Guinée : Moussa Dadis Camara écope de 20 ans de prison

En Guinée, l’ancien président et chef de la junte militaire est désormais fixé sur son sort. Moussa Dadis Camara a été condamné ce mercredi 31 juillet 2024 à 20 ans de prison pour « crimes contre l’humanité » par le Tribunal criminel de Dixinn.

En Guinée Conakry, l’ancien président et chef de la junte militaire est désormais fixé sur son sort. Moussa Dadis Camara a été condamné ce mercredi 31 juillet 2024 à 20 ans de prison pour « crimes contre l’humanité » par le Tribunal criminel de Dixinn.

Le mercredi 22 mai dernier, le procureur en charge du procès du massacre du 28 septembre 2009 avait requis la réclusion criminelle à perpétuité pour Moussa Dadis Camara et six autres responsables militaires ou gouvernementaux de l’époque. Mais après 22 mois d’audience, le Tribunal a opté pour une peine moins sévère.

L’ancien chef de la junte a été condamné à 20 ans de prison pour « crimes contre l’humanité » ce mercredi 31 juillet. « Il convient de déclarer Moussa Dadis Camara coupable de crimes contre l’humanité sur la base de la responsabilité du supérieur hiérarchique », a déclaré Ibrahima Sory II Tounkara, président du tribunal, d’après des propos rapportés par France 24.

Moussa Dadis Camara a dirigé la Guinée pendant 12 mois entre 2008 et 2009. Au moins 156 personnes avaient été tuées le 28 septembre 2009 lors d’un rassemblement de l’opposition dans un stade de Conakry et ses environs. Plusieurs femmes avaient également été violées.

Outre Moussa Dadis Camara, Aboubacar Diakité dit « Toumba », ancien aide de camp de l’ex président, à quant à lui, été condamné à 10 ans de prison pour crimes contre l’humanité.

Sept autres accusé, ont, en revanche, été condamnés à la prison à perpétuité.

Reste désormais à savoir si les familles des victimes seront soulagées au terme de ce procès historique

SE

Présidentielle Tunisienne : La date d’ouverture du dépôt des candidatures connue

A l’instar de l’Algérie, la Tunisie se prépare pour élire un nouveau président. L’instance en charge de l’organisation du scrutin a annoncé officiellement la date du dépôt des candidature.

A l’instar de l’Algérie, la Tunisie se prépare pour élire un nouveau président. L’instance en charge de l’organisation du scrutin a annoncé officiellement la date du dépôt des candidature.

Le coup d’envoie est donné pour le scrutin présidentiel du 6 octobre 2024 en Tunisie. Les potentiels candidats sont invités à déposer leur candidature à compter de ce lundi 29 juillet 2024 apprend-on sur RFI.

Dans une atmosphère  tendue à cause de la gouvernance preque sans partage et autoritaire du président Kaïs Saïed, les Tunisiens vont tenter de réélire un nouvel fort à la tête de ce pays de l’Afrique du Nord. Un pays qui peine à retrouver une stabilité politique depuis le renversement du président Ben Ali.

Du lundi 29 juillet au 6 aout 2024, tous les citoyens qui désirent remplacer le professeur de droit constitutionnel à la tête de l’Etat Tunisien auront donc la possibilité de déposer leur candidature.

Ils sont plus d’une centaine, ces potentiels candidats qui sont passés retirer les formulaires de parrainage informe RFI.

Président sortant Kaïs Saïed entend briguer un nouveau mandat. Il n’aura pas devant lui un candidat de taille dans l’opposition. Ces derniers ayant tous des ennuis judiciaires.

Par C.K

Médiation de Yayi et Soglo dans la crise Bénin-Niger :   Ouorou a vu juste, il n’est pas Politologue pour rien

Une mise au point avant d’aborder le fond du sujet. Ce « kpakpatoya » n’a pas pour but de ravir la vedette aux deux anciens présidents ou encore de présenter Richard Boni Ouorou comme l’artisan principal du rapprochement entre les  autorités béninoises et nigériennes.

A la vérité, quand le premier des Béninois reste convaincu que le « Bénin est un désert de compétences » au point de se passer de Conseiller sur des secteurs clés pour éviter des crises inutiles, il est important de mettre en lumière ces nationaux qui dans leur sagesse et leur intelligence arrivent à proposer des solutions ou stratégies pour désamorcer la bombe.

Une mise au point avant d’aborder le fond du sujet. Ce « kpakpatoya » n’a pas pour but de ravir la vedette aux deux anciens présidents ou encore de présenter Richard Boni Ouorou comme l’artisan principal du rapprochement entre les  autorités béninoises et nigériennes.

A la vérité, quand le premier des Béninois reste convaincu que le « Bénin est un désert de compétences » au point de se passer de Conseiller sur des secteurs clés pour éviter des crises inutiles, il est important de mettre en lumière ces nationaux qui dans leur sagesse et leur intelligence arrivent à proposer des solutions ou stratégies pour désamorcer la bombe.

Vif du sujet

C’est le cas de Richard Boni Ouorou. Parce que votre site a de la mémoire, Kpakpato Medias peut témoigner qu’il fait partie des rares acteurs politiques, sinon le premier à plaider pour un dialogue afin de résoudre la crise Bénin-Niger.  Face aux souffrances des populations, des transporteurs et commerçants, le président du mouvement Libéral Bénin a très tôt appelé tous ceux qui pouvaient contribuer au dégel la crise à s’inviter dans le débat.

A l’annonce de la médiation de Boni Yayi et Nicéphore SOglo, Richard Boni Ouorou a  donc applaudi des deux mains l’initiative des deux anciens présidents du Bénin.

« Je tiens à vous informer que les anciens présidents de notre pays sont en route pour Niamey, au Niger, afin de tenter de résoudre la crise qui affecte nos deux nations depuis quelque temps. Cette initiative me remplit de joie et d’espoir », a-t-il immédiatement écrit dans la soirée du 24 juin dernier à l’annonce du déplacement de Boni Yayi et Nicéphore Soglo au Niger pour rencontrer les autorités nigériennes.

Au-delà de cette joie, le président du mouvement Libéral Bénin a fait preuve d’une grande clairvoyance. Tel un spécialiste de gestion des conflits,  Richard Boni Ouorou a fait une suggestion pour ne pas capoter la mission de médiation.

“J’ai bon espoir que leur mission ne vise pas à prendre des engagements définitifs, mais plutôt à préparer le terrain pour une rencontre bipartite entre notre président et son homologue nigérien, M. Tiani. Une telle rencontre, où les deux chefs d’État pourraient discuter directement des solutions à apporter, serait en effet la clé pour dénouer cette crise complexe”,avait-il recommandé indiquant qu’il “est naturel de se demander jusqu’où leurs actions peuvent aller sans un mandat explicite de notre chef de l’État, Patrice Talon”.

Yayi et Soglo ont fait exactement comme ça

Plus d’un mois après son message, tout porte à croire que les faits donnent raison à Richard Boni Ouorou. A Niamey, Boni Yayi et NIcéphore Soglo se sont comportés comme de véritables médiateurs. Pas de déclaration à la presse nigérienne. Ils ont également gardé le silence sur le contenu de leurs échanges avec les autorités nigériennes à leur retour.

Et comme l’avait recommandé le président du Mouvement Libéral Bénin, les deux anciens présidents ont ensuite été reçus au palais de la marina pour échanger avec le président Talon.

L’arrivée mercredi dernier à Cotonou d’une délégation de haut niveau conduite par le Général de Brigade Mohamed Toumba, Ministre d’État pour “discuter de plusieurs sujets d’intérêt commun” entre le Bénin et le Niger est sans doute signe  d’espoir d’un dénouement de la crise.

En attendant ce jour heureux avec l’ouverture des frontières, côté Niger, on peut  sans risque de se tromper, dire que les faits ont donné raison à Richard Boni Ouorou. Comme quoi, il n’a pas volé son titre de Politologue.

Manassé AGBOSSAGA

Election présidentielle en Algérie : Liste des candidats retenus après études des dossiers

Le 7 septembre 2024, le peuple Algérien ira aux urnes pour élire un nouveau président. A quelques semaines de ce grand rendez-vous politique, l’autorité en charge des élections a rendu public ce 25 juillet la liste des candidats retenus après études des dossiers.

Le 7 septembre 2024, le peuple Algérien ira aux urnes pour élire un nouveau président. A quelques semaines de ce grand rendez-vous politique, l’autorité en charge des élections a rendu public ce 25 juillet la liste des candidats retenus après études des dossiers.

Trois candidats prendront part à la prochaine élection présidentielle en Algérie prévue pour le 7 septembre 2024. Telle est la décision de l’Autorité en charge des élections du pays après étude des dossiers. Ainsi, sur les 16 dossiers présentés seuls trois sont à jour et pourront prendre part à cette bataille électorale qui est la deuxième après l’ère de Boutéflika.

Sur la liste des trois candidats on découvre : le président sortant : Abdelmadjid Tebboune âgé de 78 ans, Abdelali Hassani, et Youssef Aouchiche nous apprend RFI.

Le président sortant Abdelmadjid Tebboune est soutenu par le FLN et autres partis politiques. Abdelali Hassani, est le président du principal parti islamiste et Youssef leader du Front des forces socialistes (FFS). Ces derniers peuvent compter également sur les soutiens d’autres formations politique ajoute RFI.

Les campagnes électorales pour l’élection démarrent officiellement le 15 Aout prochain. Peut-être que d’autres candidats après étude des recours peuvent s’ajouter à la liste.

Il faut rappeler que pour être candidat à l’élection présidentielle en Algérie, nécessité de recueillir selon RFI: « 600 signatures d’élus de différentes assemblées répartis dans 29 préfectures, ou au minimum 50 000 signatures d’électeurs inscrits avec au moins 1 200 signatures par préfecture. »

.Par Christophe KPOSSINOU

Crise Bénin-Niger : Tiani dépêche une « délégation de haut niveau » pour rencontrer Talon, voici les membres

Un pas vers une sortie de crise! Des émissaires du Chef de la junte nigérienne sont attendus à Cotonou ce mercredi 24 juillet 2024.

Un pas vers une sortie de crise! Des émissaires du Chef de la junte nigérienne sont attendus à Cotonou ce mercredi 24 juillet 2024.

Dans un communiqué, les autorités nigériennes rappellent que ce déplacement fait suite à la demande des anciens présidents Boni Yayi et Nicéphore Soglo, qui ont entrepris une mission de médiation.

La délégation de haut niveau va « discuter de plusieurs sujets d’intérêt commun » entre le Bénin et le Niger, précise le communiqué. Elle est conduite par le Général de Brigade Mohamed Toumba, Ministre d’État.

Outre, le Général de Brigade Mohamed Toumba, Ministre d’État, Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire ;  Dr Soumana Boubacar, Ministre Directeur de Cabinet du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie; un représentant du Haut Commandant de la Gendarmerie Nationale;  un représentant du Haut Commandant de la Garde Nationale; un représentant de la Police Nationale; un représentant de la Direction générale de la Documentation et de la Sécurité Extérieure composent également la délégation de haut niveau.

Le Général Tiani a donné son feu vert à ces derniers, qui ont déjà foulé sol Béninois.

Manassé AGBOSSAGA

Communiqué 

A la demande de leurs Excellences YAYI BONI et NICEPHORE SOGLO et

avec l’autorisation du Président de la République du Benin, le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’État a dépêché, ce jour

24 Juillet 2024, une délégation de haut niveau pour se rendre à Cotonou en vue

de discuter de plusieurs sujets d’intérêt commun entre nos deux pays.

La délégation nigérienne, conduite par le General de Brigade Mohamed Toumba, Ministre d’État, est composée de :

• Le General de Brigade Mohamed Toumba, Ministre d’État, Ministre de

l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire ;

• Dr Soumana Boubacar, Ministre Directeur de Cabinet du Président du

Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie;

• Un représentant du Haut Commandant de la Gendarmerie Nationale;

• Un représentant du Haut Commandant de la Garde Nationale;

• Un représentant de la Police Nationale;

• Un représentant de la Direction générale de la Documentation et de la

Sécurité Extérieure

Fait à Niamey, le 24 juillet 2024

Sénégal : Colère de la société civile contre le président Bassirou Dioma Faye après une nomination

Au Sénégal, certains actes posés par le gouvernement du président Bassirou Diomaye Faye frustrent déjà dans l’opinion publique. On peut citer, une nomination effectuée il y a quelques jours et qui n’est pas du gout de la société civile. Cette dernière crie au népotisme.

Au Sénégal, certains actes posés par le gouvernement du président Bassirou Diomaye Faye frustrent déjà dans l’opinion publique. On peut citer, une nomination effectuée il y a quelques jours et qui n’est pas du gout de la société civile. Cette dernière crie au népotisme.

 Le temps de grâce accordé au nouveau président de la République du Sénégal Bassirou Diomaye Faye est-il arrivé à échéance ? S’il est vrai que ceci ne se décrète pas, il est à noter que certaines réactions qui émanent de l’opinion laissent conclure l’affirmatif. Et pour cause : le gouvernement vient de procéder il y a quelques jours à une nomination qui suscite assez de polémiques. Cette dernière aux yeux de certains laisse transparaitre une nette contradiction entre les valeurs prônées par l’actuel président pendant les campagnes électorales et l’acte posé.

De quoi s’agit-il ?

Le jeudi 18 juillet 2024, le président Bassirou Diomaye Faye a procédé à la nomination de la nouvelle directrice de l’Agence pour la promotion et le Développement de l’Artisanat en la personne de Sophie Nzinga Sy. Mais il s’est révélé plus tard que cette dernière est la fille de l’actuel ministre des affaires étrangères Yassine Fall et son père est l’un des conseillers d’Ousmane Sonko au sein du Pastef nous informe RFI.

Dans la société civile, ce lien de parenté entre la nouvelle directrice de l’Agence pour la promotion et le Développement de l’Artisanat et le ministre des affaires étrangère fâche. Les leaders accusent le président Bassirou Diomaye Faye d’entretenir le népotisme au sommet de l’Etat. Un fléau dont il a pourtant pris l’engagement d’y mettre fin en procédant aux nominations du genre par appel à candidature.

A l’instar des gouvernants de l’Afrique Subsaharien, on n’a pas manqué de raison pour justifier le fait. Selon Ousseynou Ly porte-parole de la présidence du Sénégal, la nomination de la nouvelle directrice de l’Agence pour la promotion et le Développement de l’Artisanat en la personne de Sophie Nzinga Sy n’est pas du népotisme parce que cette dernière n’a aucun lien de parenté avec le président Bassirou Diomaye Faye lui-même, rapporte RFI.

La société civile Sénégalaise peut continuer sa grogne. Pendant ce temps, Sophie Nzinga Sy reste au poste.

Par Christophe KPOSSINOU

Guinée : Poursuite judiciaire contre le président Mamadi Doumbouya en France

Le président Guinéen Mamadi Doumbouya doit faire face à une poursuite judiciaire en France. Des familles des leaders du Mouvement Citoyen Front pour la défense de la Constitution (FNDC) arrêtés ont porté plainte contre lui.

Le président Guinéen Mamadi Doumbouya doit faire face à une poursuite judiciaire en France. Des familles des leaders du Mouvement Citoyen Front pour la défense de la Constitution (FNDC) arrêtés ont porté plainte contre lui.

 Le président Guinéen Mamadi Doumbouya est accusé d’avoir orchestré la disparition forcée de Foniké Menguè et de Mamadou Billo Bah deux leaders du FNDC. Une plainte a donc été déposé à cet effet devant un tribunal Français ce lundi 22 juillet 2024 nous informe RFI.

Il s’agit d’une poursuite judiciaire enclenchée par les épouses des deux figures emblématiques de ce mouvement de la société civile. Un mouvement très actif dans les luttes pour un retour à l’ordre constitutionnel au pays de Sékou Touré.

En effet, dans la nuit du 9 juillet 2024, Foninké Menguè et Mamadou Billo ont été arrêtés au domicile du coordinateur national du FNDC rappelle RFI. Les deux leaders restent à ce jour portés disparu. Pour retrouver ces derniers leur épouse Hawadjan Doukouré et Assiatou Bah ont donc décidé d’enclencher une poursuite.

Les services des William Bourdon et Vincent Brengarth ont été sollicités à cet effet D’où la plainte déposée en France. Reste à voir la suite qui serait donné à ce dossier.

Par Christophe KPOSSINOU

Etats-Unis : Kimberly Cheatle, directrice du Secret Service, démissionne après la tentative d’assassinat de Donald Trump

Aux Etats-Unis, la directrice du Secret Service quitte son poste après la tentative d’assassinat de Donald Trump, le 13 juillet dernier. Le départ de Kimberly Cheatle a été annoncé par la maison Blanche et confirmé par plusieurs médias américains, ce mardi 23 juillet 2024.

Aux Etats-Unis, la directrice du Secret Service quitte son poste après la tentative d’assassinat de Donald Trump, le 13 juillet dernier. Le départ de Kimberly Cheatle a été annoncé par la maison Blanche et confirmé par plusieurs médias américains, ce mardi 23 juillet 2024.

Nommée au poste de directrice du Secret Service en 2022 par Joe Biden, .Kimberly Cheatle vient de rendre le tablier. Face aux critiques répétées après la tentative d’assassinat de Donald Trump le 13 juillet à Pennsylvanie, elle a finalement rendu sa démission.

Le président Biden a, dans un communiqué repris par Reuters, exprimé sa reconnaissance à Kimberly Cheatle, indiquant que « tout au long de sa carrière au sein du Secret Service, elle s’est dévouée sans compter et a risqué sa vie pour protéger notre nation ».

Il a ajouté qu’il attend avec « impatience » les conclusions de l’enquête « indépendante » pour situer les responsabilités.

Le Secret Service est chargé d’assurer la protection des présidents et anciens présidents des Etats-Unis. « La mission solennelle du Secret Service est de protéger les dirigeants de notre nation (…). Le 13 juillet, nous avons échoué …En tant que directrice, j’assume la pleine responsabilité de toute faille de sécurité», a confessé Kimberly Cheatle devant la commission de supervision de la Chambre des représentants, d’après des propos transcrits par Rfi.

Kimberly Cheatle devant le Comité de surveillance et de responsabilité de la Chambre des représentants. [Kevin MOHATT/REUTERS]
La désormais ex-Directrice du Secret Service a qualifié l’incident visant Donald Trump de « plus important échec opérationnel du Secret Service depuis des décennies ».

Âgé de 78 ans, l’ex-président américain et actuel candidat républicain à la présidentielle de novembre a été blessé à l’oreille lors des tirs. Un spectateur a été tué et deux autres grièvement blessés.

M.A

Diplomatie : Après Lourenço, Bakari chez un autre président africain

Le patron de la diplomatie béninoise a rendu visite à un autre président africain. Après l’Angolais João Lourenço, le mercredi 10 juillet dernier, Olushegun Adjadi Bakari a été reçu en audience le Président sénégalais Bassirou Diomaye Faye, lundi 22 juillet dernier.

Le patron de la diplomatie béninoise a rendu visite à un autre président africain. Après l’Angolais João Lourenço, le mercredi 10 juillet dernier, Olushegun Adjadi Bakari a été reçu en audience le Président sénégalais Bassirou Diomaye Faye, lundi 22 juillet dernier.

Comme en Angola, le ministre des Affaires étrangères était porteur d’un message du Président de la République, Patrice Talon à l’endroit de son homologue.

Au sortir de l’audience, Olushegun Adjadi Bakari a confié que le message du Chef de l’État s’inscrit dans le cadre de l’intensification des liens d’amitié, de fraternité et de coopération entre les deux pays et sur des sujets qui sont importants en matière d’intégration sous-régionale.

S.E

Peut être une image de 2 personnes, salle de presse et estrade

Affaire bases militaires françaises au Bénin : Richard Boni Ouorou fait une mise au point à l’AES et interpelle le Gouvernement Béninois

Richard Boni Ouorou se prononce sur la polémique de l’existence ou non de bases militaires françaises au Bénin. Sur la question, le Politologue a d’abord fait une mise au point aux Etats accusateurs, notamment le Niger ou encore le Burkina-Faso, avant d’inviter le Gouvernement béninois à la transparence.

Richard Boni Ouorou se prononce sur la polémique de l’existence ou non de bases militaires françaises au Bénin. Sur la question, le Politologue a d’abord fait une mise au point aux Etats accusateurs, notamment le Niger ou encore le Burkina-Faso, avant d’inviter le Gouvernement béninois à la transparence. Détails ci-dessous.

« Chers amis,

Sur la question de l’établissement de bases militaires françaises au Bénin , il est impératif de souligner que le Bénin exerce son droit souverain de prendre des décisions stratégiques en matière de sécurité nationale et de lutte contre le terrorisme, sans avoir à se justifier auprès de ses voisins.

Cette indépendance décisionnelle est comparable à celle du Niger, qui a engagé une coopération avec la Russie sans consultation préalable du Bénin.

Ainsi, le respect mutuel de la souveraineté nationale est essentiel et exigible de par et d’autre.

Par ailleurs, il est crucial que la population béninoise, en raison de son histoire complexe avec l’ancienne puissance coloniale, exige une transparence totale de la part de son gouvernement concernant toute forme de coopération militaire notamment avec la France pour éviter les dérives semblables à celles de la république sœur de Cote-d’Ivoire.

Une telle transparence est non seulement un droit démocratique, mais également une nécessité pour garantir la légitimité et l’acceptabilité de ces initiatives au sein de notre nation.

Prenez soin de vous et excellente semaine ».

Boni Richard Ouorou