Mairie de Kpomassè : La part de vérité de l’ex SE Dieudonné Aloukoutou

La révocation de Dieudonné Aloukoutou agite la mairie de Kpomassè depuis mardi dernier. Rapproché, le désormais ex Secrétaire exécutif nous livre sa part de vérité et se défend.

( Ce qui retarde en réalité la passation de service)
 
La révocation de Dieudonné Aloukoutou agite la mairie de Kpomassè depuis mardi dernier. Rapproché, le désormais ex Secrétaire exécutif nous livre sa part de vérité et se défend.

Air détendu, le visage serein. Et quand on lui demande pourquoi cette assurance malgré cette triste actualité, le désormais ex Secrétaire exécutif de la mairie de Kpomassè rétorque que c’est parce que la vérité est de son côté. Sur le dossier incriminé et les  deux faits mis en avant pour justifier sa révocation, Dieudonné Aloukoutou parle alors d’un « plan savamment orchestré pour le liquider ».

Dans le fond, Dieudonné Aloukoutou fait remarquer que le marché de construction du cimetière communal a été audité en 2023 par des auditeurs FADEC et rien n’a été reproché à la procédure à l’époque.

Il ajoute que le dossier incriminé aurait disparu dans les archives de la mairie, avant d’être retrouvé deux semaines plus tard après le passage des nouveaux inspecteurs.

La défense de Dieudonné Aloukoutou 

Sur l’accusation de falsification du cachet de la préfecture de l’Atlantique, Dieudonné Aloukoutou la rejette catégoriquement. La main sur le cœur, il jure n’avoir jamais participé ou ordonné une telle instruction à l’un de ses collaborateurs dans ce sens.

Mieux, l’ex SE de la mairie de Kpomassè demande l’originalité de la copie qui atteste qu’il y a eu falsification du cachet.

Quant à l’accusation relative à l’autorisation de paiement de travaux non exécutés, Dieudonné Aloukoutou s’en défend et relève des insuffisances. Il rassure que les travaux de la construction du cimetière communal sont allés à leur terme avant tout paiement. L’ex SE soutient que ledit cimetière a été réceptionné par une commission mixte. Mais en raison de l’insécurité sur le chantier, puisque l’entreprise en charge des travaux a été plusieurs fois victime de vol, des dispositions exceptionnelles ont été prises.

Et si ses accusateurs sont sûrs de leur accusation, Dieudonné Aloukoutou se demande pourquoi ils n’ont pas à ce jour fourni le rapport de leur mission de contrôle.

Dans l’ensemble, l’ex SE martèle que la construction du cimetière communal a  suivi toutes les procédures requises en matière de passation de marché.

Sur le retard dans la passation

Révoqué mardi dernier, Dieudonné Aloukoutou n’a pas encore passé service. Sur ce point, ll rassure qu’il n’en est pour rien. 

Contrairement aux mauvaises langues qui l’accusent de ne pas vouloir passer service, il fait savoir que la cérémonie de passation de service était en cours le jeudi dernier, quand le maire aurait envoyé un agent pour notifier qu’aucune passation ne doit se faire en son absence.

Il poursuit et confie que c’est finalement le vendredi à  16 heures que le maire aurait finalement envoyé un CA pour ordonner la passation, en contradiction avec la première consigne.

Pour le reste,il se dit prêt à passer service à n’importe quel moment .

En attendant cet évènement, il urge que l’admirable ministre de la Décentralisation jette un coup d’œil sur la situation des SE, pris aux pièges des intérêts.

M.A 

Élaboration d’un plan d’action pour prévenir et lutter contre la désinformation en période électorale : Le Recef outille ses membres

A l’occasion, le Centre européen d’appui électoral a offert une formation aux Organes de gestion des élections, membres du Recef pour prévenir et lutter contre la désinformation en période électorale.

Acte 3 du séminaire d’échanges international  du Réseau des compétences électorales francophones (Recef), qui se tient sous le thème « Manipulation de l’information au cours du processus électoral à l’ère des médias numériques et réseaux sociaux : Stratégies des organismes de gestion des élections ». Ce jeudi 24 octobre à l’hôtel Bénin Royal, les membres du Recef ont abordé les points prévus au troisième jour des travaux.

A l’occasion, le Centre européen d’appui électoral a offert une formation aux Organes de gestion des élections, membres du Recef pour prévenir et lutter contre la désinformation en période électorale.

Dans une approche participative, les communicateurs ont abordé les différents contours de la thématique : ‘Réfléchir au développement de stratégie pour offrir une formation de qualité aux parties prenantes et favoriser la confiance dans un contexte de désinformation numérique ».

Grâce à la qualité des communications, les participants ont cerné les différentes facettes de la notion de désinformation.

Mieux outillés sur cette notion, ils sont appelés à réfléchir en équipe sur l’environnement médiatique pour l’élaboration d’un plan d’action.

Au terme de cette formation, le Centre européen d’appui électoral espère outiller les organes de gestion des élections membres du Recef à faire face au contexte de désinformation dans le cadre du cycle électoral en cernant leur rôle dans l’écosystème médiatique de leur pays avec un plan d’action en béton.

Interrogé en marge de la formation, Simon Mélançon, conseiller en coopération internationale au Recef, a exprimé sa satisfaction quant au déroulement de la formation. Il a insisté sur le caractère participatif de la formation pour permettre à chaque pays de partager son expérience et permettre à d’autres pays de s’en inspirer.

Démarré le mardi 22 octobre dernier à l’Hôtel Bénin Royal, le séminaire d’échanges international  du Réseau des compétences électorales francophones (Recef), organisé en partenariat avec la Commission électorale nationale autonome du Bénin (Céna) s’achève demain vendredi 25 octobre 2024, avec un rendez-vous phare, l’assemblée générale annuelle du réseau qui est l’instance statutaire pour les grandes décisions et orientations de la vie du réseau.

Manassé AGBOSSAGA

Bénin : Les dernières informations à savoir sur l’affaire Boko-Homéky

Mardi 24 septembre 2024, les Béninois ont été réveillés par une actualité, presque inimaginable en début de mandat du régime dit de la Rupture. Olivier Boko, bras droit du président Talon, présent dans certains déplacements officiels sans une fonction officielle et Oswald Homéky, ministre des Sports sont arrêtés pour complot contre  la sûreté de l’Etat. Ce qui est désormais considéré comme une « affaire de famille » pour certains opposants, avance à petit pas.

Mardi 24 septembre 2024, les Béninois ont été réveillés par une actualité, presque inimaginable en début de mandat du régime dit de la Rupture. Olivier Boko, bras droit du président Talon, présent dans certains déplacements officiels sans une fonction officielle et Oswald Homéky, ministre des Sports sont arrêtés pour complot contre  la sûreté de l’Etat. Ce qui est désormais considéré comme une « affaire de famille » pour certains opposants, avance à petit pas.

Moins d’un mois après l’interpellation de Oliver Boko et Oswald Homéky, les lignes semblent bouger. Arrêtés le mardi 24 septembre, le bras droit du chef de l’Etat et l’ancien ministre des Sports ont été présentés au procureur spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet), le mardi 01er octobre, avant d’être déposés en prison. Ils sont poursuivis  pour « complot contre la sûreté de l’État, blanchiment de capitaux et corruption d’agent public ».

Détention et instruction

Placés sous mandat de dépôt, les mis en cause séjournent désormais à la prison civile d’Akpro-Missérété. Selon plusieurs sources, Olivier Boko était dans un premier temps placé à la prison civile de Cotonou.

Désormais, ils doivent effectuer plus de 45 km pour se rendre à la Criet, désormais située à Cotonou pour la suite du dossier.

Parlant de la suite du dossier, Olivier Boko et Oswald Homéky sont attendus une seconde fois à la commission d’instruction de la Criet. D’après Jean-Luc Aplogan, Correspondant de Rfi au Bénin , les deux hommes doivent s’y rendre ce mercredi  et demain jeudi.  « Cette audience doit se dérouler à huis clos, en présence des accusés et de leurs avocats », précise la même source.

Au terme de l’instruction, dont on ignore la date, les différentes parties pourraient être situées sur la suite du dossier.

Quenum et Nieri dans le viseur de la justice

D’autres personnalités sont également dans le viseur de la justice béninoise dans ce dossier d’atteinte à la sûreté de l’Etat, D’après Le Potentiel, un mandat d’arrêt a été délivré contre Rock Niéri, beau-frère de Olivier Boko. Mais difficile de dire où se trouve à cette heure l’homme d’affaires et patron de l’équipe de football des Requins de l’Atlantique.

En revanche, le Comptable de Rock Niéri, également poursuivi est en détention, confirmé Rfi.

Absent du territoire national, Sévérin Quenum a également reçu une convocation au début de l’affaire. Mais visiblement, l’ancien ministre de la Justice, « auteur » de la Criet semble être réticent à rentrer au pays pour être écouté.

Pour le reste, on pourrait évoquer les tintamarres  de supposés soutiens du chef de l’Etat et les déclarations laconiques ou réserves des partis politiques de l’opposition 

M.A   

Bénin : L’ONG ACGP outille les citoyens pour une gouvernance Participative et démocratique

L’ONG Action Citoyenne pour une Gouvernance Participative (ACGP) ne cesse d’être active pour atteindre ses objectifs. Et pour preuve, à Cotonou dans la journée du samedi 19 octobre 2024, elle a outillé des citoyens pour une gouvernance participative et démocratique au Bénin. Ceci à travers une conférence-débat animé par l’universitaire Dr Hinnou Patrick.

« Démocratie et Gouvernance Participative : La Place du Citoyen dans un État de Droit », tel est thème principal de ce rendez-vous de réflexion qui a connu la participation d’une frange de la jeunesse, des universitaires, des activistes politiques, et de certains hauts fonctionnaires à la retraite…

Enseignant de sociologie à l’université, c’est le Dr Patrick Hinnou qui s’est chargé de développer cette thématique principale avec à la modération Landry Euloge Adélakoun.

Dans son développement, Dr Patrick Hinnou a insisté sur le : rôle du citoyen dans un état de droit en lien avec la démocratie participative. « Lorsqu’on parle du rôle de citoyen, il faut convenez que son rôle n’est pas le même selon que l’on se retrouve dans une organisation politique ou monarchique, ou selon que l’on se retrouve en démocratie. Pour ce qui nous concerne, comment peut-on appréhender son rôle dans un conteste démocratique ? », s’est-il interrogé avant d’ajouter : « Il n’existe pas de démocratie sans citoyenneté. ».

Plus loin ajoute le sociologue, « L’exercice de la citoyenneté dépasse largement les simples règles d’accès à la démocratie ». Pour lui, il s’agit d’un ensemble de discours, de pratiques et de mobilisations qui visent à réaliser l’idéal démocratique.

Le développement de la thématique va laisser place aux interventions des participants. Ces dernières se sont résumées à des questions comme à des contributions.

Cette conférence-débat s’est déroulée sous le contrôle de Joseph Tonin le Directeur Exécutif de l’ONG ACGP. Selon ce dernier, l’initiative s’inscrit dans un mouvement plus large visant à renforcer l’engagement citoyen et à promouvoir une culture démocratique forte au sein de la Société Béninoise. L’enthousiasme palpable des participants témoigne de la volonté collective d’œuvrer pour une gouvernance plus participative et inclusive, a-t-il laissé entendre.

D’autres entités de la République vont recevoir dans les temps à venir l’équipe de l’ONG ACGP pour le même exercice a annoncé les responsables qui envisagent éveiller la conscience de la grande masse pour une gouvernance participative.

Par Christophe KPOSSINOU

Lutte contre la désinformation en période électorale : La Céna et le Récef posent les bases à Cotonou

Si l’information est au cœur de la vie publique et des processus électoraux, la prolifération, l’amplification des contenus trompeurs sur les plateformes numériques avec leur sophistication par l’intelligence artificielle constitue toutefois une menace pour les élections. Le Réseau des compétences électorales francophones (Recef) et la Commission électorale nationale autonome du Bénin se  mobilisent à Cotonou pour contrer la menace.

Après Paris en août 2023, Cotonou abrite le séminaire électoral du Réseau des compétences électorales francophones (Recef) 2024. Les travaux qui se tiennent du 22 au 24 octobre à l’hôtel Bénin Royal vont permettre aux participants de réfléchir sur le rôle et les stratégies des organismes de gestion des élections dans un contexte de désinformation à l’ère des médias numériques. La cérémonie d’ouverture a été marquée par la présence du président de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac) Edouard Loko, du Médiateur de la République, Pascal Essou, des représentants des partis politiques, des acteurs de la société civile, des membres de la Direction générale des élections (DGE), des membres de la Commission électorale nationale autonome (Céna).

Si l’information est au cœur de la vie publique et des processus électoraux, la prolifération, l’amplification des contenus trompeurs sur les plateformes numériques avec leur sophistication par l’intelligence artificielle constitue toutefois une menace pour les élections. Le Réseau des compétences électorales francophones (Recef) et la Commission électorale nationale autonome du Bénin se  mobilisent à Cotonou pour contrer la menace.

Pendant trois jours, les participants vont approfondir les réflexions autour du thème  » Manipulation de l’information au cours du processus électoral à l’ère des médias numériques et réseaux sociaux : Stratégies des organismes de gestion des élections ».

Dans son discours d’ouverture, Sacca Lafia a fait remarquer que la Céna, dans sa volonté d’organiser des élections libres et équitables, est souvent confrontée à de vraies menaces liées en particulier à la diffusion de fausses rumeurs et de manipulations de l’information. Il a souligné que la rapidité et l’étendue de leur propagation, via les réseaux sociaux, se sont accrues ces dernières années, avant de déplorer « la diffusion massive de fausses informations peut constituer ainsi un facteur de déstabilisation pour nos démocraties. Elle peut priver les électeurs de leur droit de vote, les manipuler et ébranler leur confiance. Les élections elles-mêmes peuvent exacerber et provoquer une polarisation intense qui nuit à la cohésion sociale. Plus grave, elle est potentiellement en mesure de fausser les résultats des processus électoraux et de déstabiliser les pays les plus fragiles ».

Néanmoins, Sacca Lafia  a fait remarquer que la Céna n’est pas restée les bras croisés. Il a, entre autres, cité l’élaboration d’un narratif des élections, la création de mécanisme d’information efficace visant à renforcer la transparence électorale ; la mise en place d’une stratégie de communication et l’interaction constante avec les parties prenantes afin d’établir et renforcer la confiance dans le processus électoral, la mise en place d’un mécanisme de retour d’information aux parties prenantes pour répondre à leurs priorités et à leurs besoins en matières électorales; l’organisation des formations et des campagnes d’information sur les lois électorales notamment pour faire face à la désinformation.

Au-delà de ces dispositions, le président de la Céna fera remarquer que la principale difficulté de ce séminaire électoral du Recef consistera  à trouver des  » mesures efficaces sans restreindre les droits à la liberté d’expression ainsi qu’au pluralisme des médias ».

Un avis visiblement partagé par Bertrand Levant, représentant de l’Organisation internationale de la Francophonie, qui dira que  les réformes législatives et institutionnelles initiées par les pays pour faire face à la désinformation sont confrontées à « un défi démocratiquie de taille entre la nécessité de garantir un certain dégré de sécurité et l’obligation découlant du droit international et au coeur des valeurs de la Francophonie de protéger les droits humains et la liberté d’information en particulier ».

Un programme alléchant

Procédant au lancement des travaux, le président par intérim du Recef a levé un coin de voile sur le programme d’activités. Elysée Ouédraogo a indiqué que ce séminaire électoral international sera marqué par cinq (05) ateliers, évoquant : l’état de la démocratie et de la manipulation de l’information à l’ère numérique au sein de la Francophonie; l’état de situation de l’utilisation de l’intelligence artificielle dans les administrations; les expériences vécues par le Bénin, la Centrafrique et le Sénégal;  un atelier proposé par le Forum des femmes du RECEF; un atelier portant sur « l’environnement médiatique, les médias et les plateformes numériques » ; les échanges sur les bonnes pratiques des OGE en matière de prévention et de lutte contre la désinformation, avec la présentation d’études de cas de la Roumanie, du Centre européen d’appui électoral et de la Plateforme électorale des organismes de la société civile du Bénin.

Outre ces ateliers, il a ajouté que le Recef offrira également une journée de formation le jeudi, afin de  réfléchir ensemble sur les plans d’actions respectifs pour la prévention et la lutte contre la désinformation. Elysée Ouédraogo a précisé que cette journée sera animée par deux experts électoraux du Centre européen d’appui électoral.

Enfin, le président par intérim du Récef a annoncé l’organisation de l’assemblée générale annuelle du réseau qui est l’instance statutaire pour les grandes décisions et orientations de la vie du réseau.

L’objectif principal du Recef  est de favoriser la tenue d’élections libres, transparentes et crédibles, cela à travers des échanges d’expériences et de pratiques électorales positives. Le Réseau a vu le jour en août 2011, au Canada et compte à la date du 22 octobre 2024.

Manassé AGBOSSAGA

« La succession du Président Talon ne doit pas être un tabou », Saka Saley (Opinion)

Je me suis adressé au Président Talon pour que le spectre de sa succession ne soit pas tabou..et même criminalisé. Pour lui signifier aussi respectueusement que ce ne devrait pas être un délit ou un crime d’avoir l’ambition de faire comme lui..puisqu’il n’est pas immortel..

La succession du Président Talon ne doit pas être un tabou…

Pourquoi je m’étais adressé au Président Talon le 1er Octobre 2024 ?

Je me suis adressé au Président Talon pour que le spectre de sa succession ne soit pas tabou..et même criminalisé. Pour lui signifier aussi respectueusement que ce ne devrait pas être un délit ou un crime d’avoir l’ambition de faire comme lui..puisqu’il n’est pas immortel..

Il a rêvé de nous diriger, il a eu de l’ambition pour le Benin, il a mis les hommes, femmes et circonstances ensembles pour y arriver en Avril 2016.

Donc que ce soit en 2026 ou bien après, il faudra forcément lui succéder..et pourquoi ce devrait être lui ou un club qui choisira qui peut ou non avoir des ambitions comme lui quelques années plus tôt ?

Que le débat se fasse au moins..c’est déjà ça de positif.

Le Président Talon doit en parler….avec nous tous.

Je me suis certes adressé aux auteurs, acteurs et bénéficiaire des lois qui tuent à dessein toute ambition…c’est à dire le Président Talon et ses alliés, mais aussi aux autres intervenants politiques pour que le syndrome de l’exclusion ne prospère pas dans ce qui veut représenter une alternative à la gouvernance actuelle.

Plus tard, à cette allure, même l’innocence avec laquelle les enfants disaient que lorsqu’ils seront grands, ils seront « Président », fera place à une peur et une psychose sans nom.

Merci à mon frère Expedit Ologou d’avoir renchéri de ces belle et unique manières à lui seul connues, le principe que la succession et l’après pouvoir d’un dirigeant ne doivent pas être tabous et criminalisés.

Ne contribuons pas à créer des dangereux précédents.

NDSS

Élection générale de 2026: le défi citoyen ? (opinion)

La première année électorale de notre expérience démocratique sonne comme l’initiation à la maturité dans cette culture de gouvernance.

Le peuple n’est figé que sur la présidentielle qui est certes majeure cependant ce sont les communes et circonscriptions qui confirmeront les duos à la présidentielle via l’indispensable parrainage impliquant tous ces acteurs à la prochaine gouvernance exécutive.

Après 33 années de brainstorming à la recherche de nos repères démocratiques, l’année messianique pointe son nez.
L’heure est aux grands ensembles tant dans la mouvance que dans l’opposition désormais soutenues avec les fonds publics, par conséquent véritablement institutions nationales.

La nation dans son intimité patriotique se resserre ainsi face aux défis du développement.
Ce qui marque du sceau de rupture la réal politique d’autrefois, menace à l’unité nationale et frein à l’émergence.
Comme une nation, franchissons dans la paix ce nouvel examen démocratique après la conférence nationale.

Par Adé Fidégnon, Président du Cadre d’Outillage de la Jeunesse à l’Engagement et au Militantisme Citoyens COJEM-Citoyens

Des recommandations formulées à la Céna pour une meilleure gestion du recrutement, de la formation et de l’accréditation des observateurs électoraux  

La salle fleuve jaune du ministère des Affaires étrangères a servi de cadre, jeudi 17 octobre dernier, à un Atelier d’échanges sur la gestion du recrutement, de la formation et de l’accréditation des observateurs électoraux. Les travaux ont permis  de formuler de pertinentes recommandations pour l’amélioration des futures consultations électorales. C’était en présence  des responsables de la Commission électorale nationale autonome, des représentants des partis politiques, des journalistes, des partenaires techniques et financiers, des organisations de la société civile.

La salle fleuve jaune du ministère des Affaires étrangères a servi de cadre, jeudi 17 octobre dernier, à un Atelier d’échanges sur la gestion du recrutement, de la formation et de l’accréditation des observateurs électoraux. Les travaux ont permis  de formuler de pertinentes recommandations pour l’amélioration des futures consultations électorales. C’était en présence  des responsables de la Commission électorale nationale autonome, des représentants des partis politiques, des journalistes, des partenaires techniques et financiers, des organisations de la société civile.

Deux temps forts ont marqué l’atelier d’échanges sur la gestion du recrutement, de la formation et de l’accréditation des observateurs électoraux, tenu dans les locaux du ministère des Affaires étrangères. Le premier, l’allocution du président de la Commission électorale nationale autonome (Céna), suivi des travaux.

Dans son mot d’ouverture, Sacca Lafia a fait savoir que cet « atelier de réflexion est l’occasion pour la CENA et pour tous les autres acteurs, parties prenantes aux processus électoraux, de tenir compte des divers acquis et expériences afin de mieux préparer les élections générales de 2026 » Le président de la Céna a soutenu qu’il est nécessaire « de revisiter les dispositifs des processus électoraux déjà en place et de définir ensemble de nouvelles stratégies garantissant la mise à disposition des agents électoraux, des observateurs et des professionnels des médias bien outillés pour affronter les nouveaux défis liés à leur mission » .

Sacca Lafia rassure à cet effet que les « recommandations issues du présent atelier permettront de poser les bases d’une gestion électorale plus saine, rigoureuse et transparente ».

Abondante moisson 

Après le discours d’ouverture, les participants ont enchainé avec les travaux. Trois communications ont servi à cet effet de boussole. Il s’agit de : « la gestion du recrutement des agents électoraux (Guy Yarou et Aristide Yagbo), la qualité et la formation des agents électoraux (Marino de Souza), et « la gestion de l’observation électorale (Maryse Ahanhanzo-Glèglè).

Après la présentation de ces trois communications, objet de débats, trois groupes ont été constitués. Ces différents groupes ont, à l’arrivée, formulé des  « de pertinentes recommandations pour l’amélioration des élections générales de 2026.

De façon spécifique, les participants ont, durant une journée, pu explorer les stratégies et les pratiques efficaces pour un meilleur recrutement des agents électoraux compétents, échanger sur les méthodes de formation permettant aux agents électoraux de maîtriser les règles ,les responsabilités et les défis du processus électoral et ont enfin pu aborder les critères d’accréditation, le respect des normes internationales, ainsi que les bonnes pratiques pour garantir que le rôle des observateurs soit pleinement assumé, dans le respect de leur mission d’impartialité et d’objectivité.

D’où le sentiment de joie qui se lisait sur le visage de Boucary Abou Soulé Adam, Directeur général des élections (DGE), à la fin de l’atelier.

Manassé AGBOSSAGA

A Talata, Ouorou dit prière d’accord, mais débats constructifs d’abord

l est essentiel de ne pas laisser croire que les défis de notre pays peuvent être résolus uniquement par la prière

Chers amis,

Je souhaite aborder les séances de prière organisées par des responsables politiques et la vice-présidente. Bien que je partage l’esprit de solidarité qui les anime, je me permets d’exprimer une préoccupation quant au message implicite qui peut en découler.

Il est essentiel de ne pas laisser croire que les défis de notre pays peuvent être résolus uniquement par la prière. La prière, bien qu’importante pour beaucoup, n’est pas une solution politique. Chacun a la capacité de prier depuis chez soi pour son bien-être et celui de notre nation.

Nos concitoyens méritent d’être informés sur les visions et orientations que nous souhaitons donner à notre patrie, au-delà des considérations spirituelles. Encourager les prières peut parfois donner l’impression que des forces invisibles peuvent résoudre des problèmes concrets, ce qui pourrait détourner l’attention des responsabilités que nous avons en tant que politique et vous en tant dirigeant.e.s

Je suis persuadé que l’intention derrière cette initiative est noble, mais elle révèle également une certaine stagnation dans notre éducation politique. À la place, nous devrions privilégier des débats constructifs autour de l’économie et de la société, promouvoir la justice sociale, militer pour l’inclusion financière, et développer des programmes de sensibilisation contre la déscolarisation en impliquant tous les acteurs concernés. Il est crucial également d’initier des formations pour les plus de 40 ans afin de les aider à s’adapter aux évolutions technologiques et à participer au développement national.

Notre pays a besoin d’un débat ouvert et d’une préparation adéquate pour faire face aux grands défis de notre époque. J’espère que mon message sera reçu dans cet esprit et que nous pourrons orienter notre action vers des initiatives plus modernes et bénéfiques pour nos populations.

Avec mes salutations respectueuses.

Boni Richard Ouorou

Daniel Edah initie trois jours de jeûne et de prière pour le Bénin

Daniel Edah lance une campagne de jeûne et de prière pour le Bénin. Il a fait l’annonce ce jeudi 17 octobre 2024 sur sa page Facebook.

Daniel Edah lance une campagne de jeûne et de prière pour le Bénin. Il a fait l’annonce ce jeudi 17 octobre 2024 sur sa page Facebook.

Pour l’homme qui ne cache plus son opposition à la gouvernance du président Patrice Talon, « notre pays le Bénin traverse une période sensible ». Homme de foi, Daniel Edah reste convaincu qu’il est nécéssaire « d’implorer la miséricorde de Dieu » pour sortir le pays de cette situation.

Face à cela, il convie chacun à jeûner et à prier du 1er au 3 novembre 2024.

 Daniel Edal indique que durant ces trois jours, il s’agira de « jeûner et de prier pour la Nation, pour les autorités de notre pays, pour les familles et pour chaque citoyen ».

Et de mettre en avant , 2 Chroniques 7:14, qui stipule  » si mon peuple sur qui est invoqué mon nom s’humilie, prie, et cherche ma face, et s’il se détourne de ses mauvaises voies, je l’exaucerai des cieux, je lui pardonnerai son péché, et je guérirai son pays ».

Manassé AGBOSSAGA