« Très bientôt, il  fera beau pour tous et partout »; Daniel Edah à l’AG du CCO

Daniel Edah et les membres du mouvement « Nous Le Ferons » ont pris une part active à l’assemblée générale constitutive du Cadre de concertation des forces politiques de l’opposition au régime de la Rupture, ce dimanche 10 novembre à l’hôtel Bénin Royal de Cotonou. Dans son allocution d’ouverture, l’auteur du livre « Nous le Ferons » a rassuré le peuple Bénin qu’avec « la grâce de Dieu, il fera beau pour tous et partout, très bientôt ».

Daniel Edah et les membres du mouvement « Nous Le Ferons » ont pris une part active à l’assemblée générale constitutive du Cadre de concertation des forces politiques de l’opposition au régime de la Rupture, ce dimanche 10 novembre à l’hôtel Bénin Royal de Cotonou. Dans son allocution d’ouverture, l’auteur du livre « Nous le Ferons » a rassuré le peuple Bénin qu’avec « la grâce de Dieu, il fera beau pour tous et partout, très bientôt ». Lire ci-dessous l’intégralité de son discours qui a suscité émotion et applaudissement.

DISCOURS DE DANIEL EDAH A L’OCCASION DE LA CÉREMONIE DE LANCEMENT DU CADRE DE CONCERTATION DES  FORCES POLITIQUES DE L’OPPOSITION 

Discours de Daniel EDAH, Président de NOUS LE FERONS Cotonou, Benin Royal Hôtel, le 10 novembre 2024 

Monsieur le Représentant du Dr Thomas Boni YAYI, Président du  parti Les Démocrates, 

Monsieur le Président du parti Grande Solidarité Républicaine  Monsieur le Président du parti Mouvement Populaire de Libération  Monsieur le Président du parti Nouvelle Force Nationale, Honorables Députés à l’Assemblée Nationale,  

Militantes et Militants des organisations politiques membres du  cadre de concertation des forces de l’opposition,  

Chers amis de la presse,  

Mes chers compatriotes, 

Mesdames et Messieurs, 

Au nom de NOUS LE FERONS, je voudrais avant tout m’acquitter d’un  agréable devoir, celui de féliciter le parti Les Démocrates pour avoir  pris l’heureuse initiative de ce cadre de concertation dont nous  tenons ce jour l’assemblée générale, les partis GSR, MPL et NFN qui  ont accepté l’invitation du parti Les Démocrates et se sont engagés  à faire en sorte que ce cadre apporte réponse et satisfaction à nos  compatriotes actuellement très inquiets et préoccupés par ce que  l’avenir nous réserve au regard des conditions quotidiennes difficiles  actuelles que nous vivons malgré les réalisations dont se vante le  régime de la rupture.  

Au nom de NOUS LE FERONS, je salue l’engagement patriotique de nos partenaires du cadre de concertation et les rassure de notre  détermination à toujours être un instrument de rassemblement et  de facilitation de la prise et de la mise en œuvre des décisions idoines pour l’atteinte de nos objectifs, y compris la libération des  prisonniers politiques, le retour des exilés et bien entendu  l’organisation d’élections inclusives pour renouer avec la démocratie  qui consacre l’exercice du pouvoir par le peuple et pour le peuple.  

J’adresse ma gratitude et mes encouragements à tous les acteurs de  la presse qui continuent de faire montre d’audace en donnant de la  voix aux idées différentes de celles du régime actuel.  À toutes les personnalités de notre pays qui donnent de plus en plus  de la voix pour réclamer le retour à la normalité dans la gouvernance  de notre pays, je voudrais dire que nous recevons bien leurs cris de  détresse et sommes déterminés à jouer, ensemble avec elles, notre  indispensable partition pour la transformation structurelle positive  de notre pays. Je les exhorte donc à ne pas baisser les bras malgré  les difficultés évidentes associées à un tel combat citoyen que je sais  périlleux avec l’assurance que très bientôt, par la grâce de Dieu, il  fera beau pour tous et partout sur toute l’étendue du territoire  national. 

Mesdames et Messieurs, 

Mes chers compatriotes, 

Nous sommes à la croisée des chemins et nous devons choisir pour  ne pas périr en tant que peuple.  

Notre pays le Bénin est à la croisée des chemins et nous devons faire  un choix décisif pour ne pas disparaître en tant que démocratie.  Notre patrie commune est à la croisée des chemins et nous appelle  à un sursaut patriotique.  

Le choix qui s’impose à nous dans l’indispensable sursaut patriotique  est d’abord celui d’œuvrer au rassemblement des forces politiques  qui reconnaissent la situation d’urgence dans laquelle se trouvent  notre démocratie, notre justice, notre économie, notre système éducatif, notre système sanitaire, notre sécurité, notre diplomatie,  notre unité nationale et j’en passe.  

Il ne s’agit pas d’un rassemblement contre un individu ou d’un  regroupement pour préparer des représailles en réponse à la  gouvernance de vengeance en cours mais plutôt d’un  rassemblement patriotique contre le système de gouvernance qui  rétrograde notre démocratie, confond réalisation d’infrastructures  au développement pendant que rares sont les béninois à avoir un  bon repas par jour, un système qui entretient la cherté de la vie, un  système qui soumet les opérateurs économiques et les acteurs  politiques non obéissants par la justice et la force publique qui  depuis 2016 au lieu de rassurer les citoyens les font douter des  institutions publiques, un système qui force le monopole dans une  économie pourtant libérale en empêchant les producteurs agricoles  de vendre leurs produits au client de leur choix et à bon prix, un  système qui amplifie le désespoir de la jeunesse qui prend plus de  risque dans l’émigration clandestine que le Bénin n’en avait connu  auparavant, un système de riches qui pensent que les moins riches  sont responsables de leur sort, un système qui a programmé la  décadence de notre société avec un système éducatif pour les  pauvres et un autre pour les plus riches alors que l’État devrait faire  tout pour réduire les disparités et inégalités afin de rapprocher les  citoyens, un système d’injustice sociale qui encourage une grande  disparité des prix selon qu’on se trouve au nord ou au sud alors que  les salaires sont les mêmes sur l’étendue du territoire national, un  système qui préfère faire affaire avec les entreprises et les  compétences étrangères pour mieux gouverner dans l’opacité sous  prétexte que le pays serait un désert de compétences, un système  qui favorise les vices au niveau de la jeunesse et compromet l’avenir de la Nation, un système qui remet en cause la laïcité républicaine,  un système qui nous retourne aux périodes sombres de notre pays  marquées par le parti unique, les arrestations arbitraires, les  prisonniers politiques et les exilés politiques qu’on croyait  définitivement révolues après la conférence nationale de février  1990.  

Mesdames et Messieurs, mes chers concitoyens, nous croyions avoir  vaincu la fatalité au sortir de la conférence nationale et nous avons  dormi sur nos lauriers.  

Dire que rien n’a été fait depuis février 1990 ou encore depuis le 6  avril 2016 que le régime de la rupture est en place, ce serait faire  preuve de malhonnêteté mais à côté des infrastructures réalisées et  auxquelles le régime de la rupture semble réduire le développement pendant que les béninois souffrent de plus en plus, beaucoup de  dégâts volontaires ont été engendrés par le régime de la rupture qui  trouve que la démocratie ne peut pas aller de pair avec le  développement.  

Mes chers compatriotes, 

Désapprouvant cette conception erronée de l’impact de la  démocratie sur le développement qui justifie les tendances  autocratiques et l’agonie actuelle de notre démocratie que nous  n’avons pas le droit de laisser disparaître, le cadre de concertation  des forces politiques de l’opposition est né pour vous rassurer que la vraie croissance économique et le vrai développement pour notre  pays passent une gouvernance inclusive respectueuse de la  démocratie et de l’état de droit.  

Alors, le moment est venu de faire le choix de redonner au peuple  béninois sa démocratie et tous ses droits confisqués. Au-delà de l’urgence d’œuvrer ensemble à la libération des prisonniers  politiques et au retour digne des exilés politiques, le moment est  venu de faire le choix d’agir pour que plus jamais le Bénin  n’enregistre à nouveau des morts, des prisonniers et des exilés du  fait des élections et de la politique.  

L’heure a sonné pour le choix de la gouvernance inclusive sur tous  les plans à commencer par l’organisation en 2026 d’élections  véritablement inclusives, démocratiques, libres et transparentes  comme celle ayant permis au Président actuel de se faire élire en  2016.  

Il est l’heure de revenir à la normalité dans la gestion des affaires de  notre pays.  

Face au système actuel qui n’a manifestement pas compris que la  gouvernance inclusive est un impératif pour la durabilité de ses  investissements et qui s’emploie à détricoter l’héritage des anciens  dirigeants en se comportant comme si le Bénin vient d’être créé en  2016, il nous faut non seulement la combativité politique et l’unité  d’action de l’opposition actuelle mais également une dose suffisante  d’amour patriotique pour être prédisposé au pardon, le pardon qui  n’est jamais un péché pour les croyants que nous sommes, afin  d’ouvrir effectivement une nouvelle ère glorieuse pour le  développement de notre pays avec l’inévitable alternance en 2026  dans un esprit de réconciliation et de rassemblement de tous les fils  et filles du Bénin.  

Nous devons donc être fermes dans notre détermination à obtenir  l’alternance pour la démocratie, la justice et la prospérité partagée  dans notre pays mais nous ne devons pas être fermés à la possibilité  de gouverner ensemble avec tous les citoyens du Bénin, y compris  ceux de la mouvance actuelle dès lors qu’ils se repentent des persécutions qu’ils font subir au peuple et reviennent dans le droit  chemin.  

Notre vivre ensemble mis à mal depuis 2016 doit redevenir une  réalité au lendemain des prochaines élections de 2026 et cela passe  par la réconciliation et le rassemblement.  

Mesdames et Messieurs, Mes chers concitoyens, le cadre de  concertation des forces politiques de l’opposition dont notre  mouvement NOUS LE FERONS est membre fondateur se veut un  cadre de préparation de l’alternative pour qu’il fasse beau dans  notre pays à partir de 2026 non plus uniquement pour ceux qui  tiennent les parties grasses du pouvoir et ceux qui gravitent autour  d’eux comme c’est le cas actuellement mais pour tous les béninois  sans exception dans les 77 communes, dans les 546 arrondissements  et dans les 5290 villages et quartiers de ville que compte notre pays.  

Nous le pouvons parce que nous avons une vision claire de l’avenir  que nous voulons pour notre pays.  

Ensemble, nous le ferons et il fera beau ! 

Vive la démocratie ! Vive le Bénin ! 

Dieu bénisse le Bénin !  

Je vous remercie pour votre attention.  

DANIEL EDAH 

Président 

NOUS LE FERONS, Mouvement politique, membre fondateur du  cadre de concertation des forces politiques de l’opposition www.nousleferons2026.com

Bénin :  05 partis et mouvements de l’opposition s’unissent pour faire plier Talon et la Rupture en 2026

Au Bénin, les forces politiques de l’opposition se sont données rendez-vous ce dimanche 10 novembre 2024 à Cotonou. Mobilisées autour du parti Les Démocrates, elles ont mis sur pied un creuset dénommé Cadre de concertation des forces politiques de l’opposition au régime de la Rupture. L’objectif est de se doter d’un creuset pour faire plier la Rupture en 2026.

L’opposition béninoise n’entend pas aborder la bataille électorale de 2026 en rang dispersé. Au détour d’une assemblée générale, Les Démocrates (LD), Nouvelle force nationale (NFN), Grande solidarité républicaine (GSR), et le Mouvement Nous Le Ferons ont mis sur pied le Cadre de concertation des forces politiques de l’opposition au régime de la Rupture.

Le bureau du CCO est composé de 06 membres. Il s’agit de Eugène Azatassou, Coordonnateur du Cadre de Concertation (parti Les Démocrates),  Antoine Guédou Vissétogbé  (1er Coordonnateur adjoint et porte-parole du Cadre (GSR), Expérience Tèbè, 2è Coordonnateur adjoint (MPL), Apollinaire Avognon, 3è Coordonnateur adjoint  (NFN),   Daniel Edah, 4è Coordonnateur adjoint  ( Mouvement Nous Le Ferons) et Chabi Yayi, Secrétaire exécutif (LD).

Les chantiers prioritaires du CCO

Dans la déclaration finale, Antoine Guédou a levé un coin de voile sur les chantiers prioritaires après avoir peint en noir la gouvernance du régime dit de la Rupture. Il a indiqué que le cadre de concertation des forces politiques de l’opposition  se veut avant tout être « un creuset de réflexions, de propositions d’idées et d’actions pour la restauration de la démocratie, de l’État de droit et des libertés fondamentales ».

Ainsi,  la relecture consensuelle du code électoral, l’audit participatif du fichier électoral et l’extraction consensuelle de la liste électorale pour les élections, la libération des prisonniers, le retour des exilés,  et la restauration du tissu social à travers l’amélioration du pouvoir seront au cœur des actions du cadre.

Et là-dessus, le porte-parole Antoine Guédou invite les mouvements, les partis politiques, les citoyens à les rejoindre, rappelant que le cadre de concertation des forces politiques de l’opposition reste ouvert à toute personne physique et mouvement qui partage les idéaux des membres fondateurs ou encore le contenu de sa charte.

Manassé AGBOSSAGA

 Expérience Tèbè désigné 2ème Coordonnateur adjoint du Cadre de concertation de l’opposition (« Nous avons le destin de notre peuple dans nos mains », dixit le président du MPL)

Cette présence est sans doute la consécration d’un parcours politique qui force l’admiration, mais aussi et surtout la foi en une jeunesse qui ose. Jeune acteur politique, Expérience Tèbè fait montre d’un courage indescriptible face à un régime qui ne fait pas de cadeau à ses opposants.

A la faveur d’une assemblée générale tenue à l’hôtel Bénin Royal de Cotonou ce dimanche 10 novembre 2024, les partis politiques de l’opposition ont mis sur pied le Cadre de concertation des forces politiques opposées au régime de la Rupture.

Ce cadre qui a vu le jour en prélude aux élections générales de 2026  regroupe les partis Les Démocrates, la Nouvelle force nationale (NFN), Grande solidarité républicaine, le Mouvement Nous Le Ferons, le Mouvement populaire de libération (MPL).

Parlant du MPL, il est à signaler la présence remarquable de son président.  En effet, Expérience Tèbè a hérité du poste de Coordinateur adjoint au terme des travaux.

Cette présence est sans doute la consécration d’un parcours politique qui force l’admiration, mais aussi et surtout la foi en une jeunesse qui ose. Jeune acteur politique, Expérience Tèbè fait montre d’un courage indescriptible face à un régime qui ne fait pas de cadeau à ses opposants.

Et lors de l’installation du CCO, les premiers mots du président du MPL ont consisté à réaffirmer la  détermination collective des acteurs de l’opposition à relever le défi crucial des élections générales de 2026. « Nous avons le destin de notre peuple dans nos mains », dixit le président du MPL », dira t-il à cet effet.

Manassé AGBOSSAGA

Intégralité du discours du président du MPL lors de l’installation du CCO

Monsieur le Président du parti les démocrates

Monsieur le Président du parti GSR,

Monsieur le Président du parti NFN,

Monsieur le Président du Mouvement nous le ferons,

Distingués invités,  

Mesdames et Messieurs,

C’est avec un grand honneur et un profond sens de responsabilité qu’aujourd’hui, nous nous rassemblons à l’occasion du lancement du cadre de concertation des forces politiques de l’opposition. Ce moment qui symbolise notre détermination collective à relever le défi crucial des élections générales de 2026, à travers une démarche qui vise à garantir des élections pacifiques, inclusives et transparentes. 

Nous vivons une période charnière, où chaque décision que nous prenons a des répercussions sur notre avenir collectif. L’enjeu de ces élections est immense, non seulement pour notre démocratie, mais aussi pour le bien-être et  l’épanouissement de chaque béninois, qu’il soit de Karimama à Sèmè-Kpodji, d’Aplahoué à Pobè. Notre pays traverse des défis sociaux, économiques et politiques qui nécessitent une réponse concertée et déterminée de notre part.

Un cadre au service de la démocratie

Le cadre de concertation que nous lançons aujourd’hui se veut une plateforme ouverte et inclusive, réunissant toutes les forces de l’opposition autour d’un objectif commun : créer un environnement électoral fiable et démocratique. Nous avons tous constaté les dérives qui ont pu affecter notre processus électoral passé, et il est de notre devoir de veiller et de travailler à ce que cela ne se reproduise pas. 

Mesdames et messieurs, nos actions immédiates devront se focaliser sur deux initiatives majeures : d’une part, la relecture du code électoral et, d’autre part, l’audit du fichier électoral. 

Concernant la relecture du code électoral, il est impératif que ce dernier soit une véritable expression des aspirations de notre vaillant et courageux peuple. Chaque article doit garantir l’égalité des chances pour tous les acteurs, quelles que soient leurs affiliations politiques. Nous devons éradiquer toute ambiguïté et promouvoir des règles de jeu claires, justes et adaptées aux réalités de notre pays. Nous devons être un cadre de proposition en initiant une contre proposition de code électoral. 

L’audit du fichier électoral est tout aussi crucial. Un fichier électoral fiable est la clef pour assurer la transparence et l’intégrité de chaque scrutin. Nous devons nous assurer que chaque citoyen, qu’il soit inscrit à Dantokpa ou à Natitingou, puisse voter en toute sécurité, avec la certitude que chaque voix comptera. C’est ainsi que nous bâtirons une démocratie solide, respectueuse de la volonté populaire. Je me réjouis des diligences effectuées par le parti les Démocrates de concert avec les autres forces politiques de l’opposition sans oublier la précieuse contribution société civile dans ce sens.

Une voix pour les plus vulnérables

Mais notre engagement ne s’arrêtera pas là. En tant que forces de l’opposition, nous ne pouvons ignorer les difficultés quotidiennes des Béninoises et béninois. Des familles qui peinent à joindre les deux bouts, des jeunes qui aspirent à un avenir meilleur, mais qui sont contraints de faire face à un chômage grandissant, à un manque d’opportunités et à la précarité. De Tangueita à Sèmè-Kpodji, de Porga à Pobè, nous entendons leurs voix et prenons à cœur leurs luttes pour une vie meilleure.

Nous devons également accorder une attention toute particulière à nos compatriotes qui vivent l’exil, ainsi qu’à ceux qui se retrouvent embastillés dans les geôles du silence pour avoir osé exprimer leurs opinions de diverses manières. Leur cause doit être la nôtre, et nous devons continuer à œuvrer pour leur libération et leur réintégration dans le tissu social, car chaque béninoise et béninois mérite de vivre librement et dignement dans son pays.

Engager le dialogue et l’action

Ce cadre de concertation est aussi une invitation à un dialogue constructif et à la coopération. Nous ne sommes pas là uniquement pour critiquer et combattre, mais aussi pour proposer des solutions viables et innovantes aux défis que nous rencontrons. Les Partis de l’opposition, fidèle à leur ligne avec intégrité et détermination, joueront efficacement leur partition pour le renforcement et l’ancrage de nos idéaux. Nous devons engager la population dans ce processus, car c’est ensemble que nous bâtirons un avenir meilleur.

Mes chers compatriotes, la route qui nous attend nécessite courage, persévérance et unité. Nous avons l’occasion d’écrire une autre page de notre histoire démocratique, une page où la voix de chaque Béninoise et chaque béninois sera entendue et respectée. Ensemble, faisons de ce cadre un creuset décisif vers une démocratie véritablement inclusive et dynamique, un cadre qui  peut faire rêver, espérer et croire en un avenir meilleur pour chacun de nos concitoyens. 

Quoiqu’on dise successivement l’un après l’autre nos aînés ont joué leur partition dans la construction d’un Bénin prospère avec les succès et les ratés que nous observons aujourd’hui. Il nous revient la lourde responsabilité de sortir notre pays d’où on s’est retrouvé réorienter le gouvernail et tracé un nouveau cap. La souffrance des Béninoises et béninois a atteint son point culminant : faite un tour dans nos hôpitaux dans nos écoles nos universités nos marchés où tout simplement dans nos rues, devant nos églises, nos mosquées. Que nous arrive t-il?

Mesdames et messieurs, chers collègues nous avons le destin de notre peuple dans nos mains : à nous de jouer ; il est déjà prêt à nous accompagner ce peuple. Ils nous attendent.

Je vous remercie pour votre engagement, votre détermination et votre foi en l’avenir. Ensemble, avançons vers la victoire et bâtissons ensemble le Bénin de demain !

Vive le cadre de concertation des forces de l’opposition!

Vive le Bénin!              

 Cotonou, le 10 novembre 2024

Élections générales 2026 : Grand jour pour l’opposition béninoise

Un tournant décisif pour les élections générales de 2026. Ce dimanche 10 novembre 2024, l’opposition béninoise se donne rendez-vous.

Un tournant décisif pour les élections générales de 2026. Ce dimanche 10 novembre 2024, l’opposition béninoise se donne rendez-vous.

A l’hôtel Bénin Royal, Les Démocrates, le Mouvement populaire de libération, la Nouvelle Force nationale, et autres se regroupent pour installer son dispositif en prélude à la bataille électorale de 2026.

 
Il s’agira au cours de cette rencontre d’installer le Cadre de concertation de l’opposition, car pour l’opposition il urge d’agir pour sauver l »a démocratie en naufrage ».

Nous y reviendrons !

Manassé AGBOSSAGA 

Djougou : Richard Boni Ouorou offre un marché moderne aux populations

Enième action sociale de Richard Boni Ouorou au profit de ses compatriotes. Après la construction de salle de classe, la distribution des kits scolaires, l’organisation des concerts gratuits, le programme Top Entrepreneurs, la distribution des casques, le président de la fondation Terrien.nes vient d’offrir un marché moderne aux populations de Yom, Djougou et autres.

Enième action sociale de Richard Boni Ouorou au profit de ses compatriotes. Après la construction de salle de classe, la distribution des kits scolaires, l’organisation des concerts gratuits, le programme Top Entrepreneurs, la distribution des casques, le président de la fondation Terrien.nes vient d’offrir un marché moderne aux populations de Yom, Djougou et autres.

Attaché à l’autonomisation des femmes, il a, sur fonds propres, fait construire deux bâtiments modernes pour permettre aux commerçantes d’exercer leurs activités dans un cadre approprié.

Cette infrastructure marchande évaluée à plusieurs millions de Fcfa est remise à la mairie de Djougou, qui définira les conditions d’occupation.

En attendant, c’est tout Soubroukou qui renouvelle sa gratitude à son éternel bienfaiteur.

Manassé AGBOSSAGA 

Des jeunes leaders du NIMD Ethiopie s’imprègnent du fonctionnement de la Céna 

Des jeunes leaders de l’Ecole de démocratie de l’institut néerlandais pour la démocratie multipartite (Nimd) Ethiopie étaient au siège de la Commission électorale nationale autonome (Céna)  à Cotonou, ce mercredi 06 novembre 2024. Une descente qui aura permis à ces derniers de s’imprégner du fonctionnement de l’institution en charge des élections au Bénin.

Des jeunes leaders de l’Ecole de démocratie de l’institut néerlandais pour la démocratie multipartite (Nimd) Ethiopie étaient au siège de la Commission électorale nationale autonome (Céna)  à Cotonou, ce mercredi 06 novembre 2024. Une descente qui aura permis à ces derniers de s’imprégner du fonctionnement de l’institution en charge des élections au Bénin.

Des hôtes inhabituels à la Commission électorale nationale autonome du Bénin ! Dans l’après-midi de ce mercredi 06 novembre 2024, des jeunes leaders de l’Ecole de démocratie de l’institut néerlandais pour la démocratie multipartite (Nimd) Ethiopie étaient au siège de l’institution en charge des élections au Bénin.

A leur arrivée, ils ont été accueillis par le Directeur du matériel et des opérations à la Céna, Rufin Domingo. Le président de la Céna empêché, ce dernier a souhaité la bienvenue à la délégation du NIMD Ethiopie.

Après les civilités, les hôtes de la Céna se sont ensuite dirigés vers  les différents responsables et chefs services de la Céna. A tour de rôle, les jeunes leaders de l’Ecole de démocratie du NIMD ont été entretenus sur le fonctionnement, la composition, les attributions de la Céna ; la planification électorale, la logistique électorale, la sécurité au niveau de la Céna et sur le terrain, la gestion des résultats,  le contentieux électoral, la communication, … Ces présentations ont, entre autres, été faites par Serge Armand Houndolo ; Hervé Zinzindohoué, chef service planification ; Guy Yarou, chef service recrutement et formation des agents électoraux ; Lucrèce Toto, cheffe service communication et relations publiques, …

A l’arrivée, les hôtes de la Céna n’ont pas regretté leur déplacement. Dr Mulualem Tegenework et Tigist Klorkineh ont, au nom de leurs collègue, exprimé leur satisfaction au terme de la rencontre. « Cette session a été riche en information et nous repartons enrichi », a déclaré Dr Mulualem Tegenework.

Après les OSC, les partis politiques, les PTF, et les médias, c’est donc autour des jeunes leaders du NIMD Ethiopie de louer les mérites de la Céna, version Sacca Lafia.

Manassé AGBOSSAGA

Bénin : Des jeunes de l’Ecole de Démocratie du NIMD Ethiopie à la Céna

La Commission électorale nationale autonome du Bénin (Céna) a ouvert ses portes à l’Institut néerlandais pour la démocratie multipartite ce mercredi 06 novembre.

La Commission électorale nationale autonome du Bénin (Céna) a ouvert ses portes à l’Institut néerlandais pour la démocratie multipartite ce mercredi 06 novembre. L’Institution chargée de l’organisation des élections reçoit à l’instant une délégation de jeunes leaders de l’École de Démocratie du NIMB.

Les hôtes de Sacca Lafia ont reçu un accueil chaleureux.

Nous y reviendrons !

Présidentielle américaine .Richard Boni Ouorou réagit à la victoire de Donald Trump et insiste sur les leçons à tirer

Donald Trump a remporté la présidentielle américaine devant la candidate américaine Kamla Harris. Mais pour Richard Boni Ouorou, des figures comme le candidat Républicain « émergeront partout,tant que l’État continuera à privilégier une élite au détriment des classes populaires dans la formulation de ses politiques ». Lire ci-dessous l’intégralité de son analyse.

Donald Trump a remporté la présidentielle américaine devant la candidate américaine Kamla Harris. Mais pour Richard Boni Ouorou, des figures comme le candidat Républicain « émergeront partout,tant que l’État continuera à privilégier une élite au détriment des classes populaires dans la formulation de ses politiques ». Lire ci-dessous l’intégralité de son analyse.

C’est dans une Amérique profondément divisée que Donald Trump est devenu président. Cette division ne résulte pas uniquement de différences politiques, mais aussi d’un sentiment d’abandon ressenti par de larges pans de la population. En effet, malgré des avancées économiques, comme la baisse du taux de chômage à 3,5 % en 2019, de nombreuses classes populaires ont vu leur situation stagner, voire se détériorer, notamment dans les régions rurales et industrielles.

L’Amérique n’a pas su réinventer sa vision politique après l’ère Obama, et ses élites, tant chez les démocrates que chez les républicains, sont souvent perçues comme déconnectées des réalités du terrain. En 2016, Trump a réussi à capter le mécontentement des électeurs de la classe ouvrière, une classe qui, selon le Bureau du recensement des États-Unis, a vu ses revenus moyens stagner alors que les revenus des 1 % les plus riches continuaient de croître. Ce fossé économique et social a contribué à un sentiment de désillusion vis-à-vis des élites politiques.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : en 2021, le taux d’alphabétisation aux États-Unis était de 99 %, mais des disparités persistent. Les populations les plus vulnérables, souvent issues de minorités ou de milieux défavorisés, souffrent d’un accès limité à l’éducation de qualité. Ce sentiment d’isolement et de mépris nourri par les élites néolibérales a permis à Trump de se présenter comme une alternative, non pas par ses compétences, mais par un message anti-establishment qui a résonné auprès des électeurs désillusionnés.

Dans ce contexte, il est crucial de comprendre que le phénomène Trump n’est pas isolé. Il s’inscrit dans une tendance globale où des figures populistes émergent dans des sociétés où les élites semblent ignorer les préoccupations des classes populaires. Au Bénin, par exemple, la perception d’une élite déconnectée peut également nourrir des mouvements similaires, tant que les plus vulnérables se sentent exclus des décisions politiques et des bénéfices du développement.

L’idéologie de la haine et de la démagogie prospère là où les élites s’éloignent des véritables besoins de la population. La montée de Trump a ainsi mis en lumière une fracture sociale qui perdure, alimentée par une politique néolibérale qui a échoué à inclure les voix des plus démunis.

Il est donc impératif de reconnaître que tant que l’État continuera à privilégier une élite au détriment des classes populaires dans la formulation de ses politiques, des figures comme Donald Trump émergeront partout, prêchant un message de désespoir et de division.

Attention, Donald Trump arrive, mais il n’est qu’un symptôme d’un mal plus profond. Pour espérer un changement durable, il est essentiel de rétablir le dialogue entre les différentes classes sociales et de réinventer une politique inclusive.

Je vous l’aurais dit !

Prenez soin de vous,

Boni Richard Ouorou

Présidentielle américaine : Donald Trump revient à la maison blanche

Come-back ! L’ancien président Donald Trump a remporté l’élection présidentielle aux États-Unis face à la démocrate Kamala Harris. Plusieurs médias américains ont annoncé ce mercredi 6 novembre 2024 la victoire du candidat Républicain.

D’aorès es chaînes CNN et NBC, l’ancien président a obtenu 276 grands électeurs, soit plus que les 270 nécessaires pour l’emporter.

Et en remportant le Wisconsin, Donald Trump signe son retour à la maison blanche et devient le 47e président des États-Unis.

Bénin : Un ex-prisonnier fait irruption dans un meeting de « Génération Aïvo » et fait pleurer les participants 

L’ancien pensionnaire de la prison civile de Cotonou qui espérait y retrouver son bienfaiteur, a rendu un témoignage émouvant de ce que le professeur Joël Aïvo a fait pour lui en prison.

L’ancien pensionnaire de la prison civile de Cotonou qui espérait y retrouver son bienfaiteur, a rendu un témoignage émouvant de ce que le professeur Joël Aïvo a fait pour lui en prison.

La scène s’est déroulée le samedi 26 octobre dernier à Cotonou. Ce jour-là il se déroulait un meeting du mouvement Génération Aïvo. Un rendez-vous qui se voulait important puisqu’il entrait dans le cadre de la stratégie d’enracinement du mouvement et de la diffusion des idées du professeur Joël Aïvo entamée depuis un moment par ses soutiens. De fait, ce rendez-vous a été l’occasion pour les responsables du mouvement de galvaniser leurs troupes dans la zone et de repréciser la doctrine et le projet politique du mouvement. « Notre projet est plus grand que nous tous, il est plus grand que les intrigues et les calculs politiciens », a-t-elle clamé avant de renvoyer ses camarades « labourer le terrain en attendant l’arrivée de la pluie ».

Un hôte particulier 

Mais la cérémonie de ce jour-là fut également chargée d’émotion. Un homme qui n’était pas attendu, s’est présenté ce matin-là et a insisté pour prendre la parole. « Je passais quand j’ai vu la photo du professeur sur la bâche accrochée au mur de dehors et j’ai pensé qu’il était sorti et qu’il était venu ici. J’ai pensé que je pouvais le revoir ici et lui dire merci. » Etienne Alapini est un ancien pensionnaire de la prison civile de Cotonou. Comme plusieurs prisonniers, il a été oublié par le système judiciaire dans cette maison d’arrêt pendant quatre (4) alors qu’il n’a été condamné qu’à 3 mois de prison ferme. Il raconte : « pour un différend avec mon ancienne patronne, je me suis retrouvé en prison. Peu de temps après, j’ai été condamné à 36 mois de prison dont seulement 3 fermes. Mais on ne m’a pas laissé sortir. J’ai passé un, deux, puis trois ans en détention avant que monsieur Aïvo n’arrive en avril 2021. Et puis il a commencé par faire sortir des prisonniers injustement retenus en prison. Mes camarades m’ont encouragé à aller le voir, ce que j’ai fait. Après quelques vérifications auprès du bureau greffe, il a découvert que je ne mentais pas. Je ne sais pas ce qu’il a fait après, mais la nuit-même on est venu m’extraire de ma cellule. J’étais libre », témoigne-t-il, au bord des larmes. Et au milieu des acclamations de la salle Etienne Alapini s’engage à « suivre partout cet homme, où qu’il aille. Je n’ai pas de l’argent à lui donner, mais je témoignerai partout de sa générosité et de son humilité ».

Etienne Alapini est le deuxième ex-détenu de Cotonou à prendre la parole publiquement pour raconter son calvaire et rendre témoignage au Constitutionnaliste condamné à 10 ans de prison au lendemain de l’élection présidentielle d’avril 2021 à laquelle il a tenté de se porter candidat. Avant lui, Gogan Issa avait pris la parole chez nos confrères de Reporter Bénin Monde l’année dernière après avoir passé 20 ans sans procès dans la maison d’arrêt de Cotonou. On compte une dizaine de prisonniers abusivement retenus dans les liens de la justice que l’intervention de l’opposant a permis de libérer depuis son admission à la prison civile de Cotonou.

S.E