Burkina-Faso : compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 21 août 2024

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 21 août 2024, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 12 H 25 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 21 août 2024, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 12 H 25 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres.

Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations, et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

Le Conseil a examiné un projet de loi constitutionnelle portant révision de la Constitution.

Ce projet de loi comporte la modification de deux (02) articles. Cette modification concerne :

  • le changement de la devise du Burkina Faso qui sera désormais « La Patrie ou la mort, Nous vaincrons » au lieu de : « Unité-Progrès-Justice » ;
  • la possibilité de recourir, sous certaines conditions à la consultation parlementaire pour les accords relatifs à l’entrée du Burkina Faso dans une confédération, fédération ou union d’Etats.

Malgré le changement de devise intervenu en 1997, l’on note que « La Patrie ou la mort, Nous vaincrons » reste et demeure dans la conscience populaire tout un symbole quand il s’agit d’affirmer le sentiment patriotique et l’acceptation du sacrifice suprême pour la Nation. L’usage au quotidien de cette devise aussi bien dans les discours officiels que dans la vie courante des Burkinabè n’est plus à démontrer.

Ce projet de loi permettra :

  • de renforcer le sentiment patriotique ;
  • de conformer les dispositions de la Constitution à l’usage et à la volonté populaire ;
  • d’harmoniser la devise d’avec notre Hymne national le Di-Taa-Niyè, chant de la victoire ;
  • de faciliter l’adhésion du Burkina Faso à une confédération, fédération ou union d’Etats et d’impulser un développement socio-économique durable et harmonieux.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté un rapport relatif à l’autorisation de recrutement sur concours direct sans formation initiale d’interprètes-traducteurs pour le compte du ministère des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur, au titre de l’année 2024.

Le besoin de recrutement d’interprètes-traducteurs se justifie au regard des nouveaux défis de notre diplomatie ainsi que de la demande de plus en plus croissante au niveau du Bureau d’interprétation et de la traduction.

Le Conseil a marqué son accord pour le recrutement de onze (11) interprètes-traducteurs pour le compte du ministère des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur, au titre de l’année 2024.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

Le Conseil a adopté un décret portant approbation des statuts particuliers de l’Agence d’information du Burkina (AIB).

Ce décret vise la transformation de l’AIB en Etablissement public à caractère administratif.

L’adoption de ce décret permet à l’Agence d’information du Burkina d’accomplir efficacement ses missions, conformément au décret n°2014-613/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des Etablissements publics de l’Etat à caractère administratif.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret porte autorisation de perception de recettes relatives à certaines prestations du ministère en charge des libertés publiques.

Ce décret est une relecture du décret n°2016-471/PRES/PM/MATDSI/MINEFID du 02 juin 2016 portant autorisation de perception de recettes relatives à certaines prestations du ministère en charge des libertés publiques en vue d’élargir l’assiette des recettes à travers la prise en compte de nouvelles prestations identifiées.

L’innovation majeure de ce décret porte sur la prise en compte de prestations de services qui, jusque-là, ne faisaient pas l’objet de facturation. Il s’agit :

  • de la délivrance de duplicatas des actes de reconnaissance officielle des associations ;
  • de la délivrance de copies de fond de dossiers et/ou autres informations statistiques concernant les associations.

A ces prestations s’ajoutent les amendes pour défaut de tenue régulière des registres et celles pour non déclaration de renouvellement dans le délai légal.

L’adoption de ce décret permet la perception de recettes relatives à certaines prestations du ministère en charge des libertés publiques en vue de contribuer à l’accroissement des recettes de service au profit du budget de l’Etat, conformément à l’article 12 de la loi organique n°073-2015/CNT du 06 novembre 2015 relative aux Lois de finances.

Le second décret porte érection de l’Agence d’information du Burkina en abrégé « AIB » en un Etablissement public de l’Etat à caractère administratif (EPA).

L’Agence d’information du Burkina a été créée par la loi n°02/64/AN du 27 mai 1964 portant statut de l’Agence de presse voltaïque pour servir de grossiste de l’information sur le territoire national.

En 1999, l’AIB a été fusionnée avec le quotidien Sidwaya. Depuis lors, l’agence peine à être à la hauteur de sa mission stratégique. Aujourd’hui, elle est uniquement réduite à une édition en ligne, soutenue par sa présence sur les réseaux sociaux et la production d’une Rétrospective de l’actualité.

La maîtrise de l’information étant un enjeu stratégique, tous les pays disposent d’une agence nationale qui assume leur présence dans le concert des Nations, grâce à la grande chaîne de collecte et de diffusion de l’information que forment les agences de presse du monde.

S’inscrivant dans cette vision, le Burkina Faso veut faire de la relance de l’AIB une urgence à travers le développement d’un pôle de production et de diffusion de l’information nationale.

L’Agence d’information du Burkina a pour missions de fournir aux usagers des informations fiables, complètes et crédibles, de défendre les intérêts nationaux et de protéger la souveraineté du Burkina Faso.

L’adoption de ce décret permet à l’Agence d’information du Burkina d’assurer efficacement ses missions, conformément aux dispositions du décret n°2014-613/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des Etablissements publics de l’Etat à caractère administratif.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre de la Santé a fait au Conseil une communication relative à la réponse sanitaire pour la réduction des décès maternels et périnatals évitables (SGI-ReDMP) au Burkina Faso.

Le Burkina Faso a entrepris la démarche de la Surveillance des décès maternels, néonatals et la riposte en 2011. Depuis la cinquième semaine 2022, cette surveillance a intégré les mortinaissances selon les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé.

Pour relever le défi, le Burkina Faso a réalisé de nombreux progrès et cela s’est renforcé par la mise en œuvre de la gratuité des soins et de la planification familiale permettant d’engranger de 2010 à 2021, les résultats suivants :

  • la baisse du taux de mortalité des moins de 05 ans qui est passé de 129 à 48 décès pour 1000 naissances vivantes ;
  • la baisse de la mortalité néonatale qui est passée de 28 à 18 décès pour 1000 naissances vivantes ;
  • la baisse du taux de mortalité maternelle qui est passée de 341 à 154 décès pour 100 000 parturientes, et l’indice synthétique de fécondité passé de 6 à 4,9 enfants par femme.

On estime également à 87,4% la proportion des femmes enceintes qui ont accouché dans les établissements de santé en 2021, contre 66% en 2010.

Malgré ces résultats, le Burkina Faso n’a pas encore atteint les objectifs en termes de prestations, d’accès aux soins de santé essentiels en général et de services obstétricaux, prénataux et néonatals en particulier.

Afin de parvenir à une réduction rapide de la mortalité maternelle et périnatale, il est envisagé entre autres :

  • l’activation du Centre des opérations de réponses aux urgences sanitaires (CORUS) avec la mise en place d’un système de gestion des incidents pour la surveillance des décès maternels, périnatals et la riposte ainsi que la nomination d’un gestionnaire d’incident ;
  • la prise en charge adéquate des complications obstétricales et des pathologies périnatales ;
  • l’acquisition et la distribution des produits vitaux pour la santé de la mère et de l’enfant, des réactifs, des consommables et matériels médico-techniques.

II.2. Le ministre de l’Energie, des mines et des carrières a fait au Conseil une communication relative à l’Organisation de la 6ème édition de la Semaine des activités minières d’Afrique de l’Ouest (SAMAO), prévue du 26 au 28 septembre 2024 à Ouagadougou.

La 6ème édition de la SAMAO se tiendra sous le thème « les minéraux critiques : quelles stratégies de développement pour les pays africains ? ».

L’objectif de la SAMAO est d’assurer une visibilité nationale et internationale du secteur des mines et des carrières.

L’organisation de ce salon permettra entre autres :

  • d’offrir des opportunités d’affaires aux acteurs de la chaîne de valeur de l’industrie minière en Afrique en général et au Burkina Faso en particulier ;
  • d’attirer des investisseurs pour soutenir la croissance du secteur des mines et des carrières ;
  • de soutenir le développement durable du secteur des mines et des carrières.

II.3. Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation a fait au Conseil deux (02) communications.

La première communication est relative aux résultats du Burkina Faso à la 46e session des Comités consultatifs interafricains (CCI) du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES).

Au total, ce sont trois cent dix-sept (317) candidatures du Burkina Faso provenant des Institutions d’enseignement supérieur et de recherche publiques, privées et interafricaines qui ont été examinées en vue de l’obtention d’une inscription sur les différentes listes d’aptitude aux fonctions de Maître-assistant, Chargé de recherche, Maître de Conférences, Maître de recherche, Professeur titulaire et Directeur de recherche.

Sur ces trois cent dix-sept (317) candidats, le Burkina Faso a enregistré trois cent cinq (305) inscrits sur l’ensemble des listes d’aptitude, soit un taux d’admission de 96,21% contre douze (12) candidats ajournés, soit un taux d’échec de 03,78%.

Ces résultats ont été validés au cours de la réunion ordinaire du Comité consultatif général qui s’est tenue du 15 au 17 juillet 2024 à Libreville au Gabon.

Le Conseil félicite les promus pour ces résultats.

La seconde communication est relative à la participation du Burkina Faso à la troisième conférence panafricaine sur la gouvernance des semences qui se tient du 21 au 23 août 2024 à Niamey au Niger.

Au cours de cette conférence, les participants doivent analyser la contribution des systèmes de gouvernance semencière à la réalisation de la sécurité alimentaire et nutritionnelle en Afrique. Ils doivent également analyser et améliorer les outils de gouvernance semencière en vue de définir des politiques publiques pour la souveraineté semencière.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

  • Madame Azeta SANON/SANGA, Mle 91 259 P, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 10ème échelon, est nommée Comptable principale en deniers et en valeurs du Centre national de transfusion sanguine (CNTS) ;
  • Monsieur Bolbien Noufou PARE, Mle 225 026 V, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Comptable principal en deniers et en valeurs de l’Ecole nationale des régies financières (ENAREF) ;
  • Madame Fatimata NATAMA/BOUDA, Mle 225 057 P, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Comptable principale en deniers et en valeurs de l’Ecole polytechnique de Ouagadougou (EPO) ;
  • Monsieur Mahamadi SAWADOGO, Mle 55 726 B, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Comptable principal en deniers et en valeurs de l’Agence nationale de régulation pharmaceutique (ANRP) ;
  • Monsieur Kalifa COULIBALY, Mle 57 201 F, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Comptable principal en deniers et en valeurs de l’Institut national de santé publique (INSP) ;
  • Monsieur Arsène TOUGMA, Mle 111 101 N, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Comptable principal en deniers et en valeurs du Centre de promotion de l’aviculture et de multiplication des animaux performants (CPAMAP) ;
  • Monsieur Eloi OUEDRAOGO, Mle 91 625 T, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Comptable principal en deniers et en valeurs de l’Ecole nationale de santé publique (ENSP) ;
  • Monsieur Flavien Raogo IIème jumeau OUANGRAOUA, Mle 53 565 U, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Comptable principal en deniers et en valeurs de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) ;
  • Monsieur Moussa NIKIEMA, Mle 216 170 T, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Comptable principal en deniers et en valeurs de l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) ;
  • Monsieur Aristide Marie Edmond TOUGMA, Mle 216 457 F, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Comptable principal en deniers et en valeurs du Bureau national des sols (BUNASOLS) ;
  • Madame Fatoumata Windeguéta dite Julianna OUEDRAOGO, Mle 294 371 H, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Comptable principale en deniers et en valeurs du Centre hospitalier régional de Fada N’Gourma (CHR/Fada N’Gourma) ;
  • Monsieur Kambé Drissa TRAORE, Mle 245 229 P, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Comptable principal en deniers et en valeurs du Centre hospitalier régional de Koudougou (CHR-Koudougou) ;
  • Monsieur Abdrahim SAVADOGO, Mle 278 240 B, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Trésorier provincial du Nayala.

B. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT DE BASE, DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES

  • Monsieur Wendpanga Michel Abdoul Kader KONDOMBO, Gestionnaire de projets, est nommé Directeur de Cabinet ;
  • Monsieur Ibrahima SANON, Mle 43 294 C, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 17ème échelon, est nommé Secrétaire général ;
  • Monsieur Wendemmi Sylvain OUEDRAOGO, Mle 208 071 A, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur général des études et des statistiques sectorielles ;
  • Monsieur Jean BOUGMA, Mle 111 115 S, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur de la gestion des finances ;
  • Monsieur Nicolas SYAN, Mle 104 855 D, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur des marchés publics ;
  • Madame Pamagni Delphine BITIE, Mle 233 757 N, Ingénieur d’application des techniques informatiques, 1ère classe, 6ème échelon, est nommée Directrice des systèmes d’information ;
  • Monsieur Soumaïla OUEDRAOGO, Mle 220 309 D, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de la communication et des relations presse ;
  • Monsieur Alassane Soma OUATTARA, Mle 247 172 C, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur des ressources humaines.

C. AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME ET DE L’HABITAT

  • Monsieur Souako KOHOUN, Mle 91 369 J, Géographe, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Chargé de mission, en remplacement de Monsieur Moussa BANGUIAN ;
  • Monsieur Simon Joseph BALMA, Mle 76 011 X, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Chargé d’études.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :

  • du Centre national des arts, du spectacle et de l’audiovisuel (CENASA) au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme ;
  • des Centres hospitaliers universitaires Yalgado OUEDRAOGO (CHU-YO), Tengandogo (CHU-T), Bogodogo (CHU-B) et Sourô SANOU (CHU-SS) ainsi que du Centre hospitalier universitaire pédiatrique Charles de GAULLE (CHUP-CDG) au titre du ministère de la Santé ;
  • de l’Université Yembila Abdoulaye TOGUYENI au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation.

Le Conseil a également procédé à la nomination du Président du Conseil d’administration du Centre hospitalier universitaire Sourô SANOU (CHU-SS).

A. MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Centre national des arts, du spectacle et de l’audiovisuel (CENASA) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Economie et des finances :

  • Monsieur Salif NANA, Mle 96 897 P, Inspecteur des impôts.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES ACTEURS PRIVES DE LA CULTURE

Au titre de la Fédération nationale du cinéma et de l’audiovisuel-Burkina Faso (FNCA-BF) :

  • Monsieur Isidore Marie Alphonse KABORE, Producteur.

B. MINISTERE DE LA SANTE

Le Conseil a adopté six (06) décrets.

Le premier décret nomme Madame Flore Doussou BARRO/TRAORE, Mle 57 932 F, Inspecteur du travail, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale au Conseil d’administration du Centre hospitalier universitaire Yalgado OUEDRAOGO (CHU-YO) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le deuxième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Centre hospitalier universitaire de Tengandogo (CHU-T) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :

  • Monsieur Daouda OUEDRAOGO, Mle 217 039 M, Conseiller en gestion des ressources humaines.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA COMMISSION MEDICALE D’ETABLISSEMENT

  • Monsieur Ali OUEDRAOGO, Mle 56 540 U, Professeur titulaire hospitalo-universitaire.

Le troisième décret nomme Madame Fatoumata BA/HAMA, Mle 110 939 F, Directeur de recherche, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation au Conseil d’administration du Centre hospitalier universitaire pédiatrique Charles de GAULLE (CHUP-CDG) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le quatrième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration du Centre hospitalier universitaire de Bogodogo (CHU-B) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre du ministère de l’Economie et des finances :

  • Monsieur Ousmane KABORE, Mle 34 025 C, Inspecteur du trésor.

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :

  • Monsieur Koulpiga Martin NACOULMA, Mle 105 244 F, Inspecteur du travail.

Le cinquième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration du Centre hospitalier universitaire Sourô SANOU (CHU-SS) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre du ministère de la Santé :

  • Madame Yéri Silvie TRAORE/YOUL, Mle 231 505 K, Médecin de santé publique.

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :

  • Monsieur Brahima Sibiri PAKODTOGO, Mle 212 381 H, Inspecteur du travail.

Le sixième décret nomme Madame Yéri Silvie TRAORE/YOUL, Mle 231 505 K, Médecin de santé publique, Présidente du Conseil d’administration du Centre hospitalier universitaire Sourô SANOU (CHU-SS) pour un premier mandat de trois (03) ans.

C. MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Boukaré OUEDRAOGO, Mle 280 438 D, Conseiller des affaires économiques, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat au Conseil d’administration de l’Université Yembila Abdoulaye TOGUYENI pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le second décret renouvelle le mandat de Madame Inna SEGUEDA/GUENDA, Communicatrice, Administrateur représentant la Chambre des mines du Burkina au Conseil d’administration de l’Université Yembila Abdoulaye TOGUYENI pour une dernière période de trois (03) ans.

Haïti : Sanction contre un ancien président pour trafic de drogue

L’ancien président Haïtien Michel Martelly est dans le viseur des autorités Américaine. Et pour preuve, l’homme est désormais sous le coup d’une sanction pour son implication dans une affaire de « Trafic de drogue ».

La décision portant sanction des Etats-Unis contre Michel Martely ancien président de la République d’Haiti est tombée dans la journée du mardi 20 aout 2024 apprend-on sur Radio France Internationale. Cette dernière se résume entre autres à l’interdiction de toute transaction, d’accord de prêt, de crédit de la part ou avec quelconque institution américaine précise le média Français.

Numéro un de la République d’Haïti de 2011 à 2016, Michel Martelly est accusé par les Etats-Unis de parrainé des gangs et d’avoir usé de son influence pour acheminer de la cocaïne dans le pays renseigne un communiqué dont Rfi a eu copie.  

Dans son communiqué, le Département du Trésor souligne le rôle prépondérant et déstabilisateur joué par celui qui a dirigé le pays des Caraïbes entre 2011 et 2016.

La République d’Haïti pour le rappeler est en proie à des violences orchestrées par des gangs. Ces dernières qui ont pris de l’intensité depuis l’assassinat dans son lit de l’ex-président Juvénal Moise.

Nommé premier ministre intérimaire par le Conseil Présidentiel de transition Garry Conille tente de ramener l’ordre.

Par C.K

Côte d’Ivoire : arrestation d’un membre influent du parti de Guillaume Soro

Générations et peuples solidaires (GPS) annonce l’arrestation de l’un de ses soldats. Dans un communiqué en date du lundi 12 août 2024, le parti de Guillaume Soro informe que…

Générations et peuples solidaires (GPS) annonce l’arrestation de l’un de ses soldats. Dans un communiqué en date du lundi 12 août 2024, le parti de Guillaume Soro informe que Traoré Mamadou n’est plus libre de ses mouvements.

Membre de la Commission d’Orientation et de Coordination (COC) et formateur au sein de la Commission Formation et Livres de Générations et Peuples Solidaires (GPS), ce dernier a d’abord été « convoqué dans les locaux de la Police criminelle le jeudi 8 août 2024″ où il  » a été placé en garde à vue », indique le communiqué signé de la Cellule de communication. Traoré Mamadou a ensuite été « transféré le vendredi 9 août 2024 au Pôle Pénitentiaire d’Abidjan ».

Il est « accusé d’avoir exprimé des opinions critiques sur le fonctionnement de certaines institutions de la République à la suite du défilé du 7 août 2024 ».

Peut être une image de 1 personne, sourire et lunettes
arrestation et détention de Traoré Mamadou, membre de la Commission d’Orientation et de Coordination (COC) et formateur au sein de la Commission Formation et Livres de Générations et Peuples Solidaires (GPS).

Pour le parti de l’ancien président de l’Assemblée nationale Ivoirienne, cette arrestation « est une violation grave de la liberté d’expression et d’opinion, pourtant garanties par la Constitution », dénonçant au passage un « acharnement » dont « Traoré Mamadou est victime », avec cette seconde arrestation.

GPS en profite pour condamneŕ la « pression ciblée et brutale dont ses cadres et ses militants sont victimes depuis la naissance du Mouvement’.

Et tout en réaffirmant sa « détermination à mener la bataille judiciaire de sa libération et la lutte pour la cessation du harcèlement contre le Mouvement, ses dirigeants et ses militants », le parti demande la libération immédiate de Traoré Mamadou.

Affaire à suivre …

Manassé AGBOSSGA

Côte d’Ivoire : Soro, Gbagbo, Thiam, Ehivet et plusieurs partis de l’opposition font une demande à Ouattara

En Côte d’Ivoire, des partis de l’opposition et organisations de la société civile regroupés sous le vocable « Groupement de partis politiques et d’organisations de la société civile » ont animé un point de presse ce vendredi 09 août 2024. Principal sujet abordé : la présidentielle de 2025.

En Côte d’Ivoire, des partis de l’opposition et organisations de la société civile regroupés sous le vocable « Groupement de partis politiques et d’organisations de la société civile » ont animé un point de presse ce vendredi 09 août 2024. Principal sujet abordé : la présidentielle de 2025.

A l’occasion, le GPS de Guillaume Soro, le PDC-RDA de Tidjane Thiam, le PPA-CI de Laurent Gbagbo, le MGC de Simone Ehivet et autres ont fait une demande au président Alassane Ouattara. Ils demandent « au gouvernement d’engager un vrai dialogue, c’est-à-dire un dialogue inclusif avec les partis politiques, les organisations de la société civile et l’ensemble des forces vives de la nation ».

« Ce dialogue devra permettre entre autres sujets importants à examiner, d’aboutir à des reformes électorales nécessaires et consensuelles dans leurs aspects juridiques et constitutionnels, organisationnels, sécuritaires et de financement à même de conduire à une élection inclusive, crédible et transparente en 2025, répondant aux standards internationaux et gage d’un nouveau départ de la Côte d’Ivoire dans la justice, l’équité et les droits civiques de tous les citoyens », précise le Groupement de partis politiques et d’organisations de la société civile.

ADO appréciera !!!

M.A

GROUPEMENT DE PARTIS POLITIQUESET D’ORGANISATIONS DE LA SOCIÉTÉ CIVILE

POINT DE PRESSE COMMUN

ABIDJAN, LE VENDREDI 9 AOÛT 2024

Mesdames et Messieurs les journalistes.

Distingués invités,

Mesdames et Messieurs.

Chers concitoyens,

Je voudrais vous saluer tous et vous remercier d’avoir répondu massivement à notre appel de ce jour.

Je prends la parole au nom d’un ensemble d’organisations politiques et de la société civile. Ce sont :

– onze (11) partis et mouvements politiques, à savoir le MGC, le PDCI, le PPA-CI, le COJEP, le GPS, l’URD, l’AIRD, le RPP, le PIP, Objectif République, le Renouveau Démocratique ;

– deux (2) groupements d’organisations de la société civile, à savoir la FIDHOP et la PEC-CI.

Le présent point de presse commun vise deux objectifs essentiels.

− D’une part, il s’agit d’afficher ensemble notre volonté commune de construire un groupement uni, solide pour obtenir des réformes en profondeur du système électoral. Cette unité des partis politiques et des organisations de la société civile, tant souhaitée par la majorité des populations ivoiriennes, est une nécessité impérieuse pour sortir définitivement des crises électorales aux conséquences tragiques.

− D’autre part, nous sommes ensemble devant vous ce jour pour affirmer notre désaccord relativement au processus électoral tel qu’engagé actuellement, de façon générale et en particulier pour dénoncer l’opération de révision de la liste électorale telle qu’elle est annoncée par la CEI.

Mesdames et Messieurs.

Comme vous le savez tous, une élection présidentielle aura lieu dans notre pays l’année prochaine. Nous sommes tous mobilisés pour assurer que cette élection se tient dans la paix, sans violence d’aucune sorte ; qu’elle soit tout simplement une élection apaisée, après toutes les crises électorales que notre pays a connues.

Or, notre système électoral actuel est l’une des sources majeures de conflits sociopolitiques qui occasionnent des crises graves en Côte d’Ivoire depuis 2010. Ce système ne peut donc pas, en l’état, garantir des élections apaisées dans notre pays. Malheureusement, si l’on n’y prend garde, la situation risque de perdurer puisque le gouvernement est resté jusque-là sourd aux nombreux appels des partis dans l’opposition et des organisations de la société civile qui réclament un dialogue politique franc et ouvert à tous. De surcroit, la Commission Électorale dite Indépendante (CEI) a engagé, de manière unilatérale le processus électoral et procède pour chacune des étapes de ce processus à une sorte de passage en force.

Après l’actualisation presqu’en catimini de la cartographie électorale et la programmation à tâtons de l’installation des commissions électorales locales, l’on a appris ces derniers jours, à travers la presse en ligne, que l’opération de révision de la liste électorale tant attendue par nos populations débuterait le 30 septembre pour prendre fin le 31 octobre 2024. Cette opération cruciale, qui doit permettre, entre autres, aux nombreux nouveaux majeurs et à tous les Ivoiriens non encore inscrits sur la liste électorale de le faire pour devenir membres du corps électoral, ne durera que 30 jours, soit un mois. Cette autre initiative confirme davantage la volonté de la CEI de passer outre la recherche de solutions concertées, prônées autant par les partis politiques dans l’opposition que par les organisations de la société civile, à l’approche de l’élection présidentielle de 2025.

Cette situation projette déjà le spectre d’une autre crise électorale aux conséquences imprévisibles en Côte d’Ivoire.

Les organisations politiques et celles de la société civile réunies en ce lieu veulent, dans une dynamique d’unité, travailler à mettre fin à ce cycle infernal pour garantir à notre pays une vie démocratique normale et apaisée. C’est véritablement le sens de ce point de presse commun.

Mesdames et Messieurs.

Il est de notoriété publique qu’en raison des crises que le pays a connues, de nombreux Ivoiriens n’ont pas d’extrait de naissance. Une procédure spéciale a même été mise en place par le gouvernement pour régler ce problème. Malheureusement, cette procédure ne fonctionne pas correctement, car la lenteur et les lourdeurs administratives ainsi que les coûts qui en découlent découragent les requérants. Il en est de même pour l’obtention de la Carte Nationale d’Identité (CNI). Ne nous voilons pas la face, tous les Ivoiriens savent qu’il est impossible d’obtenir dans des délais raisonnables un certificat de nationalité pour se faire établir une CNI. À cela, s’ajoutent les coûts que génèrent ces documents administratifs, qui, pour la majorité des Ivoiriens restent élevés compte tenu de la cherté de la vie tant décriée par tous.

Par ailleurs, en consultant les chiffres du gouvernement tels qu’ils sont donnés dans les statistiques du Recensement Général de la Population et de l’Habitat de 2021 (RGPH 21), la population de nationalité ivoirienne, âgée de 18 ans et plus, était de 12 593 428 en 2021. Avec un taux de croissance moyen annuel de près de 3%, le nombre d’Ivoiriens en 2024 de plus de 18 ans et donc en âge de voter et qui devrait figurer sur la liste électorale est estimé à plus de 13 millions de citoyens. Quand on sait que trois années se sont écoulées de 2021 à 2024 et que par conséquent la population électorale actuellement de 8 012 424 d’inscrits a forcément augmenté, le minimum de nouveaux électeurs que l’on est en droit d’attendre de l’opération de révision de la liste électorale est de 5 millions de personnes.

Mesdames et Messieurs.

Nous estimons que l’inscription de nouveaux majeurs et de nouveaux électeurs sur la liste électorale ne doit pas être limitée dans le temps. C’est ce qui se fait dans de nombreux pays en Afrique, en Europe, en Asie et aux États-Unis d’Amérique.

Nous demandons que la liste électorale soit ouverte jusqu’à 03 mois de l’élection présidentielle d’octobre 2025, c’est-à-dire jusqu’à la fin du mois de juillet 2025. En tout état de cause, la révision de la liste électorale ne doit pas faire partie des raisons du faible taux de participation des populations ivoiriennes aux échéances électorales à venir. Nous avons le devoir d’éviter que beaucoup de nos concitoyens ne puissent pas s’inscrire sur la liste électorale à cause du délai artificiel que leur impose la CEI.

Rappelons qu’en 2020, une période de 21 jours avait été consacrée à l’opération de Révision de la Liste Électorale pour une population électorale potentielle d’un peu moins de 9 600 000 personnes. Cette opération avait abouti à un chiffre global de 7 495 082 personnes représentant la population électorale révisée.

En 2022, alors que le nombre d’électeurs potentiels avait augmenté et était passé à 12 600 000, la période réservée aux opérations d’inscription, de mise à jour du statut et de vérificatiqs²nh cv²on de la présence des électeurs sur la liste électorale avait été de 32 jours. Nous le savons tous, il en a résulté la population électorale actuelle de 8 012 424.

Il apparaît clairement que cette limitation de la durée constatée des deux dernières opérations de révision de la liste électorale est contre-productive puisqu’elle n’a permis d’enregistrer qu’environ 500 000 nouveaux électeurs entre 2020 et 2022.

Mesdames et Messieurs.

Au regard de ce qui précède, les organisations politiques et de la société civile, signataires de la présente déclaration adoptent la position commune articulée autour des points ci-après :

1) nous affirmons que la révision de la liste électorale telle qu’envisagée n’est ni objectivement, ni techniquement réalisable dans le délai projeté, parce qu’il s’agit d’inscrire en 30 jours, des millions d’électeurs à qui il faut donner le temps et les moyens d’obtenir les pièces nécessaires à l’accomplissement de ce devoir citoyen. CE N’EST PAS POSSIBLE !

2) nous affirmons que la programmation, les modalités d’organisation et de financements de ces opérations préélectorales doivent se dérouler dans un cadre de concertation avec l’organe chargé des élections ;

3) nous demandons au gouvernement d’engager un vrai dialogue, c’est-à-dire un dialogue inclusif avec les partis politiques, les organisations de la société civile et l’ensemble des forces vives de la nation. Ce dialogue devra permettre entre autres sujets importants à examiner, d’aboutir à des reformes électorales nécessaires et consensuelles dans leurs aspects juridiques et constitutionnels, organisationnels, sécuritaires et de financement à même de conduire à une élection inclusive, crédible et transparente en 2025, répondant aux standards internationaux et gage d’un nouveau départ de la Côte d’Ivoire dans la justice, l’équité et les droits civiques de tous les citoyens.

Mesdames et Messieurs.

Nous voulons prendre à témoin la communauté nationale et internationale et interpeller le gouvernement sur la nécessité pour la Côte d’Ivoire de trouver des solutions consensuelles à l’ensemble des problèmes liés au système électoral en vue d’assurer l’organisation d’élections inclusives, crédibles et apaisées et de garantir ainsi la démocratie et la paix dans notre pays qui n’a que trop souffert des crises dites post-électorales.

La survie de notre nation en dépend.

Que Dieu Bénisse la Côte d’Ivoire !

Peut être une image de talon de billet et texte

Rwanda : Les raisons de la fermeture de plus de 7700 lieux de culte

Au Rwanda, des lieux de cultes ont été contraints à la fermeture par les autorités du pays. Ceci dans le cadre d’une opération enclenchée pour vérifier la conformité avec les normes de sécurité ou de qualifications des dirigeants religieux.

Au Rwanda, des lieux de cultes ont été contraints à la fermeture par les autorités du pays. Ceci dans le cadre d’une opération enclenchée pour vérifier la conformité avec les normes de sécurité ou de qualifications des dirigeants religieux.

Au pays de Paul Kagamé n’est pas dirigeant ou fondateur d’un lieu de culte qui veut mais qui a les qualités et qui respecte les normes de sécurité en vigueur. C’est ce qu’il a lieu de retenir du motif principal de l’opération de fermeture des lieux de cultes en cours dans le pays il y a quelques jours. Selon les chiffres obtenus par RFI, plus des 7700 lieux de cultes sont déjà fermés dans le cadre de cette opération toujours en cours.

« S’assurer de la conformité et de la sécurité des lieux de culte au Rwanda, mais aussi des compétences de leurs dirigeants, en exigeant pour chacun des diplômes en théologie », tels sont les objectifs principaux de cette opération a fait savoir Judith Kazaire l’un des responsables en charge de la mise en œuvre.

La problématique de la formation des prédicateurs et principaux dirigeants des lieux de culte en Afrique subsaharienne revient donc au-devant de la scène au Rwanda. Pour les autorités, il relève d’une obligation. « Ce niveau d’éducation est requis pour s’assurer que les doctrines sont délivrées de façon professionnelle. Car nous avons des cas où les prêches sont trompeurs. C’est un droit d’avoir la foi, mais c’est aussi le devoir du gouvernement et des autres acteurs de protéger la population. », explique Judith Kazaire.

Ces exigences en effet, sont contenues dans une loi qui date de 2018 à laquelle les responsables des lieux de cultes doivent se conformer.

Une telle gouvernance des lieux de cultes doit faire école dans d’autres pays du continent ? La question mérite d’être posée et le débat mérite d’être fait.

Par Christophe KPOSSINOU

Manifestations au Nigeria : Voici le nombre de décès déjà enregistré selon Amnesty International

Au Nigéria, de géantes manifestations contre la vie chère se sont déroulées à partir du jeudi 1er aout 2024. Des décès ont été enregistrés informe Amnesty International qui fait un point.

Au Nigéria, de géantes manifestations contre la vie chère se sont déroulées à partir du jeudi 1er aout 2024. Des décès ont été enregistrés informe Amnesty International qui fait un point.

L’Organisation internationale des Droits de l’hommes Amnesty International suit le déroulement des manifestations contre la hausse des prix et la « mauvaise gouvernance » en cours au Nigéria depuis le 1er aout 2024. Selon les responsables, des décès ont été enregistrés. Ils sont nombre au nombre de 21 à la date du mercredi 7 août 2024 d’après un communiqué publié  à cet effet.

Dans leur élan d’exiger des autorités de la République Fédérale du Nigéria une amélioration du pouvoir d’achat,  21 citoyens ont donc rendu l’âme selon les chiffres de Amnesty International.

Les décès sont survenus un peu partout sur l’étendu du territoire lors des manifestations. On y dénombre : 7 à Kano, 1 à Azare, 6 à Suleja, 4 à Maiduguri et 3 à Kaduna, détail Amnesty International dans un communiqué publié sur son réseau social X précise RFI.FR.

Si les manifestations ont baissé d’ardeur, il faut reconnaitre que malgré les appels du président Bola Tinubu à une renonciation, les organisateurs principaux entendent maintenir la dynamique.

Par C.K

Diplomatie : L’Ambassadeur Agonkan reçu par le ministre Nigérien des Affaires étrangères

Présentation ce mardi 06 aout 2024 à Niamey au Niger, des copies figurées des lettres  de créances par l’Ambassadeur Gildas Djobloski AGONKAN au Ministre des Affaires étrangères nigérien, Bakary Yaou SANGARÉ. L’Ambassadeur AGONKAN rentre ainsi pleinement dans ses fonctions. Cet acte procédural est un pari gagné pour le Ministre béninois des Affaires étrangères,  Olushegun Adjadi BAKARI.

Rappelons que la copie figurée est la copie exacte de la lettre de créances que l’Ambassadeur transmet au Ministre des Affaires étrangères du pays hôte en attendant d’être reçu par le Chef de l’État pour la présentation des lettres de créances.

CCom Gouv

Bangladesh : Démission de la Première ministre Sheikh Hasina

Les violentes manifestations qui secouent le Bangladesh depuis le mois de juillet 2024 ont contraint la Première ministre Sheikh Hasina à la démission ce lundi 5 août 2024.

Les violentes manifestations qui secouent le Bangladesh depuis le mois de juillet 2024 ont contraint la Première ministre Sheikh Hasina à la démission ce lundi 5 août 2024.

C’est le général Waker-uz-Zaman, Chef de l’armée qui a annoncé ce lundi 5 août 2024 la démission de la première ministre Sheikh Hasina de la tête du gouvernement Bangladesh nous apprend RFI. Ceci au lendemain d’une journée très violente qui a occasionné la mort de 94 manifestants.

En effet, depuis le mois de juillet 2024, les étudiants Bangladesh ont pris d’assaut les grandes rues du pays pour dénoncer les faveurs dont bénéficient les proches du pouvoir dans l’accès à la fonction publique.

Ces étudiants seront rejoints par les populations et les manifestations vont prendre une énorme ampleur. Conséquence, la résidence de la première-ministre a été même envahi dans la matinée de ce lundi 5 août 2024. Cette dernière a réussi un peu plus tôt à décoller à bord d’un avion qui a atterri à Agartala au Nord de l’Inde, a rapporté la chaîne de télévision CNN-News18 selon RFI.

Un gouvernement intérimaire sera formé dans les jours à venir selon le Chef de l’armée qui tente avec les forces de sécurité intérieur de ramener le calme.

Par C.K.

Côte d’Ivoire : Kouadio Konan Bertin nommé ambassadeur

L’ancien ministre de la réconciliation nationale de la Cote d’Ivoire et autre fois leader du parti PDCI est de retour sur la scène. Kouadio Konan Bertin puisque c’est lui qu’il s’agit est nommé par Alassane Ouattara ambassadeur dans un pays de l’Afrique Central.

L’ancien ministre de la réconciliation nationale de la Cote d’Ivoire et autre fois leader du parti PDCI est de retour sur la scène. Kouadio Konan Bertin puisque c’est lui qu’il s’agit est nommé par Alassane Ouattara ambassadeur dans un pays de l’Afrique Central.

Qui a dit que Alassane Ouattara a fini d’utiliser KKB après l’avoir arraché du PDCI ? En tout cas, ce n’est pas vrai. L’homme continue de bénéficier de la confiance du vieux qui vient de le nommer à un nouveau poste. Cette fois-ci à l’étranger.

Kouadio Konan Bertin puisque c’est de lui qu’il s’agit est désormais le nouvel ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République de Côte d’Ivoire près de la République Gabonaise avec résidence à Libreville. Sa nomination a été prononcée en Conseil des ministres ce jeudi 1er aout 2024, informe le porte-parole du gouvernement, le ministre de la Communication, Amadou Coulibaly.

A ce poste, Kouadio Konan Bertin remplace Nicolas Kouakou un haut gradé de la Gendarmerie Ivoirienne.

Autrefois ministre de la Réconciliation Nationale, Kouadio Konan Bertin a été éjecté du gouvernement en octobre 2023. On lui doit le retour au pays de plusieurs ivoiriens qui ont fui le pays après la crise post-électorale de 2011.

Moins d’un an après, l’ancien leader de la jeunesse du Parti Démocratique de la Côte d’Ivoire (PDCI) fait son retour. Comme quoi, entre lui et le président Ouattara le courant passe normalement.

Par Christophe KPOSSINOU

RDC : La résidence de l’ex-présidence Joseph Kabila attaquée

L’ancien président de la République Démocratique du Congo est dans le viseur des jeunes du parti UDPS de l’actuel président au pouvoir Félix Tchisékédji. Et pour preuve, selon les propos de l’ex-première dame, ces derniers ont attaqué la résidence du couple à Kinshassa a-t-elle annoncé dans la soirée du mercredi 31 juillet annonce rfi.

L’ancien président de la République Démocratique du Congo est dans le viseur des jeunes du parti UDPS de l’actuel président au pouvoir Félix Tshisékédji. Et pour preuve, selon les propos de l’ex-première dame, ces derniers ont attaqué la résidence du couple à Kinshassa a-t-elle annoncé dans la soirée du mercredi 31 juillet annonce rfi.

« C’est la deuxième fois qu’on vient attaquer alors que je suis présente, avec l’intention de m’éliminer physiquement. Personne n’est éternel sur cette terre. Nous sommes tous des locataires », tels sont les propos de Olive Lembe Kabila femme de l’ex-président de la RDC Joseph Kabila pour dénoncer l’attaque dont le domicile du couple a été victime à Kinshasa rapporte a rapporté RFI.

Le 31 juillet 2024 dans la capitale de la République Démocratique du Congo, des jeunes armés et vêtus de t-shirts à l’effigie du président Félix Tshisekedi ont tenté de pénétrer le domicile de l’ex-chef de l’Etat. Mais les forces de de sécurité présentes ont réussi à les en empêcher. Une altercation soldée par des blessés dans le rang de la garde privée et des arrestations.

Pour les autorités du pays, le mouvement de jeunes en question n’avait pas l’intention d’attaquer le domicile de l’ex-chef de l’Etat renseigne RFI. Ces jeunes se sont retrouvés en ces lieux en fuyant la Police qui tentait de les disperser suite à une protestation dans un conflit foncier. Une enquête a été ouverte pour élucider la situation.

Joseph Kabila a succédé son père Laurent Désiré Kabila à la tête de l’Etat Congolais (RDC) qu’il a dirigé pendant 18 ans soit de janvier 2001 à Janvier 2019.

Par Christophe KPOSSINOU