9 milliards.pour construire l’hôtel de ville de Cotonou pendant que les écoles manquent de tables et salles de classe : Richard Boni Ouorou crie « hélouééé » et invite le gouvernement à une meilleure gestion des ressources

Cela fait désormais plusieurs années que je m’efforce de défendre une gouvernance intelligente et efficace, adaptée à nos besoins et réalités spécifiques. L’avenir de notre nation est intrinsèquement lié à la qualité de notre éducation actuelle. Récemment, lors d’un conseil des ministres, le gouvernement de Monsieur Talon a exprimé son

Terrien,ne,s

Cela fait désormais plusieurs années que je m’efforce de défendre une gouvernance intelligente et efficace, adaptée à nos besoins et réalités spécifiques. L’avenir de notre nation est intrinsèquement lié à la qualité de notre éducation actuelle. Récemment, lors d’un conseil des ministres, le gouvernement de Monsieur Talon a exprimé son intention de construire une mairie à Cotonou, pour un coût total de 9 milliards de nos francs . J’ai été stupéfait!

Dans un pays où la pauvreté est omniprésente, où nos jeunes diplômés peinent à trouver un emploi décent, où nos enseignants sont traités de manière déplorable, où de nombreux villages sont privés d’électricité, où nos écoles manquent de tables et de salles de classe, où l’accès à l’eau potable n’est pas garanti pour tous, où les hôpitaux manquent d’infrastructures adéquates, à l’image du plus grand centre hospitalier du Bénin (le CNHU), le gouvernement a décidé de dépenser 9 milliards pour une mairie déjà existante et fonctionnelle.

Si un tel projet est réalisé sous vos yeux, et que vous restez silencieux, alors vous aurez accepté le gaspillage de nos précieuses ressources pour des projets inutiles et insultants. Vous aurez approuvé une gestion imprudente de notre pays, une gestion qui va à l’encontre de nos aspirations véritables et profondes.

Il semblerait que Monsieur Talon préfère améliorer les lieux de travail de ses amis maires plutôt que d’améliorer les conditions de vie de ses concitoyens, comme il a préféré dépenser des milliards pour aménager son lieu de travail alors qu’en face il y a un hôpital qui manque de moyens et de plateaux techniques modernes.

Il y a quelques jours, notre Fondation a été appelée au secours pour doter une école de tables et bancs ainsi que d’infrastructures afin de permettre aux enfants de suivre des cours dans des conditions minimales.
Nous avions répondu à l’appel dans la limite de nos moyens. Mais je me révolte de voir comment Patrice Talon et son gouvernement se déconnectent du peuple dans un mépris total.
Une telle approche démontre un manque flagrant d’engagement envers le peuple.

Il est urgent que nous élevions notre voix et exigions une répartition plus équitable des richesses, une meilleure gestion de nos ressources. Nous ne pouvons rester silencieux face à une telle injustice. Nous devons revendiquer un meilleur accès à l’éducation, à l’emploi, à l’électricité, à l’eau potable…

Bonne semaine à vous !

Issa Richard Boni Ouorou ❤️

Comprendre la Vertu et la Dignité dans « Le Prince » de Machiavel : Une Approche Pragmatique de la Politique (Opinion)

Dans « Le Prince », une œuvre majeure du philosophe politique italien Niccolò Machiavel, deux concepts clés sont introduits : « Dignitas » et « Virtu ».

Comprendre la Vertu et la Dignité dans « Le Prince » de Machiavel : Une Approche Pragmatique de la Politique

Terriens, terriennes.

Dans « Le Prince », une œuvre majeure du philosophe politique italien Niccolò Machiavel, deux concepts clés sont introduits : « Dignitas » et « Virtu ».

« Dignitas » peut être compris comme la capacité de l’Homme à naviguer dans son destin, même face à des crises et des défis imprévus. Au lieu de se contenter d’observer passivement son environnement, Machiavel soutient que l’Homme doit embrasser une vie d’action et d’engagement, qu’il appelle »vita activa ». Il doit confronter, avec dignité, la fortune – un terme que Machiavel utilise pour désigner les forces qui échappent à notre contrôle. Nous devons nous efforcer de maintenir une certaine maîtrise de notre vie, même dans un monde imprévisible et souvent indomptable.

C’est ici que le concept de « Virtu » entre en jeu. Machiavel l’utilise pour décrire les qualités personnelles et les compétences nécessaires pour réussir en politique. Pour Machiavel, « Le Prince doit être capable de s’adapter aux caprices de la fortune. Il ne doit pas s’éloigner du bien s’il le peut, mais il doit être également prêt à entrer dans le mal s’il y a nécessité ». Autrement dit, un dirigeant vertueux doit être capable de mettre en œuvre des politiques efficaces, tout en étant conscient que des forces extérieures peuvent toujours menacer ses actions les plus vertueuses.

La vertu, dans la pensée de Machiavel, est plus pragmatique que morale. Parfois, pour le bien de la cité, il est nécessaire que le prince agisse d’une manière qui pourrait être contraire à certaines valeurs morales traditionnelles.

Machiavel, dans sa réalité politique, ne voit pas une nature humaine intrinsèquement bonne ou mauvaise. Il considère que les actions des individus sont déterminées par leurs circonstances et opportunités. Les motivations sont souvent dictées par les intérêts personnels. De ce fait, le prince, tout comme les institutions, doit être soumis à des contrôles appropriés pour éviter la corruption et garantir le service du bien commun.

En somme, Machiavel met en avant une vision politique réaliste et pragmatique, où l’efficacité peut parfois primer sur la moralité traditionnelle. Le prince peut être amené à utiliser la manipulation, la tromperie ou même la violence pour assurer la stabilité de son règne. Cette perspective peut sembler dure, mais elle souligne la complexité et les défis inhérents à la gouvernance politique.

Et vous, qu’en pensez-vous?

Issa Boni Richard Ouorou ❤️

Dieu ne peut rien faire pour nous sans nous (Coach Pognon)

Il était une fois aux États-Unis, un monsieur de religion évangélique qui alla dans un salon de coiffure pour se coiffer. Arrivé à l’endroit, il entama une conversation avec le coiffeur sur les divers problèmes sociaux, lorsque ce dernier lui demanda : «Mon frère, sais-tu que Dieu n’existe pas ?». Au lieu de simplement chercher à comprendre pourquoi cette croyance du coiffeur, en bon évangélique, ce monsieur commença à lui démonter par toute formule qui puisse exister, par des versets bibliques, le contraire, à vouloir lui prouver que Dieu existe réellement.

Il était une fois aux États-Unis, un monsieur de religion évangélique qui alla dans un salon de coiffure pour se coiffer. Arrivé à l’endroit, il entama une conversation avec le coiffeur sur les divers problèmes sociaux, lorsque ce dernier lui demanda : «Mon frère, sais-tu que Dieu n’existe pas ?». Au lieu de simplement chercher à comprendre pourquoi cette croyance du coiffeur, en bon évangélique, ce monsieur commença à lui démonter par toute formule qui puisse exister, par des versets bibliques, le contraire, à vouloir lui prouver que Dieu existe réellement.

Mais le coiffeur reprit en lui disant: « Mon frère, calme-toi ! Si Dieu existait, pourquoi il y a-t-il ces guerres un peu partout dans le monde ? Pourquoi ces personnes qui meurent en Syrie, en Irak, en Somalie, etc? Où est passé Dieu pendant que toutes ces catastrophes se produisent ? Pendant que toutes ces personnes meurent ? »

Face à cette réalité éclairée à lui et n’ayant plus rien à dire, le monsieur évangélique se tût tout simplement jusqu’à la fin de sa prestation. Après avoir payé le coiffeur, en voulant s’en aller, il vit un fou qui passait devant le salon. Il revint à l’intérieur du salon et dit au coiffeur :

– « Mon frère, sais-tu qu’il n’y a pas de coiffeur dans ce pays ? »

Choqué par les propos de ce monsieur, le coiffeur dit :

– « Et moi alors ? Ne suis-je pas coiffeur ? »

L’évangéliste reprit en disant :

– « Ah bon ! S’il y avait un coiffeur, pourquoi le fou qui marche vers là n’est-il pas bien coiffé ?»

– «Mon frère, il n’est pas bien coiffé parce qu’il n’est pas venu me voir, c’est évident non ?!» , Répondit le coiffeur.

Et voici la réponse du monsieur évangélique : « Très bien ! C’est aussi pareil avec Dieu. Dieu existe. Mais par amour pour nous, il nous laisse faire nos propres expériences sans intervenir. Il nous a donné le libre-arbitre de notre vie.

Et tant que nous ne revenons pas vers lui, « tant que nous ne lui faisons pas appel, il n’interviendra jamais».

Retenons ceci : Dieu nous aime tous autant que nous sommes, il nous aime tellement que, par amour pour nous, il est obligé de nous laisser faire nos propres expériences, à moins que nous lui demandons d’intervenir.

Tout simplement parce qu’il a donné à chacun son libre-arbitre, c’est-à-dire, le pouvoir de décider et de faire de sa vie ce qu’il veut.

Dieu ne peut rien changer notre vie, sans notre collaboration!

Prenons-nous au sérieux et laissons enfin Dieu guider notre vie.

#𝗖𝗼𝗮𝗰𝗵𝗣𝗔𝗣 #AuthenticCoaching

Tomèty clarifie la notion de panafricanisme et cite les « vrais chefs d’Etat ou de gouvernement panafricanistes » (Tribune)

Instituer reviendrait à fabriquer des lois et des stratégies de contournement des lois pour étouffer les lois d’émancipation et de libération. Allez dans ce sens serait la plus grande ineptie et une offense à la mémoire de tous ceux qui ont symbolisé les luttes civiques pour l’émancipation des peuples noirs partout dans le monde. 

A-t-on besoin d’instituer le panafricanisme ?

Instituer reviendrait à fabriquer des lois et des stratégies de contournement des lois pour étouffer les lois d’émancipation et de libération. Allez dans ce sens serait la plus grande ineptie et une offense à la mémoire de tous ceux qui ont symbolisé les luttes civiques pour l’émancipation des peuples noirs partout dans le monde.

C’est pourquoi, nous devons prendre en compte l’éducation au panafricanisme historique afin que le panafricanisme contemporain puisse avoir un socle et des piliers stratégiques de son évolution adaptative selon une approche incrémentale.

Le panafricanisme c’est le mode de vie dynamique de tout africain s’exprimant par le combat quotidien que (i) l’Afrique appartient aux Africains et à toute sa diaspora, (ii) les ressources du sol et du sol-sol africain doivent appartenir aux Africains avec leur transformation sur place pour une inculturation du développement sur la base de leurs valeurs culturelles, de leurs ingéniosités créatrices afin de créer des biens et services utiles à la restauration de leur dignité perdue, (iii) l’Afrique cesse d’être la risée du monde par la propension des antivaleurs destructrices de la puissance du continent en se livrant à la mendicité internationale pour étaler ses misères insouciantes, (iv) l’Afrique d’un nouvel élan pour son système éducatif basée sur les valeurs de civilisation héritées de l’histoire, des travaux de recherche scientifique et technique afin que le progrès du continent soit un engagement patriotique de tout Africain dans le monde,  (v) l’Afrique du futur où les Africains d’aujourd’hui doivent développer des ambitions nobles pour les Africains du futur afin qu’ils héritent des vivants  d’aujourd’hui les armes puissantes de l’autodétermination afin qu’aucun autre continent ne retrouve à nouveau les moyens de sa reconquête, de sa domination culturelle, spirituelle, technologique et économique, (vi) l’Afrique multipolaire ouverte sur le monde à travers une coopération gagnant-gagnant et enfin (vii) l’Afrique devenue une puissance nucléaire de dissuasion avec son système intégré de souveraineté concernant la sécurité culturelle, la sécurité alimentaire, la sécurité monétaire, la sécurité environnementale, la sécurité physique et sa défense globale.

Le panafricanisme historique doit être compris comme une démarche identitaire à travers un ensemble de valeurs et de prismes par lesquelles on peut reconnaître facilement par la façon d’être les caractéristiques émotionnelles et de tout Africain qui se reconnaît lui-même déjà comme Africains et qui revendique son africanité.

Cet Africain panafricaniste ne veut ressembler à aucun autre ressortissant d’un autre continent*. Et partout dans le monde, il rayonne en homme digne; voilà l’idéal poursuivi par le panafricanisme.

C’est pourquoi, le panafricanisme n’est rien d’autre que la synthèse de l’humanisme noir et du patriotisme ou l’amour pour la patrie africaine.

Il faut encore ajouter  quelques orientations sémantiques pour illuminer les esprits sur le panafricanisme ?

Le panafricanisme c’est l’amour des Africains pour l’Afrique, leur seule patrie-mère.

C’est pourquoi le patriotisme africain doit aller au-delà du patriotisme micronationaliste où chacun est confiné dans un territoire balkanique malencontreusement imposé par le colonisateur au nom de l’absurde principe de diviser pour régner et piller.

Chaque régime politique a hérité d’un lopin de terre appelé république où les Africains à esprit colonisé se battent et s’entredéchirent pour conquérir et piller les ressources du territoire afin de soumettre à la pauvreté, à la mendicité, à la prostitution, à la corruption bureaucratique et au chômage la grande proportion des Africains.

Les politiciens et les gouvernants africains d’hier et d’aujourd’hui sont plus roublards que les colonisateurs; le cordon ombilical est toujours maintenu entre les deux pour les sales besognes.

Les colonisateurs se servaient de l’armée pour s’imposer dans les territoires afin de soumettre les Africains. Qu’est-ce qui a changé quand vous n’êtes pas libres d’élire qui vous désirez pour être le chef du lopin de terre? Le colonisateur a inventé les engins de guerre et ceux qui aiment s’en servir pour détruire l’Afrique, c’est encore des *Africains égarés à la solde de l’impérialisme international. C’est une honte!

En 2023, la philosophie polico-militaire n’a pas évolué d’un iota, les armées   actuelles se comportent exactement comme les armées coloniales en aidant les politiciens dans leurs abus de fonction surtout de biens sociaux à brutaliser et à tuer leurs propres frères.

Il faut comprendre que le panafricanisme n’est pas encore à l’ordre du jour dans les armées fragmentaires africaines (AFA) et tous ces partis politiques affairistes africains (PPAA).

Plus dramatique avec cette fausse intégration régionale basée sur l’affairisme de nombreux chefs d’Etat de lopins de terre africains, c’est la non  observance des décisions de justice des organisations régionales africaines. On ne fait pas du panafricanisme avec des États voyous qui s’opposent aux décisions de justice.

Le panafricanisme doit devenir un enjeu de civilisation et un défi de reconstruction de l’Afrique avec un sens élevé d’amour non plus pour des intérêts vaniteux du pouvoir d’État pour se faire du pognon mais pour réintégrer chaque lopin de terre institutionnellement dans la vraie et unique Afrique.

Et pour cela l’Union africaine que nous avons actuellement n’est pas l’union africaine que nous voulons.

Le panafricanisme doit devenir le moteur du système éducatif, du système administratif, du système juridique et judiciaire, du système partisan, du système politique, du système culturel, du système religieux et spirituel, du système monétaire et économique et du système géopolitique africain.

Toutes les cartes du faux  développement actuel où tout se résume à quelques travaux corrompus de BTP sur le lopin de terre sont à rabattre. Le panafricanisme de tricherie idéologique et de culture de la haine n’existe. Surtout, ne faisons pas semblant de porter un masque pour paraître panafricaniste. Beaucoup de chefs de lopins de terre jouent avec le panafricanisme. Les vrais chefs d’Etat ou chefs de gouvernement panafricanistes sont Modibo  Keita, Syvanus Olympio, Kuamy Nkruma, Agostino Neto, Patrice Emery Lumumba, Thomas Sankara, Nelson Mandela. Que l’esprit de ces Héros des 60 dernières années habitent et éclairent les chefs de lopin de terre d’aujourd’hui.

Simon-Narcisse TOMETY

Ne trahissez jamais vos valeurs (Par Coach Pognon)

Il était une fois un monsieur dont la femme venait d’accoucher. Pour payer les frais d’accouchement et autres, ce monsieur avait besoin de 40.000F ; ce qu’il n’avait ni dans sa poche, ni à la maison, ni dans un compte bancaire quelque part.

NE TRAHISSEZ JAMAIS VOS VALEURS !

Il était une fois un monsieur dont la femme venait d’accoucher.

Pour payer les frais d’accouchement et autres, ce monsieur avait besoin de 40.000F ; ce qu’il n’avait ni dans sa poche, ni à la maison, ni dans un compte bancaire quelque part.

Il décida donc d’aller voir son pasteur pour lui poser le problème. Le pasteur, n’ayant rien non plus, pria pour lui. À sa sortie de chez le pasteur, il trouva 40.000F parterre, qu’il ramassa et retourna voir le pasteur pour rendre témoignage.

Pendant qu’il célébrait le miracle qui s’est produit avec son pasteur, une dame avec un enfant au dos rentra dans le temple, les larmes aux yeux. À la question de savoir pourquoi pleurait-elle, elle dit qu’elle venait de faire tomber 40.000F parterre et quelqu’un lui a dit que celui qui a ramassé ça venait de rentrer dans le temple.

À la fois embarrassé et déçu, le jeune homme remit les 40.000F à la dame qui le remercia et s’en alla. Le pasteur et lui, ne comprenant plus ce qui venait de se passer, se mirent à se demander quelle était cette mauvaise blague que Dieu venait de leur faire.

Subitement, les anciens de l’église arrivèrent sur les lieux. Ils virent le monsieur tout triste, assis au sol et lui demandèrent ce qui n’allait pas.

Après avoir expliqué la situation, les anciens se décidèrent entre eux à contribuer pour l’aider. Ils mobilisèrent pour lui sur-le-champ 360.000F.

Le pasteur comprit alors que Dieu voulait tester l’honnêteté de ce monsieur avant de lui donner la meilleure part.

Sachons donc garder nos valeurs surtout dans les vicissitudes de la Vie et ne les trahissons jamais ! Car, elles ont la possibilité de nous ouvrir des portes que même les prières ne peuvent ouvrir.

#𝗖𝗼𝗮𝗰𝗵𝗣𝗔𝗣 #AuthenticCoaching

Les 10 conditions déterminantes de base pour reformer un Etat, selon Simon-Narcisse Tomèty (Tribune)

Une réforme bien pensée et intelligemment bien conduite est un *processus de stabilisation d’un Etat et participant (i) à la vraie démocratie par la co-construction de l’offre d’innovations et (ii) à un réel Etat de droit* car la réforme est produite avec l’opinion publique, les différents corps sociaux incluant les forces syndicales et les partis d’opposition. Une réforme sans consultations et dialogues est un projet de changement sans base sociale.

Pour réformer un Etat, les  10 conditions déterminantes de base

Une réforme bien pensée et intelligemment bien conduite est un processus de stabilisation d’un Etat et participant (i) à la vraie démocratie par la co-construction de l’offre d’innovations et (ii) à un réel Etat de droit car la réforme est produite avec l’opinion publique, les différents corps sociaux incluant les forces syndicales et les partis d’opposition. Une réforme sans consultations et dialogues est un projet de changement sans base sociale.

1/ Doter l’Etat d’un programme national intégré de réformes publiques avec sa théorie du changement pour bien cibler les défis à relever et les pas de temps des transformations sociales à observer ;

2/ Mettre en place un plan de communication du processus de production des innovations et de changement de comportements ;

3/ Définir des mesures et actions à impact rapide* pour mobiliser et obtenir l’adhésion des citoyens, puis des actions structurantes de changement à efficacité impactante et progressive génératrices d’autonomie collective;

4/ Recruter sur la base d’enquête de moralité une équipe d’administrateurs de réformes qui assure la gouvernance, notamment le pilotage sur la base d’un tableau de bord pour le suivi et  l’évaluation, obéissant à une politique globale de la qualité des innovations. Etre réformateur en chef exige des compétences éthiques et des compétences managériales reposant sur le compagnonnage, la coordination, l’impulsion, l’humilité, l’ouverture d’esprit et l’assurance qualité;

5/ Réaliser la capitalisation et la modélisation des procédés, des outils et des facteurs ayant permis la réussite d’une réforme à chaque étape de son implémentation. Toute  réforme publique réussie est une transformation sociale qui doit se poursuivre par des améliorations continues pour échapper à l’obsolescence afin d’assurer  la continuité de l’Etat;

6/ Disposer d’un réseau d’animateurs de réformes formés qui assurent les relations publiques et le dialogue de gestion du changement à l’interne et à l’externe avec les usagers. Chaque animateur promeut les innovations, fait de la psychologie non violente et non mensongère pour collecter les satisfactions et les insatisfactions sur tous les points critiques du protocole de conduite de changement, surtout les *innovations incrémentales* et les innovations de rupture demandant des talents de pédagogue pour convaincre et ne chercher jamais à vaincre en introduisant des comportements militarisés dans l’animation des  innovations. Quand vous brutalisez les citoyens pour une réforme, la durée de vie des innovations sera celle d’un ou deux mandats présidentiels. L’hypocrisie ou la résistance insidieuse aux changements s’installe quand une réforme maintient les citoyens sous l’emprise stressante de la peur et des incertitudes. Les citoyens n’aiment pas une réforme de l’Etat conduite  avec arrogance, suffisance et mépris.

7/ Instituer la réalisation d’enquêtes de satisfaction auprès des citoyens pour ajuster les méthodes, les rythmes et l’offre de services publics de réforme;

8/ Admettre que toute réforme publique doit intégrer le système éducatif national comme un intrant pour l’éveil de la jeunesse et faire de ce système *le canal d’éducation au développement humain durable et un vecteur de construction de la fierté nationale* dans chaque domaine d’innovations ;

9/ Lutter contre la corruption dans toute la chaîne de production d’innovations et de façon continue afin d’éviter la pollution morale et éthique. L’intérêt général et le bien commun restent la motivation principale de toute réforme publique. Le risque est grand que certains politiciens au sommet de l’État cherchent à se servir des réformes publiques pour des profits personnels. La vigilance est de mise pour ne pas discréditer le processus de réformes publiques ;

10/ Prendre des mesures pour garantir le financement sécurisé de chaque innovation avec les procédures comptables et de redevabilité requises.

Est-ce que les réformes publiques au Bénin répondent à ces préalables?

Chacun connaît bien la réponse et j’ai la mienne.

Réformer, c’est une remise en forme, un reformatage par la formation, l’information, l’expérimentation continue avec un passage à l’échelle basé sur la consommation d’innovations institutionnelles, technologiques, financières, économiques, sociales garantissant une sécurité humaine continuellement enrichie en valeurs de civilisation humaine. Il n’y a d’inculturation du développement qu’au prix de ce renouvellement continu des pratiques sociales.

Simon-Narcisse Tomety 

Institutionnaliste de réformes publiques

Houngbédji et l’opposition, Talon avec le Nigéria : Ouorou en tire une leçon de vie

La vie et mon parcours personnel m’ont offert de précieuses leçons, et voici quelques exemples qui illustrent mon propos.

Petite leçon de vie

La vie et mon parcours personnel m’ont offert de précieuses leçons, et voici quelques exemples qui illustrent mon propos.

Adrien Houngbédji a passé la majeure partie de sa carrière dans l’opposition, avant de rejoindre brièvement en 2016 une alliance de l’autre côté du spectre politique. Malheureusement, cette coalition a échoué, et bien qu’il ait pu se raccrocher à une autre mouvance (rupture), il s’est finalement retrouvé dans une retraite ambiguë, sans réelle direction et peut-être frustré, mais bon …

Pendant une grande partie de son mandat, Patrice Talon président de la République a maintenu une distance avec le Nigeria. Pendant cette période, les choses semblaient relativement calmes, même si la fermeture des frontières causait d’énormes souffrances aux populations.

Ces dernières ont réussi à faire preuve de résilience et à s’adapter à la situation.

Malheureusement, depuis que Talon s’est réconcilié avec faste avec le Nigeria, nous avons directement été impliqués dans une crise qui l’isole, qui a un impact négatif sur ses intérêts économiques directs (Port et PVI) et qui affecte l’économie et les pauvres populations de façon générale.

La morale de cette histoire est claire : ne cherchez pas à forcer le destin.

Dans ces deux cas, nous avons des exemples concrets qui soulignent l’importance de rester fidèle à ses principes et de ne pas agir précipitamment. Les décisions prises par Houngbédji et Talon, motivées par des intérêts politiques ou économiques, les ont finalement menés à des situations délicates et peut-être même préjudiciables.

Il est essentiel de prendre le temps de réfléchir aux conséquences potentielles de nos actions et de ne pas succomber à la tentation d’agir de manière inconsidérée. En suivant cette leçon de vie, nous pouvons éviter les pièges du destin et trouver un équilibre durable et bénéfique pour nous-mêmes et pour notre société.

Restons fidèle à nos principes et ne nous laissons pas influencer ainsi qu’il faut éviter de céder à l’émotion et de trahir nos responsabilités.

#prosperonsensemble

Issa Boni Richard Ouorou

 

Le vrai secret des plus grands succès du monde (Par Coach Pognon)

Pour être en bonne santé, pour être heureux en amour, pour être de bons parents, pour être un bon entrepreneur, pour être riche, pour vivre heureux et longtemps, il faut …

Le vrai secret des plus grands succès du monde

Pour être en bonne santé, pour être heureux en amour, pour être de bons parents, pour être un bon entrepreneur, pour être riche, pour vivre heureux et longtemps, il faut SE FORMER.

Si nous ne comprenons pas l’utilité de la formation, nous ne pouvons pas comprendre pourquoi Dieu mit l’Homme qu’Il a formé dans un jardin.

Beaucoup pensent que cette phrase de la Parole de Dieu veut dire que Dieu a déposé l’Homme qu’Il a fabriqué dans un jardin. Eh bien, non. Le mot  » formé ‘ ici veut dire, à qui on a donné le savoir, les attitudes et les aptitudes pour faire et donc est qualifié pour avoir.

L’école de Jules Ferry organisée autour des diplômes nous a progressivement abruti par des connaissances presque inutiles au lieu de nous apprendre à être de bons employés, à être de bons partenaires amoureux, de bons parents, des entrepreneurs, des personnes en très bonne santé, etc.

Il urge donc de corriger rapidement là où le bât blesse en nous FORMANT véritablement pour améliorer nos vies. Car, je n’ai jamais vu quelqu’un qui ne connaît pas et donc qui ne se forme pas où il faut, comme et quand il faut, avoir du succès dans sa vie.

C’est dans ce sens que j’ai initié le projet 1000 ENTREPRENEURS POUR L’AFRIQUE pour nous permettre de déprogrammer le logiciel de fonctionnaire que l’école a mis dans notre tête pour installer un vrai logiciel d’entrepreneur. Pour en savoir plus, cliquez sur ce lien : https://ordredescoachs.com/1000-entrepreneurs-pour-lafrique/

#𝗖𝗼𝗮𝗰𝗵𝗣𝗔𝗣 #AuthenticCoaching

Quand Richard Boni Ouorou invite le peuple à aller l’école de Henry David Thoreau pour s’opposer aux lois indignes

En ce jour de la rentrée de nos enfants et sachant que nombre d’entre vous êtes en train de subir différentes formes d’inégalités rendues légitimes par des lois.

En ce jour de la rentrée de nos enfants et sachant que nombre d’entre vous êtes en train de subir différentes formes d’inégalités rendues légitimes par des lois.

Je voudrais vous amener sur cette réflexion Thoreau.

Henry David Thoreau, philosophe iconoclaste américain du XIXe siècle, exprima sa vision de l’État en déclarant que celui-ci est une « institution politique souveraine qui organise la société au sein d’un territoire ». Selon lui, les lois sont les manifestations concrètes de cet État. Cependant, il soutenait que les lois ne sont pas infaillibles.

Un exemple frappant de cette limitation des lois est celui des lois nazies de Nuremberg, promulguées par Adolf Hitler. Un examinateur américain du XIXe siècle aurait pu juger ces lois comme immorales, car elles visaient à persécuter les personnes juives sous le régime nazi, ce qui est manifestement contraire à la dignité humaine. Ce cas soulève alors une question fondamentale : comment s’opposer à une loi qui est perçue comme immorale, indigne et qui abuse de nos droits en tant que personne ?

La réponse ne réside pas dans une opposition franche et violente, car cela reviendrait à s’abaisser d’un point de vue moral également. Thoreau a lui-même exploré cette question lors d’un épisode marquant de sa vie. Il choisit de refuser de payer un impôt, car il considérait que cet impôt soutenait indirectement l’esclavage et la guerre contre le Mexique, deux injustices qu’il jugeait moralement condamnables.

Plutôt que de se soumettre passivement aux lois qu’il estimait immorales, Thoreau prônait la désobéissance civile non violente. Il croyait en la possibilité d’un individu de s’opposer de manière pacifique à une loi injuste, en refusant de la soutenir activement. Selon lui, cet acte de désobéissance civile était un moyen de mettre en lumière les failles morales de l’État et de susciter une réflexion collective sur la justice et la légitimité des lois.

Ainsi, Thoreau nous invite à considérer la désobéissance civile non violente comme une voie légitime pour contester des lois immorales. En refusant de coopérer activement avec des lois injustes, nous pouvons contribuer à éveiller les consciences et à promouvoir un changement social positif. Toutefois, il est essentiel d’agir de manière pacifique et respectueuse, afin de ne pas compromettre notre propre intégrité morale.

En fin de compte, l’analyse de Thoreau nous rappelle que les lois ne sont pas des entités absolues, inviolables et intouchables. Elles doivent être constamment remises en question à la lumière de nos valeurs morales et de notre conception de la dignité humaine.

La désobéissance civile non violente peut être un moyen puissant de défendre la justice et de promouvoir un changement social éthique.

Et vous, qu’en pensez-vous ?

Issa Richard Boni Ouorou

Notation B+ : Richard Boni Ouorou revient à la charge et démontre pourquoi cela est-il préoccupant pour le Bénin

Tout d’abord, il convient de noter que la notation B+ même avec une perspective stable est relativement faible sur l’échelle de notation de crédit. Selon les normes de l’agence de notation Fitch, par exemple, un B+ est considéré comme étant « hautement spéculatif ». En d’autres termes, le pays présente un risque significatif de défaut de paiement. Il n’y a donc pas de quoi mettre des bâches et faire la fête.

Tout d’abord, il convient de noter que la notation B+ même avec une perspective stable est relativement faible sur l’échelle de notation de crédit. Selon les normes de l’agence de notation Fitch, par exemple, un B+ est considéré comme étant « hautement spéculatif« . En d’autres termes, le pays présente un risque significatif de défaut de paiement. Il n’y a donc pas de quoi mettre des bâches et faire la fête.

Pourquoi cela est-il préoccupant pour le Bénin ? Plus de raisons.

  1. Coût du financement élevé : Un B+ n’est pas une note attrayante pour les investisseurs internationaux. Cela signifie que le pays doit offrir des rendements plus élevés pour compenser le risque perçu, ce qui augmente le coût du financement et réduit par ce fait les ressources disponibles pour les dépenses à l’intérieur du pays. Vous comprenez donc pourquoi depuis plusieurs années, nous devons serrer la ceinture.
  2. Accès limité aux marchés de capitaux internationaux : Avec une note de B+, le Bénin pourrait avoir du mal à attirer les investissements étrangers et c’est le cas depuis 2016 le pays n’a attiré aucun investisseur étranger dans aucun domaine. Ou, à obtenir des prêts sur les marchés de capitaux internationaux. Et si vous l’avez remarqué, nos prêteurs étrangers sont pour la plupart des asiatiques un peu nébuleux. Cela pourrait également limiter la capacité du pays à obtenir des financements pour des projets de développement importants. La majorité des budgets des projets d’infrastructures concrétisés par le régime en place ayant été bouclé sous le régime précédent de l’ancien président Yayi Boni.
  3. Impact sur la croissance économique : Une note de crédit plus faible peut avoir un impact sur la croissance économique du pays. Si le Bénin ne peut pas obtenir des financements à des taux raisonnables, cela peut ralentir les investissements dans l’infrastructure, l’éducation, la santé et d’autres domaines clés qui sont essentiels pour la croissance économique à long terme.
  4. Risque de crise de la dette : Une notation B+ signifie que le Bénin est plus susceptible de faire face à une crise de la dette, ce qui pourrait avoir des conséquences dévastatrices pour l’économie du pays. En cas de crise de la dette, le gouvernement pourrait être contraint de mettre en œuvre des mesures d’austérité, ce qui pourrait entraîner une baisse de la qualité de vie pour les citoyens. En effet, on pourrait dire que c’est déjà le cas …

Par conséquent, loin d’être une raison de réjouissance, une note de B+ avec une perspective stable devrait être un signal d’alarme pour notre gouvernement.

Il est essentiel que nous prenions des mesures pour améliorer notre solvabilité, réduire notre endettement et stimuler davantage la croissance économique. Si ces mesures ne sont pas prises, le pays pourrait se retrouver à terme, dans une situation financière très précaire si ce n’est déjà le cas.

Il faudra améliorer ce rating car s’il est stable cela veut dire qu’on ne progresse ni ne régresse pas hors l’objectif de nos autorités devrait être de sortir notre peuple de la précarité donc d’améliorer les facteurs retenus par les agences de notation pour passer de B+ à BB- soit de premier des cancres à cancre des premiers !

Il faut rappeler que depuis la guerre sur son territoire, l’Ukraine est aussi noté B+

#prosperonsensemble

Issa Boni Richard Ouorou