Des recommandations formulées à la Céna pour une meilleure gestion du recrutement, de la formation et de l’accréditation des observateurs électoraux  

La salle fleuve jaune du ministère des Affaires étrangères a servi de cadre, jeudi 17 octobre dernier, à un Atelier d’échanges sur la gestion du recrutement, de la formation et de l’accréditation des observateurs électoraux. Les travaux ont permis  de formuler de pertinentes recommandations pour l’amélioration des futures consultations électorales. C’était en présence  des responsables de la Commission électorale nationale autonome, des représentants des partis politiques, des journalistes, des partenaires techniques et financiers, des organisations de la société civile.

La salle fleuve jaune du ministère des Affaires étrangères a servi de cadre, jeudi 17 octobre dernier, à un Atelier d’échanges sur la gestion du recrutement, de la formation et de l’accréditation des observateurs électoraux. Les travaux ont permis  de formuler de pertinentes recommandations pour l’amélioration des futures consultations électorales. C’était en présence  des responsables de la Commission électorale nationale autonome, des représentants des partis politiques, des journalistes, des partenaires techniques et financiers, des organisations de la société civile.

Deux temps forts ont marqué l’atelier d’échanges sur la gestion du recrutement, de la formation et de l’accréditation des observateurs électoraux, tenu dans les locaux du ministère des Affaires étrangères. Le premier, l’allocution du président de la Commission électorale nationale autonome (Céna), suivi des travaux.

Dans son mot d’ouverture, Sacca Lafia a fait savoir que cet « atelier de réflexion est l’occasion pour la CENA et pour tous les autres acteurs, parties prenantes aux processus électoraux, de tenir compte des divers acquis et expériences afin de mieux préparer les élections générales de 2026 » Le président de la Céna a soutenu qu’il est nécessaire « de revisiter les dispositifs des processus électoraux déjà en place et de définir ensemble de nouvelles stratégies garantissant la mise à disposition des agents électoraux, des observateurs et des professionnels des médias bien outillés pour affronter les nouveaux défis liés à leur mission » .

Sacca Lafia rassure à cet effet que les « recommandations issues du présent atelier permettront de poser les bases d’une gestion électorale plus saine, rigoureuse et transparente ».

Abondante moisson 

Après le discours d’ouverture, les participants ont enchainé avec les travaux. Trois communications ont servi à cet effet de boussole. Il s’agit de : « la gestion du recrutement des agents électoraux (Guy Yarou et Aristide Yagbo), la qualité et la formation des agents électoraux (Marino de Souza), et « la gestion de l’observation électorale (Maryse Ahanhanzo-Glèglè).

Après la présentation de ces trois communications, objet de débats, trois groupes ont été constitués. Ces différents groupes ont, à l’arrivée, formulé des  « de pertinentes recommandations pour l’amélioration des élections générales de 2026.

De façon spécifique, les participants ont, durant une journée, pu explorer les stratégies et les pratiques efficaces pour un meilleur recrutement des agents électoraux compétents, échanger sur les méthodes de formation permettant aux agents électoraux de maîtriser les règles ,les responsabilités et les défis du processus électoral et ont enfin pu aborder les critères d’accréditation, le respect des normes internationales, ainsi que les bonnes pratiques pour garantir que le rôle des observateurs soit pleinement assumé, dans le respect de leur mission d’impartialité et d’objectivité.

D’où le sentiment de joie qui se lisait sur le visage de Boucary Abou Soulé Adam, Directeur général des élections (DGE), à la fin de l’atelier.

Manassé AGBOSSAGA

A Talata, Ouorou dit prière d’accord, mais débats constructifs d’abord

l est essentiel de ne pas laisser croire que les défis de notre pays peuvent être résolus uniquement par la prière

Chers amis,

Je souhaite aborder les séances de prière organisées par des responsables politiques et la vice-présidente. Bien que je partage l’esprit de solidarité qui les anime, je me permets d’exprimer une préoccupation quant au message implicite qui peut en découler.

Il est essentiel de ne pas laisser croire que les défis de notre pays peuvent être résolus uniquement par la prière. La prière, bien qu’importante pour beaucoup, n’est pas une solution politique. Chacun a la capacité de prier depuis chez soi pour son bien-être et celui de notre nation.

Nos concitoyens méritent d’être informés sur les visions et orientations que nous souhaitons donner à notre patrie, au-delà des considérations spirituelles. Encourager les prières peut parfois donner l’impression que des forces invisibles peuvent résoudre des problèmes concrets, ce qui pourrait détourner l’attention des responsabilités que nous avons en tant que politique et vous en tant dirigeant.e.s

Je suis persuadé que l’intention derrière cette initiative est noble, mais elle révèle également une certaine stagnation dans notre éducation politique. À la place, nous devrions privilégier des débats constructifs autour de l’économie et de la société, promouvoir la justice sociale, militer pour l’inclusion financière, et développer des programmes de sensibilisation contre la déscolarisation en impliquant tous les acteurs concernés. Il est crucial également d’initier des formations pour les plus de 40 ans afin de les aider à s’adapter aux évolutions technologiques et à participer au développement national.

Notre pays a besoin d’un débat ouvert et d’une préparation adéquate pour faire face aux grands défis de notre époque. J’espère que mon message sera reçu dans cet esprit et que nous pourrons orienter notre action vers des initiatives plus modernes et bénéfiques pour nos populations.

Avec mes salutations respectueuses.

Boni Richard Ouorou

Daniel Edah initie trois jours de jeûne et de prière pour le Bénin

Daniel Edah lance une campagne de jeûne et de prière pour le Bénin. Il a fait l’annonce ce jeudi 17 octobre 2024 sur sa page Facebook.

Daniel Edah lance une campagne de jeûne et de prière pour le Bénin. Il a fait l’annonce ce jeudi 17 octobre 2024 sur sa page Facebook.

Pour l’homme qui ne cache plus son opposition à la gouvernance du président Patrice Talon, « notre pays le Bénin traverse une période sensible ». Homme de foi, Daniel Edah reste convaincu qu’il est nécéssaire « d’implorer la miséricorde de Dieu » pour sortir le pays de cette situation.

Face à cela, il convie chacun à jeûner et à prier du 1er au 3 novembre 2024.

 Daniel Edal indique que durant ces trois jours, il s’agira de « jeûner et de prier pour la Nation, pour les autorités de notre pays, pour les familles et pour chaque citoyen ».

Et de mettre en avant , 2 Chroniques 7:14, qui stipule  » si mon peuple sur qui est invoqué mon nom s’humilie, prie, et cherche ma face, et s’il se détourne de ses mauvaises voies, je l’exaucerai des cieux, je lui pardonnerai son péché, et je guérirai son pays ».

Manassé AGBOSSAGA

Jean-Michel Abimbola de retour après plusieurs mois d’absence

Absent du territoire national depuis plusieurs cinq mois, le ministre de la Culture Jean Michel Abimbola devrait regagner Cotonou pour reprendre ses activités ministérielles.

Démission? Où se trouve t-il? L’absence du ministre de la Culture a cédé place à tous les commentaires. Mais aux dernières nouvelles, Jean-Michel Abimbola était éloigné de ses activités ministérielles en raison de pépins physiques

On en sait un peu plus sur la situation du ministre de la Culture et des Arts du Bénin. Selon nos confrères de Frissons Radio, Jean-Michel Abimbola, absent aux activités officielles du département ministériel dont il a la charge et aux rencontres du Gouvernement, depuis environ cinq mois aurait tout sauf démissionné.

En réalité, il était hors du territoire national pour des raisons de santé. Le ministre de la Culture était à Paris pour des soins; précise la même source.

Frissons Radio annonce à cet effet le retour au bercail du ministre de la Culture pour ce soir. Jean-Michel Abimbola, va dans la foulée,  « reprendre ses fonctions ministérielles dès la semaine prochaine ».

A ce jour, le Gouvernement n’a officiellement pas communiqué sur l’absence du ministre Abimbola.

Manassé AGBOSSAGA

Le précieux conseil de Saka Saley à Kemi Séba après sa libération

Nourou Dine Saka Saley suggère à Kemi Seba de faire des tests médicaux plus poussés après plusieurs jours de grade à vue à Paris

En garde à vue dans les locaux de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) à Paris depuis le 15 octobre, Kemi Séba été remis en liberté le 16 octobre. Partageant visiblement cette décision des autorités judiciaires françaises, Nourou Dine Saka Saley en profite pour prodiguer un conseil à son compatriote Béninois. Lire ci-dessous son message pour en savoir plus.

« Kemi Seba, file immédiatement faire les tests médicaux les plus poussés…

Auprès de spécialistes de confiance sur tous les aspects empoisonnement et autres…

Notre génération (mondiale mais surtout africaine) a besoin de vaincre la psychose qui tente d’être institutionnalisée et érigée en mode de gouvernance.

Chacun ses convictions et ses moyens d’actions.

Je revendique le droit pour les uns et autres de ne pas être en accord avec les positions respectives, mais le devoir aussi d’utiliser les moyens conventionnels de s’y opposer.

La prison et les brimades ne peuvent et ne doivent plus être les seules réponses des gouvernants à leur allergie de voir et d’entendre des voix qui ne leur sont pas laudatrices.

Un jeune brimé pour son expression et son exposition, c’est toute une génération qui est d’abord complice, et surtout condamnée à terme.

NDSS

France : Kemi Séba relâché sans poursuite, ses premiers mots

 Interpellé à Paris le lundi 15 octobre par les agents  de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), Kemi Séba a été remis en liberté dans la soirée du mercredi 16 octobre.

Kemi Séba est à nouveau libre de ses mouvements.  Interpellé à Paris le lundi 15 octobre par les agents  de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), le panafricaniste a été remis en liberté dans la soirée du mercredi 16 octobre.

Bonne nouvelle pour les partisans de Kemi Séba. En garde à vue dans les locaux de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), depuis le 15 octobre, le panafricaniste a été remis en liberté le mercredi 16 octobre.

Dans un communiqué, le Parquet de Paris indique que Kemi Séba a été interpellé à Paris  pour « pour des soupçons d’ingérence étrangère », ajoutant qu’il « a été relâché sans poursuite à ce stade »

.
Et si Kemi Séba peut à nouveau jouir de sa liberté, le Parquet de Paris fait néanmoins  savoir que « les investigations sur l’infraction d’ingérence étrangère se poursuivent dans le cadre de l’enquête préliminaire ».

Réaction de Kemi Séba après sa libération

Après sa libération, Kemi Séba a réagi sur ses canaux officiels.

« Libérés nous sommes. Ceux qui veulent nous éteindre devront encore attendre, nous sommes désolés de gâcher leurs projets. Nous sommes une génération d’Hommes et de Femmes Noirs libres, qui n’avons pour seule obsession que la décolonisation ultime du continent africain et de sa diaspora. Nous ne luttons pas contre un pays, mais contre un système d’oppression qui asphyxie l’Afrique et les Antilles.

On a commencé ce combat politique (en 1999), ni Macron, ni Poutine, ni Maduro, ni Kim Jong Un, ni qui que ce soit n’était encore président en fonction. Nous luttons pour les nôtres, et nul ne pourra nous empêcher de continuer notre travail. L’élite néocolonialiste française sait très bien que me garder à l’ombre trop longtemps serait très dangereux pour elle, vu notre audience en Afrique et aux Antilles.

Je suis venu voir un membre de ma famille, âgé et très malade, ainsi que des opposants au régime de Patrice Talon. J’assume à 1000 % cet acte. La peur n’a jamais coulé dans mes veines. Que nul ne nous confonde avec ces Noirs colonisés qui ont peur de leur ombre.

Je communiquerai en vidéo d’ici peu de temps.

Je remercie mon avocat @anatolium, le plus brillant (et sans doute le plus dévoué) de sa génération, les militants infatigables de l’ONG Urgences Panafricanistes, nos sympathisants et mes alliés qui se sont mobilisés massivement pour dénoncer cette arrestation.

Quant à ceux parmi les réseaux françafricains qui rêvaient de nous voir en prison, nous avons des mouchoirs pour vous. « Stay schemin. » Nous stopper ? Ce n’est pas pour demain. Le colon a ses plans. Dieu a les siens. Et Dieu est le meilleur des planificateurs. », a t-il écrit.

M.A

Richard Boni Ouorou prend de mesures fortes pour coincer l’escroc qui usurpe son identité

(Le président du mouvement Libéral appelle à nouveau les populations à la vigilance)

 Le président du mouvement Libéral change de fusil d’épaule pour contrer l »escroc ou les escrocs qui usurpe (nt) son identité. Dans un message publié ce mercredi 16 octobre 2024, Richard Boni Ouorou a levé un coin de voile sur les dispositions prises et celles en cours pour interpeller ces individus sans foi ni loi et déjouer toute tentative d’escroquerie.

Il souligne avec insistance que « le seul WhatsApp », qu’il utilise,est certifié avec un badge bleu. « Quiconque se fait arnaquer avec des numéros autres que celui avec un badge bleu aura joué au péril de ses finances », prévient alors le président de la fondation Terrien.nes.

Quant aux actions en cours, il confie que ses « avocats ont déposé plusieurs plaintes et envoyé copies des plaintes à la banque ». Richard Boni Ouorou ajoute que  » la banque va à son tour, « déposer plainte ». Il rassure à cet effet que la police met tout œuvre pour ‘appréhender très prochainement », l’individu qui usurpe son identité pour escroquer des personnes en ligne.

Homme de bonté, et parce que Dieu ne veut pas la mort du pécheur, Richard Boni Ouorou se dit prêt à ‘rencontrer » le présumé escroc  » pour parler de sa reconversion ». Ceci  » le plus tôt » possible.

 En attendant, le président de la fondation Terrien.nes invite les uns et les autres à la « sérénité » et à la « vigilance ».

Manassé AGBOSSAGA

Kemi Séba arrêté par la DGSI avant une rencontre avec des opposants Béninois à Paris

24 heures après, on en sait un peu plus sur l’interpellation de Kemi Séba à Paris. Dans un communiqué en date du mardi 15 octobre, le Porte-parole d’Urgences Panafricanistes, Maud Ekila a apporté quelques détails sur l’arrestation de leur leader dans la capitale française, lundi 14 octobre.

24 heures après, on en sait un peu plus sur l’interpellation de Kemi Séba à Paris. Dans un communiqué en date du mardi 15 octobre, le Porte-parole d’Urgences Panafricanistes, Maud Ekila a apporté quelques détails sur l’arrestation de leur leader dans la capitale française, lundi 14 octobre.

D’après ledit communiqué, Kemi Séba n’a pas été interpellé seul. Stellio Gilles Robert Capo Chichi, son nom à l’état civil, a été arrêté en compagnie de Hery Djehuty.

Les deux hommes auraient été interpellés par des agents de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).

En revanche, pas grande chose à retenir sur les raisons de leur interpellation. Le Porte-parole d’Urgences Panafricanistes, Maud Ekila s’est contenté de dire que les « chefs d’inculpation retenus contre eux seront communiqués lors d’une conférence de presse », annoncée dans les prochaines heures.

En attendant cette sortie médiatique, il a évoqué une rencontre entre le Panafricaniste et des opposants Béninois qui devrait avoir lieu à Paris avant son interpellation.  » Disposant d’un visa D permettant de circuler sur l’ensemble de l’espace Schengen, Kemi Séba était présent à Paris afin de rencontrer des opposants politiques Béninois et de visiter un proche souffrant », peut-on lire dans le communiqué.

No comment !

Manassé AGBOSSAGA

Sèdami Fagla tacle Kemi Séba après son interpellation à Paris

Kemi Séba n’est plus libre de ses mouvements depuis lundi. Le panafricaniste a été interpellé à Paris alors qu’il se trouvait dans un restaurant.

L’information a été annoncée dans un premier temps par Afrique Confidentielle, avant d’être confirmée plus tard par l’AFP. Kemi Seba a été interpellé à Paris le lundi 14 octobre 2024.

Néanmoins, les raisons de l’interpellation de Stellio Gilles Robert Capo Chichi, son nom à l’état civil sont pour l’heure, inconnues.

Connu pour ses virulentes prises de positions contre la France, Kemi Séba a été déchu de sa nationalité française en juillet dernier. Il a notamment  été condamné plusieurs fois en France pour incitation à la haine raciale.

En août dernier, l’activiste panafricaniste déclarait  avoir reçu un passeport diplomatique nigérien.

Sèdami Fagla vitriole Kemi Séba

Et comme si elle n’attendait que ça, Sèdami Fagla à saisi cette actualité pour régler ses comptes avec le panafricaniste béninois. A travers une publication sur sa page Facebook, l’ancienne députée de la circonscription électorale tacle Kèmi Séba, sans toutefois le nommer. A demi-mot, Sèdami Fagla le traite de « commerçant de mauvaise facture ».

Pamphlet : « Un passeport diplomatique avec un pays avec lequel vous entretenez des relations bilatérales fonctionnelles nécessite au minimum une lettre de mission et dans la plupart des cas un visa en plus de cette lettre. 1)tu as le passeport sans lettre de mission, ni visa 2) le pays dont tu as le passeport a rompu les relations diplomatiques avec la France en question avec beaucoup de bruit 3) toi même tu as brûlé le passeport de ce pays stipulant qu’il n’est rien à tes yeux et que tu n’en as pas besoin prenant à témoin tous les peuples du monde 4) ce pays contre lequel tu vocifères à longueur de journée t’a retiré la nationalité, donc tu n’es plus citoyen français…! Et c’est toi qui passe par un autre pays clandestinement pour te retrouver là bas !! Maintenant : ta famille est là bas encore après tout le mélodrame que tu fais, tes enfants y sont scolarisés et en ont encore la nationalité. Ça veut dire que tu y as quand même des intérêts. Tout n’est donc pas mauvais ? Pourquoi ne les as-tu pas rapatrié dans ces pays qui sont les eldorados à tes yeux aujourd’hui, j’entends bien les pays de l’AES? Lorsque vous exigez quelque chose des autres qui n’ont malheureusement pas de clairvoyance pour voir dans votre jeu, ayez au moins l’honnêteté d’esprit de l’appliquer dans vos vies. Que le Divin et les mânes de nos ancêtres ouvrent les yeux à ceux qui naïvement croient en vous et ne voient pas que vous êtes juste un commerçant de mauvaise facture ».

Kèmi Séba appréciera au moment opportun !

Manassé AGBOSSAGA

« Les lois électorales actuelles sont une source potentielle de crises politiques pour 2026 », Djènontin interpelle Talon

Ce lundi 14 octobre 2024, en l’état actuel des lois électorales et particulièrement des dispositions de l’article 40 nouveau de la Loi N°2024-13 du 15 mai 2024 portant modification et complétant la Loi N°2019-42 portant code électoral en République du Bénin ; lequel code est contesté et rejeté par l’ensemble des forces vives de la Nation béninoise mais imposées par le Gouvernement et la minorité au pouvoir, nous sommes exactement à un an de la date de clôture de dépôt des dossiers de candidature à la fonction du président de la République, puisque les dossiers de candidature doivent être déposés au plus tard 180 jours avant le 1er tour du scrutin (12 avril 2026).

14 OCTOBRE 2024 – 14 OCTOBRE 2025 : UN MAUVAIS PRESAGE

« Tout royaume divisé contre lui-même est dévasté, et toute ville ou maison divisée contre elle-même ne peut subsister ». Matthieu 12 : 25

Excellence Monsieur le Président Patrice TALON ;

Mesdames et Messieurs des corps constitués du Bénin ;

Béninoises, Béninois ;

Chers compatriotes.

Ce lundi 14 octobre 2024, en l’état actuel des lois électorales et particulièrement des dispositions de l’article 40 nouveau de la Loi N°2024-13 du 15 mai 2024 portant modification et complétant la Loi N°2019-42 portant code électoral en République du Bénin ; lequel code est contesté et rejeté par l’ensemble des forces vives de la Nation béninoise mais imposées par le Gouvernement et la minorité au pouvoir, nous sommes exactement à un an de la date de clôture de dépôt des dossiers de candidature à la fonction du président de la République, puisque les dossiers de candidature doivent être déposés au plus tard 180 jours avant le 1er tour du scrutin (12 avril 2026).

A un an de cette échéance (14 avril 2025), contrairement à la tradition vécue un quart de siècle (1991-2016) au Bénin où les candidatures à la fonction du président de la République sont annoncées des mois ou des années avant le scrutin, aucun candidat, aucun parti politique n’ose engager le débat.

Ce silence imposé par la terreur et la médiocrité des lois électorales crisogènes et explosives ne présage pas d’un avenir calme sans crises sociales au Bénin.

Tout le monde vit dans la psychose :

 Les alliés du Chef de l’Etat, donc de la mouvance présidentielle attendent la décision du Chef : désigner son dauphin ou forcer un troisième mandat comme cela se susurre dans les cercles fermés du pouvoir ;

 Les partis d’opposition marchent comme sur des œufs et manquent d’audace pour s’affirmer. Tout se passe comme s’ils attendent aussi l’autorisation du Chef de l’Etat avant d’afficher leurs ambitions.

Conformément aux dispositions de la Loi N° 2019-40 du 07 novembre 2019 portant constitution (révisée) du Bénin et de la Loi N° 2019-43 du 15 novembre 2019 portant code électoral, le Bénin vivra en 2026 les élections générales ; une première sous l’ère du renouveau démocratique : législatives et communales, puis présidentielle la même année.

Au regard du climat politique, social et économique tendu ; voulu et entretenu par le président Patrice TALON depuis avril 2016, le Bénin court de gros risques sociaux, sécuritaires et humanitaires si le peuple béninois et les forces vives de la Nation ne puisent pas dans le génie béninois une énergie nouvelle pour négocier ce tournant décisif et crucial pour l’avenir et le vivre ensemble entre béninois.

L’enjeu est donc de taille et les défis à relever sont énormes. Aucun sacrifice ne serait de trop pour être consenti quel que soit notre bord politique, religieux ou philosophique.

De l’intérieur comme dans la diaspora, chaque béninois, sans crainte de représailles doit pouvoir prendre position et œuvrer pour la paix, la cohésion sociale, le développement et l’épanouissement de tous dans le pays.

Lesdites élections générales qui doivent se tenir dans moins de 15 mois vont se dérouler dans un environnement politique sous-régional très hostile, menaçant et grave ; d’où mes incessants appels lancés à tous les artisans de la paix en vue de conjuguer les efforts dans une attitude pieuse, courageuse et volontaire afin que le contexte sous-régional tendu ne trouve aucun prolongement tragique chez nous dans notre pays, sur la terre de nos ancêtres.

Pour éviter que le pays ne bascule dans un chaos irrémédiable, le Chef de l’Etat Patrice TALON, les anciens présidents de la République, les présidents des institutions, le haut commandement militaire, tous les corps constitués, les sages, les intellectuels doivent se donner la main pour définitivement conjurer les démons de la division, de l’autocratie, de meurtre, de pillage, de népotisme qui ont pris d’assaut le pays depuis 2016.

L’aube nouvelle doit être à nouveau chantée.

C’est fort de cette urgence que je prends publiquement la parole pour lancer cet appel ; que dis-je, alerter comme jadis en vain en 2019 ; 2020 ; 2021 ; 2023 aux fins d’éviter le pire.

Nous connaissons les résultats des élections passées sous le régime de la rupture avec des dizaines de morts, de prisonniers et exilés politiques, de veufs, de veuves, d’orphelins, de déscolarisés, de chômeurs, etc.

Pour mémoire, je rappelle à l’opinion les dates limites de dépôts des dossiers de candidature aux élections générales de 2026.

Aux termes des dispositions de l’article 40 nouveau du code électoral du 15 mars 2024, elles sont fixées au :

 12 novembre 2025 pour les députés (élections législatives), puisque les dossiers seront déposés au plus tard 60 jours avant la date du scrutin (11 janvier 2026) ;

 28 octobre 2025 pour les conseillers communaux (élections communales), puisque les dossiers seront déposés au plus tard 75 jours avant la date du scrutin (11 janvier 2026) ;

 14 octobre 2025 pour les candidats à la fonction du président de la République (élection présidentielle), puisque les dossiers de candidature seront déposés au plus tard 180 jours avant le 1er tour du scrutin (12 avril 2026).

Les lois électorales actuelles sont une source potentielle de crises politiques pour 2026.

Lundi 14 octobre 2024.

DJENONTIN-AGOSSOU Valentin