Démographie, contrôle des naissances : pertinente réflexion de l’éminent Professeur Albert Honlonkou

Dans le compte-rendu du conseil des ministres du 3 mai 2023, le Gouvernement a annoncé l’organisation des assises nationales sur la croissance démographique et le développement au Bénin qui se tiendra courant septembre 2023. Dès lors, des voix commencent à s’élever, qui pour justifier, qui pour pourfendre ce désir de l’État d’accélérer la transition démographique. A travers le présent article, nous nous invitons dans le débat pour dire que le gouvernement s’attaque à une vraie cause endogène du sous-développement, mais également à une question difficile à traiter par les politiques publiques.

Dans le compte-rendu du conseil des ministres du 3 mai 2023, le Gouvernement a annoncé l’organisation des assises nationales sur la croissance démographique et le développement au Bénin qui se tiendra courant septembre 2023. Dès lors, des voix commencent à s’élever, qui pour justifier, qui pour pourfendre ce désir de l’État d’accélérer la transition démographique. A travers le présent article, nous nous invitons dans le débat pour dire que le gouvernement s’attaque à une vraie cause endogène du sous-développement, mais également à une question difficile à traiter par les politiques publiques.

Pour montrer le sens de la question démographique, commençons par deux exemples. Le premier, puisé dans le conseil des ministres ; le second, un fait historique.

Dans le compte rendu du conseil des ministres, on lit ceci :

« Ainsi, entre 1979 et 2013, la population béninoise s’est accrue de 176%, passant de 3,3 millions à plus de 10 millions d’habitants, pendant que les pays comme l’Irlande et la Nouvelle-Zélande, ayant la même proportion de population que le Bénin en 1979, ont connu un faible accroissement respectivement de 37% et 43%. »

Tel qu’énoncé, ce constat tend à signifier que l’Irlande, la moitié du Bénin en superficie, et la Nouvelle-Zélande, deux fois le Bénin, ont eu des niveaux de vie plus élevés que le Bénin parce que le croît démographique est beaucoup plus faible dans ces pays comparateurs (0,96% et 1,21%). Mais une petite simulation montre que si le Bénin avait un taux de croissance démographique similaire, son PIB se situerait entre 2523 et 5000 dollars courants, en 2020, valeurs très éloignées des PIB par habitant des pays comparateurs (voir tableau en bas). La contreperformance du Bénin est également difficilement explicable par les différences de taux de croissance économique moyens sur la période qui sont respectivement de 6,39% pour le Bénin, 7,91% pour l’Irlande et 5,78% pour la Nouvelle-Zélande.

Compte tenu de ces chiffres, la grande performance des pays comparateurs peut s’expliquer par le fait que ces pays ont eu un bon départ et ont su maintenir la tendance. En 1979, les PIB par habitant de l’Irlande et de la Nouvelle-Zélande étaient respectivement de 5 430 et de 6 668 dollars courants contre 318 dollars courants pour le Bénin.

Si l’on peut dire que l’évolution démographique au Bénin n’est pas si handicapante pour le développement, que peut-on dire du Rwanda ? Le fait historique rwandais est notre second exemple pour illustrer la thèse de la régulation naturelle de la population du Révérend Père Sir Robert Thomas Malthus.  Selon Malthus, en effet, la passion entre les sexes fait que la population croît de façon géométrique tandis que la disponibilité de nourriture croît de façon arithmétique, aboutissant à des périodes où les disponibilités alimentaires sont insuffisantes pour nourrir la population.  Dès lors, la nature intervient pour une régulation par les guerres, les épidémies, les pestes, les mauvaises saisons, les famines, les inondations, les tremblements de terre, les crimes divers suscités par des péchés tels que l’envie, l’avarice et la traîtrise évoqués par Dante dans la Divine Comédie. « Quand il n’y a plus d’espérance, les hommes deviennent des animaux », a dit Dan Brown dans Inferno.

Le Rwanda est un pays dont la superficie fait le quart de celle du Bénin et dont la densité de la population est de 500 habitants au kilomètre carré en 2020. Pour un pays dont le PIB par habitant est de 219 dollars courants en 1979 et dont la densité démographique est si élevée, la population est une explication possible de la misère ambiante, du conflit autour des ressources et du génocide de 1994. Les politiques publiques de contrôle démographique et d’expansion hémogénique d’accès aux ressources mises en œuvre par l’actuel gouvernement rwandais, constituent donc des questions de survie et d’autoconservation. Elles visent un contrôle démographique artificiel concomitamment avec un accroissement des ressources pour échapper au contrôle naturel à la Malthus déjà expérimenté dans la douleur en 1994.

En République Démographique du Congo, la prédiction malthusienne se manifeste autrement. Elle ne s’opère pas à travers la densité de la population qui y est faible, mais à travers la croissance démographique très élevée (3,2%). La taxe démographique y est de 101% et le ratio de dépendance de 89% signifiant que le croît démographique réussit à happer toute la modeste croissance économique et à appauvrir les générations successives de Congolais.

Si le Bénin est loin du seuil critique rwandais, peut-on néanmoins affirmer que la taille actuelle de la population ou la densité de la population béninoise est proche du seuil optimal et qu’il faille introduire un contrôle démographique artificiel ?

La population optimale pour une dotation en ressources, un état technologique et des habitudes de travail donnés est cette taille de la population qui correspond à un produit par tête le plus élevé possible. A cette taille, on obtient un équilibre entre le rôle actif et le rôle passif de la population. Comme le bien-être de la population dépend à la fois du taux d’accumulation du capital et du taux de croissance démographique, la taille de la population optimale est déterminée concomitamment avec le taux d’épargne optimal qui permet d’investir. Elle est donc dynamique et ne correspond pas à un taux de croissance démographique nul.

La croissance de la population est à la fois un actif et un passif. Elle est un actif en ce sens qu’elle est source d’une force productive jeune, d’une contribution plus grande à la sécurité sociale et une disponibilité de marchés plus étendus. Ce rôle d’actif suppose que l’on incorpore dans la force productive suffisamment du capital humain (éducation, santé, alimentation, nutrition) et qu’il existe de biens publics pour accroître la rentabilité des investissements privés. Elle suppose également que la population est dotée d’un pouvoir d’achat lui permettant d’être un demandeur effectif de biens et services produits. Si ces conditions ne sont pas remplies, la croissance démographique constitue plutôt un passif et potentiellement une bombe parce qu’une population plus grande suppose un partage des ressources à plus de personnes. Techniquement, le taux de croissance du produit par tête est égal au taux de croissance du produit diminué du taux de croissance démographique. Ainsi, la croissance de la population induit une taxe démographique sur la quantité de produit par tête. A ce titre, conjuguée à des inégalités d’accès aux ressources, la croissance démographique tend à être source d’insécurité alimentaire, de dégradation environnementale, d’externalités de congestion, de création de bidonvilles pauvres et de dispersion des biens et services publics si la taxe et le ratio de dépendance démographiques sont trop élevés. Et c’est le cas des pays africains tels que le Bénin (48 et 90,1%), le Rwanda (41 et 83%), la République Démographique du Congo (101 et 89%) et le Nigeria (47 et 79%) comparés à l’Irlande (12 et 49%), à la Nouvelle-Zélande (20 et 51%), à la Chine (8 et 14%) et aux Etats-Unis (18 et 25%).

Beaucoup de pays africains n’ont pas encore entamé la transition démographique où le taux de natalité commence par baisser comme le taux de mortalité permettant à la population de se stabiliser. Ils sont donc loin d’engranger le dividende démographique qui est l’opportunité associée à un faible taux de dépendance permettant des taux élevés de la participation de la force de travail et des taux élevés d’épargne tous deux favorables à la croissance économique et au bien-être individuel.

On peut donc affirmer que la croissance démographique actuelle du Bénin n’est pas optimale. Elle appelle à des politiques appropriées pour réduire la taxe démographique par le biais de la réduction du taux de fécondité générale. Leur efficacité dépend du modèle humain en matière de reproduction. A ce titre, Donald Rutherford a publié en 2007 un article intitulé « les trois approches de Malthus pour résoudre le problème démographique » où il a, dans son interprétation de l’œuvre de Malthus, présenté quatre modèles de comportement humain : le travailleur, le calculateur, le géniteur et le consommateur.

Le modèle de l’humain travailleur suppose que le problème démographique peut être résolu en travaillant davantage. Ce modèle bannit les systèmes d’assistance en s’inspirant de la dure sentence de saint Paul : « Si quelqu’un ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus. »  (2 Thessaloniciens, 3 :10). On connaît les limites de ce modèle anti-redistributif et qui pense que la croissance économique peut être rendue compatible avec la croissance démographique, notamment dans les pays en développement où le progrès technologique est insuffisant pour contrer la loi naturelle des rendements décroissants.

Dans le modèle de l’humain calculateur, rationnel et prévoyant, le ménage prend la décision de reproduction en comparant les avantages aux coûts. Cet humain comprend comme Malthus, que l’accroissement irresponsable de la taille de la famille peut conduire à l’amenuisement du revenu individuel et à la misère pure et simple. Au niveau individuel des ménages, les enfants sont des sources de revenus, d’assurance et de la satisfaction morale pour les parents. Si les revenus des parents augmentent, les fonctions de revenu et d’assurance des enfants diminuent, réduisant la demande d’enfants. Le motif de satisfaction change aussi pour une baisse de la demande de quantité au profit de la qualité des enfants. Les actes de redistribution financés par des impôts progressifs (gratuité des soins de santé et d’éducation, placement d’enfants) peuvent faire diverger les coûts privés de l’humain calculateur des coûts sociaux d’une progéniture supplémentaire. De même, les placements d’enfants empêchent les parents ruraux de supporter le coût complet de leurs enfants et représente une main d’œuvre domestique bon marché pour la classe moyenne urbaine.

Le modèle de l’humain géniteur reconnaît l’humain comme cause principale de la croissance démographique et entend agir sur l’endoctrinement moral pour convaincre l’humain à moins d’enfants. Le modèle de l’humain géniteur est conforté par le fait que les couples non mariés ou homosexuels ont aujourd’hui d’enfants par la procréation médicalement assistée (PMA). De même, il faudrait prendre en compte les externalités créées par l’importation du surplus démographique par les migrations et l’adoption des enfants.

Le modèle de l’humain consommateur suppose que l’humain déduit sa demande d’enfants de son revenu diminué des dépenses de confort ou même de luxe qu’il entend effectuer.

Pour diminuer le taux de fécondité générale, deux catégories de politiques publiques existent : la politique d’offre et la politique de demande.

Du côté de l’offre, il s’agit de rendre la contraception disponible et moins chère, l’interruption volontaire de grossesse moins coûteuse moralement et économiquement. La contraception permet de réduire l’écart entre le nombre d’enfants réel et le nombre d’enfants désiré. Cette politique peut susciter des oppositions qui la rendraient inefficace. Dan Brown, dans son roman Inferno, pose le problème en ces termes :

– … vous n’êtes pas sans savoir que la surpopulation est une question prioritaire pour nous (OMS). Récemment, nous avons consacré des millions de dollars pour envoyer des médecins en Afrique afin de distribuer des préservatifs et d’éduquer les gens à la contraception.

– Magnifique ! et une armée de missionnaires passe derrière vous pour leur dire qu’ils iront en enfer s’ils s’avisent de mettre des capotes ! L’Afrique est face à un nouveau problème écologique : les terres sont pleines de préservatifs inutilisés !

Du côté de la demande, il existe plusieurs instruments de politique. La promotion du mariage tardif par la scolarisation permet de réduire le taux de fécondité générale. L’amélioration des systèmes d’éducation et de santé concomitamment avec la réduction de la pauvreté (ODD 1, 3 & 4) permet d’accroître le prix effectif de l’enfant et d’encourager les parents à substituer la qualité à la quantité. Ces mesures peuvent également accroître les droits de reproduction des femmes et leur opportunité de participation au marché du travail (ODD 5). Le renforcement des mesures de protection sociale permet de réduire la demande d’enfants comme assurance et source de revenus.

Certains pays ont adopté des politiques plus dures de rationnement de la demande d’enfants. C’est le cas des pays comme la Chine qui ont adopté une politique de l’imitation stricte du nombre d’enfants soutenue par des sanctions telles que les amendes, la perte d’emploi, la privation d’accès aux services publics, au microcrédit, aux allocations familiales, la migration forcée vers les zones rurales et la stérilisation forcée des pauvres disposant d’une certaine taille de famille.

Cependant, l’exemple brésilien montre qu’il existe également des politiques soft de limitation. Le Brésil a réussi à réduire le taux de fécondité des femmes qui est passé de 6,3 enfants en 1960 à 1,9 enfant en 2010 en utilisant des spots publicitaires, les mini-drames diffusés à travers le théâtre, la radio, la télévision et les cinémas montrant les bénéfices des familles de petite taille (2 enfants au maximum) comparés à ceux des familles nombreuses.

Les politiques publiques de population dont la planification familiale doivent consister à aligner les gains/coûts privés sur les gains/coûts sociaux marginaux d’un accroissement de la taille des ménages à cause des externalités externes négatives d’un taux de fécondation générale élevé.

Même si la croissance démographique n’est pas encore une bombe au Bénin, elle est loin d’être une opportunité. Nous savons aussi avec l’économiste danoise Ester Boserup que la pression démographique est une source potentielle d’innovation et de créativité à long terme. Mais un autre économiste John Maynard Keynes nous a déjà averti : « Dans le long terme, nous serons déjà tous morts ». Le Bénin doit donc définir sa voie d’accélération de la transition démographique que je préconise douce et non brutale. Mais refuser d’agir maintenant pour un contrôle artificiel de la population, c’est promouvoir plus tard son contrôle naturel par les mécanismes malthusiens. C’est préférer faire subir une mort prématurée à des millions de personnes déjà nées dont une grande part sera constituée d’enfants de mauvaise qualité. C’est en cela que le contrôle artificiel de la croissance démographique est un humanisme.

 Albert Honlonkou,

 Professeur d’Economie, Université d’Abomey-Calavi

 Directeur du Laboratoire d’Economie des Systèmes socio-Ecologiques et de la Population (LESEP)

Taxe démographique = rapport Taux de croissance démographique/taux de croissance économique. Il mesure le nombre de personnes supplémentaire nourries par une personne active ou la quantité supplémentaire de biens et de services qu’une personne doit fournir en plus de ses propres besoins.

« Le Gouvernement a une bonne intention, mais le sujet est mal posé », Koovi dit non à la limitation des naissances et insiste sur le vrai problème

La question du nombre des enfants et son explication économique et sociologique par rapport aux paysans déjà.

La question du nombre des enfants et son explication économique et sociologique par rapport aux paysans déjà.

Le paysan fait beaucoup d’enfant afin d’avoir une main d’œuvre au champ.

Ce n’est pas par irresponsabilité, non. Il est tout à fait rationnel dans son choix de la taille de sa famille.

Si l’agriculture est mécanisée plus besoin de plusieurs enfants pour faire le champ.

Le paysan a plusieurs femmes parce qu’il a besoin de main d’œuvre. Ce n’est pas pour avoir plusieurs sexes à disposition.

Au village, le nombre d’enfant est très rationnel.

L’État prend les enfants pour les scolariser dans une économie qui n’a aucun projet pour eux à la fin de leur formation.

C’est toute la base du problème.

Une économie fondamentale va former les enfants à savoir lire et écrire pas pour quitter leur métier de base mais pour se servir de la capacité de lire et écrire pour mieux faire leur champ, leur artisanat, leur élevage, leur pêche, leur apprentissage à un métier pratique.

Etc

Pendant ce temps, on va former un certain nombre dont on a besoin pour être fonctionnaire, pour être dans les métiers de service, dans la santé etc.

Voilà un État sérieux.

Il faut que l’État s’investisse à valoriser les terres agricoles afin de les mettre à disposition du paysan pour le travailler et payer l’investissement de l État.

Le jour où les béninois seront prêts à construire un programme de développement, je suis là pour les guider.

Ce qu’on fait aujourd’hui est sans fondation. C’est ce qu’on fait depuis 1960, au moins aujourd’hui on le fait avec conscience

C’est utile mais, il faut lui ajouter d’autres pans qui sont plus indispensables.

Je considère que le gouvernement du président Patrice Talon construit les infrastructures de base pour un développement, maintenant il faut un plan de développement et ça, c’est en construisant une économie fondamentale que cela pourra vraiment servir.

Si avec tout ce que le Président Patrice Talon a fait, il n’y a pas construction d’une économie fondamentale, tout ça va tomber en ruine.

On aura un pays où il fera bon vivre pour d’aucun, un pays où le nombre de misérable va menacer ceux qui ont de la richesse.

Maintenant, si je devais donner mon avis je dirai que le Bénin a besoin d’une population de 25 millions de personne pour avoir un marché intérieur.

Dans une telle société tout le monde ne doit pas avoir le BEPC, ce n’est pas utile pour le pays.

Il faut aussi éduquer au planning familial ceux pour qui avoir beaucoup d’enfant, n’est pas un besoin économique.

Les fonctionnaires, les métiers libéraux, les commerçants, les sans-emploi, il faut plus une sensibilisation qu’une loi contraignante.

La vérité est que la misère actuelle n’est pas liée au nombre de personne au Benin, c’est la conséquence de notre paradigme économique.

L’Afrique est sous peuplée, le Bénin est sous peuplé, il faut que l’Etat crée un contexte économique qui occupe chaque citoyen.

Enfin il ne faut surtout pas écouter le FMI, ni la Banque Mondiale, il faut que l’Afrique cherche sa voie pour construire son développement.

Après avoir voulu imposer  la déviance sexuelle pour diminuer le nombre des naissances, maintenant c’est l’idée de ce que nous sommes pauvres parce que nous avons plus de 5 enfants qui est agitée. Cette idée ressemble trop aux idées des occidentaux.

Tout le monde n’a pas non plus choisi d’avoir beaucoup d’enfant.

Il faut éduquer la jeunesse à un planning familial, il faut que chacun sache combien d’enfant il veut et pourquoi ce nombre.

Le Gouvernement a une bonne intention, ça c’est certain. Mais le sujet est mal posé, et le problème qu’on veut résoudre est mal identifié.

Un peuple dont chaque membre contribue à la richesse nationale, ne sera jamais vu comme de trop.

Dr Bertin Koovi

Economiste Fondamentaliste

Le super pouvoir de l’homme

Au Japon, une femme décida un jour de reproduire une expérience qu’elle avait vue à la télé afin de vérifier si vraiment cette expérience était valable pour tous.

𝗟𝗘 𝗦𝗨𝗣𝗘𝗥-𝗣𝗢𝗨𝗩𝗢𝗜𝗥 𝗗𝗘 𝗟’𝗛𝗢𝗠𝗠𝗘.

Au Japon, une femme décida un jour de reproduire une expérience qu’elle avait vue à la télé afin de vérifier si vraiment cette expérience était valable pour tous.

Elle prit donc deux bocaux stérilisés dans lesquels elle mit du riz. Elle marqua sur l’un  » Je t’aime  » et sur l’autre  » Je te déteste « .

Ensuite, elle répète chaque jour pendant une dizaine de minutes  » Je t’aime  » au riz du premier bocal et  » Je te déteste  » au riz du second bocal, sur une période de deux semaines.

Au seizième jour, elle constata que le riz ayant reçu la parole  » Je t’aime  » était resté blanc et bien conservé tandis que le riz ayant reçu la parole  » Je te déteste  » était devenu noir et avait moisi.

Au Bénin, un jeune homme du nom de Kodjo décida un jour de laisser sa vie de débauche, de se repentir, de donner sa vie à Jésus en se baptisant. Il alla donc voir un pasteur qui lui fit confesser Christ comme Seigneur et Sauveur et qui le baptisa en ces termes :  » …Voici, je te baptise au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. À partir d’aujourd’hui, tu n’es plus Kodjo. Tu deviens Pierre. Va, et ne pèche plus ! « .

Une fois chez lui à la maison, Kodjo devenu Pierre, décida dans un air folâtre de tenter une expérience suivant ce que le pasteur avait fait sur lui.

Soulard qu’il était auparavant, il prit une boisson fortement alcoolisée sur laquelle il prononça ces paroles avant de boire :  » Oh chère boisson alcoolisée…je te baptise au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. À partir de cet instant, tu n’es plus une boisson alcoolisée, tu deviens du jus d’orange. Va, et ne saoule plus !  »

À grosse gorgée, il but tout. Deux heures de temps après, Pierre était toujours lucide. La boisson alcoolisée n’avait eu aucun effet sur lui.

Un ami de Pierre ayant appris l’histoire, alla tout raconter à son Père qui se mit à rire sans raison.

Ce dernier riait tellement, qu’agacé, son fils finit par lui demander  » Papa, pourquoi ris-tu ? « .

Et en bon africain, le Père lui répondit :  » Idiot-là, à force de te laisser abrutir par ce qu’on t’enseigne dans ta religion sans poser de questions, c’est normal que tu ne puisses pas comprendre ce qui est arrivé à ton ami.

Chaque Dimanche, le prêtre à l’église prend le pain et le vin, prononce quelques paroles et te dit que c’est désormais le corps et le sang du Christ ; tu bois ça ainsi et tu as des résultats, et jusque-là tu n’as pas compris que toi-même tu as en toi le même pouvoir que le prêtre et que tu peux par ta bouche transformer la stérile en femme féconde, le malade en bien-portant, le pauvre en riche, le chômeur en employé, le dernier en premier…? Tu n’as pas compris que ce qui sort de ta bouche est tellement puissant que même l’Univers est obligé de te donner ce que tu as dit ? D’ailleurs si tu ne m’avais pas traité de  » diabolique  » parce que je pratique encore les traditions que mes ancêtres m’ont transmis, je t’aurais initié et t’aurais enseigné le mécanisme par lequel simplement avec des paroles, j’ai envoyé à ton grand-frère certains documents qu’il avait oublié ici en partant… ».

C’était Coach Patrick Armand POGNON, 𝙡𝙚 𝘿𝙚́𝙢𝙚́𝙣𝙖𝙜𝙚𝙪𝙧 𝙈𝙚𝙣𝙩𝙖𝙡.

Démographie et développement : 03 arguments de Richard Boni Ouorou pour éviter inutilement aux béninois (ses) le ‘‘serrage de libido’’

Pourquoi la croissance démographique n’est pas un obstacle pour le développement et la croissance économique?
La croissance démographique est souvent considérée par les malthusiens pour des raisons très discutables et très peu soutenues scientifiquement, comme un obstacle au développement et à la croissance économique.

𝗖𝗿𝗼𝗶𝘀𝘀𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗱é𝗺𝗼𝗴𝗿𝗮𝗽𝗵𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗲𝘁 𝗱é𝘃𝗲𝗹𝗼𝗽𝗽𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁

𝙏𝙚𝙧𝙧𝙞𝙚𝙣,𝙣𝙚𝙨

Pourquoi la croissance démographique n’est pas un obstacle pour le développement et la croissance économique?

La croissance démographique est souvent considérée par les malthusiens pour des raisons très discutables et très peu soutenues scientifiquement, comme un obstacle au développement et à la croissance économique.

Essayons alors,  d’examiner les arguments qui soutiennent que la croissance démographique n’est pas nécessairement un obstacle pour le développement et la croissance économique.

Mais avant, essayons de comprendre ce qui permet la croissance et le développement économique.

L’augmentation du taux de croissance économique dépend de nombreux facteurs, tels que les politiques économiques ( selon le niveau de l’économie et la population. Un marché économique ouvert qui ne protège par le tissu économique et industriel local pourrait être contre-productif dans le cas béninois) , les niveaux d’investissement, les échanges commerciaux, l’innovation technologique, la qualité des institutions, la qualité des formations etc.

Maintenant revenons au sujet de départ, nous parlions de la relation positive entre la croissance économique et la croissance démographique.

𝟭𝗟𝗲 𝗽𝗼𝘁𝗲𝗻𝘁𝗶𝗲𝗹 é𝗰𝗼𝗻𝗼𝗺𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗰𝗿𝗼𝗶𝘀𝘀𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗱é𝗺𝗼𝗴𝗿𝗮𝗽𝗵𝗶𝗾𝘂𝗲

La croissance démographique peut être considérée comme une source de potentiel économique. En effet, une population plus nombreuse peut entraîner une augmentation de la demande pour les biens et services, ce qui peut stimuler la croissance économique. De même, une population en croissance peut signifier une main-d’œuvre plus importante, ce qui peut conduire à une augmentation de la production et de la productivité.

𝟮𝗟𝗲𝘀 𝗮𝘃𝗮𝗻𝘁𝗮𝗴𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗷𝗲𝘂𝗻𝗲𝘀𝘀𝗲 𝗱é𝗺𝗼𝗴𝗿𝗮𝗽𝗵𝗶𝗾𝘂𝗲

Une population jeune peut également être un atout économique. Les jeunes travailleurs peuvent être plus productifs et plus créatifs que les travailleurs plus âgés. De plus, une population jeune peut être plus encline à l’innovation, ce qui peut encore stimuler la croissance économique.

𝟯𝗟𝗲 𝗽𝗼𝘁𝗲𝗻𝘁𝗶𝗲𝗹 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗰𝗼𝗻𝘀𝗼𝗺𝗺𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻

Une population en croissance peut également conduire à une augmentation de la consommation, ce qui est susceptible de contribuer à la la croissance économique. Lorsque la population augmente, il y a une demande accrue pour les biens et services de base, tels que la nourriture, le logement et les vêtements, etc. Cela conduit inéluctablement à une augmentation de la production et par ricochet de l’emploi dans ces secteurs. Mais, regardons du côté des possibles inconvénients

𝗟𝗲𝘀 𝗶𝗻𝗰𝗼𝗻𝘃é𝗻𝗶𝗲𝗻𝘁𝘀 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗰𝗿𝗼𝗶𝘀𝘀𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗱é𝗺𝗼𝗴𝗿𝗮𝗽𝗵𝗶𝗾𝘂𝗲

Bien sûr, il peut y avoir des inconvénients à la croissance démographique. Une population en croissance peut entraîner une pression accrue sur les ressources naturelles et l’environnement ( argument malthusien – Théorie de Malthus), argument famélique chez nous, car  le Bénin dispose de ressources encore non exploitées.

Aussi, une population en croissance peut-elle signifier une augmentation de la pauvreté et des inégalités, ce qui peut avoir des conséquences négatives sur la croissance économique (hypothèse); sauf qu’au Bénin, nous ne sommes pas dans une démographie exagérée ou hors norme qui puisse constituer un obstacle pour le développement. Si une population accroit plus vite, elle contraint l’Etat, dans une vision prospective, à mettre en place ou en œuvre un plan d’investissement économique qui tient compte d’une main d’œuvre abondante sur le long terme, un plan d’investissement conséquent dans la formation et dans le développement de nouvelles technologies. En complément de tout cela, il doit mettre en œuvre une politique de lutte contre l’évasion fiscale et la corruption pour tirer des revenus qui lui permettront de subventionner des politiques sociales ou de financer la sécurité sociale et soutenir des projets innovants portés par les startups.

En conclusion, la croissance démographique n’a d’inconvénients que lorsque l’Etat, par incompétence ou laxisme, démissionne de ses fonctions  et obligations de prévision pour s’adapter à l’évolution du monde et de sa population. De façon très mécanique, comme il est enseigné en économie, la forte demande des biens et services (due à la forte démographie) entraine la croissance économique (mécanisme de production et de consommation). Dès lors, il n’est pas tenable de soutenir que la démographie béninoise est un obstacle pour le développement et à la croissance économique, mais plutôt comme une opportunité pour une croissance économique durable. Et pour cela,  il faut investir dans l’avenir et non dans le ciment et le sable tout de suite.

#Prospéronsensemble

𝐈𝐬𝐬𝐚 𝐑𝐢𝐜𝐡𝐚𝐫𝐝 𝐁𝐨𝐧𝐢 𝐎𝐮𝐨𝐫𝐨𝐮

Attaques terroristes, cybercriminalité, crise entre les producteurs et le gouvernement : l’analyse de Saka Saley

Ni la barbarie dans les actes de terrorisme, ni le risque et le péril permanents qui sont le principe de ce type d’attaques assassines et sournoises, ne s’accommodent d’une « arrogante » posture dans la communication publique du gouvernement.

Attaques terroristes et nécessité d’une humilité dans la communication publique officielle

Ni la barbarie dans les actes de terrorisme, ni le risque et le péril permanents qui sont le principe de ce type d’attaques assassines et sournoises, ne s’accommodent d’une « arrogante » posture dans la communication publique du gouvernement.

Lorsque le porte-parole du Gouvernement présente la situation comme sous contrôle, cela ne ramènera pas les vies qui ont été violemment et de manière inhumaine arrachées, cela ne ramènera pas le bonheur et la joie dans les familles. Mais au contraire, cela pourrait être considéré comme un défi par les odieux auteurs de la barbarie, voire une invitation quasiment à défier en retour le gouvernement par de nouvelles attaques.

Aucune nation aussi puissante et forte soit elle, n’a le terrorisme sous contrôle.

Le gouvernement, et surtout la sécurité des populations dont elle a la charge, gagneraient beaucoup plus à ce que la communication soit moins prétentieuse et moins « de bureau », mais plus axée sur la solidarité de la nation, sur la prise en compte et le respect de la détresse et du désarroi des familles éplorées et impactées.

Il s’agit de vies humaines cruellement arrachées et de familles traumatisées, pas de course aux félicitations de ses supérieurs.

Cybercriminalité

On peut encore se consoler que la cybercriminalité dans notre pays n’ait pas encore atteint des records qui déstabilisent les économies. C’est le fait de petites frappes, de petits escrocs qui le font pour des raisons alimentaires malheureusement, ou pour les plus importants pour des raisons de fanfaronnade dans les bars et maquis de la place.

Mais par contre, l’économie des familles des personnes et des ménages est dangereusement impactée parce qu’aujourd’hui pour 5000 francs extorqués à une personne, un drame familial survient. Les cas sont d’actualité et chacun de nous a déjà été ou failli être victime de ces procédés parfois drôles tellement ils sont ridicules.

Il ne faut donc pas avoir d’état d’âme dans le découragement de la cybercriminalité.

Il faille tout autant avoir une réponse et une riposte contextualisées et adéquates, qui vont d’abord des mesures et des politiques liées à l’occupation saine et fructueuse de la couche juvénile (pour réduire l’explosion de la web prostitution toute aussi nocive et même connexe à la cybercriminalité par les actes de sextorsion), mais aussi à la sensibilisation des plus jeunes qui peut aller jusqu’à des visites de prison pour leur montrer la finalité de leurs petits larcins.

Les mesures de riposte, au-delà de l’impératif de la sensibilisation pédagogique, doivent également aller au niveau de la gestion politique de la cybercriminalité avant que cela ne devienne un fléau et un phénomène de haute délinquance économique. Ces mesures doivent impérativement cumuler des actions liées au système numérique et au système financier tel que nous le connaissons localement.

La cybercriminalité est très peu bancarisée, donc repose et utilise les moyens et procédés financiers et numériques locaux.

Crise entre les producteurs et le gouvernement.

Je réitère ici mon opinion exprimée lors de l’émission de Vital Panou Page Perso (vidéo en commentaire) que la solution dans cette crise repose exclusivement sur la « seule » volonté du Président de la République qui cumule également avec cette fonction institutionnelle, la casquette de monopole dans la filière coton surtout qui est menacée..et menace incidemment d’impacter le PIB et donc l’économie de la nation.

Seul l’humanisme dans la gestion de cette crise peut être une solution.

Monsieur le Président, on ne peut et ne doit pas mourir par suicide du fait de travailler pour produire du coton ou du soja.

On ne peut et ne doit pas non plus en perdre sa liberté, sa dignité et sa famille.

Aucun sacrifice financier (encore que..) ou d’ego ne sera de trop pour redonner confiance aux producteurs, et surtout arrêter les suicides et les exils liés à la production du coton ou du soja dans notre pays.

Notre économie, notre vivre ensemble et surtout l’humain en dépendent.

« Je pense..donc je gêne »…..Nouvelle traduction du Cogito ergo sum ?

#NDSS

#TCHIGAN

Limitation des naissances : Guy Mitokpè dit non au gouvernement, lire son analyse (tribune)

Le relevé du Conseil des Ministres du mercredi 03 mai 2023 a annoncé les dispositions pratiques prises par le Gouvernement béninois afin d’organiser une table ronde autour de la mise en œuvre des actes à prendre afin de réduire les naissances ou du moins de contrôler la fécondité des Béninois et Béninoises les mois voire les années à venir.

MA REFLEXION SUR L’INITIATIVE DU GOUVERNEMENT DE REDUIRE LES NAISSANCES EN REPUBLIQUE DU BENIN

Le relevé du Conseil des Ministres du mercredi 03 mai 2023 a annoncé les dispositions pratiques prises par le Gouvernement béninois afin d’organiser une table ronde autour de la mise en œuvre des actes à prendre afin de réduire les naissances ou du moins de contrôler la fécondité des Béninois et Béninoises les mois voire les années à venir.

Dès l’annonce de l’information, un frisson traversa tout mon être. Je me suis posé la question de savoir, jusqu’où ce Gouvernement voudrait marquer cette génération, les générations à venir et le monde qui nous entoure ?

Diantre, que cache un tel projet ?

N’avons-nous pas suffisamment de difficultés pour en créer davantage ?

L’on me répondra, qu’en effet c’est même parce que nous avons suffisamment de difficultés que nous devons prendre de pareilles mesures afin d’aller vers les solutions concrètes et pérennes.

Je suis Géographe de formation, donc les notions de populations, de démographie, de densité, de ville, de commune, de pays, de nation, et bien d’autres expressions et leurs liens avec le développement durable, ne sont pas des notions qui me sont trop étrangères.

Et donc, pour parler peu et utile, je dirai que j’aborde un sujet pour lequel, j’ai été plus ou moins bien formé.

Avant toute chose, quelle est la problématique posée par le régime dit de la Rupture ?

Quel est le problème auquel ils souhaiteraient trouver des solutions, en mettant sur la table le sujet de la réduction des naissances ?

Au cours de la campagne électorale pour le compte des élections législatives de janvier 2023, j’avais longuement entretenu les populations sur les méfaits de loi sur l’avortement.

L’avortement est un crime et j’assume la responsabilité de mes propos…

Alors, les prochaines dispositions du régime dit de la rupture sur la limitation des naissances, ne sont rien d’autres que le renforcement des dispositions de la loi sur l’avortement.

Nous avons certes des difficultés, le chômage galopant, des universités publiques surchargées, des centres de santé mal équipés, des prisons bondées, et que sais-je encore ? Mais, nous ne sommes ni surpeuplés, ni densément occupées.

Les chiffres existent aujourd’hui et tout le monde peut les vérifier. Les cinq (5) pays africains possédant les densités de populations les plus élevées sont le Rwanda, le Burundi, les Comores, et la Gambie et l’île Maurice.

A l’évocation de ces noms, on peut rapidement comprendre que ce sont de « micro » pays à l’échelle de leurs superficies comparativement à leurs populations dépassant les millions d’habitants.

Par exemple, le Rwanda n’a qu’une superficie de 26.000 km2 avec un peu plus de 12 millions d’habitants (pour information, le Rwanda et le Burundi ne composait qu’un seul pays jusqu’à récemment).

Donc le Bénin au niveau de sa superficie fait environ cinq (5) fois le Rwanda avec sensiblement le même nombre d’habitants.

Mais pourtant, le Rwanda ne prend pas la fécondité de sa population comme un frein.

Pour exemple, le Gouvernement rwandais a signé l’année dernière avec la Grande-Bretagne un accord de recevoir sur son territoire tous les migrants illégaux qui seront chassés du territoire britannique contre beaucoup de millions d’euros.

Que nous arrive-t- il ? Que prônons-nous et que faisons-nous?

N’est-ce pas le Régime dit de la rupture qui a décidé de lever toutes dispositions d’obtention de visas pour tout africain qui souhaiterait vivre dans notre pays ?

Alors qu’est ce qui n’a pas marché ? Que nous arrive-t-il ?

Le continent africain avec ses pays sont nettement sous-peuplés comparativement à toutes les nations qui nous mettent la pression pour réduire les naissances chez nous.

Nous savons tous que les Etats les plus peuplés du monde sont l’Inde, la Chine, les Etats-Unis, l’Indonésie et le Pakistan, ensuite vient le Brésil, le Nigeria, le Bangladesh, la Russie, le Mexique, le Japon et j’en passe.

Cependant le Bengladesh qui fait partie de ces nations est deux fois moins grand que le Gabon.

Alors, en citant les pays les plus peuplés, on se rend compte que seul le Nigéria fais partie des pays avec un peu plus de 100 millions d’habitants, ensuite en Afrique on pourra citer l’Ethiopie et l’Égypte.

Si la forte population était si tant un inconvénient et à la base de nos maux, pourquoi réexportons nous toutes nos grandes importations vers le Nigeria ?

Lorsque nous recevons des investisseurs, pourquoi vantons-nous notre proximité avec le plus grand marché de consommateurs que constitue le marché nigérian ?

Les clichés et les pressions pleuvent sur les pays africains afin de les voir réduire une démographie déjà faible.

Les pays asiatiques se sont d’abord bien multipliés et se sont ensuite développés, avant de prendre des mesures de réduction démographiques…

Il urge de prendre des mesures de plus en plus pressantes pour scolariser de plus en plus nos populations, il urge, que nous recadrions nos systèmes éducatifs obsolètes afin de les adapter au mieux aux défis d’aujourd’hui et de demain.

Mais nous n’avons aucun problème avec la fécondité de nos femmes et de nos hommes.

Ce sont les Gouvernants qui doivent prendre des mesures pour trouver et pérenniser les solutions face à nos différents défis.

Rares sont les puissants pays au monde, même avec de petites superficies qui soient à quelques petits millions d’habitants.

La France a plus de 67 millions d’habitants, l’Allemagne a plus de 83 millions d’habitants, l’Italie a plus de 59 millions d’habitants sans parler de la grande Bretagne, la Hollande, etc.

Quant au pays de l’Afrique de l’Ouest, nous pouvons citer le Ghana 25 millions d’habitants, la Guinée Conakry 10 millions d’habitants, la Guinée Bissau plus d’un million d’habitants, le Bénin 12 millions d’habitants, le Togo 8 millions d’habitants, etc.

On constate aisément que les nations développées sont bien plus peuplées que les nations africaines. Donc le problème n’est pas le peuplement mais la formation des populations aux enjeux actuels.

Il semblerait qu’il y ait un plan Marshall pour le développement de l’Afrique dont a parlé le Président français dans un de ses discours et dans la mise sur pied dudit plan Marshall pour le développement de l’Afrique, il est aussi question de la transition démographique en Afrique.

Bon Dieu, bon sang, ne nous nous faisons pas avoir une énième fois ?

Rien ne concerne l’Afrique dans ce qu’ils appellent transition démographique.

Ce sont encore des clichés qu’on veut nous imposer, hormis le Nigeria, les habitants des quatorze (14) autres ou quinze (15) autres états de la CEDEAO réunis, n’atteignent pas les populations de la France, de l’Allemagne et de l’Italie réunis.

La transition démographique doit s’appliquer aux pays européens même si leurs populations sont vieillissantes et au sous-continent indien. L’Inde qui est désormais le pays le plus peuplé de la planète est bien moins vaste que le continent africain mais plus peuplé qui toute l’Afrique réunie, de quoi parle-t- on ?

Monsieur les rupturiens, sur le sujet, je vous conseillerais de reculer purement et simplement. Notre démographie est très loin d’être un facteur de sous-développement.

Il s’agit pour les dirigeants que vous êtes de prendre de courageuses décisions sur les modules de formation de nos populations.

Il s’agit pour vous d’anticiper sur les défis de demain sans jamais vous méprendre sur les réels problèmes.

Certes aucune nation ne peut vivre en autarcie, cependant, évitons que l’on nous dicte ce que nous devons faire pour nous développer durablement.

D’ailleurs, nos Maîtres nous ont appris qu’aucune grande puissance ne milite pour le développement des pays dits du tiers-monde.

Nous pouvons aisément anticiper sur ce que vous voulez faire de nos pays, en nous référant au diktat que vous imposent les Maîtres du monde, de grâce, même si vous voulez le faire, ne nous prenez plus comme des ignorants de la pire espèce.

Un pays comme le Bénin, n’a pour le moment aucunement besoin de contrôler ou de travailler à réduire les naissances d’enfants en son sein.

Béninoises, Béninois, procréons encore et encore mais sachons une chose, chacun devra avoir la lourde responsabilité de s’occuper de sa progéniture.

Tout autour de nous et ailleurs, nous prouve que notre démographie n’est aucunement à la base de nos difficultés.

L’Etat doit prendre plus de mesure pour former et bien former les enfants du pays. Il n’y a de richesse que d’hommes dit-on, c’est même pour cela que nos états doivent changer de paradigmes et bien former nos concitoyens…

Les systèmes d’enseignements dont nous avons hérités sont obsolètes et doivent impérativement être remplacés par des systèmes plus adéquats et plus performants.

MITOKPE Dossou Guy

Député 7ème législature

Membre du Parti Les Démocrates

« Mes larmes pour Kaobagou », Abdoulazize Brisso Yarou

Abdoulazize Brisso Yarou, Ancien ministre de et membre du parti Force cauris pour un Bénin émergent (FcBe) réagit après l’attaque terroriste à Kérou, ayant fait plusieurs morts dans le rang des civils. « Mes larmes pour Kaobagou »,

Abdoulazize Brisso Yarou, ancien ministre et membre du parti Force cauris pour un Bénin émergent (FcBe) réagit après l’attaque terroriste à Kérou, ayant fait plusieurs morts dans le rang des civils. « Mes larmes pour Kaobagou », écrit-il, tout attristé pour présenter ses condoléances aux familles éplorées. Lire son message.

 « Mes larmes pour Kaobagou

 J’ai appris le cœur meurtri, l’ignoble tuerie de nos frères par des assaillants non encore identifiés à Kaobagou, dans la commune de Kérou. Les images qui me sont parvenues m’ont laissé sans voix, sans la moindre force de réaction. Elles m’ont dévasté et n’ont pu m’arracher que des larmes.

Tellement j’ai été choqué par la barbarie que je ne savais quoi vous dire qui puisse être à la hauteur de la douleur que j’ai aussi ressentie . Jamais nous n’avons connu une telle cruauté dans notre localité. Nos frères égorgés et laissés dans leur sang à même le sol par des assaillants, des agresseurs extérieurs, c’est une première dans notre pays à l’ère de la démocratie.

Dans la douleur encore vive, j’ai plus été indigné par l’attitude du gouvernement de la Rupture qui, une fois encore, a manqué l’occasion d’être proche de nous, sa population. En effet, lors du Conseil des ministres du 03 mai 2023, Conseil intervenu deux jours seulement après l’horreur de Kaobagou et juste au lendemain de celle de Banikoara, Patrice TALON a mis en place une commission d’enquêtes parce qu’il estime autant que ses ministres que la faute revenait aux Forces de défense et de sécurité de notre pays. Ce Conseil des ministres n’a fait mention de la moindre compassion à l’endroit des victimes.

A supposé que nos Forces de défense et de sécurité ont réellement manqué à leur devoir, en quoi cela rendrait-il responsables les victimes pour que le gouvernement ne daigne pas se prononcer sur leur sort et présenter les condoléances à leurs familles et à la nation? Ceci n’est pas que du formalisme. C’est une attitude humaine.

Le constat est très amer de voir que le gouvernement ne pense qu’à une solution administrative, qu’à réprimander au lieu de prendre aussi les dispositions nécessaires pour soutenir les familles des victimes. La population de Kaobagou et environs a besoin d’une assistance matérielle, morale et psychologique. Depuis cette boucherie, les activités sont au ralenti dans le zone. Par peur des assaillants, la population ne sort plus pour vaquer à ses occupations quotidiennes.

J’appelle le gouvernement à prendre réellement la mesure de la situation pour des solutions à tous les niveaux.

Kaobagou et toutes les autres localités du pays frappées par ces agressions méritent notre soutien et notre attention . J’invite donc tous les Béninois du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, et ceux de l’extérieur à avoir un regard bienveillant à l’endroit de nos concitoyens victimes de ces tueurs.

 C’est le moment de la solidarité nationale. Filles et fils du Bénin, nous avons le devoir de nous dresser tous comme un seul homme contre ces agresseurs qui chaque jour gagnent un peu plus du terrain.

Le Bénin n’est pas une nation pour des terroristes. Boutons les dehors ».

Abdoulazize BRISSO YAROU,

Ancien ministre de la République

Tueries de civils à Kérou : tristesse et colère noire de Guy Mitokpè, lire son coup de gueule

Des terroristes auraient une fois encore attaqués notre pays. Les chiffres ne sont ni officiellement établis ni formellement rendus mais les informations glanées çà et là, feraient état de dizaine d’hommes égorgés.

QUE SE PASSE T IL?

C’est avec un cœur meurtri et révolté que j’ai vu défiler sur les différents forats whatsapp des images insoutenables de personnes égorgées, qui seraient des compatriotes de la commune de Kerou.

Des terroristes auraient une fois encore attaqués notre pays. Les chiffres ne sont ni officiellement établis ni formellement rendus mais les informations glanées çà et là, feraient état de dizaine d’hommes égorgés.

En cet instant même où je rédige cette publication pour exprimer mon indignation et ma colère, je viens d’apprendre qu’au moins trois compatriotes de la commune de Banikoara auraient été égorgés encore.

Tout ceci nous met devant l’évidence selon laquelle Notre pays est attaqué. Oui nous sommes attaqués…

Ma frustration tire son fondement du fait que nous ne nous comportons pas comme des gens attaqués.

Nous ne nous comportons pas comme un peuple attaqué.

Ni les Dirigeants qui devraient attiser la flamme patriotique afin de galvaniser tout le peuple, ni mêmes les citoyens que nous sommes.

Cette plume n’est pas celle d’un opposant au régime mais plutôt celle d’un compatriote triste, blessé et qui souhaite voir un regain de patriotisme de la part de tous.

Les dirigeants actuels du pays n’ont pas actionné le voyant rouge afin de montrer la gravité de l’heure.

Les citoyens vaquent à leurs occupations comme si de rien n’était.

Tant que les personnes qui ont été égorgées ne sont pas de nos familles biologiques alors tout va pour le mieux dans le meilleur des pays… c’est triste et pathétique.

Nous ne serons jamais une grande Nation, si nous ne mettons pas d’abord en avant la Patrie.

Tout Béninois qui tombe, c’est une partie de nous qui tombe.

Ailleurs on aurait déjà vu au moins des graphistes monter des images de compassion avec les communes frappées et avec tout le pays.

Nous savons bien dit, je suis Charlie Hebdo mais, que des Béninois soient égorgés comme des bœufs, à cela nous pouvons rester indifférents.

Kerou pleure ses fils, Banikoara pleure ses enfants, tout le Bénin devrait pleurer.

Activons notre fibre patriotique c’est ce faisant que nous prendrons le dessus sur ces maudits terroristes …

Ils ne réussiront pas à nous vendre la peur mais pour cela, du plus petits graphistes aux Dirigeants du Pays, en passant par les dispositions militaires que nous prenons, nous devons insister sur l’amour de la Patrie.

Je rends un vibrant hommage à nos soldats qui de jour comme de nuit se battent sans relâche pour repousser ces terroristes…

Si tu sais manier l’outil informatique, et que cette publication t’as touché alors, mets en commentaire des images de « je suis le Bénin, je suis Kerou, je suis Banikoara. »

Je suis triste et en colère mais je n’ai pas peur.

Je présente mes sincères condoléances aux familles éplorées et à tout notre peuple…

Dieu garde le Bénin.

MITOKPE Dossou Guy

Après notre article, un proche du ministre Agbénonci dit qu’il n’a ‘‘pas tapé poteau’’, et jure qu’il a plutôt décliné l’offre par patriotisme

Ministre des Affaires étrangères du Bénin, Aurélien AGBENONCI a été approché pour être le « Représentant Spécial pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel du Secrétaire général des Nations Unies », Antonio GUTERRES « . Un poste stratégique, pourvu d’avantages pharaoniques que le Chef de la Diplomatie béninoise a décliné. »*

Aurélien AGBENONCI : le sens du patriotisme

Ministre des Affaires étrangères du Bénin, Aurélien AGBENONCI a été approché pour être le « Représentant Spécial pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel du Secrétaire général des Nations Unies« , Antonio GUTERRES « . Un poste stratégique, pourvu d’avantages pharaoniques que le Chef de la Diplomatie béninoise a décliné. »*

C’est dans les coulisses de la nomination en cours du Représentant Spécial pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel du SG des Nations Unies que nous vous plongeons à travers ces écrits.

Nommé Ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, des Tchadiens de l’Étranger et de la Coopération internationale, Monsieur Mahamat Saleh Annadif doit quitter ses fonctions de Représentant Spécial pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel du SG des Nations Unies. Le poste étant devenu vacant, Antonio GUTERRES, patron de l’ONU, doit procéder à la nomination d’un nouveau Représentant. C’est ainsi que le Ministre des Affaires étrangères, Aurélien AGBENONCI a été approché. Cet ancien Haut Fonctionnaire des Nations-Unies, qui cumule près de 30 ans d’expérience à l’International, était bien parti pour occuper le poste. Mais il a préféré décliner l’offre du Secrétaire général des Nations-Unies, pour poursuivre sa Mission aux côtés du Chef de l’Etat Patrice TALON, en tant que Ministre des Affaires étrangères. Et pourtant des avantages colossaux sont liés à ce poste.

Bip Radio informe que deux autres béninois étaient aussi prétendants au poste. Il s’agit de Thomas Boni Yayi, ancien Président de la République du Bénin et de Arnauld Antoine Akodjènou, fonctionnaire des Nations Unies. Logiquement, aucun de ces profils ne pouvait rivaliser avec celui du Ministre des Affaires étrangères, Aurélien AGBENONCI. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, ces deux candidatures ont été rejetées.

Après avoir préféré poursuivre sa Mission à la tête du Ministère des Affaires étrangères du Bénin, Antonio GUTERRES a finalement porté son choix sur l’ancien Ministre mozambicain des Affaires étrangères, Leonardo Simão.

A travers cette décision, Aurélien AGBENONCI, prouve une fois encore son patriotisme au Bénin et témoigne sa fidélité au Chef de l’Etat, Patrice TALON.

Jean TADAGBE, La Loupe

 

12 choses qui caractérisent ceux qui sont profondément atteints du virus de la pauvreté (Coach Pognon)

Même si vous leur demandez comment ont-ils fait pour atteindre un si haut grade à l’Académie de la pauvreté, ils vous donneront des explications à en couper le souffle.

12 CHOSES QUI CARACTÉRISENT CEUX QUI SONT PROFONDÉMENT ATTEINTS DU VIRUS DE LA PAUVRETÉ

1-Ils croient tout connaître, s’enferment dans leurs certitudes et se refusent d’apprendre.

Surtout sur les questions religieuses, n’osez même pas les contredire.

2-Ils ont honte de poser des questions quand ils ne comprennent pas quelque chose.

3-Ils trouvent des excuses à tout.

Même si vous leur demandez comment ont-ils fait pour atteindre un si haut grade à l’Académie de la pauvreté, ils vous donneront des explications à en couper le souffle.

4-Ils croient fermement qu’il y a une main noire derrière les perturbations qu’ils rencontrent.

5-Ils préfèrent ce qui est gratuit et adorent assister aux enterrements pour consommer à outrance jusqu’à faire  » emporté « .

6-Ils dépensent pour que les gens ne pensent pas qu’ils sont pauvres.

7-Ils croient fondamentalement que tant qu’ils n’iront pas à l’étranger, ils ne peuvent pas réussir leur vie.

8-Ils se complaisent dans leur situation misérable et prient chaque jour le retour du Seigneur pour fuir leurs dettes et aller vivre le Bonheur au Ciel.

9-Ils pensent qu’en donnant un peu de ce qu’ils ont aux autres, cela ne leur suffira pas.

10-Ils économisent de l’argent pour les mauvais jours.

11-Quand vous leur donnez quelque chose, après avoir dit « merci » ou sans même le dire, ils ajoutent « mais…c’est petit hein… »

12-Quand ils lisent ce genre de choses, ils s’énervent, vont se justifier en commentaire et se désabonnent.

Si quelqu’un se retrouve dans plus d’une de ces caractéristiques, franchement, il ferait mieux tout de suite et maintenant de nous rejoindre pour la formation du 25 Avril prochain. L’heure est grave pour lui !😅

C’était Coach Patrick Armand POGNON, 𝙡𝙚 𝘿𝙚́𝙢𝙚́𝙣𝙖𝙜𝙚𝙪𝙧 𝙈𝙚𝙣𝙩𝙖𝙡.

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