Guerre en Ukraine: La Pologne désapprouve et refuse de jouer contre la Russie en barrages du mondial

Incertitude sur le match Russie # Pologne, prévu le 24  mars à Moscou pour le compte des barrages du mondial Qatar 2022. Face à l’invasion de l’Ukraine par des troupes russes, la partie polonaise menace de ne pas honorer le rendez-vous.  

Incertitude sur le match Russie # Pologne, prévu le 24  mars à Moscou pour le compte des barrages du mondial Qatar 2022. Face à l’invasion de l’Ukraine par des troupes russes, la partie polonaise menace de ne pas honorer le rendez-vous.  

Ce samedi 26 février 2022, le président de la Fédération polonaise de football a indiqué sur Twitter que la Pologne « n’envisage pas de jouer le match de barrage » à la Coupe du monde contre la Russie, prévu le 24 mars à Moscou, en raison de l’invasion de l’Ukraine par les troupes russes.

Désapprouvant la descente des troupes russes en Ukraine,  Cezary Kulesza pense qu’il faut agir.

« Trêve de paroles, il est temps d’agir. En raison de l’escalade de l’agression de la Fédération de Russie en Ukraine, l’équipe de la Pologne n’envisage pas de jouer le match de barrage contre la Russie…  c’est la seule décision correcte », a écrit le président de la Fédération polonaise de football.

Il a ajouté que des négociations  sont en cours avec d’autres fédérations, notamment celles suédoise et tchèque pour présenter une position commune à la FIFA.

Et déjà, certains ténors de l’équipe nationale de football de Pologne ont approuvé cette décision. C’est le cas de l’attaquant du Fc Bayern Munich.

 « Je ne peux pas imaginer jouer un match contre l’équipe nationale russe dans le contexte d’une agression armée en Ukraine. Les joueurs et supporters russes ne sont pas responsables de tout ça, mais on ne peut pas faire comme si de rien n’était.», a  écrit Robert Lewandowski.

Voilà qui risque de mettre la Fifa dans un dilemme.

Siméon AKOGBE

Guinée: Un Belge de 67 ans arrêté pour des faits de pédophilie sur six adolescents

Alain Guo, de nationalité  belge et résidant en Guinée Conakry n’est plus libre de ses mouvements. Il séjourne en prison pour des faits de pédophilie sur six (6) adolescents âgés de huit à seize ans

Alain Guo, de nationalité  belge et résidant en Guinée Conakry n’est plus libre de ses mouvements. Il séjourne en prison pour des faits de pédophilie sur six (6) adolescents âgés de huit à seize ans

Ingénieur bâtiment à la retraite de nationalité belge, âgé de 67 ans, le mis en cause a été présenté à la presse ce vendredi 25 février 2022 par l’Office de Protection des Genres, de l’Enfance et des Mœurs (OPROGEM).

Lors de sa présentation, la Commissaire Marie Gomez, directrice générale par intérim de l’OPROGEM a confié que  le  présumé pédophile a été pris la mais dans le sac avec les six enfants dans sa maison situé  au quartier Nongo.

« C’est grâce à nos confrères de la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) que nous avons eu l’information.  Il s’agit d’un ressortissant belge, ingénieur de bâtiment à la retraite du nom de Alain Guo, âgé de 67 ans qui héberge les enfants dans sa maison au quartier Nongo, dans la commune de Ratoma. Aussitôt, nous avons reçu les instructions de notre département de tutelle, l’équipe qui est allé l’a pris en flagrant délit avec six victimes », a laissé entendre la Commissaire Marie Gomez d’après des propos rapportés par laguinné.info.

Elle a ajouté que selon le rapport de la médecine légale, « parmi les six enfants, deux ont été victimes d’une pénétration anale et les autres des attouchements».

Toutefois, la  directrice générale par intérim de l’OPROGEM  souligne que le mis en cause réfute les allégations et continue de  nier  en bloc les faits qui lui sont reprochés.

Et désormais, c’est au Procureur de trancher.

Manassé AGBOSSAGA

La guerre Russie/ Ukraine : la naïveté des États africains en action (Opinion)

Un pays qui ne dispose d’aucune arme de dissuasion nucléaire n’est qu’un Etat sans puissance politique réelle et sans capacité à déstabiliser le monde économique.

Un pays qui ne dispose d’aucune arme de dissuasion nucléaire n’est qu’un Etat sans puissance politique réelle et sans capacité à déstabiliser le monde économique.

Les Etats africains ne sont puissants que face à leurs peuples et au-delà, ils ne comptent que pour troquer leurs petites voix de figurants contre celles de ceux qui mènent le monde au siège des Nations unies avec un conseil de sécurité qui a ses propres impuissances quand l’un de ses membres déconnent.

L’Afrique n’est qu’un continent observateur de la géopolitique mondiale. On voit comment nos dirigeants sont faibles dans ces rencontres Chine-Afrique, Russie-Afrique, Usa-Afrique. La télévision nous expose leurs faiblesses face à Poutine par exemple.

La grande partie de l’uranium utilisé dans le monde vient pourtant de l’Afrique qui ne fait peur à personne puisque nous ne savons ni produire de l’électricité ni des bombes encore moins la technique de sécurisation durable de l’uranium contre ses radiations cancérigènes.

Sacrée Union africaine aussi qui se cherche et doit quémander son budget auprès des grands du monde. Tout est petit dans l’esprit et le comportement de l’Africain.

Les dirigeants africains instrumentalisent leurs peuples et les institutions, les États puissants du monde instrumentalisent à leur tour les chefs d’État africains qui acceptent tout pourvu qu’il y ait quelques travaux d’infrastructures.

Il existe un hédonisme collectif de la domination militaire, politique et économique du monde qui est très fort avec les Chinois, les Russes et les Américains.

Si les Africains peuvent avoir 5% de cette puissance de feu des grands de ce monde pour peser sur l’économie mondiale, les pays africains seront en position de force pour négocier les prix de leurs produits d’exportation.

Paradoxe africain : tu n’as aucun pouvoir militaire et tu crois détenir un pouvoir économique. Que d’illusions et de bavardages. Après nous allons nous réfugier dans les considérations religieuses pour parler de Dieu.

La géopolitique précède et conditionne la géoéconomie. Il faut le savoir pour être humble.

Simon-Narcisse Tomèty

Institutionnaliste de reformes publiques

Komi Koutché critique Emmanuel Macron

Komi Koutché a,  sans détour,  dit ses quatre vérités à Emmanuel Marcon. Interrogé sur la crise malienne avec l’annonce officielle du  retrait   des forces militaires, l’ancien ministre de l’Economie et des finances de Boni Yayi a saisi l’occasion pour critiquer le président français…

Komi Koutché a,  sans détour,  dit ses quatre vérités à Emmanuel Marcon. Interrogé sur la crise malienne avec l’annonce officielle du  retrait   des forces militaires, l’ancien ministre de l’Economie et des finances de Boni Yayi a saisi l’occasion pour critiquer le président français.

Sur Rfi, Komi Koutché a dénoncé une politique du deux poids deux mesures dans le dossier malien.

« On se rend compte que le président Emmanuel Macron se rapproche davantage d’un ordre incarné par les anciennes pratiques. Lorsque vous prenez le Mali,  l’argument fondamental qui est avancé,  c’est le fait que les militaires veuillent se maintenir au pouvoir.

Et vu sous cet angle,  il y a un problème qui se pose,   parce que nous avons vu ailleurs les militaires au pouvoir qui sont pratiquement dans un schéma de mandat à vie.  Par exemple   au Tchad,  le traitement n’a pas été le même.

Je ne suis pas pour la présence des militaires au pouvoir,  mais je crois pour un président comme le président Macron,  nous avons considéré,  nous continuons de considérer comme un président de la Rupture avec les anciennes pratiques », fait observer le président du mouvement d’opposition ‘‘S’engager pour le Bénin’’.

Outre le dossier malien, Komi Koutché accuse Emmanuel Macron de mener une « politique incompréhensible » vis-à-vis de l’Afrique. Il cite les exemples de la Côte d’Ivoire et de la Guinée Conakry.

« Le troisième mandat, les coups d’état civil. Nous avons vu le traitement qui a été fait en Côte d’Ivoire.

Le traitement qui a été fait en Guinée alors que c’est le même cas de figure.

Le président Ouattara,  le président Condé,  c’est deux octogénaires qui se sont octroyés un troisième mandat dans les mêmes conditions.  Mais la France a félicité le coup d’état civil en Côte d’Ivoire et a désapprouvé celui de la Guinée.  Il y a un problème de logique », dénonce t-il.

Sur le dossier Mali, l’ancien ministre des Finances de Boni Yayi, actuellement en exil aux Etats-Unis a invité   le président Français à corriger le tir en  engageant un dialogue constructif avec les autorités maliennes.

« Il reviendrait à la France d’engager un dialogue constructif avec les autorités actuelles du Mali pour lutter contre le terrorisme…

Il gagnerait à engager un dialogue franc avec les nouvelles autorités maliennes et à les amener à rester dans un agenda raisonnable qui puisse ouvrir la voie à la démocratie plutôt que ce bras de fer qui en cours », recommande t-il.

Très concentré sur la crise ukrainienne avec un Vladimir Poutine qui le fait voir de toutes les couleurs, Emmanuel Macron aura-t-il un laps de temps pour apprécier cela ?

Manassé AGBOSSAGA

Après les sanctions, le Mali porte plainte contre l’Uemoa

Le Mali attaque l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) en justice.  Après les décisions et sanctions des chefs d’Etat et de gouvernement en date du 9 janvier contre la junte, un collectif de six avocats a,  à la demande l’état malien,  saisi la cour de justice de l’institution  de deux recours.

Selon un communiqué en date du lundi 21 février et du président du Collectif d’avocat, Me Moustapha Cassé, le premier recours tend à obtenir de la  Cour de justice l’annulation des décisions prises par les chefs d’Etat de l’Ueoma contre le Mali.

Le deuxième recours tend « à demander la suspension de l’exécution  des sanctions eu aux « effets gravement préjudiciables à l’Etat du Mali, aux populations maliennes et africaines vivant au Mali », précise le communiqué.

En outre, le communiqué souligne que les deux recours ont formellement été enregistrés au greffe de la Cour de justice  de l’Uemoa le 15 février dernier.

Affaire à suivre donc !!!

 Manassé AGBOSSAGA

La France et ses alliés annoncent le retrait de leurs forces militaires du Mali

C’était dans l’air, c’est désormais officiel. La France et ses partenaires ont annoncé le retrait de leurs forces militaires du Mali, ce jeudi 17 février 2022…

C’était dans l’air, c’est désormais officiel. La France et ses partenaires ont annoncé le retrait de leurs forces militaires du Mali, ce jeudi 17 février 2022.

« Les conditions politiques, opérationnelles et juridiques ne sont plus réunies », indiquent la France, ses alliés européens et le Canada  dans un communiqué, publié ce jeudi pour officialiser le départ de leurs forces militaires présentes au Mali dans le cadre de la lutte contre te terrorisme. Il s’agit notamment   des opérations Barkhane et Takuba

Selon le communiqué, les conditions politiques, opérationnelles et juridiques ne sont plus réunies pour poursuivre efficacement leur engagement militaire actuel dans la lutte contre le terrorisme au Mali.

Toutefois, la France et ses  alliés disent toujours être  engagés à lutter contre les groupes djihadistes.  Ils ont réaffirmé leur engament à  rester dans la région ​du Sahel, notamment au Niger et dans le Golfe de Guinée.

Lors de sa prise de parole ce jeudi 17 février, le président Français, Emmanuel Macron a confié  que des troupes seront repositionnées aux côtés des forces armées nigériennes dans la région frontalière du Mali.

Les tensions diplomatiques de ces dernières semaines entre Paris et Bamako, depuis l’arrivée du Colonel Assimi Goïta ne sont pas étrangères  à cette décision.

 

Manassé AGBOSSAGA