Agrumiculture et industrialisation au Bénin : une nouvelle ère s’ouvre avec Orana Farms

Si le déclin du véritable tissu industriel qu’incarnait la Société nationale des fruits et légumes (Sonafel) reste préjudiciable à la révolution de l’agrumiculture, l’espoir renait à nouveau avec Orana Farms, un vaste projet de plantations d’orange, de mangue et de fruit de la passion. Porté par l’industriel de renom, Togbédji Ahokpa, le projet “Orana Farms“ s’inscrit dans la dynamique de garantir la disponibilité de matières premières indispensables au fonctionnement de l’usine Orana de Za-Kpota, l’une des plus grandes usines de production de concentré d’orange en Afrique.

(Environ 100 000 Ha pour des plantations, plus de 200.000 emplois garantis)

Si le déclin du véritable tissu industriel qu’incarnait la Société nationale des fruits et légumes (Sonafel) reste préjudiciable à la révolution de l’agrumiculture, l’espoir renait à nouveau avec Orana Farms, un vaste projet de plantations d’orange, de mangue et de fruit de la passion. Porté par l’industriel de renom, Togbédji Ahokpa, le projet “Orana Farms“ s’inscrit dans la dynamique de garantir la disponibilité de matières premières indispensables au fonctionnement de l’usine Orana de Za-Kpota, l’une des plus grandes usines de production de concentré d’orange en Afrique.

Des centaines de Milliards de Franc CFA d’investissements seront consentis pour la mise en œuvre d’Orana Farms. Environ 100 000 hectares de plantations d’orange, de mangue et de fruit de la passion seront bientôt perceptibles à travers tout le territoire national du Bénin. Un projet ambitieux nommé “Orana Farms“ prend ainsi corps et permettra de garantir plus de 200 000 emplois à raison de deux personnes employées à l’hectare. Jamais aucune initiative n’a généré autant d’emplois dans le domaine de l’agriculture. Faisant toujours preuve d’une audace dans l’investissement, celui que l’on surnomme l’industriel noir, Togbédji Ahokpa entend marquer de ses empreintes indélébiles la révolution industrielle en Afrique mais aussi celle de l’agrumiculture dans la sous-région ouest-africaine.


Né sur les cendres de la Société nationale des fruits et légumes (Sonafel) perçue comme un véritable tissu industriel et une marque vendable, Orana Farms entend réécrire l’histoire en se positionnant comme un vrai label. En effet, grâce à la vision éclairée d’industrialisation et de transformation de l’agriculture du Président de la République, Patrice Talon et de son gouvernement, Orana Farms pourra récupérer les domaines à l’abandon de la Sonafel notamment à Djougou, Papatia, Birni, Sinahou, Bérécingou, Za-Kpota etc. Orana Farms se concrétise avec le concours du Ministre de l’Economie et des Finances, Romuald Wadagni, du Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, Gaston Dossouhoui sans oublier la
dynamique équipe de l’Agence territoriale de développement agricole Pôle 5 (ATDA 5).

Si le Brésil, premier producteur d’oranges dans le monde se positionne comme le partenaire technique d’Orana Farms, l’expertise locale est d’ailleurs mise à contribution. Des différentes études aux technologies à déployer (AGRITEK AFRICA), les meilleures compétences locales sont sollicitées. La Société nationale de mécanisation agricole (SoNaMA) ainsi que la Société béninoise des aménagements agricoles (SoBAA) mais surtout la Société pour le développement du Coton (Sodeco) y jouent un rôle prépondérant.

Voyage de Patrice Talon au Brésil : le déclic

Si la concrétisation d’un tel projet ambitieux se faisait à peine ressentir, le voyage du Chef de l’Etat, Patrice Talon se révèle être le déclic. « Les choses se sont accélérées depuis la visite du Président de la République au Brésil », confie une source proche d’Orana Farms. A titre illustratif, la première phase qui devrait permettre d’ensemencer 20 000 hectares est imminente avec comme impact, plus de 40 000 emplois garantis. Des milliers de béninois pourront donc sortir de l’oisiveté et s’offrir de l’emploi sur le long terme.

Plus important, les paysans locaux pourront également bénéficier des semences à haut rendement grâce à Orana Farms qui se refuse d’adopter une posture concurrentielle avec les paysans locaux. Orana Farms entend donc prêter main forte aux paysans locaux dans l’optique de contribuer à l’amélioration de leur rendement. Alors que les semences disponibles permettent de produire moins de cinq (05) tonnes à l’hectare par an, les semences importées permettront de produire quarante-cinq (45) tonnes à l’hectare par an. Orana Farms se révèle donc être une opportunité unique pour les paysans et pour l’économie nationale.

Togbédji Ahokpa : Une vision pour le repositionnement de l’agriculture en Afrique…

Modèle inspirant de réussite, Togbédji Ahokpa, Président Directeur Général (PDG) de Orana Farms se révèle être porteur d’une vision, orientée vers l’essor industriel du continent africain, vivier de matières premières. Porteur du projet “Orana Farms“, cet industriel succès a su déjà positionner Orana comme une marque déposée et une référence en ce qui concerne la production et la transformation d’oranges en Afrique.

Jeune et très ambitieux, Togbédji Ahokpa peut bien se targuer d’un puissant réseau financier et du soutien du gouvernement béninois pour écrire l’une des plus belles pages de l’industrialisation en Afrique et au Bénin, en particulier. Habitué à réussir là où l’on y trouve aucune marge de réussite, Togbédji Ahokpa a souvent su oser et la réalité force désormais l’admiration. Orana Farms ne dérobera pas à la régle. Faut-il le souligner, l’usine de transformation d’oranges de Za-Kpota sera bientôt opérationnelle et les premiers fûts de concentré d’orange débarquent incessamment sur le marché africain et international.

S.E

Supposées coupures imminentes de l’électricité venant du Nigéria pour dettes impayées: le démenti formel de la SBPE

La Société béninoise de production d’électricité (SBPE) dément l’information relative à la coupure imminente de l’électricité venant du Nigéria pour des raisons de dettes ou de factures impayées.

L’information s’est répandue comme une traînée de poudre sur les réseaux. Le Nigéria s’apprêterait à priver le Bénin de l’électricité pour défaut de paiement. Mais dans un communiqué, la Société béninoise de production d’électricité (SBPE) a catégoriquement démenti l’information.

Pour la SBPE, l’information faisant « état de coupures imminentes de l’électricité venant du Nigéria pour des raisons de dettes ou de factures impayées est simplement une « intoxication ». La société rassure qu’elle n’a pas de « dettes vis-à-vis de ses fournisseurs d’électricité aussi bien au Nigéria qu’au Ghana », ajoutant qu’elle « respecte rigoureusement ses obligations financières envers ses partenaires ».

Et de confier qu’elle a « déjà pris les mesures afin que les parties impliquées au Nigéria restituent la vérité ».

Manassé AGBOSSAGA 

Economie : Voici l’homme le plus riche de la Chine selon le dernier classement Bloomberg

Après l’actualisation ce vendredi 9 août 2024 du l’indice des hommes les plus riches du monde du Groupe Financier Bloomberg, un nouveau visage du commerce électronique devient l’homme le plus riche de la Chine.

Après l’actualisation ce vendredi 9 août 2024 du l’indice des hommes les plus riches du monde du Groupe Financier Bloomberg, un nouveau visage du commerce électronique devient l’homme le plus riche de la Chine.

Il aura passé seulement trois à la tête du classement des hommes les plus riches de la Chine. Zhong Shanshan puisque c’est de lui qu’il s’agit est déchu ce vendredi 9 août 2024 de sa place par un autre compatriote. Il s’agit de Colin Huang. Ce dernier selon le classement de l’Agence Bloomberg des hommes les plus riches du monde est désormais l’homme le plus riche de la Chine.

Agé de 44 ans, Colin Huang a fait fortune dans le commerce en ligne. Il est le fondateur du Groupe PDD Holdings qui est le propriétaire de la plateforme de vente en ligne Temu.

Selon l’Agence Bloomberg, la valeur nette de la fortune de Colin Huang est estimée à 48,6 milliards de dollars. Au plan mondial, il est la 25ème fortune derrière l’américain Jean Mars (50,7 milliards de dollars) et devant Zhong Shanshan (47,4 milliards de dollars) dont il a pris la place.

Ce classement est dominé par l’Américain Elon Musk qui reste l’homme le plus riche du monde avec une fortune de 228 milliards de FCFA.

Ci-joint le dernier classement Bloomberg des hommes les plus riches du monde

https://www.bloomberg.com/billionaires/

Par Christophe KPOSSINOU

Immatriculation à l’IFU des ONG, organisation religieuse, fondation, parti politique, EEPP et autres : important communiqué de la DGI

Dans le cadre de l’amélioration de la qualité des services rendus aux contribuables, la Direction Générale des Impôts (DGI) a le plaisir d’annoncer la mise en place, dès le 12 août 2024, d’une nouvelle procédure entièrement dématérialisée pour les demandes d’immatriculation à l’Identifiant Fiscal Unique (IFU) des entités autres que les sociétés commerciales.

COMMUNIQUÉ RELATIF À L’IMMATRICULATION À L’IFU DES ENTITÉS AUTRES QUE LES SOCIÉTÉS COMMERCIALES

Dans le cadre de l’amélioration de la qualité des services rendus aux contribuables, la Direction Générale des Impôts (DGI) a le plaisir d’annoncer la mise en place, dès le 12 août 2024, d’une nouvelle procédure entièrement dématérialisée pour les demandes d’immatriculation à l’Identifiant Fiscal Unique (IFU) des entités autres que les sociétés commerciales. Il s’agit, entre autres entités, des organisations non gouvernementales nationales ou étrangères, associations, organisations religieuses, fondations, projets de développement, syndicats professionnels, partis politiques, agences et organismes étatiques, établissements d’enseignement privé et public.

Cette innovation simplifie considérablement les démarches administratives et permet aux entités bénéficiaires de gagner du temps.

Désormais, il n’est plus nécessaire de se déplacer dans les locaux de la DGI pour accomplir cette formalité. Il suffit de se rendre à l’adresse « ifu.impots.bj », de sélectionner le menu « Demander IFU », puis « IFU pour les entités autres que les sociétés commerciales ».

La DGI remercie tous les contribuables pour leur sens de civisme fiscal et leur adhésion aux différentes réformes fiscales mises en œuvre.

Le Directeur Général Adjoint des Impôts,

Bénito Shérif Lagloire GBOSSAME

Banque Mondiale : Ce que les pays en développement auront besoin par an en moyenne d’ici à 2030 pour relever les défis mondiaux

Les pays en développement auront besoin de 2 400 milliards de dollars par an en moyenne d’ici à 2030 pour relever les défis mondiaux que sont le changement climatique, les conflits et les pandémies. Sans ces financements, les enfants fréquenteront des écoles médiocres, les familles seront privées de soins de santé de qualité et les communautés peineront à faire face aux effets du changement climatique.

Une nouvelle plateforme actionne le levier puissant des garanties pour booster les financements privés

Les pays en développement auront besoin de 2 400 milliards de dollars par an en moyenne d’ici à 2030 pour relever les défis mondiaux que sont le changement climatique, les conflits et les pandémies. Sans ces financements, les enfants fréquenteront des écoles médiocres, les familles seront privées de soins de santé de qualité et les communautés peineront à faire face aux effets du changement climatique.

Les banques multilatérales de développement et les bailleurs de fonds bilatéraux ne disposent pas à eux seuls des ressources suffisantes pour répondre à ces besoins. C’est pourquoi il est indispensable que le secteur privé prenne part à cet effort. Or les pays à revenu faible et intermédiaire ont de plus en plus de mal à attirer les capitaux privés dont ils ont besoin et qui sont essentiels pour permettre une croissance économique accélérée. Le rapport rendement-risque des investissements dans les économies émergentes est encore trop peu attractif.

Le secteur privé ne pourra pas s’engager davantage sans de meilleures structures de financement, de nouvelles façons d’équilibrer et de répartir les risques, et des partenariats réinventés.

Cet enjeu a été reconnu par le Laboratoire de l’investissement privé, créé à l’initiative du président du Groupe de la Banque mondiale Ajay Banga. Et parce que l’une des solutions préconisées par ce forum consistait à intensifier nos activités de garantie, nous avons lancé une nouvelle plateforme qui contribuera à catalyser les capitaux du secteur privé et à accélérer le développement durable sur une planète vivable. Cette plateforme innovante vise à porter le montant annuel des émissions de garanties du Groupe de la Banque mondiale à 20 milliards de dollars d’ici 2030.

Tout en continuant d’apporter un volume important de prêts aux pays en développement, le Groupe de la Banque mondiale évolue afin de jouer de plus en plus un rôle de levier pour mobiliser d’autres financements. La nouvelle plateforme, placée sous l’égide de l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA), servira de guichet unique pour toutes les activités de garantie du Groupe de la Banque mondiale. Elle regroupe trois familles de produits : des garanties de crédit (pour les prêts au secteur public ou privé) ; des garanties contre les risques politiques (pour les projets du secteur privé ou les partenariats public-privé) ; et des garanties pour le financement du commerce (pour les risques dans le secteur public).

Nous connaissons déjà le rôle puissant que jouent les garanties en permettant d’accroître les financements privés indispensables pour relever les défis les plus difficiles du développement. Aux côtés du dialogue mené par la Banque mondiale avec les pays et au niveau sectoriel et des financements et de l’assistance technique de la Société financière internationale (IFC), les garanties peuvent apporter la pièce manquante qui permettra de débloquer des capitaux privés dans de nombreux pays à faible revenu en manque cruel d’infrastructures durables.

Comme en République démocratique du Congo (RDC), par exemple, où le plus grand projet de mini-réseaux d’Afrique (a) a pu voir le jour grâce à l’émission de garanties contre les risques politiques, dans le cadre conjugué de la collaboration du Groupe de la Banque mondiale avec ce pays et du soutien d’IFC au secteur privé. Ce projet va fournir de l’électricité abordable et durable à plus de 28 000 ménages et entreprises en RDC. Ce n’est là qu’un exemple parmi tant d’autres de la manière dont les garanties peuvent contribuer à l’objectif du Groupe de la Banque mondiale de connecter à l’électricité au moins 300 millions de personnes en Afrique.

Les garanties de la MIGA (a), déployées sur la base des financements de la Banque mondiale et des services-conseil d’IFC, ont aussi facilité des investissements directs étrangers en faveur du premier système de bus rapide électrique du Sénégal. Cette ligne de 18,3 kilomètres transportera 300 000 passagers par jour, tout en permettant une réduction de 59 000 tonnes d’équivalent carbone par an.

Cet effort pour mieux exploiter le potentiel des garanties n’est cependant qu’un début. Nous savons par expérience que c’est en innovant que l’on répondra le plus efficacement aux besoins de nos clients des secteurs public et privé. C’est pourquoi l’innovation est également au cœur de notre nouvelle plateforme.

Nos instruments de garantie ont déjà fait la preuve de leur capacité exceptionnelle à faciliter les investissements transnationaux. Les produits qui seront disponibles sur la nouvelle plateforme ont permis au Groupe de la Banque mondiale d’émettre 10,3 milliards de dollars de nouvelles garanties au cours de l’exercice 2024, dont 8,2 milliards de dollars provenant de la MIGA, 1,4 milliard de dollars d’IFC et près de 700 millions de dollars de la Banque mondiale. Les garanties sont également un moyen d’optimiser l’usage des capitaux disponibles. Ainsi, chaque dollar émis par la MIGA peut permettre de mobiliser 15 dollars auprès du secteur privé, ce qui constitue une utilisation hautement efficace des apports en capital effectués par nos actionnaires.

Nous nous trouvons à un tournant, alors que les garanties s’imposent de plus en plus comme un outil puissant du financement du développement international. Forte de l’expertise collective du Groupe de la Banque mondiale et de ses 80 années de collaboration avec les gouvernements, la nouvelle plateforme de garanties est prête à soutenir l’investissement privé dans les pays en développement, afin d’y impulser les solutions à fort impact dont ils ont tant besoin.

Par : Anna Bjerde, Makhtar Diop, Anshula Kant, Hiroshi Matano, Axel Van Trotsenburg, Wencai Zhang

Source : www.banquemondiale.com

 

Emploi : Voici le salaire minimum d’un fonctionnaire au Nigéria

Au Nigéria, les autorités ont procédé à une augmentation du salaire minimum des agents de la fonction publique. Une solution entre autres pour renforcer le pouvoir d’achat des populations face à l’inflation.

Au Nigéria, les autorités ont procédé à une augmentation du salaire minimum des agents de la fonction publique. Une solution entre autres pour renforcer le pouvoir d’achat des populations face à l’inflation.

Un ouf de soulagement dans le rang des agents de la fonction publique au Nigéria. Après des mois de négociations, les syndicats ont réussi à obtenir du gouvernement une amélioration salariale. Celle-ci se traduire par la décision du gouvernement du président Bola Tinubu de doubler le salaire minimum dans la fonction publique.

Ainsi, de 30.000 nairas, le salaire minimum d’un agent de la fonction au Nigéria passe désormais à 70.000 nairais nous apprend Rfi.

En effet, le Nigéria fait depuis un bon moment fait face à une crise inflationniste. On note un taux d’inflation qui dépassait toujours les 34% au mois de juin. Quant à l’inflation alimentaire elle frôle les 41% selon les chiffres obtenus par Rfi. Conséquence, le pouvoir d’achat des fonctionnaires est devenu faible. Une situation qui a occasionné des mouvements de débrayage dans la fonction publique.

La décision portant augmentation du salaire minimum des agents de la fonction publique vient donc comme l’une des fruits des négociations que le gouvernement a entamé avec les organisations syndicales. Ces dernières réclamaient pourtant 250.000 nairas comme salaire minimum pour faire face à la crise.

Par Christophe KPOSSINOU

Economie : Voici le classement Forbes des 20 hommes les plus riches d’Afrique en 2024

Le magazine économique Forbes a publié pour le compte de l’année 2024 le classement des 20 hommes plus riches d’Afrique. Pour la 13ème année consécutive, le Nigéria Aliko Dangote trône en tête demeurant l’homme le plus fortuné du continent avec une fortune de 13,9 Milliards de Dollars. Voici ci-dessous l’intégralité du classement.

Le magazine économique Forbes a publié pour le compte de l’année 2024 le classement des 20 hommes plus riches d’Afrique. Pour la 13ème année consécutive, le Nigéria Aliko Dangote trône en tête demeurant l’homme le plus fortuné du continent avec une fortune de 13,9 Milliards de Dollars. Voici ci-dessous l’intégralité du classement.

Le Nigérian Aliko Dangoté demeure l’homme le plus riche du continent

N°1. Aliko DANGOTE

Pays d’Origine : Nigéria

Fortune : 13,9 Milliards De Dollars Soit 12,8 Milliards D’Euros

Secteur d’activité : Cimenterie, Agroalimentaire, Pétrole…

N°2. Johann RUPERT

Pays d’Origine : Afrique Du Sud

Fortune : 10,1 Milliards De Dollars Soit 9,3 Milliards D’Euros

Secteur d’activité : Télécommunication, Luxe

N°3. Nicky OPPENHEIMER

Pays d’Origine : Afrique Du Sud

Fortune : 9,4 Milliards De Dollars Soit 8,6 Milliards D’Euros

Secteur d’activité : Mine

N°4. Nassef SAWIRIS

Pays d’Origine : Égypte

Fortune : 8,7 Milliards De Dollars Soit 8 Milliards D’Euros

Secteur d’activité : Cimenterie, Vêtement sportif, Production d’engrais.

N°5. Mike ADENUGA

Pays d’Origine : Nigéria

Fortune : 6,9 Milliards De Dollars Soit 6,3 Milliards D’Euros

Secteur d’activité : Télécommunication, Petrole, finance

N°6. Abdulsamad RABIU

Pays d’Origine : Nigéria

Fortune : 5,9 Milliards De Dollars Soit 5,43 Milliards D’Euros

Secteur d’activité : Agro-industrie, Cimenterie, Immobilier, logistique portuaire

N°7. Naguib SAWIRIS

Pays d’Origine : Égypte

Fortune : 3,8 Milliards De Dollars Soit 3,5 Milliards D’Euros

Secteur d’activité : télécommunication, Mines

N°8. Mohamed MANSOUR

Pays d’Origine : Égypte

Fortune : 3,2 Milliards De Dollars Soit 2,9 Milliards D’Euros

Secteur d’activité : Distributeur exclusif des groupes américains General Motors, Caterpillar et McDonald’s

N°9. Koos BEKKER

Pays d’Origine : Afrique Du Sud

Fortune : 2,7 Milliards De Dollars Soit 2,5 Milliards D’Euros

Secteur d’activité : Médias

N°10. Patrice MOTSEPE

Pays d’Origine : Afrique Du Sud

Fortune : 2,7 Milliards De Dollars Soit 2,5 Milliards D’Euros

Secteur d’activité : Mines

N°11. Issad REBRAB

Pays d’Origine : Algérie

Fortune : 2,5 Milliards De Dollars Soit 2,3 Milliards D’Euros

Secteur d’activité : Construction d’usine, agroalimentaire, électroménager, energie solaire…

N°12. Mohammed DEWJI

Pays d’Origine : Tanzanie

Fortune : 1,8 Milliards De Dollars Soit 1,7 Milliards D’Euros

Secteur d’activité : textile, la minoterie, brasserie, agroalimentaires

N°13. Strive MASIYIWA

Pays d’Origine : Zimbabwe

Fortune : 1,8 Milliards De Dollars Soit 1,7 Milliards D’Euros

Secteur d’activité : Télécommunication

N°14. Aziz AKHANNOUCH

Pays d’Origine : Maroc

Fortune : 1,7 Milliards De Dollars Soit 1,6 Milliards D’Euros

Secteur d’activité : Distribution d’hydrocarbure,

N°15. Othman BENJELLOUN

Pays d’Origine : Maroc

Fortune : 1,4 Milliards De Dollars Soit 1,3 Milliards D’Euros

Secteur d’activité : Finance

N°16. Youssef MANSOUR

Pays d’Origine : Égypte

Fortune : 1,3 Milliards De Dollars Soit 1,2 Milliards D’Euros

Secteur d’activité : Distribution

N°17. Yasseen MANSOUR

Pays d’Origine : Égypte

Fortune : 1,2 Milliards De Dollars Soit 1,1 Milliards D’Euros

Secteur d’activité : Distribution, Immobilier

N°18. Christoffel WIESE

Pays d’Origine : Afrique Du Sud

Fortune : 1,2 Milliards De Dollars Soit 1,1 Milliards D’Euros

Secteur d’activité : Vêtements, commerce

N°19. Michiel LE ROUX

Pays d’Origine : Afrique Du Sud

Fortune : 1,1 Milliards De Dollars Soit 1 Milliards D’Euros

Secteur d’activité : Finance

N°20. Femi OTEDOLA

Pays d’Origine : Nigéria

Fortune : 1,1 Milliards De Dollars Soit 1 Milliards D’Euros

Secteur d’activité : Gaz, Pétrole, Finance

Source : Forbes Afrique

Lire l’article originel pour plus de détails via le lien ci-dessous

https://forbesafrique.com/les-20-hommes-les-plus-riches-dafrique-en-2024/

Important message du DG des Impôts à l’endroit Organisations Non Gouvernementales et autres associations (Communiqué)

Il m’a été donné de constater que les Organisations Non Gouvernementales(ONG) internationales ou autres associations, parties à des accords de siège avec le Gouvernement, procèdent aux achats locaux en franchise de la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA), sur simple présentation de leurs accords de siège. Cette pratique comporte des risques d’utilisation abusive des exonérations. Aussi fait-elle obstruction à l’évaluation exhaustive de l’exonération dont bénéficie cette catégorie de personnes.

NOTE CIRCULAIRE

Relative aux modalités d’obtention de l’exonération de la Taxe sur la Valeur Ajoutée en régime intérieur par les Organisations Non Gouvernementales et autres associations parties à un accord de siège avec le Gouvernement

Il m’a été donné de constater que les Organisations Non Gouvernementales(ONG) internationales ou autres associations, parties à des accords de siège avec le Gouvernement, procèdent aux achats locaux en franchise de la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA), sur simple présentation de leurs accords de siège. Cette pratique comporte des risques d’utilisation abusive des exonérations. Aussi fait-elle obstruction à l’évaluation exhaustive de l’exonération dont bénéficie cette catégorie de personnes.

La présente circulaire précise les modalités d’obtention de l’exonération de la TVA en appui des accords de siège détenus par les ONG et associations exerçant au Bénin.

Le bénéfice de l’exonération de la TVA prévue en régime intérieur dans les Accords de siège est subordonné à l’obtention d’une autorisation de vente hors TVA des biens et services voulus par les ONG internationales ou associations parties aux accords. A cet effet, la lettre d’autorisation de vente hors TVA ou de rétrocession de crédit de TVA (en cas de prestation de services), délivrée par le Directeur Général des Impôts, ne peut être postérieure à la vente des biens ou services pour lesquels l’autorisation est accordée.

Les pièces à fournir par l’ONG pour l’obtention de l’autorisation de rétrocession de crédit de TVA ou l’autorisation de vente hors TVA sont :

o   une demande d’autorisation adressée au DGI à l’attention de la Mission Fiscale des Régimes d’Exception (MFRE) ;

o   une copie du marché principal ou du bon de commande principal ;

o   une copie de l’accord de siège ou de la preuve de l’exonération ;

o   une copie de l’originale de la facture proforma du fournisseur.

Le fournisseur ou prestataire de l’ONG ou de l’association ne peut, en aucun cas, livrer un bien ou un service autre que celui pour lequel l’autorisation a été accordée.

Toute substitution des biens ou services énumérés sur les factures proforma fournies lors de la demande d’autorisation d’achat sera considérée comme une fraude fiscale et passible des sanctions prévues à l’article 504 du Code Général des Impôts.

Tous les acteurs concernés sont priés de tenir compte des mesures contenues dans la présente circulaire. Les difficultés rencontrées dans sa mise en œuvre doivent immédiatement être portées à ma connaissance.

 

                                                      Le Directeur Général des Impôts,

                                                  Nicolas YENOUSSI

Burkina Faso : Les recommandations de la Banque Mondiale pour une croissance plus efficace, durable et inclusive

Le développement des pays de l’Afrique de l’Ouest dont le Burkina Faso préoccupe toujours la Banque Mondiale. L’institution de Breton Wood a rendu public le 27 juin 2024 un Mémorandum économique avec des recommandations. Lire ci-dessous l’intégralité.

Le développement des pays de l’Afrique de l’Ouest dont le Burkina Faso préoccupe toujours la Banque Mondiale. L’institution de Breton Wood a rendu public le 27 juin 2024 un Mémorandum économique avec des recommandations. Lire ci-dessous l’intégralité.

Mémorandum économique pays pour le Burkina Faso : rendre la croissance plus efficace, durable et inclusive

Selon le dernier Mémorandum économique pays pour le Burkina Faso, la croissance économique rapide enregistrée au cours des deux dernières décennies n’a pas suffi à transformer structurellement le pays pour le préparer à un futur succès.

Bien que la production ait triplé en termes réels au cours des deux dernières décennies, le PIB par habitant n’est pas parvenu à doubler, en raison d’une croissance démographique rapide et le nombre de personnes vivant dans la pauvreté est demeuré quasi inchangé. Les fruits de la croissance économique n’ont pas été répartis uniformément entre les régions, tandis que les inégalités, qui avaient diminué, se creusent. L’extraction industrielle d’or est devenue un moteur de croissance, mais le secteur crée peu d’emplois et entretient peu de liens avec les entreprises locales. Les bénéfices exceptionnels générés ont fait monter les tensions politiques dans un contexte d’aggravation de l’instabilité intérieure et régionale qui a débouché sur deux coups d’État en 2022.

La croissance n’a été ni efficiente, ni durable, ni inclusive. La majeure partie de l’augmentation de la production dans tous les secteurs a été basée sur l’accumulation de travail et de capital, plutôt que sur l’amélioration de la productivité. Le secteur public absorbe le nombre limité des travailleurs les mieux éduqués et contribue à creuser le déficit budgétaire, laissant peu de marge de manœuvre pour les investissements publics. La déforestation à des fins énergétiques et agricoles a entraîné la perte de près de la moitié des forêts du pays au cours des deux dernières décennies. Le marché du travail n’a pas suivi le rythme de la croissance démographique, laissant une population jeune en plein essor en difficulté pour trouver sa place dans la société.

La faible croissance de la productivité agricole n’a pas permis au secteur de réaliser son potentiel de réduction de la pauvreté. L’essentiel de la croissance est dû à l’augmentation des superficies cultivées plutôt qu’à l’amélioration des rendements. Le secteur est dominé par la petite agriculture de subsistance avec un accès limité aux intrants, au capital et aux machines. La violence et l’instabilité, combinées à l’attrait de l’orpaillage, ont alimenté l’exode vers les villes, laissant le secteur à court de main-d’œuvre. Fortement tributaire des précipitations, le pays est fortement exposé au changement climatique, environ un tiers de ses terres étant déjà touchées par la désertification.

Le faible niveau de sophistication technologique empêche les entreprises burkinabè d’accroître leur productivité et de créer des emplois en plus grand nombre et de meilleure qualité. Les principaux obstacles à une utilisation plus généralisée et intensive des technologies modernes sont le manque d’information, l’insuffisance des compétences tant des cadres que des travailleurs, la médiocrité des infrastructures – qui se traduit par un approvisionnement en électricité peu fiable et un accès limité à Internet – et le sous-développement des marchés financiers.

L’allocation inefficace des ressources et la mauvaise connectivité due au manque de routes empêchent les entreprises les plus productives de réaliser pleinement leur potentiel. Les distorsions du marché dues à la mauvaise connectivité des transports et à l’urbanisation rapide ont entraîné un étalement urbain et un développement non planifié des villes, réduisant ainsi les effets d’agglomération qui, autrement, augmenteraient la productivité dans les zones plus densément peuplées.

Une plus grande parité entre les sexes stimulerait la croissance d’une manière plus équitable et inclusive. Bien que l’écart entre les sexes en matière de scolarisation se soit récemment inversé, au moins au niveau primaire, les femmes burkinabè vivent dans une société très inégalitaire, confrontées à des mariages précoces, à une lourde charge de soins et à l’absence de contrôle sur leurs besoins en matière de santé génésique. Les agricultrices, les entrepreneures et les employées gagnent moins que leurs homologues masculins, les différences étant dues au manque de capital et de contrôle des revenus des femmes, à une moindre utilisation des travailleurs masculins, à un moindre recours aux technologies agricoles et à une moindre commercialisation des exploitations appartenant à des femmes. Combler ces écarts permettrait d’accroître l’offre de main-d’œuvre qualifiée et d’améliorer la productivité.

Des réformes de grande envergure pour s’attaquer à ces facteurs de faible productivité pourraient entraîner une transformation structurelle décisive. Trois scénarios de croissance montrent que le maintien d’une trajectoire de croissance faible ou moyenne, avec des tentatives limitées de réformes structurelles, se traduirait par le maintien de niveaux élevés de pauvreté, surtout après prise en compte des effets du changement climatique.

Le rapport formule des recommandations pour favoriser une croissance efficiente, durable et inclusive nécessaire pour propulser le Burkina Faso au rang des pays à revenu intermédiaire de la tranche inférieure et améliorer sa résilience face au changement climatique, et qui sont les suivantes :

Diversifier au sein et à l’extérieur de l’agriculture : i) en créant une demande de produits agricoles avec des liens plus étroits entre l’agriculture et la transformation ; ii) en améliorant la productivité du bétail grâce à l’amélioration de l’élevage et à l’augmentation de la valeur ajoutée ; iii) et en diversifiant l’économie rurale grâce à la création d’emplois non agricoles, au renforcement du capital humain et à l’amélioration des liens entre les zones rurales et urbaines.

Améliorer l’accès aux marchés intérieurs et internationaux et promouvoir la sortie de l’agriculture de subsistance.

Atténuer et gérer les risques agricoles en promouvant l’agriculture climato-intelligente, l’irrigation, la restauration des terres, l’assurance et la réduction des risques, et en soutenant les personnes déplacées et vulnérables.

Renforcer l’environnement favorable aux entreprises privées en réduisant les obstacles à l’accès à l’électricité, aux services numériques et au financement.

Développer les capacités des entreprises à utiliser davantage la technologie en favorisant l’accès aux connaissances extérieures et en i) favorisant l’exposition à l’expérience internationale et aux chaînes de valeur mondiales, ii) en soutenant les collaborations pour aider les entreprises à améliorer leurs technologies, et iii) en réduisant les droits de douane et les réglementations qui entravent l’adoption des technologies.

Augmenter la base de capital humain en développant les compétences numériques, en particulier au sein de la jeune génération.

Investir dans des infrastructures de transport plus résilientes.

Améliorer l’environnement favorable à la logistique de transport afin de réduire les coûts commerciaux pour les entreprises.

Concevoir des politiques visant à éliminer l’informalité.

Accroître la participation des femmes dans les secteurs à plus forte valeur ajoutée en améliorant leurs compétences et leur participation à la gestion et en réduisant la ségrégation professionnelle.

Accroître l’accès des femmes aux facteurs de production en améliorant leur inclusion financière et leur accès au capital commercial, en augmentant leur utilisation du travail et des intrants agricoles modernes et leur rendement, et en augmentant le rendement de leurs terres.

Renforcer la sécurité physique des femmes et leur capacité d’agir au sein du ménage en améliorant leur connaissance des droits et des lois, en renforçant leur capacité d’agir en matière de procréation et en réduisant la charge des soins.

Source: www.banquemondiale.org

 

 

Transfert d’argent : Voici le montant envoyé par les migrants dans leur pays respectif en 2023 (Banque Mondiale)

 A l’échelle planétaire, les migrants contribuent également au développement économique de leur pays d’origine. La Banque Mondial a mis sous presse un rapport qui donne une précision sur le montant total envoyé par ces derniers courant l’année. Il est estimé à 656 Milliards d’Euros. Lire ci-dessous le Communiqué de presse de l’institution pour plus de détails.

 A l’échelle planétaire, les migrants contribuent également au développement économique de leur pays d’origine. La Banque Mondial a mis sous presse un rapport qui donne une précision sur le montant total envoyé par ces derniers courant l’année. Il est estimé à 656 Milliards d’Euros. Lire ci-dessous le Communiqué de presse de l’institution pour plus de détails.

Communiqué de presse de la Banque Mondial

WASHINGTON, 26 juin 2024 — Selon la dernière édition de la Note d’information de la Banque mondiale sur les migrations et le développement, les remises migratoires vers les pays à revenu faible et intermédiaire ont marqué le pas en 2023. Elles se seraient élevées à 656 milliards d’euros, alors qu’elles avaient fortement progressé sur la période 2021-2022.

Cette modeste augmentation de 0,7 % reflète les grandes disparités de la croissance régionale, mais les envois de fonds demeurent une source essentielle de financement extérieur pour les pays en développement en 2023, car ils soutiennent le compte courant de plusieurs pays aux prises avec l’insécurité alimentaire et les problèmes d’endettement. En 2023, les envois de fonds ont excédé le montant des investissements étrangers directs et de l’aide publique au développement.

Les prévisions indiquent que les remises migratoires vers les pays à revenu faible et intermédiaire devraient croître à un rythme plus rapide de 2,3 % en 2024, même si cette progression sera inégale selon les régions. Les risques potentiels de contraction des projections découleraient d’une croissance économique plus faible que prévu dans les pays à revenu élevé qui accueillent des migrants et de la volatilité des prix du pétrole et des taux de change.

« Les migrations et les envois de fonds qui en découlent sont des moteurs essentiels du développement économique et humain, explique Iffath Sharif, directrice mondiale du pôle Protection sociale et emploi à la Banque mondiale. De nombreux pays cherchent à organiser les migrations compte tenu de déséquilibres démographiques mondiaux et de déficits de main-d’œuvre d’un côté et, de l’autre côté, de taux de chômage importants et de pénuries de compétences. Nous travaillons à la mise en place de partenariats entre pays d’origine et d’accueil des migrants pour faciliter la formation, en particulier celle des jeunes, afin qu’ils acquièrent les compétences nécessaires pour obtenir de meilleurs emplois et revenus dans leurs pays d’origine et de destination. »

En 2023, les remises migratoires ont surtout progressé vers l’Amérique latine et les Caraïbes (7,7 %), l’Asie du Sud (5,2 %) et l’Asie de l’Est et le Pacifique (4,8 %, hors Chine). En revanche, les transferts d’argent vers l’Afrique subsaharienne ont connu une légère diminution de 0,3 %, tandis que le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord ont enregistré une chute de près de 15 %, et l’Europe et l’Asie centrale une baisse de 10,3 %.

« La résilience des envois de fonds souligne leur importance pour des millions de personnes, souligne Dilip Ratha, économiste et auteur principal du rapport. Tirer parti des remises migratoires pour favoriser l’inclusion financière et l’accès aux marchés de capitaux peut améliorer les perspectives de développement des pays bénéficiaires. C’est pourquoi la Banque mondiale cherche à réduire les coûts associés et à faciliter les flux officiels en atténuant les risques politiques et commerciaux, afin de promouvoir l’investissement privé dans ce secteur. »

L’envoi de fonds coûte toujours trop cher. Au quatrième trimestre 2023, le coût moyen mondial de l’envoi de 200 dollars s’élevait à 6,4 %, soit une légère hausse par rapport aux 6,2 % de l’année précédente et bien au-delà de l’objectif de 3 % fixé par les ODD. Le coût des transferts numériques était plus faible : 5 %, contre 7 % pour les méthodes classiques, ce qui met en évidence les avantages des progrès technologiques dans la réduction de la charge financière des migrants.

Compte tenu de l’importance croissante des envois de fonds, il est essentiel de recueillir des données précises pour soutenir les objectifs de développement durable des Nations Unies relatifs à la baisse des coûts et à l’augmentation des volumes. Toutefois, les données statistiques sont encore incohérentes et incomplètes. L’écart global entre les flux entrants et sortants s’est creusé, car les canaux informels sont un facteur majeur, les migrants transportant de l’argent liquide sur eux lorsqu’ils rentrent dans leur pays. Le groupe de travail international pour l’amélioration des données sur les flux de transferts de fonds (RemitStat) publiera dans le courant de l’année un rapport contenant des recommandations pour optimiser la qualité des données.

Tendances régionales

Les envois de fonds à destination de l’Asie de l’Est et du Pacifique, à l’exclusion de la Chine, ont augmenté de 4,8 % pour atteindre 85 milliards de dollars en 2023. Ces transferts d’argent sont essentiels pour les économies des îles du Pacifique comme Palau, Samoa, Tonga et Vanuatu. Ainsi, les Tonga sont les plus dépendantes au niveau mondial, avec des remises migratoires qui représentent 41 % du PIB. En 2024, les envois de fonds des travailleurs migrants à destination de cette région, hors Chine, devraient progresser de 3,2 %. Le coût de l’envoi de 200 dollars vers la région s’élevait à 5,8 % en moyenne fin 2023, un pourcentage qui grimpe à 17,1 % pour le canal le plus onéreux.

Les remises migratoires à destination de l’Europe et de l’Asie centrale ont enregistré un recul de 10,3 %, soit 71 milliards de dollars en 2023. Cette baisse est due à la diminution des transferts de la Russie vers de nombreux pays d’Asie centrale. En outre, l’invasion de l’Ukraine par la Russie a contribué à affaiblir les envois de fonds vers l’Ukraine et la Russie par rapport aux prévisions. Selon les projections pour 2024, les remises migratoires vers cette région devraient baisser de 1,9 %. En outre, le coût de l’envoi de 200 dollars vers la région (hors Russie) a augmenté pour atteindre 6,7 % en moyenne, contre 6,4 % un an plus tôt.

En Amérique latine et dans les Caraïbes, la croissance des envois de fonds a ralenti à 7,7 % en 2023, atteignant toutefois 156 milliards de dollars grâce au dynamisme du marché du travail aux États-Unis. Le Mexique a reçu 66,2 milliards de dollars, soit une augmentation de 7,8 %, et conserve ainsi sa place de premier bénéficiaire dans la région. L’évolution a été très variable dans les autres pays, allant d’une augmentation de 44,5 % au Nicaragua à une baisse de 13,4 % en Argentine. Globalement, les flux vers la région devraient augmenter de 2,7 % en 2024. Le coût de l’envoi de 200 dollars s’y est élevé en moyenne à 5,9 %, soit un taux pratiquement inchangé par rapport à l’année précédente.

Les transferts d’argent vers le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord ont diminué de 15 % pour atteindre 55 milliards de dollars, en raison principalement de la baisse des flux à destination de l’Égypte. La disparité entre les taux de change officiels et parallèles a probablement orienté les envois de fonds vers des canaux informels. On observe d’ailleurs un rebond des flux officiels vers l’Égypte après l’unification des taux de change en mars 2024. Les remises migratoires entre pays de la région ont été affectées par le ralentissement de la croissance dans les pays du CCG. Les projections indiquent que les flux vers la région devraient augmenter de 4,3 % en 2024. Enfin, le coût de l’envoi de 200 dollars dans la région s’est établi à 6,2 % en moyenne, contre 6,7 % un an plus tôt.

Les envois de fonds vers l’Asie du Sud ont augmenté de 5,2 % en 2023 et se sont élevés à 186 milliards de dollars, en recul par rapport à la hausse de 12 % observée en 2022. La croissance a été tirée par l’Inde qui a enregistré une hausse de 7,5 % pour atteindre 120 milliards de dollars, soutenue par la vigueur des marchés du travail aux États-Unis et en Europe. La diminution des flux en provenance des pays du CCG, touchés par la baisse des prix du pétrole et les réductions de production, a contribué au ralentissement. Globalement, les flux entrants devraient augmenter de 4,2 % en 2024 dans la région, où le coût de l’envoi de 200 dollars était en moyenne de 5,8 %, contre 4,2 % l’année précédente.

Les remises migratoires à destination de l’Afrique subsaharienne ont atteint 54 milliards de dollars, soit une légère baisse de 0,3 %. Elles ont soutenu le compte courant de plusieurs pays africains en butte à l’insécurité alimentaire, à la sécheresse, aux perturbations de la chaîne d’approvisionnement, aux inondations et aux difficultés liées au service de la dette. La Gambie, le Lesotho, les Comores, le Libéria et Cabo Verde sont parmi les pays les plus dépendants des envois de fonds des migrants. Globalement, les flux vers la région devraient augmenter de 1,5 % en 2024. Enfin, envoyer 200 dollars dans la région coûtait en moyenne 7,9 % en 2023, un taux pratiquement inchangé par rapport à l’année précédente.