés par leurs partenaires. Et cela, dans l’indifférence de certains pays voisins et des organisations sous régionales dont la CEDEAO. Cette situation nous a conduits à porter sur les fonts baptismaux, le 16 septembre 2023, l’Alliance des Etats du Sahel (AES). L’initiative de l’AES s’est très vite révélée fructueuse en favorisant la mutualisation de nos moyens humains et logistiques. Ce qui a permis d’engranger d’importants acquis sur le front sécuritaire aussi bien au Burkina Faso, au Mali qu’au Niger.

A sa création en 1975, la CEDEAO portait de grands espoirs, en se donnant pour mission première de promouvoir la coopération et l’intégration dans la perspective d’une union économique véritable de l’Afrique de l’Ouest. Elle avait pour vocation d’élever le niveau de vie de ses peuples, de maintenir et d’accroître la stabilité économique, de renforcer les relations entre les États membres et de contribuer au progrès et au développement des pays d’Afrique de l’Ouest.

Malheureusement, après 49 ans de fonctionnement, nous constatons avec regret et amertume, que la CEDEAO a dévié de sa mission et s’est radicalement éloignée des idéaux de ses pères fondateurs et du panafricanisme.

En outre, l’Organisation communautaire n’a pas réussi à bâtir cette CEDEAO des peuples tant espérée par nos populations. Elle s’est transformée en un instrument technocratique qui a fini par s’éloigner des aspirations légitimes des populations de notre espace communautaire.

Pour s’en convaincre, nous avons tous noté l’indifférence de la CEDEAO face au massacre de nos vaillantes populations, à la crise humanitaire qui frappe nos concitoyens et aux multiples tentatives de déstabilisation de nos Etats respectifs. Face à une telle situation, nous ne pouvions faire autrement que de nous assumer en quittant cette Organisation qui ne satisfait plus nos attentes.

C’est une décision murement réfléchie dans les trois pays, et nous savons qu’elle ne sera pas sans conséquences sur nos Etats et leurs économies. Nous restons, cependant, fermes parce que nous sommes convaincus qu’au sein de l’AES, nous pouvons créer un espace économique viable, résilient et à l’écoute des vraies aspirations de nos populations.

L’AES, c’est aujourd’hui l’alliance des peuples du Sahel mus par le désir souverain d’être maîtres de leur destin pour la construction d’un espace sahélien de paix, de sécurité, de stabilité et de développement partagé pour tous.

J’invite les Burkinabè de l’intérieur et de la diaspora à s’armer de courage et à renforcer la résilience dont ils font déjà preuve. Aucun sacrifice n’est de trop quand il s’agit véritablement de notre souveraineté et de notre liberté.

A l’endroit des pays voisins et des autres Nations, je voudrais indiquer que le Burkina Faso reste attaché à la préservation des liens d’amitié et de fraternité que nous avons su bâtir depuis des années.

J’invite l’ensemble des Burkinabè à rester mobilisés et engagés, à renforcer la veille citoyenne, à rester déterminés et vigilants face aux velléités d’arrêt de la dynamique enclenchée. Je lance instamment un appel à tous nos concitoyens, à faire confiance aux autorités de la Transition et à se départir de toute manipulation ourdie dans des officines secrètes dans le seul but de semer la confusion. Nous sommes totalement engagés dans la lutte et nous sommes confiants de notre victoire prochaine.

La patrie ou la mort, nous vaincrons !