Présidentielle américaine .Richard Boni Ouorou réagit à la victoire de Donald Trump et insiste sur les leçons à tirer

Donald Trump a remporté la présidentielle américaine devant la candidate américaine Kamla Harris. Mais pour Richard Boni Ouorou, des figures comme le candidat Républicain « émergeront partout,tant que l’État continuera à privilégier une élite au détriment des classes populaires dans la formulation de ses politiques ». Lire ci-dessous l’intégralité de son analyse.

Donald Trump a remporté la présidentielle américaine devant la candidate américaine Kamla Harris. Mais pour Richard Boni Ouorou, des figures comme le candidat Républicain « émergeront partout,tant que l’État continuera à privilégier une élite au détriment des classes populaires dans la formulation de ses politiques ». Lire ci-dessous l’intégralité de son analyse.

C’est dans une Amérique profondément divisée que Donald Trump est devenu président. Cette division ne résulte pas uniquement de différences politiques, mais aussi d’un sentiment d’abandon ressenti par de larges pans de la population. En effet, malgré des avancées économiques, comme la baisse du taux de chômage à 3,5 % en 2019, de nombreuses classes populaires ont vu leur situation stagner, voire se détériorer, notamment dans les régions rurales et industrielles.

L’Amérique n’a pas su réinventer sa vision politique après l’ère Obama, et ses élites, tant chez les démocrates que chez les républicains, sont souvent perçues comme déconnectées des réalités du terrain. En 2016, Trump a réussi à capter le mécontentement des électeurs de la classe ouvrière, une classe qui, selon le Bureau du recensement des États-Unis, a vu ses revenus moyens stagner alors que les revenus des 1 % les plus riches continuaient de croître. Ce fossé économique et social a contribué à un sentiment de désillusion vis-à-vis des élites politiques.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : en 2021, le taux d’alphabétisation aux États-Unis était de 99 %, mais des disparités persistent. Les populations les plus vulnérables, souvent issues de minorités ou de milieux défavorisés, souffrent d’un accès limité à l’éducation de qualité. Ce sentiment d’isolement et de mépris nourri par les élites néolibérales a permis à Trump de se présenter comme une alternative, non pas par ses compétences, mais par un message anti-establishment qui a résonné auprès des électeurs désillusionnés.

Dans ce contexte, il est crucial de comprendre que le phénomène Trump n’est pas isolé. Il s’inscrit dans une tendance globale où des figures populistes émergent dans des sociétés où les élites semblent ignorer les préoccupations des classes populaires. Au Bénin, par exemple, la perception d’une élite déconnectée peut également nourrir des mouvements similaires, tant que les plus vulnérables se sentent exclus des décisions politiques et des bénéfices du développement.

L’idéologie de la haine et de la démagogie prospère là où les élites s’éloignent des véritables besoins de la population. La montée de Trump a ainsi mis en lumière une fracture sociale qui perdure, alimentée par une politique néolibérale qui a échoué à inclure les voix des plus démunis.

Il est donc impératif de reconnaître que tant que l’État continuera à privilégier une élite au détriment des classes populaires dans la formulation de ses politiques, des figures comme Donald Trump émergeront partout, prêchant un message de désespoir et de division.

Attention, Donald Trump arrive, mais il n’est qu’un symptôme d’un mal plus profond. Pour espérer un changement durable, il est essentiel de rétablir le dialogue entre les différentes classes sociales et de réinventer une politique inclusive.

Je vous l’aurais dit !

Prenez soin de vous,

Boni Richard Ouorou

« La succession du Président Talon ne doit pas être un tabou », Saka Saley (Opinion)

Je me suis adressé au Président Talon pour que le spectre de sa succession ne soit pas tabou..et même criminalisé. Pour lui signifier aussi respectueusement que ce ne devrait pas être un délit ou un crime d’avoir l’ambition de faire comme lui..puisqu’il n’est pas immortel..

La succession du Président Talon ne doit pas être un tabou…

Pourquoi je m’étais adressé au Président Talon le 1er Octobre 2024 ?

Je me suis adressé au Président Talon pour que le spectre de sa succession ne soit pas tabou..et même criminalisé. Pour lui signifier aussi respectueusement que ce ne devrait pas être un délit ou un crime d’avoir l’ambition de faire comme lui..puisqu’il n’est pas immortel..

Il a rêvé de nous diriger, il a eu de l’ambition pour le Benin, il a mis les hommes, femmes et circonstances ensembles pour y arriver en Avril 2016.

Donc que ce soit en 2026 ou bien après, il faudra forcément lui succéder..et pourquoi ce devrait être lui ou un club qui choisira qui peut ou non avoir des ambitions comme lui quelques années plus tôt ?

Que le débat se fasse au moins..c’est déjà ça de positif.

Le Président Talon doit en parler….avec nous tous.

Je me suis certes adressé aux auteurs, acteurs et bénéficiaire des lois qui tuent à dessein toute ambition…c’est à dire le Président Talon et ses alliés, mais aussi aux autres intervenants politiques pour que le syndrome de l’exclusion ne prospère pas dans ce qui veut représenter une alternative à la gouvernance actuelle.

Plus tard, à cette allure, même l’innocence avec laquelle les enfants disaient que lorsqu’ils seront grands, ils seront « Président », fera place à une peur et une psychose sans nom.

Merci à mon frère Expedit Ologou d’avoir renchéri de ces belle et unique manières à lui seul connues, le principe que la succession et l’après pouvoir d’un dirigeant ne doivent pas être tabous et criminalisés.

Ne contribuons pas à créer des dangereux précédents.

NDSS

A Talata, Ouorou dit prière d’accord, mais débats constructifs d’abord

l est essentiel de ne pas laisser croire que les défis de notre pays peuvent être résolus uniquement par la prière

Chers amis,

Je souhaite aborder les séances de prière organisées par des responsables politiques et la vice-présidente. Bien que je partage l’esprit de solidarité qui les anime, je me permets d’exprimer une préoccupation quant au message implicite qui peut en découler.

Il est essentiel de ne pas laisser croire que les défis de notre pays peuvent être résolus uniquement par la prière. La prière, bien qu’importante pour beaucoup, n’est pas une solution politique. Chacun a la capacité de prier depuis chez soi pour son bien-être et celui de notre nation.

Nos concitoyens méritent d’être informés sur les visions et orientations que nous souhaitons donner à notre patrie, au-delà des considérations spirituelles. Encourager les prières peut parfois donner l’impression que des forces invisibles peuvent résoudre des problèmes concrets, ce qui pourrait détourner l’attention des responsabilités que nous avons en tant que politique et vous en tant dirigeant.e.s

Je suis persuadé que l’intention derrière cette initiative est noble, mais elle révèle également une certaine stagnation dans notre éducation politique. À la place, nous devrions privilégier des débats constructifs autour de l’économie et de la société, promouvoir la justice sociale, militer pour l’inclusion financière, et développer des programmes de sensibilisation contre la déscolarisation en impliquant tous les acteurs concernés. Il est crucial également d’initier des formations pour les plus de 40 ans afin de les aider à s’adapter aux évolutions technologiques et à participer au développement national.

Notre pays a besoin d’un débat ouvert et d’une préparation adéquate pour faire face aux grands défis de notre époque. J’espère que mon message sera reçu dans cet esprit et que nous pourrons orienter notre action vers des initiatives plus modernes et bénéfiques pour nos populations.

Avec mes salutations respectueuses.

Boni Richard Ouorou

« L’argent fait des esclaves et les premiers enchaînés sont les Hommes de Droit »

Quand il s’agit de soi-même, on élabore astucieusement des stratégies de contournement pour rendre la tricherie tolérable et la punition inapplicable. 

La bataille entre un homme intègre et un malhonnête homme.

L’homme véritablement intègre ne peut être condamné que par d’autres hommes résolument malhonnêtes. 

Hélas, c’est la tendance dominante et Satan a de l’avance sur Dieu dans la conscience collective africaine. Faire peur pour faire taire avec la rhétorique : nul n’est censé ignorer la loi quand il s’agit des autres. Qui est fou!

–  Quand il s’agit de soi-même, on élabore astucieusement des stratégies de contournement pour rendre la tricherie tolérable et la punition inapplicable. 

Quelle farce quand certains affirment, sans sincérité d’ailleurs, qu’ils font confiance en la justice de leurs pays, à moins qu’il ne s’agisse pas de pays africains. 

  • Le droit s’écroule face au pouvoir de l’argent alors la science juridique devient la science la plus fragile dans l’ordre des sciences. 

Le droit relève de la science des hasards ou de la probabilité; il est  comparable au maraboutisme. 

C’est paradoxal qu’une science fondée à faire prévaloir la justice et la dignité humaine ouvre ses portes vocationnelles  principalement à des gens de verve et rarement défenseur de l’éthique du droit et du développement humain. 

  • L’argent fait des esclaves et les premiers enchaînés sont les hommes et les femmes de droit. Sinon pourquoi tant de citoyens se ruent sur cette branche? 

Notre souhait est de voir l’intelligence artificielle se développer à une vitesse exponentielle afin de disposer d’indicateurs techniques fins pour détecter toutes les formes de mensonges nuisibles à la réputation de gens innocents.

Un ancien ministre de la justice d’un pays africain nous disait qu’il pleure aux petits matins très souventparce qu’il souffre de voir tant d’injustices perpétrées au nom de la justice des vainqueurs. 

Je ne crois pas en la justice des hommes du fait que les trafics d’influences sont le cœur de métier des rapports de force et des mensonges en politique. 

Il ne fait aucun doute que partout en Afrique, les hauts commandements sont l’otage des hommes politiques dont dépendent leurs galons en phase terminale de leurs carrières. 

  • Un officier supérieur d’un pays occidental me disait que tu ne seras jamais un officier général sans une décision politique. 

Toutes mes vérifications  dans les pays où je suis passé n’ont pas démenti l’influence des dirigeants civils dans la promotion des dirigeants militaires. 

En définitive, si le peuple est l’employeur et évaluateur des politiciens lors des élections, pourquoi la gestion des carrières des hommes en armes doit en partie relever des actes gratifiants de politiciens aux affaires ? 

Nous sommes dans un monde hypocrite.

Selon Platon Le propre de la sagesse et de la vertu est de gouverner bien ; le propre de l’injustice et de l’ignorance est de gouverner  mal.

Simon-Narcisse TOMETY

« Les lois électorales actuelles sont une source potentielle de crises politiques pour 2026 », Djènontin interpelle Talon

Ce lundi 14 octobre 2024, en l’état actuel des lois électorales et particulièrement des dispositions de l’article 40 nouveau de la Loi N°2024-13 du 15 mai 2024 portant modification et complétant la Loi N°2019-42 portant code électoral en République du Bénin ; lequel code est contesté et rejeté par l’ensemble des forces vives de la Nation béninoise mais imposées par le Gouvernement et la minorité au pouvoir, nous sommes exactement à un an de la date de clôture de dépôt des dossiers de candidature à la fonction du président de la République, puisque les dossiers de candidature doivent être déposés au plus tard 180 jours avant le 1er tour du scrutin (12 avril 2026).

14 OCTOBRE 2024 – 14 OCTOBRE 2025 : UN MAUVAIS PRESAGE

« Tout royaume divisé contre lui-même est dévasté, et toute ville ou maison divisée contre elle-même ne peut subsister ». Matthieu 12 : 25

Excellence Monsieur le Président Patrice TALON ;

Mesdames et Messieurs des corps constitués du Bénin ;

Béninoises, Béninois ;

Chers compatriotes.

Ce lundi 14 octobre 2024, en l’état actuel des lois électorales et particulièrement des dispositions de l’article 40 nouveau de la Loi N°2024-13 du 15 mai 2024 portant modification et complétant la Loi N°2019-42 portant code électoral en République du Bénin ; lequel code est contesté et rejeté par l’ensemble des forces vives de la Nation béninoise mais imposées par le Gouvernement et la minorité au pouvoir, nous sommes exactement à un an de la date de clôture de dépôt des dossiers de candidature à la fonction du président de la République, puisque les dossiers de candidature doivent être déposés au plus tard 180 jours avant le 1er tour du scrutin (12 avril 2026).

A un an de cette échéance (14 avril 2025), contrairement à la tradition vécue un quart de siècle (1991-2016) au Bénin où les candidatures à la fonction du président de la République sont annoncées des mois ou des années avant le scrutin, aucun candidat, aucun parti politique n’ose engager le débat.

Ce silence imposé par la terreur et la médiocrité des lois électorales crisogènes et explosives ne présage pas d’un avenir calme sans crises sociales au Bénin.

Tout le monde vit dans la psychose :

 Les alliés du Chef de l’Etat, donc de la mouvance présidentielle attendent la décision du Chef : désigner son dauphin ou forcer un troisième mandat comme cela se susurre dans les cercles fermés du pouvoir ;

 Les partis d’opposition marchent comme sur des œufs et manquent d’audace pour s’affirmer. Tout se passe comme s’ils attendent aussi l’autorisation du Chef de l’Etat avant d’afficher leurs ambitions.

Conformément aux dispositions de la Loi N° 2019-40 du 07 novembre 2019 portant constitution (révisée) du Bénin et de la Loi N° 2019-43 du 15 novembre 2019 portant code électoral, le Bénin vivra en 2026 les élections générales ; une première sous l’ère du renouveau démocratique : législatives et communales, puis présidentielle la même année.

Au regard du climat politique, social et économique tendu ; voulu et entretenu par le président Patrice TALON depuis avril 2016, le Bénin court de gros risques sociaux, sécuritaires et humanitaires si le peuple béninois et les forces vives de la Nation ne puisent pas dans le génie béninois une énergie nouvelle pour négocier ce tournant décisif et crucial pour l’avenir et le vivre ensemble entre béninois.

L’enjeu est donc de taille et les défis à relever sont énormes. Aucun sacrifice ne serait de trop pour être consenti quel que soit notre bord politique, religieux ou philosophique.

De l’intérieur comme dans la diaspora, chaque béninois, sans crainte de représailles doit pouvoir prendre position et œuvrer pour la paix, la cohésion sociale, le développement et l’épanouissement de tous dans le pays.

Lesdites élections générales qui doivent se tenir dans moins de 15 mois vont se dérouler dans un environnement politique sous-régional très hostile, menaçant et grave ; d’où mes incessants appels lancés à tous les artisans de la paix en vue de conjuguer les efforts dans une attitude pieuse, courageuse et volontaire afin que le contexte sous-régional tendu ne trouve aucun prolongement tragique chez nous dans notre pays, sur la terre de nos ancêtres.

Pour éviter que le pays ne bascule dans un chaos irrémédiable, le Chef de l’Etat Patrice TALON, les anciens présidents de la République, les présidents des institutions, le haut commandement militaire, tous les corps constitués, les sages, les intellectuels doivent se donner la main pour définitivement conjurer les démons de la division, de l’autocratie, de meurtre, de pillage, de népotisme qui ont pris d’assaut le pays depuis 2016.

L’aube nouvelle doit être à nouveau chantée.

C’est fort de cette urgence que je prends publiquement la parole pour lancer cet appel ; que dis-je, alerter comme jadis en vain en 2019 ; 2020 ; 2021 ; 2023 aux fins d’éviter le pire.

Nous connaissons les résultats des élections passées sous le régime de la rupture avec des dizaines de morts, de prisonniers et exilés politiques, de veufs, de veuves, d’orphelins, de déscolarisés, de chômeurs, etc.

Pour mémoire, je rappelle à l’opinion les dates limites de dépôts des dossiers de candidature aux élections générales de 2026.

Aux termes des dispositions de l’article 40 nouveau du code électoral du 15 mars 2024, elles sont fixées au :

 12 novembre 2025 pour les députés (élections législatives), puisque les dossiers seront déposés au plus tard 60 jours avant la date du scrutin (11 janvier 2026) ;

 28 octobre 2025 pour les conseillers communaux (élections communales), puisque les dossiers seront déposés au plus tard 75 jours avant la date du scrutin (11 janvier 2026) ;

 14 octobre 2025 pour les candidats à la fonction du président de la République (élection présidentielle), puisque les dossiers de candidature seront déposés au plus tard 180 jours avant le 1er tour du scrutin (12 avril 2026).

Les lois électorales actuelles sont une source potentielle de crises politiques pour 2026.

Lundi 14 octobre 2024.

DJENONTIN-AGOSSOU Valentin

« Le Bénin est à la rédaction de communiqués fades », Mitokpè sur la situation des Béninois au Liban

À l’heure où d’autres nations se mobilisent pour secourir leurs ressortissants, le Bénin en est encore à la rédaction de communiqués fades et sans lendemain.

Communiqué sur la situation des Béninois au Liban : une exhortation qui dissimule l’indifférence d’un État en faillite

Dans un communiqué daté du 8 octobre 2024, le Ministre des Affaires étrangères de la République du Bénin enjoint ses concitoyens à ne pas se rendre au Liban, pays dévasté par une crise sans précédent. À première vue, cette exhortation pourrait sembler empreinte de sagesse et de sollicitude. Cependant, derrière ce semblant de précaution se cache l’inertie abyssale d’un régime manifestement incapable de répondre aux drames qui secouent la diaspora béninoise.

Il est des moments où les mots ne suffisent plus, où les discours creux ne sauraient masquer la vacuité d’une action gouvernementale qui peine à prendre corps. Le cas des Béninois au Liban en est une douloureuse illustration. Tandis que la situation dans ce pays se dégrade de jour en jour, nos concitoyens, pris au piège, sont abandonnés à leur sort. Qu’a donc fait le gouvernement béninois ? À l’heure où d’autres nations se mobilisent pour secourir leurs ressortissants, le Bénin en est encore à la rédaction de communiqués fades et sans lendemain.

Un État véritablement soucieux de la dignité humaine et conscient de ses responsabilités aurait depuis longtemps pris des mesures concrètes et immédiates pour organiser le rapatriement de ses citoyens en détresse. Ce qui nous est servi à la place, c’est un aveu d’impuissance enveloppé dans les formes diplomatiques les plus ternes. Les actions parlent plus fort que les mots, dit-on ; or, ici, il n’y a ni l’un ni l’autre.

Voyez le contraste frappant : alors que le Nigeria, dans un élan de solidarité nationale, affrète des avions pour ramener 2000 de ses ressortissants — incluant même les Libanais naturalisés —, le Bénin reste figé, spectateur passif du calvaire de ses propres citoyens. Combien de temps encore cette paralysie diplomatique et morale durera-t-elle ? Combien de communiqués insipides devront encore être publiés avant que l’État ne prenne enfin la mesure de la tragédie humaine qui se joue au-delà de nos frontières ?

Le temps n’est plus à l’exhortation, mais à l’action ! Il est urgent que le gouvernement prenne ses responsabilités, qu’il sorte de son inertie mortifère, et qu’il sauve ceux qui, aujourd’hui, souffrent dans l’indifférence générale. Nos compatriotes au Liban ne demandent pas des paroles, ils implorent des actes. L’inaction face à leur détresse est une trahison de l’essence même de notre humanité.

Dr Guy Dossou MITOKPE

Secrétaire National à la Communication du Parti Les Démocrates

Député 7ème législature

Ancien Membre du Cos Lepi

Enseignant et Chercheur à l’Université

La Démocratie au Bénin : Au-delà des Élections, une Question d’Économie (Tribune)

Nos politiciens, souvent formés dans le cadre restreint de la politique électorale, semblent négliger l’enjeu majeur qui est l’économie.

La Démocratie au Bénin : Au-delà des Élections, une Question d’Économie

Dans notre pays, il est essentiel que nos leaders politiques toutes tendances confondues apprennent ou reconnaissent que le défi démocratique ne se limite pas à l’organisation d’élections tous les cinq ans.

Il s’agit avant tout d’une question de démocratie économique. En effet, une orientation et une organisation adéquates de notre système économique sont fondamentales pour garantir la prospérité et la stabilité d’une véritable démocratie.

Nos politiciens, souvent formés dans le cadre restreint de la politique électorale, semblent négliger l’enjeu majeur qui est l’économie. Pour que la démocratie s’épanouisse, il est primordial de bâtir une économie solide et inclusive. Comme l’affirme le politologue Amartya Sen, « le développement économique est intrinsèquement lié à la liberté humaine » (Sen, 1999). Cela signifie qu’une économie prospère permet de renforcer les droits et libertés, créant ainsi les conditions nécessaires à un engagement démocratique effectif.

Les principes démocratiques ne se résument pas à la multiplication des partis politiques ou à des élections régulières. Ils incluent également des valeurs essentielles telles que la liberté d’entreprendre, le respect de la propriété privée et des libertés individuelles, et surtout, la transparence dans la gestion des affaires publiques. Sans transparence, il n’y a pas de véritables institutions démocratiques capables de protéger les libertés et de favoriser l’initiative privée. Le respect des droits et des devoirs est également fondamental pour établir une démocratie fonctionnelle.

En effet, dans une démocratie, il existe une interrelation solide entre droits et devoirs. Comme le souligne le sociologue Alexis de Tocqueville, « la démocratie ne peut exister sans une éducation des citoyens à leurs devoirs » (Tocqueville, 1835). Le respect des devoirs civiques, tels que la participation à la vie publique et le respect des lois, est une condition sine qua non pour jouir de ses droits. Et c’est ce à quoi nous nous attachons au sein du mouvement libéral.

Enfin, il est crucial de reconnaître que la démocratie est un système politique coûteux, nécessitant des financements publics pour le bon fonctionnement des institutions. Pour garantir la pérennité de ce système, il est impératif de lutter contre la corruption, qui érode la confiance des citoyens et compromet les fondements démocratiques. Comme le note le professeur Larry Diamond, « la corruption est un des principaux fléaux qui compromettent la démocratie, car elle nuit à la transparence et à la responsabilité » (Diamond, 2008).

Pour dire que, pour que la démocratie au Bénin soit véritablement efficace et durable, il est essentiel d’intégrer les dimensions économiques dans notre compréhension et notre pratique de la démocratie. Une démocratie véritable ne peut prospérer sans une économie équitable et dynamique, capable de soutenir les droits et libertés de tous les citoyens.

D’encourager l’initiative privée et d’aider socialement au maintien de la dignité des personnes.

Nous voudrions donc inviter la classe politique à intégrer le facteur économique dans leurs analyses et leurs propositions et d’éviter la relative égoïsme qui consiste à toujours donner aux peuples les raisons d’une participation électorale fondée sur la notion arbitraire du « DÉGAGISME » sans réelle perspective alternative.

Il ne peut y avoir de réelles élections dans un pays qui ne se finance pas. Le choix est corrompu dès lors qu’il est influencé financièrement.

Concomitamment avec la vision électorale, nous devons nous battre pour une vision économique solidaire et porteuse de prospérité pour tous.

C’est ce qu’attendent de nous la jeune génération.

Prenez soin de vous.

Boni Richard Ouorou 

Président mouvement libéral

Présidentielle 2026 au Bénin : Mitokpè lève un coin de voile sur l’offre politique du parti LD (Tribune)

Notre Parti, a appris aussi bien des forces que des faiblesses de la gouvernance des différents régimes qui se sont succédés à la tête de notre pays depuis l’ère du renouveau démocratique.

LA NOTE DU SNC DU LUNDI 23 SEPTEMBRE 2024.

Sur certaines de mes publications Facebook, des jeunes de ma communauté virtuelle, disent souvent :

« Vous du Parti Les Démocrates, vous n’avez aucun programme de développement pour ce pays. Vous avez un seul mot à la bouche : « Talon, dégage » et ils continuent en disant, « détrompez-vous, nous jeunes, n’allons plus accepter que notre pays descende en dessous du standard que Talon nous montre aujourd’hui… Talon 20 ans. » Fin de citation

Alors j’ai dit à l’un de ces jeunes ceci : votre préoccupation montre que vous n’êtes pas un jeune Klébé mais plutôt, un jeune compatriote soucieux de l’avenir de son pays. Car vous estimez que nous devons poursuivre l’œuvre de développement de notre pays et selon vous c’est Patrice TALON qui l’incarne mieux.

Sachez premièrement que nous ne voulons pas faire du dégagisme en 2026, par caprice, ou simplement par haine. En 2026, nous avons une nouvelle offre politique plus humaine et plus ambitieuse que ce que nous présente ce régime finissant.

Notre Parti, a appris aussi bien des forces que des faiblesses de la gouvernance des différents régimes qui se sont succédés à la tête de notre pays depuis l’ère du renouveau démocratique.

Ce que nous présenterons comme projet de gouvernance d’ici peu renforcera non seulement notre démocratie mais confortera le décollage qui a commencé depuis le Président SOGLO.

Depuis le Président SOGLO Nicéphore, plus personne n’a voulu que notre standard de développement baisse à nouveau, même si le retour de KEREKOU sur 10 ans reste, un bilan très mitigé et controversé.

Car en vérité, ce que notre pays a prouvé sur le plan du développement à l’ère du renouveau démocratique est bien plus important que ce que nous avons connu au cours de l’ère du parti unique.

Notre héritage est l’héritage du renouveau démocratique, qui offre la possibilité de rêver, de rêver grand et en couleur.

Nous sommes bien plus ambitieux que tous ceux qui entourent le Président Patrice TALON.

Car le peu que l’on peut reconnaître de la plus-value apporter au cours des 10 ans de Patrice TALON à la tête de notre pays, ce peu de plus-value, est plus à l’actif de Patrice TALON que de ceux qui l’entourent.

Ce peu, qui par ailleurs, est très infirme comparé aux dégâts qu’il a causé durant tout son mandat, est plus lié à sa personnalité, son parcours et son tempérament, qu’à l’apport de ces suivistes, ces opportunistes, ces politico-affairistes.

Ceux qui l’entourent à plus de 85%, sont composés de ceux qui ont entouré les Présidents que vous accusez aujourd’hui, d’avoir échoué.

Ils sont plus des béni-oui -oui, des obligés, qui ne peuvent pas faire de contre propositions productives et efficaces aux propositions égoïstes de leur Chef, le Président Patrice TALON.

Chers camarades, croyez moi, nous avons de grandes ambitions pour ce pays. Patrice TALON à la fin des 10 ans doit partir, notre standard de développement ne baissera aucunement, nous ferons bien mieux en respectant les droits des uns et des autres et en apportant par des actes concrets et humains des résultats qui feront rêver nos jeunes…

Et donc chers camarades, le plan de communication des petits communicateurs du palais de la Présidence, qui consiste à retarder les quelques petites réalisations faites à coût de dettes que nous paierons demain, ne doit aucunement nous émouvoir et nous faire perdre de vue que ce régime sanguinaire, n’est plus inspiré et qu’il est finissant…

NOUS VAINCRONS   

Dr. Guy Dossou MITOKPE

Secrétaire National à la Communication du Parti Les Démocrates

Ancien Député à l’Assemblée Nationale

Enseignant et Chercheur à l’université

Expert en sauvegarde environnementale et sociale

Prouesse de Talon en 08 ans de gestion : les réserves de Mitokpè (Tribune)

Aucun rêve fut-il grand ne doit mettre l’être humain en arrière plan ou en filigrane.

Le régime TALON en ne se penchant pas véritablement sur les conditions de vie et de travail des enseignants, plombe le rêve des générations futures.

Si nous ne formons pas nos jeunes pour les batailles futures, qui ne sont rien d’autres que les batailles pour le progrès, toutes ces choses que nous bâtissons aujourd’hui, seront un tas de ruines demain.

Avant ce régime, beaucoup de rêves ont été vendus à ce peuple et pas des moindres.

Lorsque le Président SOGLO faisait construire le CIC de Cotonou et bien d’autres choses d’ailleurs pour la plupart des Béninois c’étaient des joyeux si merveilleux.

Lorsque le Président Boni YAYI Ishola faisait construire les différents échangeurs de la ville de Cotonou et d’autres réalisations (pour rappel, il a été jusqu’à ce jour le seul à faire construire des échangeurs au Bénin), nous pensions tous que ces échangeurs et ces autres réalisations ne seront jamais considérés comme des infrastructures ordinaires…

Aujourd’hui beaucoup veulent nous vendre ces quelques réalisations du Président Patrice TALON comme des choses venues d’autres planètes, jamais réalisées sur terre et osent même dire que pour si peu, on doit pouvoir emprisonner, exiler et même tuer, hummm…

Sachons raison garder, beaucoup avant lui ont fait des exploits et mieux que lui en respectant les textes du pays…

Le Président Mathieu KEREKOU, le Président SOGLO Nicéphore, sans oublier le Président Ishola Boni YAYI, et MÊME ceux des années de turbulences politiques, avaient fait quelques exploits…

Pour demeurer une Nation forte, nous devons investir dans la productivité des prochaines générations et si c’est cela que le Lycée Pierre Manoel TALON voudrait incarner, alors allez leur dire que c’est une mauvaise inspiration…

Car c’est un Lycée de riches dans un pays où plus de 70% de la population est pauvre…

Faisons le point sur le nombre de salles de classe construites sous ce régime, le nombre de nouveaux amphithéâtres construits et équipés dans nos universités…

Les 30 lycées techniques et professionnels, promis par le Président TALON au cours du match amical des élections présidentielles fantoches de 2021, sont déjà livrés ?

Les cantines scolaires oui mais ça se faisait avant lui et pour cela, on n’a pas été obligé d’exclure tous ceux et celles qui tiennent des propositions contraires.

Les débats des jours à venir seront des débats basés sur l’avenir de nos enfants et de notre pays. TALON comme tous ceux qui ont été avant lui passera. Nous devons penser au Bénin et aux futures générations…

NOUS VAINCRONS   

Dr. Guy Dossou MITOKPE

Secrétaire National à la Communication du Parti Les Démocrates.

Ancien Député

Enseignant et Chercheur à l’Université

Expert en sauvegarde environnementale et sociale

Le devoir de sincérité : quand l’honnêteté est une vertu en déclin en Afrique (Tribune)

L’honnête homme s’oppose à l’injustice sous toutes ses formes. Et quand son opportunisme l’amène à être du côté de l’abuseur, il faut être un inepte pour croire encore à son honnêteté qui n’est qu’une sincérité de façade.

Première séquence : les outils exploratoires de l’honnêteté

Quelques hypothèses sont utiles pour explorer les dimensions et les caractéristiques de l’honnêteté et de la malhonnêteté dans l’espace africain qui est le nôtre. 

L’honnête homme est simple à l’intérieur et sans masque à l’extérieur. Cette hypothèse est-elle tangible ? 

L’honnête homme n’est jamais un suiveur opportuniste mais un compagnon du sage ou qu’il est lui-même ce sage en termes de leadership.

L’honnête homme s’oppose à l’injustice sous toutes ses formes. Et quand son opportunisme l’amène à être du côté de l’abuseur, il faut être un inepte pour croire encore à son honnêteté qui n’est qu’une sincérité de façade.

Tout secret est comme une denrée périssable qui finit par avoir une puanteur insupportable d’où les fuites de ce gaz abominable. Il faut être suffisamment honnête pour porter la couronne de la sincérité. 

  • Tant que les gens ne savent rien ou pas assez sur vos secrets personnels, vos secrets de famille, vos secrets professionnels et vos secrets d’allégeance politique, vous êtes l’honnête homme dont les malhonnêtes ont besoin pour s’améliorer.

Mais alors, le vrai secret de l’honnêteté c’est le désintéressement et l’éthique qui restent les meilleures armes pour refuser et s’éloigner de la corruption. 

Bien évidemment, ce serait ingénu de croire que la corruption est la seule valeur de référence de l’honnête homme dans cette Afrique des secrets, des complots, des vérités dissimulées, des crimes blanchis en toute impunité et des compromissions sous garantie d’actes gratifiants. 

Il s’ensuit que s’autoproclamer honnête requière le recours à des méthodes et outils pour prouver qu’on incarne incontestablement cette valeur de noblesse et non son contraire : le piège des antivaleurs. 

-Nous allons nous appuyer sur un référentiel en sept points de contrôle de qualité comportementale tout au long de ce dialogue sur le devoir d’honnêteté et le risque systémique de la malhonnêteté.

a) la caractérisation de l’honnêteté par la typologie des baisers pour vérifier le poids de l’hypocrisie;

b) le système de régulation sociale par l’éthique appliquée aux permissions, restrictions et interdictions ;

c) l’observation empirique de l’addiction aux abus car quiconque aime les abus de pouvoir ou les cautionne voire développe une argumentation pour les blanchir est le pire des malhonnêtes. Celui-là peut vous ôter la vie ou être un complice des escalades d’un meurtrier avec une banalisation de la méchanceté pour préserver les avantages de sa posture ;

d) une analyse comparative au triangle de Karpman de la personne qui se dit honnête car être complice d’un persécuteur est une attitude courante. Hitler le dictateur sanguinaire a eu des collaborateurs zélés ;

e) la sensibilité au syndrome de Capharnaüm : on adore plus les choses plutôt que les hommes. Alors, il faut accumuler par des moyens pudiques et impudiques, légaux et illégaux ;

f)  la sensibilité à développer des actions de plaidoyer pour le pardon en vue du vivre-ensemble ;

g) la capacité à démissionner pour s’opposer à toute compromission.

  • « Qui oserait prétendre au monopole de la vérité et s’estimerait ensuite apte à l’exprimer ? » se questionnait Luisi Pirandello pour spécifier que chacun a sa vérité d’où il n’existe pas un discours uniforme sur les déterminants de l’honnêteté et alors, chacun choisit les critères qui l’arrangent au mépris des prismes par lesquels les autres appréhendent ses masques. 

En parlant de la sincérité dans l’ouvrage en noms collectifs édité en 1995 sous le titre « Des hommes et des valeurs » préfacé par Federico MAYOR, directeur général de l’UNESCO, l’ancien premier ministre français Raymond BARRE s’est penché sur l’importance de la sincérité dont la substance se traduit par 12 caractéristiques que nous résumons comme ci-après : 

  1. Ne jamais perdre de vue qu’une bonne décision nécessite une préparation avant sa mise en orbite car ce sont les conséquences de chaque décision qui détermine la valeur de la responsabilité ; 
  2. Savoir que la constance dans ses convictions connaît ses limites et la meilleure des actions tournera court à partir du moment où elle n’est pas clairement expliquée ; 

*3. Contre vents et marrées, il faut faire face aux chocs en s’attaquant aux risques qui fragilisent la stabilité économique et la cohésion sociale ; 

*4. Admettre que la fidélité aux convictions n’empêche pas que dans certaines circonstances, un changement de point de vue soit parfaitement fondé. 

  • Quand on prend une décision en étant braqué soi-même, on braque davantage les personnes sur qui s’appliquent ces décisions. Et c’est honnête de vivre des réactions radicales de leur part.  
  1. Mettre en œuvre sans complaisance un plan d’urgence correctif quand c’est nécessaire pour solutionner les problèmes qui bloquent le fonctionnement des institutions en recherchant toujours l’efficacité impactante ; 
  2. Intégrer que l’homme politique dans son action publique ne doit ni se leurrer lui-même ni fourvoyer ses électeurs : on est élu pour servir honnêtement le peuple et résoudre courageusement les problèmes pour lesquels on s’est engagé à travers son serment ;
  3. Ne pas se laisser impressionner par la popularité au point de séduire par la manipulation plutôt que par la sincérité ;  
  4. Déplorer le pilotage avec la boussole des sondages et des statistiques manipulatrices de l’opinion et des institutions internationales ;
  5. Ne pas être obnubilé par la philosophie de « après nous, c’est nous et après nous ça va être encore nous », quitte à tripatouiller les élections même avec un bain de sang pour conserver à tout prix le pouvoir ;

10.Savoir rester ferme avec honnêteté sur des solutions qui règlent durablement un problème crucial que de vouloir se soumettre à l’opinion qui désapprouve des mesures qu’elle estime contraignantes ; 

  1. Pour qu’un changement soit radical, il faut construire ce virage radical sans exclure, sans humilier et sans commettre des violences sur les personnes qui ont d’autres opinions que les vôtres. Une réforme se discute avant, pendant et après sa réalisation ; 
  2. Si l’écoute devient la faiblesse qui met la barrière étanche entre les gestionnaires du pouvoir et ceux qui sont concernés par les ordres donnés, une crise est à craindre.  Lorsque l’écoute tend à s’émousser, l’autorité s’affaissant, la brutalité du pouvoir prend le dessus et il faut s’en méfier en sachant remettre les compteurs à zéro. C’est la meilleure façon d’être honnête. L’entêtement excessif tue la confiance et l’écoute.

Toute posture de l’homme à titre institutionnel ou personnel épouse toujours une idéologie qui gouverne sa pensée, ses intentions, ses projets et la manière dont il se comporte au sein de toute société. On peut citer cinq conditions d’élégance du cœur qu’on doit cultiver pour échapper à la jalousie de voir les autres réussir : humilité, désintéressement,  générosité, compassion, pardon.

  • A chacun, son état d’esprit bienveillant ou malveillant. Il faut considérer que vivre sans ligne de démarcation pour un homme, c’est faire le choix de vivre sans éthique.

La force d’une gouvernance au service du peuple, c’est celle qui indique le chemin de l’exemplarité à chaque dirigeant public en lui rappelant sans cesse son serment de serviteur loyal à la république. 

Quand votre pays est en difficulté, le sacrifice proportionnel fait partie des urgences nationales et le peuple doit constater que les dirigeants sont conscients de sa souffrance et la vivent avec lui comme un noble geste de solidarité nationale. Autrement dit, la puissance publique est aussi l’ensemble des générosités qu’un Etat soucieux de l’intérêt général et du bien commun partage avec la nation. Toute autre attitude relève de l’imposture à cet égard. 

  • Pour comprendre l’honnêteté, il faut aller à sa seule source qu’est la sagesse avec sa seule arme qu’est l’éthique et le seul comportement qu’il requiert, la pudeur.

Qu’est-ce que la sagesse, cette valeur qui donne du sens à l’existence humaine en toute chose et en toute circonstance, de votre vivant et après votre mort?

  • La sagesse c’est le comportement d’une personne ancré dans le respect des valeurs de droiture et d’exemplarité. Elle incarne le devoir bien fait, le désintéressement, le don de soi, l’ouverture, l’empathie, la compassion, la tolérance et le pardon. 

Pour les croyants, la sagesse est une culture morale se traduisant par un comportement sous influence de la crainte de Dieu et qui dédramatise les fautes et aide l’homme à s’améliorer et à s’élever. 

  • La sagesse veut que la pratique de l’homme soit en harmonie avec ses pensées, sa vision, ses valeurs et ses paroles. 

Cette harmonie avec soi-même et avec les autres tenant lieu d’une charge vibratoire bienfaisante a été consacrée dans de nombreuses constitutions africaines concernant particulièrement les personnes élues à une fonction politique ou nommées à une fonction publique. C’est cette équivalence spirituelle entre le mental et le comportement qui fonde l’état d’esprit positif qu’on appelle l’honnêteté ou la probité.

On peut être d’un grand niveau intellectuel, être à un haut poste, avoir beaucoup d’argent et faire référence constamment à la parole divine sans incarner la sagesse. 

La sagesse ce n’est pas une affaire d’âge, non plus une posture de dépositaire de savoirs endogènes étendus. C’est tout simplement l’ensemble des limites de bon sens librement consenties qu’est l’éthique que vous vous donnez à chaque circonstance de votre vie et qui interpelle vos semblables parce que votre mode de vie donne du sens à leur propre vie. 

  • Ce n’est donc pas facile d’être sage, mais l’être ou le devenir doit être le défi quotidien de tout homme qui cultive le sens de la responsabilité, de l’honneur ou la respectabilité et de la dignité.

L’homme sage est forcément humaniste, humble, juste, pédagogue et organisé dans ce qu’il fait. Cultivant le compagnonnage, il n’attend ni reconnaissances, ni remerciements de personne. Il fait de sa façon d’être un devoir envers la communauté.

Fin de séquence 1

Par Simon-Narcisse TOMETY, Staséologue, expert en approche NE PAS NUIRE