Etats-Unis : Joe Biden se retire de la présidentielle et fait une grande annonce

Joe Biden cède aux pressions de ses partisans et grands soutiens des Démocrates. Le président américain, a annoncé dimanche 21 juillet, qu’il se retirait de l’élection présidentielle, prévue en novembre prochain après plusieurs messages l’invitant à passer le témoin à un autre.

Joe Biden cède aux pressions de ses partisans et grands soutiens des Démocrates. Le président américain, a annoncé dimanche 21 juillet, qu’il se retirait de l’élection présidentielle, prévue en novembre prochain après plusieurs messages l’invitant à passer le témoin à un autre.

Pas de deuxième mandat pour Joe Biden à la Maison Blanche ! Confiant sur sa candidature, le président américain a finalement annoncé, dimanche dernier, qu’il n’allait pas se présenter à l’élection présidentielle.

« Je crois qu’il est dans l’intérêt de mon parti et dans mon intérêt de me retirer et de me concentrer uniquement sur l’exercice de mes fonctions de président jusqu’à la fin de mon mandat », a-t-il écrit dans un communiqué publié sur le réseau social X, ex Twitter.

Joe Biden a également fait savoir qu’il va prendre la parole « cette semaine » pour apporter des « détails sur sa décision ».

Soutien à Kamala Harris

Joe Biden n’a pas entretenu le flou sur son préféré après son retrait à l’élection présidentielle. Dans un deuxième message, le président américain a ouvertement apporté son soutien à sa vice-présidente Kamala Harris.

https://x.com/JoeBiden/status/1815080881981190320

Si cette dernière écartait toute idée de se présenter à l’élection, réitérant son soutien à Joe Biden, elle a toutefois rassuré qu’elle comptait « remporter l’investiture » démocrate et « battre Trump ».

Âgé de 81 ans, le président américain est apparu fragile ces dernières semaines. Il a multiplié les lapsus et bourdes comme lors du débat télévisé qui l’opposait à Joe Biden.

Manassé AGBOSSAGA

Présidentielle américaine : Donald Trump dévoile son colistier

Quelques jours après son assassinat manqué, Donald Trump vient de prendre une décision importante concernant la prochaine présidentielle aux Etats-Unis. L’ancien président a dévoilé, ce lundi 15 juillet 2024, l’identité de son colistier

Quelques jours après son assassinat manqué, Donald Trump vient de prendre une décision importante concernant la prochaine présidentielle aux Etats-Unis. L’ancien président a dévoilé, ce lundi 15 juillet 2024, l’identité de son colistier

Donald Trump a jeté son dévolu sur le sénateur James David Vance pour être son vice-président. «J’ai décidé que la personne la plus apte à assumer la fonction de vice-président des États-Unis était le sénateur J.D. Vance, du grand État de l’Ohio», a annoncé le républicain sur son réseau, Truth Social.

Le colistier du candidat républicain est un ancien militaire. Désormais sénateur, il est l’un des fervents défenseurs de l’ex-homme d’affaires.

« J.D. Vance est un sénateur républicain de l’Ohio élu lors des élections de mi-mandat de novembre 2022. Né en 1984 à Middletown, Ohio, dans une famille populaire, il a grandi dans les Appalaches entre son État natal et le Kentucky. À 18 ans, quelques mois après l’attaque du 11 septembre, il s’engage dans le corps des Marines avant d’être déployé en Irak lors de la guerre de 2003, dans laquelle il sert en tant que correspondant de combat au sein de la 2nd Marine Aircraft Wing. À son retour aux États-Unis, il entame des études supérieures et sort diplômé en science politique et philosophie de l’université d’État de l’Ohio. Il intègre par la suite l’école de droit de Yale, où il obtient un diplôme de Juris Doctor en 2013. Après avoir travaillé dans un cabinet juridique, il rejoint en 2016 Mithril Capital Management, la société de capital-risque co-fondée par Peter Thiel, un milliardaire américain qui a soutenu financièrement les campagnes de Donald Trump et d’autres candidats républicains », détaille Le Grand Continent.

J.D Vance doit prononcer un discours mercredi soir.

S.E

Crise dans l’Est de la RDC : L’appréciation à polémique de Koffi Olomidé

La République Démocratique du Congo (RDC) est confrontée depuis un moment à une résurgence de la crise sécuritaire dans la région Est du territoire. De passage sur une émission de la RTNC, l’emblématique chanteur compositeur Koffi Olomidé a été invité à donner son appréciation sur la situation.

La République Démocratique du Congo (RDC) est confrontée depuis un moment à une résurgence de la crise sécuritaire dans la région Est du territoire. De passage sur une émission de la RTNC, l’emblématique chanteur-compositeur Koffi Olomidé a donné son appréciation sur la situation et crée une polémique.

Antoine Christophe Agbepa Mumba alias Koffi Olomidé est fâchée contre les autorités de son pays sur la manière dont la crise sécuritaire qui secoue l’Est de la République Démocratique du Congo est gérée. Si l’artiste ne l’a pas manifesté ouvertement, il a préféré fait recours à l’ironie au cours. Ceci au cours d’une émission télévision.

En effet, le 6 juillet 2024, le chanteur-compositeur était l’invité de l’émission « Le Panier, the Morning show » de la RTNC. Dans sa réponse à une question du journaliste Jessy Kabasele, Koffi Olomidé au sujet de la crise sécuritaire dans l’Est de la RDC laisse entendre : « Il n’y a pas de guerre. Nous sommes tapés, on nous gifle, on fait de nous ne que l’on veut », peut-on lire sur Radio France Internationale. Il sera aussitôt relancé par l’animateur : « Reconnaissez au moins qu’on nous agresse », et il répond : « Une guerre, c’est quand tu tires, je tire, comme en Ukraine. »

Koffi Olomidé remet ainsi en cause les efforts de l’armée de la RDC sur le front contre l’ennemie dans l’est.

Une sortie médiatique qui va valoir à Koffi Olomidé une convocation devant le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC) du pays et plus tard par la suspension du journaliste et de l’émission.

Par Christophe KPOSSINOU

Diplomatie : Olushegun Bakari reçu en audience par le président Angolais

Le patron de la diplomatie béninoise en terre angolaise. Olushegun Adjadi Bakari est en Angola depuis ce mercredi 10 juillet 2024.

Le patron de la diplomatie béninoise en terre angolaise. Olushegun Adjadi Bakari est en Angola depuis ce mercredi 10 juillet 2024.

Le ministre des Affaires Étrangères à notamment été reçu en audience ce jour par le Président angolais João Lourenço.  Le chef de la diplomatie béninoise était porteur d’un message du président de la République, Patrice Talon à son endroit.

Les jours prochains révéleront, peut-être, le contenu dudit message.

M.A

Côte d’Ivoire : Ouattara limoge le directeur général de la RTI

Dembélé Fausséni n’est plus le directeur général de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (Rti). Il a été relevé de ses fonctions en Conseil des ministres ce 10 juillet.

Dembélé Fausséni n’est plus le directeur général de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (Rti). Il a été relevé de ses fonctions en Conseil des ministres ce 10 juillet.

Le porte-parole du Gouvernement, le ministre Amadou Coulibaly a annoncé le limogeage du directeur général de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (Rti), lors du compte rendu du Conseil des ministres de ce mercredi 10 juillet.

Nommé en février 2019 en remplacement de Ahmadou Bakayoko, Dembélé Fausséni a été limogé pour « mauvaise gestion » selon les conclusions d’un audit, a fait savoir le Porte-parole du gouvernement.

Le ministre de la Communication et des Médias, Amadou Coulibaly a également mis en avant les tensions sociales au sein de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (Rti).

Outre le DG de la Rti, le directeur général du Conseil coton-anacarde a été relevé de ses fonctions pour mauvaise gestion lors du conseil des ministres du mercredi 10 juillet 2024.

Un conseil des ministres noir donc pour ces deux cadres.

M.A

Perte de la nationalité française : Kemi Séba jure qu’il n’en voulait même plus

Kemi Séba n’a pas tardé à réagir a perte de sa nationalité française, ce mardi 09 avril 2024. Juste après le verdict du Conseil d’Etat, Stellio Gilles Robert Capo Chichi s’est montré confiant, rassurant que cela n’ébranle pas son moral. Il dit même qu’il y longtemps qu’il ne voulait plus de la nationalité française et jure que cette décision vient « en retard ».

Kemi Séba n’a pas tardé à réagir a perte de sa nationalité française, ce mardi 09 avril 2024. Juste après le verdict du Conseil d’Etat, Stellio Gilles Robert Capo Chichi s’est montré confiant, rassurant que cela n’ébranle pas son moral. Il dit même qu’il y longtemps qu’il ne voulait plus de la nationalité française et jure que cette décision vient « en retard ».

« plus de nationalité française? Gloire à Dieu », s’est-il écrié sur ses canaux officiels, avant de poursuivre Plus de nationalité française ? Libéré je suis de ce fardeau. J’ai quitté la France depuis bientôt 14 ans à cause de sa politique néocoloniale et de sa négrophobie systémique que je combats depuis l’Afrique frontalement; j’ai de plus brûlé le passeport depuis plusieurs mois déjà ( vm.tiktok.com/ZMrAwrHM6/ ). Me retirer la nationalité car je critique votre néocolonialisme est, chères autorités françaises, une reconnaissance (très peu stratégique) de votre part, de l’efficacité de mon travail politique contre vous autres, les tenants de cette Françafrique. La décision du conseil d’Etat vient très en retard, mais mieux vaut tard que jamais. Ma lettre de demande d’abandon de nationalité trônait, comme nous l’avions annoncé au conseil d’État, sur le bureau de mon avocat depuis plusieurs mois au cas où ce même conseil désavouerait le ministère de l’intérieur . Tout rentre dans l’ordre désormais »

Pour le désormais ex français , « c’est maintenant que tout commence ».

Et de lancer aux autorités Courage à vous, car vous venez de nous rajouter des tonnes de litres d’essence dans notre moteur politique

Emmanuel Macron arrache la nationalité française à Stellio Gilles Robert Capo Chichi

La nouvelle est tombée ce jour.  Kemi Séba a perdu sa nationalité française.

La nouvelle est tombée ce jour.  Kemi Séba a perdu sa nationalité française.

« Sur l’avis conforme du Conseil d’Etat, est déclaré avoir perdu la nationalité française Stellio Gilles Robert Capo Chichi (NDLR : surnommé Kémi Séba), né le 9 décembre 1981 à Strasbourg », indique n décret, en daté du 8 juillet 2024 paru ce mardi au Journal officiel, repris par L’Essor de la Gendarmerie nationale.

Cette décision s’appuie sur l’article 23-7 du Code civil, qui dispose que le « Français, qui se comporte en fait comme le national d’un pays étranger peut, s’il a la nationalité de ce pays, être déclaré, par décret après avis conforme du Conseil d’État, avoir perdu la qualité de Français ».

Connu pour son engagement contre la France et le néocolonialisme, Kémi Séba, 42 ans était ciblé par les autorités françaises. Début 2024,  la Direction de l’intégration et de la nationalité, structure sous-tutelle du ministère de l’Intérieur et des Outre-Mer avait enclenché une procédure de perte de nationalité française à l’encontre du franco-béninois. Une procédure qui vient ainsi d’aboutir,

Comme quoi Emmanuel Macron n’a pas blagué avec le panafricaniste-avocat de la Russie.

M.A

Confédération des Etats du Sahel : le parti de Soro se prononce et fait un rappel à la Cédeao (Déclaration)

Dans une déclaration en date du 09 juillet, Générations, peuple et solidaire (GPS) se prononce sur plusieurs sujets dont la création de la confédération des Etats du Sahel. Sur cette actualité, le parti de Guillaume Soro semble approuver l’initiative du Mali, du Burkina-Faso et du Niger, au point d’attirer l’attention sur un point.

Dans une déclaration en date du 09 juillet, Générations, peuple et solidaire (GPS) se prononce sur plusieurs sujets dont la création de la confédération des Etats du Sahel. Sur cette actualité, le parti de Guillaume Soro semble approuver l’initiative du Mali, du Burkina-Faso et du Niger, au point d’attirer l’attention sur un point. Lire les déclarations pour les détails.

 

DÉCLARATION N°003

DE GÉNÉRATIONS ET PEUPLES SOLIDAIRES (GPS)

RELATIVE À LA VIE DE LA NATION

À l’occasion de sa réunion du samedi 06 juillet 2024, le cadre restreint de Générations et Peuples Solidaires (GPS) s’est intéressé à plusieurs sujets marquants de l’actualité socio-politique internationale et nationale.

✓ De la paix dans le monde

Trois faits notables susceptibles d’impacter significativement la paix dans le monde ont retenu l’attention de la réunion.

Le premier est relatif à l’initiative courageuse et déterminée du tout nouveau Président de l’Union européenne, le premier ministre hongrois M. Victor ORBAN, de travailler au retour de la paix en Europe. Pour ce faire, il a rendu visite au Président ZELENSKY en Ukraine le 2 juillet 2024. Ensuite au Président POUTINE en Russie le 5 juillet 2024. Et enfin au Président Chinois Xi Jinping le 8 juillet 2024. Il inscrit sa démarche dans une approche diplomatique dynamique pour réaliser la paix, en dépit des cris d’orfraie de certains membres de l’Union Européenne.

GPS ne peut que soutenir l’initiative qui consiste à bâtir une paix durable dans le monde.

Les deux autres faits sont relatifs à la tenue des élections législatives d’une part au Royaume-Uni le 4 juillet 2024 dernier et d’autre part en France le 7 juillet 2024. Notons que ces deux pays sont des membres permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies avec droit de veto. Il en résulte que tout changement de régime aurait pu avoir une incidence sur la paix dans le monde.

Au Royaume-Uni, la victoire écrasante du parti travailliste, et la nomination de son leader Sir Keir Starmer au poste de Premier ministre ne devrait pas conduire à un changement de la politique étrangère de ce pays. Le gouvernement Britannique devrait continuer à apporter son soutien à l’Ukraine contre la Russie. Il est à remarquer que, même si ce pays n’est plus membre de l’Union Européenne, il demeure dans l’Otan.

En France, il faut noter la victoire, sans majorité absolue, du Nouveau Front Populaire(NFP) au second tour des législatives. Toutefois, le refus apparent du président Macron de reconnaître le droit au Nouveau Front Populaire de proposer un premier ministre et de former un gouvernement, augure de lendemains de crises politiques et possiblement institutionnelles. Au total, c’est donc une France fragile, peut-être divisée qui impactera fort peu sur la dynamique de la construction de la paix en Europe et dans le monde.

✓ Des sommets l’Alliance des Etats du Sahel (AES) et de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO)

Le samedi 6 juillet 2024 à Niamey, les chefs d’Etat l’AES ont décidé de franchir une étape supplémentaire vers une intégration plus poussée en donnant naissance à la Confédération des Etats du Sahel. Ce nouvel ensemble géopolitique ouest-africain a pour but, selon ses initiateurs, de permettre à ses membres de mutualiser leurs moyens dans des secteurs stratégiques tels que l’agriculture, l’eau, l’énergie, les transports, la défense ainsi que la finance par la création d’une banque d’investissement de l’AES. Le Mali occupe la présidence de ladite organisation pour un an.

De leur côté, les chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) réunis en sommet ordinaire à Abuja au Nigeria, le dimanche 7 juillet 2024, ont regretté cette décision qui fait planer, selon eux, “un risque de désintégration de la région ». Ils estiment qu’en se retirant de la CEDEAO, le Mali, le Niger et le Burkina Faso risquent l’isolement diplomatique et politique, la perte de millions d’euros en investissements et pourraient voir leurs ressortissants contraints d’obtenir des visas pour voyager dans la région.

GPS voudrait rappeler que la Côte d’Ivoire, terre d’accueil, abrite de longue date des communautés importantes de ressortissants de ces pays frères. GPS voudrait attirer l’attention des Chefs d’Etats de la CEDEAO, qu’instaurer un visa entre pays ouest-africains est contraire à l’esprit d’union, de fraternité et de solidarité prôné par les pères fondateurs l’organisation sous régional et de l’Union africaine.

GPS fait remarquer que se retirer de la CEDEAO pour intégrer un autre espace géopolitique plus conforme à ses aspirations est un choix souverain. Ce choix a déjà été opéré par la Mauritanie en 2000, qui a quitté la CEDEAO pour intégrer l’Union du Maghreb Arabe (UMA). Malgré ce départ, la coopération entre les deux parties continue notamment par le biais d’un Accord d’association d’une part et par la signature d’accords bilatéraux d’autre part.

Brandir la menace d’imposer des entraves à la libre circulation des personnes est contreproductif et constitue des procédés inamicaux qui ont justement poussé ces pays à acter leur retrait de la CEDEAO. Le recours systématique aux menaces d’emploi de la force, aux sanctions politiques, diplomatiques, économiques, financiers, et les tentatives d’étranglement par des blocus terrestres et aériens ont pourtant fait la preuve de leur échec.

C’est pourquoi, GPS appelle les dirigeants de la CEDEAO à savoir raison garder face à cette nouvelle donne géopolitique avec laquelle il faudra désormais compter, tout en privilégiant la voie de la discussion et du dialogue pour mettre en place les mécanismes d’un cadre de collaboration et de coopération avec la Confédération des Etats du Sahel.

✓ De la situation sanitaire en Côte d’Ivoire

GPS relève plusieurs situations sanitaires préoccupantes dans notre pays.

– La résurgence de la maladie de COVID-19.

Il est fait cas d’une résurgence notable de la maladie à Covid-19 depuis le retour des pèlerins ivoiriens du Hadj 2024. Le Ministèrere de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle a fait état de 25 cas de personnes contaminées parmi les 619 pèlerins déjà revenus au pays. Une analyse des services de virologie a permis d’identifier les variants responsables de cette nouvelle vague. Il s’agit des variants KP2 et KP3 issus d’Omicron, qui sévissent en Europe, aux Etats-Unis et en Asie depuis le mois de mars, sans entraîner de décès significatifs en raison de leur faible nocivité, malgré leur grande contagiosité. L’on peut donc s’attendre à une nouvelle circulation du virus au sein de la population, en raison des formalités d’accueil aux aéroports, des déplacements des pèlerins vers leurs villes et villages d’origine et des festivités liées à leur retour.

GPS prend note de la déclaration du Gouvernement indiquant la faible dangerosité de ces nouveaux variants et donc le risque minime de létalité qu’ils représentent. Mais étant donné l’âge généralement avancé de ces pèlerins, du manque d’informations des populations rurales et du risque de propagation rapide de cette nouvelle forme de Coronavirus au sein de la population, GPS demande au gouvernement d’engager une véritable politique de communication sur cette pandémie et sur les meilleures pratiques en matière d’hygiène pour s’en prémunir.

– La persistance de l’épidémie de la Dengue

Après sa 6ème phase d’épidémie en 2023, la dengue continue de sévir sur l’étendue du territoire ivoirien, particulièrement dans les localités du district autonome d’Abidjan. Apparentée au paludisme, la dengue ne bénéficie pas de traitement spécifique et demande plus de surveillance entomologique par la lutte anti-vectorielle. Bien qu’une campagne dans ce sens ait été lancée avec des outils modernes tels les drones pour endiguer le mal depuis le mois de mai, cette épidémie continue son chemin à la faveur de la saison des pluies, de formations de gîte d’eau souillée, et des nombreuses inondations.

GPS invite le gouvernement à faire de la santé préventive une de ses priorités majeures au même titre que la construction des infrastructures routières, car la santé favorise à la fois la croissance économique et le développement humain.

Face à la récurrence des maladies épidémiques, il y a lieu de s’interroger sur les fanfaronnades du gouvernement tendant à faire croire que la Côte d’Ivoire est un petit paradis sur terre. En effet, ces pandémies viennent brutalement démontrer que la situation économique et sociale de l’ivoirien s’est gravement détériorée. Au demeurant, GPS estime qu’il faut en rechercher les causes dans l’absence d’efficacité de la politique globale d’assainissement dans notre pays. GPS appelle ainsi à la mise en œuvre de politiques hardies en matière d’assainissement, d’hygiène publique et d’environnement pour parvenir à créer des conditions de vie modernes et saines pour nos populations.

– La non-opérationnalité de la Couverture Maladie Universelle (CMU)

Une opération de lancement des bureaux mobiles d’enrôlement et de retrait des cartes de la Couverture Maladie Universelle (CMU) a été initiée récemment. Cette opération vise, selon ses promoteurs, à rapprocher le processus d’enrôlement des populations en vue d’accroître le nombre de personnes enrôlées et de consolider la mise en œuvre de la CMU. Bien que la démarche puisse être encouragée, il est important de souligner les dysfonctionnements majeurs de cette structure qui, au lieu de rapprocher les services de santé des populations, les éloignent chaque jour davantage en raison de son inopérabilité dans la majorité des centres de santé. Cette plateforme, censée prendre en charge 70 % des dépenses de santé des populations, fait face à de nombreux écueils. Depuis sa mise en œuvre en 2019, les souscripteurs rencontrent d’importantes difficultés pour se faire soigner convenablement, notamment en raison de l’insuffisance des infrastructures, du manque de médicaments, et de la lenteur administrative. Par ailleurs, les retards fréquents dans la distribution des cartes CMU et le manque de personnel formé pour gérer cette couverture ajoutent aux frustrations des bénéficiaires potentiels.

GPS se demande à raison si le souci primordial du gouvernement n’était pas de renflouer ses caisses par l’enrôlement d’un grand nombre de souscripteurs, au détriment du bon fonctionnement de cette structure qui constitue un pan important du système de santé de tout pays aspirant à un développement humain qualitatif et quantitatif. La CMU constitue ainsi l’un des gros échecs de la politique gouvernementale, et les populations ne s’y résolvent que sous la contrainte, témoignant d’un mécontentement général vis-à-vis de cette initiative mal gérée.

– L’intoxication au cyanure à Zouan-Hounien

Au cours du mois de juin 2024, des informations concordantes ont fait état de 185 personnes intoxiquées après avoir bu de l’eau et mangé du poisson pêché dans le fleuve Cavally. Plusieurs centaines de poissons morts flottants sur ce fleuve ont également été ramassés. Des premières investigations, il ressort que ces intoxications seraient dues à un accident industriel impliquant la mine d’or d’Ity exploitée par le groupe minier canadien Endeavour Mining. Des rejets de cyanure, un poison virulent utilisé pour traiter l’or et le débarrasser de ses déchets, auraient ainsi été déversés accidentellement dans le fleuve. Le cyanure est extrêmement toxique pour la vie humaine et animale, provoquant des troubles respiratoires, cardiovasculaires et neurologiques, et pouvant être fatal en cas d’exposition élevée.

En raison de cet empoisonnement du cours d’eau, la pêche a été suspendue pour une période indéterminée et l’eau courante a été coupée. Les habitants, interdits de boire l’eau des puits en raison de soupçons de contamination de la nappe phréatique, doivent se contenter de citernes d’eau que la société Endeavour Mining se résout à leur envoyer pour leur consommation.

GPS s’étonne du silence du gouvernement sur ce scandale environnemental qui rappelle les heures sombres du Probo Koala. Cette situation constitue un problème majeur de santé publique et environnemental, mettant en danger des vies humaines et animales, et nécessite un traitement minutieux par une sensibilisation des populations. Une enquête devrait être diligentée par les autorités compétentes afin d’établir les responsabilités, de même qu’un audit externe des principes de l’Hygiène-Santé-Environnement (HSE) et de la politique environnementale de la mine d’Ity. C’est le lieu d’interpeller sur le laxisme qui règne face au non-respect des cahiers de charge par bon nombre de grandes entreprises industrielles une fois installées dans notre pays.

✓ De la situation politique en Côte d’Ivoire

Le cadre restreint a été informé qu’un drone d’espionnage a été aperçu au domicile du Vice-Président KONÉ Souleymane Kamaraté dit Soul to Soul. GPS dénonce cet acte attentatoire à la vie privée d’un citoyen qui semble plutôt correspondre à une opération d’intimidation. GPS attire l’attention de l’opinion nationale et internationale sur l’acharnement dont le Mouvement et ses cadres continuent de faire l’objet.

Fait à Abidjan, le 09 juillet 2024.

Le Cadre restreint de Générations et Peuples Solidaires (GPS).

Burkina-Faso-Football : la présidence bat les joueurs professionnels, Ibrahim Traoré inscrit un doublé

L’équipe de la Présidence du Faso, en match de gala retour, a battu, le 29 juin dernier, une sélection de footballeurs professionnels nationaux et internationaux de notre pays, par le score de 3 buts à 2, dont un doublé du Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE.

Peut être une image de 6 personnes, personnes jouant au foot et personnes jouant au football

Ce match de gala s’est disputé en deux fois trente minutes. Le temps d’observation entre les deux équipes n’a duré qu’un quart d’heure. A la 16e minute, le capitaine de la sélection de la Présidence du Faso, le Chef de l’Etat, ouvre le score sur pénalty.

Piqués dans leur amour propre, les Etalons par l’entremise de Préjuce Nacoulma, mettent les pendules à l’heure à la 19e minute. Une joie qui sera de courte durée puisqu’à la 22e minute, la Présidence du Faso marque le deuxième par l’entremise de Oussoufo Eugène YIGO. Les nationaux et internationaux burkinabè vont tenter le tout pour le tout, et obtiennent l’égalisation grâce au même Préjuce Nacoulma à la 26e minute. Le score restera inchangé jusqu’à la mi-temps.

Peut être une image de 3 personnes, personnes jouant au foot, personnes jouant au football, herbe et texte

A la reprise, l’équipe de la Présidence du Faso opère quelques changements avec à la clé plusieurs actions offensives qui font douter l’adversaire. A la 44e minutes, le Président Faso, sur un contre-pied parfait inscrit le 3e but. C’est donc sur ce score final de 3 buts à 2 en faveur de la Présidence du Faso, que l’arbitre a sifflé la fin du match.

Ce match a été l’occasion pour le Président du Faso d’inviter les Etalons footballeurs dans toute leur diversité, à l’union, la cohésion, la solidarité, et surtout à initier des projets novateurs pour de vraies écoles qui vont faire germer de jeunes talents dans le cadre de la relève.

Le Capitaine Ibrahim TRAORE a donc demandé aux joueurs de taire leurs divergences, de toujours penser à l’intérêt supérieur de la Nation et de préparer une bonne relève tout en tendant la main à la jeune génération. « J’aime toujours prendre l’exemple de la bouche où on a les dents et la langue. En mangeant on peut se mordre la langue, mais ce n’est pas pour autant qu’on va retirer la langue de la bouche. (…) On ne peut pas être ensemble sans avoir quelques difficultés. La vie est ainsi faite. Nous tous, autant que nous sommes, on surpasse tout pour l’intérêt de la Patrie », a-t-il indiqué. Le Chef de l’Etat qui dit compter sur les « anciens » pour pouvoir « nous créer un football au Burkina », les a invités à surtout miser sur les plus jeunes.

Le Président du Faso a par ailleurs pris l’engagement de soutenir toute initiative allant dans le sens de la promotion de la relève. « Vous semez les graines de la cohésion dans les coins et recoins du pays quand vous jouez. Je suis fier de vous. Partez partout, cherchez la graine, venez semer. Nous allons vous accompagner », a-t-il insisté.

Les Etalons par les voix de Charles KABORE et de Moumouni DAGANO, ont traduit leur reconnaissance au Chef de l’Etat pour son intérêt marqué pour le football et le sport en général. Ils ont loué l’initiative qui leur a permis de se rapprocher du premier supporteur des Etalons.

En rappel, en match aller, disputé en 2023, l’équipe de la Présidence du Faso l’avait remporté par 3 buts à 1, avec un doublé du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Afrique du Sud : Comment un ancien braqueur et gangster est devenu ministre des Sports

Le président Sud-Africain Cyril Ramaphosa a dévoilé les membres de son nouveau gouvernement après sa réélection à la tête de l’Etat. Parmi ces derniers un attire les attentions du fait de son passé. Il s’agit de Gayton McKenzie le ministre des sports.  De quoi s’agit-il ?

Le président Sud-Africain Cyril Ramaphosa a dévoilé les membres de son nouveau gouvernement après sa réélection à la tête de l’Etat. Parmi ces derniers un attire les attentions du fait de son passé. Il s’agit de Gayton McKenzie le ministre des sports.  De quoi s’agit-il ?

La perte de la majorité absolue des sièges du parlement Sud-Africain a-t-il contraint l’ANC au pouvoir à collaborer avec des politiques à réputation à polémique ? Cette interrogation tire sa légitimité de la composition du nouveau gouvernement de coalition formé par Cyril Ramaphosa au lendemain des législatives du 29 mai 2024.

En effet, au poste de ministre des sports, Cyril Ramaphosa a nommé  Gayton McKenzie. Si ce dernier est reconnu aujourd’hui comme le leader du parti Alliance patriotique (PA), l’homme a eu un passé qui ne le prédestine pas à cette fonction politique.

Gayton McKenzie fut  un ancien gangster, un ancien braqueur. Son premier braquage de banque, il l’a réalisé avant 16 ans. Il va passer plus tard 7 ans en prison. Il s’agit des révélations faites par l’homme dans une interview avec un média nous rapporte BBC Afrique.

Gayton McKenzie a également marqué les esprits lors de la célébration de son 40ème anniversaire. Il s’est affiché en effet dans une photo avec des femmes en sous-vêtements.  On y voit une couchée avec un repas servi sur le corps.

C’est après sa sortie de la prison qu’il va prendre la décision de changer. Cette volonté de changement sera le déclic du succès de Gayton McKenzie. Il deviendra orateur motivateur très bien payé, écrivain et promoteur d’entreprises dont des boites de nuit en Afrique du Sud.

Gayton McKenzie va créer en 2013 son parti politique l’Alliance Patriotique. Une dizaine d’années après, il obtient aux élections législatives, 2% des suffrages au plan national et 8 % dans la province du Cap Occidental.

Avec des représentants au parlement, le parti Alliance Patriotique de Gayton McKenzie va donner son accord pour participer au gouvernement de coalition de Cyril Ramaphosa. C’est ainsi qu’il sera nommé ministre des sports. « Le sport peut être utilisé pour changer la vie des enfants. Un enfant dans le sport est un enfant hors de la cour », a-t-il laissé entendre après sa nomination.

Il est à rappeler que le poste du ministre des sports n’est pas la première fonction politique occupée par Gayton McKenzie occupe. En 2023, il était maire de Central Karoo.

Par Christophe KPOSSINOU