Politique: Le parti FcBe invite le peuple à « ne pas se laisser endormir par certains religieux et têtes couronnées au service de la dictature »

Les responsables du parti Forces cauris pour un Bénin émergent étaient en conclave hier mardi 07 mai 2019. Ils ont à l’occasion invité le peuple béninois « à ne pas se laisser endormir par certains religieux et têtes couronnées au service de la dictature ». Pour le parti FcBe, le peuple doit donc maintenir la mobilisation pour la sauvegarde des acquis démocratiques. Aussi, le parti a t-il lancé un appel à la communauté internationale au sujet de la crise post-électorale que traverse le Bénin. Lire le communiqué!

Les responsables du parti Forces cauris pour un Bénin émergent étaient en conclave hier mardi 07 mai 2019. Ils ont à l’occasion invité le peuple béninois « à ne pas se laisser endormir par certains religieux et têtes couronnées au service de la dictature ». Pour le parti FcBe, le peuple doit donc maintenir la mobilisation pour la sauvegarde des acquis démocratiques. Aussi, le parti a t-il lancé un appel à la communauté internationale au sujet de la crise post-électorale que traverse le Bénin. Lire le communiqué!

Communiqué du Bureau Politique du Parti Force Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE)

Le Bureau Politique du Parti Force Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE), élargi aux députés et membres du Bureau Exécutif National présents à Cotonou et environs, a tenu ce mardi 7 mai 2019, une réunion extraordinaire au siège du parti pour analyser la situation politique nationale.
Le parti constate que le Président Patrice TALON et les siens concentrent en ce moment tout l’arsenal de guerre de nos forces armées sur la résidence de notre Président d’Honneur, le Président Boni YAYI. Ce faisant, ils tentent de ramener la lutte actuelle à un combat contre notre Président d’Honneur. FCBE tient à rappeler à l’opinion publique nationale et internationale que la lutte en cours, enclenchée depuis le lancement du processus électoral, oppose Patrice TALON et les rupturiens d’une part et le peuple béninois et sa démocratie d’autre part. Cette contradiction s’est approfondie avec la parodie électorale du 28 avril 2019 au terme de laquelle le peuple béninois a rejeté à 80% ces élections législatives non inclusives qui lui ont été imposées.
Naturellement, les forces de l’opposition exclues de cette mascarade électorale, soudées autour des anciens Présidents Nicéphore SOGLO et Boni YAYI, ont approuvé ce désaveu cinglant et appelé à l’annulation de la parodie électorale. C’est en réponse à cet appel patriotique que les rupturiens et leur chef ont envoyé des armes de guerre et des soldats encercler le domicile du Président Boni YAYI. Parce qu’il est de fait avec son parti FCBE, devenu la pierre angulaire de la résistance pour la sauvegarde de la démocratie. Ainsi, le combat actuel, focalisé à tort sur Cadjèhoun, reste et demeure la résistance populaire à la mise à mort des acquis démocratiques de la Conférence des Forces Vives de la Nation.
Au regard de ce qui précède, le Parti FCBE, en symbiose avec toute l’opposition, lance un appel vibrant à la communauté internationale pour qu’elle n’abandonne pas le peuple béninois dans son combat pour la sauvegarde de la démocratie et des droits de l’homme qu’il mène les mains nues contre des chars d’assaut. Que ladite Communauté internationale ne cède point à la diplomatie du mensonge en cours au niveau du gouvernement béninois. Les faits sont têtus. On ne saurait gouverner par des contre vérités. Les neuf (09) morts et dizaines de blessés enregistrés dans la lutte disproportionnelle actuelle sont une réalité incontournable. Vivement que les pressions Internationales s’intensifient sur le Président Patrice Talon qui ne peut continuer de massacrer impunément son peuple.
Par ailleurs, nous demandons au peuple béninois martyr:
De poursuivre sa mobilisation aux côtés de l’opposition pour faire échec dans la légalité à la tyrannie du Président Patrice TALON.
De rester vigilent pour protéger le Président Boni YAYI et tous les opposants engagés dans le combat pour la survie de la démocratie.
De ne pas céder à la campagne d’intoxication en cours sur les questions de violence. C’est l’entêtement du pouvoir à imposer les élections exclusives et la dictature qui sont sources de violence.

De ne pas se laisser endormir par certains religieux et têtes couronnées au service de la dictature. Ces dernières, au lendemain des massacres de populations paisibles, n’ont pas hésité à écrire au Président de la République : «… Aucun moyen n’est de trop, lorsqu’il s’agit de défendre le peuple… ». Ils l’incitent donc à plus de massacre pour instaurer la paix des cimetières. Ils ignorent ainsi que la paix et la justice constituent un duo inséparable qui s’appellent et se soutiennent mutuellement.
En tout état de cause, le parti FCBE en harmonie avec l’ensemble de l’opposition exige :
le retrait total de l’armée et des engins de guerre de Cadjèhoun.
la sécurité et la liberté de mouvement du Président Boni YAYI, qui est de fait en résidence surveillée et dont les conditions de vie se dégradent d’heure en heure
l’annulation de la parodie électorale du 28 avril 2019 et la mise en place d’un cadre de concertation nationale pour la gestion consensuelle de la crise post-électorale.
La fin des arrestations arbitraires et le respect des droits de la personne humaine.
Le peuple béninois en lutte vaincra.
Vive la démocratie.
Que Dieu bénisse le Bénin.
Fait à Cotonou, le 07 mai 2019
Le Bureau Politique

Bénin : Un ancien ministre de la Défense se moque de la tenue de la police républicaine

Depuis 2018, la police et la gendarmerie forment un seul corps. Ces deux forces sont désormais baptisées Police républicaine, avec à la clé, une nouvelle tenue. Reforme, qui n’est pas du goût d’un ancien ministre de la Défense…

Depuis 2018, la police et la gendarmerie forment un seul corps. Ces deux forces sont désormais baptisées Police républicaine, avec à la clé, une nouvelle tenue. Reforme, qui n’est pas du goût d’un ancien ministre de la Défense.

Manassé AGBOSSAGA

Face aux hommes des médias, ce mardi 07 mai, Candide Azannaï s’est royalement moqué de la tenue de la police républicaine. Pour lui, cette tenue ne fait pas honneur aux agents. Selon l’ancien ministre délégué chargé à la Défense nationale de Patrice Talon, cette tenue laisse croire que les agents de la police républicaine sont des gardiens.

« L’habit que la police républicaine porte,  quel est cet habit là ? C’est des agents de gardiennage privé ou bien quoi.  Ce n’est pas sérieux.  Ils sont tous vilain dans cet habit », s’est offusqué Candide Azannaï.

Il a promis que cette tenue sera supprimée dès que la Résistance, activée ce mardi 07 mai produira les effets escomptés. « Quand nous allons renverser l’ordre des choses,  nous allons leur enlever cet habit », promet t-il.

Candide Azannaï s’est aussi prononcé dans le fond au sujet de la fusion de la police et de la gendarmerie. Pour lui, la fusion de ces deux corps est une « absurdité ». Il rappelle que la gendarmerie a plusieurs fonctions dont l’appui à la défense du territoire, l’appui à l’administration, le renseignement et la sécurité en  milieu rural. En réalité, pour lui, la suppression de la gendarmerie traduit un plan de Talon d’opérer un coup d’Etat.

Législatives du 28 avril: Azannaï rejette le taux de participation avancé par Djogbénou et dénonce la complicité des ONG « pourries »

Le président du parti Restaurer l’Espoir s’est prononcé sur le taux de participation des législatives du 28 avril dernier. A la faveur d’une sortie médiatique sous le thème « Résistance contre le leadership névrotique et destructeur certaines organisations non gouvernementales nationales du pouvoir de la rupture : activation de l’article 66 de la constitution », ce mardi 07 mai au siège du parti, Candide Azannaï a rejeté les chiffres avancés par la Cour constitutionnelle dénonçant au passage l’attitude de…

Le président du parti Restaurer l’Espoir s’est prononcé sur le taux de participation des législatives du 28 avril dernier.  A la faveur d’une sortie médiatique sous le thème « Résistance contre le leadership névrotique et destructeur certaines organisations non gouvernementales nationales du pouvoir de la rupture : activation de l’article 66 de la constitution », ce mardi 07 mai au siège du parti, Candide Azannaï a rejeté les chiffres avancés par la Cour constitutionnelle dénonçant au passage  l’attitude de.

Manassé AGBOSSAGA

La Commission électorale nationale autonome (Céna) avait dans un premier temps annoncé un taux de participation d’environ 22% pour les législatives du 28 avril dernier. Ce chiffre a ensuite connu une augmentation du côté de la Cour constitutionnelle. Procédant à la proclamation des résultats provisoires, Joseph Djogbénou, président de la Cour constitutionnelle a finalement annoncé un taux de participation de plus de 27%.

Face aux hommes des médias, Candide Azannaï ne s’est pas privé d’ouvrir la parenthèse en se prononçant sur la question. Et sans surprise, le président du parti Restaurer l’Espoir a rejeté le taux de participation avancé par le président de la Cour Constitutionnelle. Pour lui, ce taux, qui ne concerne que la Cour constitutionnelle et autres,  relève de la fraude, d’un gonflement  et de la manipulation. Et là-dessus, il a dénoncé l’attitude de la Commission électorale nationale autonome, mais aussi et surtout de certaines Ong nationales.

«  Les gonflements des chiffres,  que ce soit les combinaisons avec certaines ONG pourries et corrompues, que ce soit les gonflements des chiffres avec la Céna complètement sous  les bottes d’une Céna décrédibilisé, qui n’a aucune personnalité,…  ces chiffres n’engagent que leurs auteurs », fustige t-il.

Pour Candide Azannaï, le taux de participation des législatives du 28 avril dernier ne dépasse pas 5%. Et là-dessus, il confie que Patrice Talon a perdu toute légitimité et toute crédibilité.

Talon et les Ong qualifiées de pourries réagiront !

Après les manifestations des 01 et 02 mai: L’Opposition annonce la mort de 7 civils et réclame une enquête internationale

Les manifestations du mercredi 01 et du jeudi 02 mai, conséquence de la présence des forces de l’ordre non loin du domicile de Boni Yayi, ont été lourdes de conséquences. Selon les chiffres avancés par les partis de l’opposition, ce vendredi 03 mai au siège de la Renaissance du Bénin, devenu siège de la résistance, plusieurs citoyens béninois sont passés de vie à trépas.

On a désormais une idée précise sur le nombre de mort après les manifestations du mercredi 01 et du jeudi 02 mai dernier. Face à la presse, ce vendredi 3 mai 2019 au siège de la Résistance, les forces de l’opposition ont évoqué un bilan de 7 morts dans le rang des populations avec de nombreux blessés.

Manassé AGBOSSAGA

Les manifestations  du mercredi 01 et du jeudi 02 mai, conséquence de la présence des forces de l’ordre non loin du domicile de Boni Yayi, ont été lourdes de conséquences. Selon les chiffres avancés par les partis de l’opposition, ce vendredi 03 mai au siège de la Renaissance du Bénin, devenu siège de la résistance, plusieurs citoyens béninois sont passés de vie à trépas.

« Du mercredi à jeudi,  la répression des manifestants à main nue a occasionné 7 morts dans les rangs des populations », avancent les partis de l’Opposition, par la voix, de l’honorable Eric Houndété, et premier-vice président de l’Assemblée nationale, qui à l’occasion, a martelé que les forces de l’opposition n’avaient prévu aucune manifestation le mercredi 01 mai.

Selon la déclaration lue par Eric Houndété, une femme enceinte serait décédée dans la nuit du mercredi après l’usage des tirs à balle réelle par les forces de l’ordre. Cette dernière aurait reçue une balle alors qu’elle, comme beaucoup de citoyens, était amassée devant le portail de Boni Yayi.

En outre, les forces de l’opposition ont évoqué le décès de quatre citoyens, le jeudi 02 mai à Cotonou, sans oublier d’autres décès survenus  dans d’autres localités du pays, suite à des manifestations.

En dehors de ces décès, les partis de l’opposition ont avancé des cas de plusieurs citoyens gravement ou brièvement blessés lors des échauffourées.

Face à ce lourd dégât, les partis de l’opposition ont présenté leur profonde compassion aux victimes et familles éplorées. Ils ont ensuite condamné les actes de barbarie, dénoncé l’usage d’arme à feu sur des populations civiles.  Les partis de l’opposition ont pris l’engagement de saisir les canaux internationaux pour des sanctions à l’encontre des différentes autorités impliquées. Ils ont dans ce sens réclamé « une enquête sur la supervision des organismes internationaux sur la mort des compatriotes tombés sur les balles du pouvoir de ¨Patrice Talon ». 

En attendant, les partis de l’opposition ont invité le peuple à  poursuivre « la résistance jusqu’à un retour total de l’état de droit et la mise en place d’un processus électoral inclusif ».

Une manière pour l’opposition de rejeter « la nomination des 83 députés par Patrice Talon et validée par la Commission électorale nationale autonome et la Cour constitutionnelle ».

Politique: L’Opposition félicite le peuple et fixe un ultimatum à Talon

24 heures après la tenue des législatives, les forces de l’Opposition ont effectué une sortie médiatique. Au siège de la Renaissance du Bénin, rebaptisé siège de la résistance, les partis de l’Opposition ont, par la voix de Nicéphore Soglo, félicité le peuple béninois pour le boycott massif du scrutin, mais aussi et surtout fixé un ultimatum à Patrice Talon pour mettre un terme au processus électoral.

24 heures après la tenue des législatives, les forces de l’Opposition ont effectué une sortie médiatique.  Au siège de la Renaissance du Bénin, rebaptisé siège de la résistance, les partis de l’Opposition ont,  par la voix de Nicéphore Soglo, félicité le peuple béninois pour le boycott massif du scrutin, mais aussi et surtout fixé un ultimatum à Patrice Talon pour mettre un terme au processus électoral.

Manassé AGBOSSAGA

Les partis de l’opposition ne démordent pas. Après la tenue des législatives, le dimanche dernier, ils sont montés au créneau dans la soirée du lundi 29 avril au siège de la Résistance.

A travers une déclaration commune lue par le premier président du Renouveau démocratique du Bénin, Nicéphore Soglo, les partis de l’opposition ont exprimé leur satisfaction suite au faible taux de participation. Un grand merci a été dit au peuple béninois.

Pour les partis de l’opposition,   le peuple a ainsi infligé un cinglant désaveu à Patrice Talon.  De l’avis des partis de l’opposition, le dimanche 28 avril entre dans les anales comme étant une journée de la résistance où le peuple s’est opposé au projet de l’actuel locataire de la marina d’imposer un régime de tyrannie,  de dictature, de  despotisme  aux antipodes du régime du renouveau démocratique.

Les partis de l’opposition invitent alors le chef de l’Etat à tirer leçon de ce message en renonçant à son projet de confiscation du parlement.

Les partis de l’opposition ont donc invité Patrice Talon à renouer avec le dialogue, avec l’ensemble de la classe politique,  pour la tenue des législatives inclusives, transparentes et paisibles.

« Les partis et personnalités  et membres de la   résistance donnent jusqu’à demain au plus tard ( Ndlr : Ce mardi 30 avril 2019 à 23h59) pour que les exigences que nous avons présentées deviennent enfin effectives…S’il ne revient,  il sera tenu responsable des conséquences légales qui découleront de son obstination à faire basculer notre pays dans un régime  tyrannique, despotique et de dictature », a prévenu Nicéphore Soglo.

Agbonnon, le compétiteur né est donc prévenu !

Boni Yayi: «Le président Talon ne pourra pas installer ses 83 députés, où il… »

Tout n’est pas encore gagné pour les candidats de l’Union progressiste ou du bloc républicain qui croient déjà porter la tunique de député de la 8è législature. Ils devront faire avec la résistance de l’ancien président de la République et président d’honneur du parti Forces cauris pour un Bénin émergent (FcBe)…

Le scrutin législatif s’est tenu le dimanche 28 avril dernier sur toute l’étendue du territoire national, avec un faible taux de participation et des incidents signalés dans certaines localités. Présent à la sortie médiatique des leaders de l’opposition ce lundi 29 avril 2019 à Vidolé, l’ancien président de la République, Boni Yayi a martelé que la 8è législature ne sera pas installée par Patrice Talon dans ces conditions. A moins…

Manassé AGBOSSAGA

Tout n’est pas encore gagné pour les candidats de  l’Union progressiste ou du bloc républicain qui croient déjà porter la tunique de député de la 8è législature. Ils devront faire avec la résistance de l’ancien président de la République et président d’honneur du parti Forces cauris pour un Bénin émergent (FcBe).

Présent à la sortie médiatique des leaders de l’opposition au siège de la Renaissance du Bénin, Boni Yayi a réitéré sa volonté et sa détermination à faire échec au processus électoral « illégal ».

D’un ton ferme et catégorique, l’ancien président de la République a martelé que les candidats  qui sortiront élus  du scrutin du 28 dernier n’allaient pas prendre fonction. Boni Yayi a ajouté que l’actuel locataire de la marina ne pourra pas installer ses « députés nommés ».

L’ancien président de la République s’est d’ailleurs dit prêt à sacrifier sa vie pour que ce processus « illégal » n’aboutisse avec l’installation des 83 députés.

« Le président Talon ne pourra pas installer ses députés, … où il marchera sur notre corps… Nous allons nous opposer jusqu’à notre dernier souffle … Ça ne sera pas de notre vivant…Il faut être clair », a martelé Boni Yayi.

Pour mener cette résistance, l’ancien président de la République compte sur le soutien de tout le peuple béninois. Preuve, il a lancé un appel à toutes les couches de la société pour combattre ce processus électoral, qui selon lui, divise le Bénin. « Le peuple souverain,  c’est le seul maitre qui doit décider… Nous lançons un appel à ce peuple de prendre  ses responsabilités… Ici,  et maintenant prenez vos responsabilités», a-t-il lancé.

Béninois, béninoises, d’ici et d’ailleurs, vous êtes donc interpelés.

 Petite précision, il ne s’agit pas d’un appel d’un kpakpato pour qu’après, la CRIET nous interpelle. La précision en vaut la peine.

Bénin: Rosine Soglo règle ses comptes avec ‘‘Parfaite de Banamè’’.

Rosine Soglo a adressé un message spécial à Parfaite, l’humaine, qui s’est autoproclamée dieu. Aux côtés de Candide Azannaï, Boni Yayi, Nicéphore Soglo et autres, lors de la sortie médiatique des forces de l’opposition, ce lundi 29 avril, la présidente de la Renaissance du Bénin s’est offusquée des injures proférées à son encontre par ‘‘Parfaite, dieu de Banamè’’. Elle a d’ailleurs invité, Parfaite, supportrice numéro 1 du bloc républicain, à arrêter son « cinéma »…

Rosine Soglo a adressé un message spécial à Parfaite, l’humaine, qui s’est autoproclamée dieu. Aux côtés de Candide Azannaï, Boni Yayi, Nicéphore Soglo et autres, lors de la sortie médiatique des forces de l’opposition, ce lundi 29 avril, la présidente de la Renaissance du Bénin s’est offusquée des injures proférées à son encontre par ‘‘Parfaite, dieu de Banamè’’. Elle a d’ailleurs invité, Parfaite, supportrice  numéro 1 du bloc républicain,  à arrêter son « cinéma ».   

« Parfaite,  qui que tu  sois,  garde toi,  de m’insulter encore,… C’est la dernière fois que tu m’insultes, ne m’injurie plus jamais » a prévenu la Doyenne d’âge.

Comme elle sait si bien le faire, Rosine Soglo a ensuite donné des coups à Parfaite de Banamè. Elle a laissé entendre que Parfaite qui a pris l’habitude d’insulter les personnes âgées mérite de séjourner dans un centre psychiatrique.

«   Tu peux faire ton cinéma avec les autres.  Tu ne peux pas faire ton cinéma avec moi…Une femme comme toi, c’est jacquot qui lui faut », a-t-elle ironisé, avant d’ajouter « Cette manière  que tu as d’insulter les grandes personnes,  les vieux,  un de ces jours,  ça va te rester dans la gorge ».

Rosine Soglo, Parfaite de Banamè, le clash se poursuit donc.

En bon kpakpato, kpakpato médias se fera le plaisir de relayer ce type de palabre.

Manassé AGBOSSAGA

Election à la Haac-Catégorie presse audiovisuelle: Martine De Souza Atignon officialise sa candidature

Martine de Souza Atignon a officialisé sa candidature pour les élections à la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication. L’expérimentée et brillante journaliste de la radio nationale a choisi l’après-midi du jeudi 25 avril pour le dépôt de son dossier de candidature. Et c’est à 15h30, vêtue dans un joli modèle traditionnel, couleur blanche, qu’elle a franchi les portes de la commission électorale autonome, avec à ses côtés, l’émérite journaliste, Gédéon Vègba.

C’est officiel ! L’expérimentée et brillante journaliste de la radio nationale, Martine De Souza Atignon est candidate au poste de conseiller à la Haute autorité de l’audiovisuel de la communication (Haac), catégorie presse audiovisuelle. Elle a déposé avec brio  son dossier de candidature, dans l’après-midi de ce jeudi 25 avril 2019 au siège de la commission électorale autonome, situé à la maison des médias.

Manassé AGBOSSAGA

Martine de Souza Atignon a officialisé sa candidature  pour  les élections  à la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication. L’expérimentée et brillante journaliste de la radio nationale a choisi l’après-midi du jeudi 25 avril pour le dépôt de son dossier de candidature. Et c’est à 15h30, vêtue dans un joli modèle traditionnel, couleur blanche,  qu’elle a franchi les portes de la commission électorale autonome, avec à ses côtés, l’émérite journaliste, Gédéon Vègba.

Gédéon Vègba était à ses côtés

A cette étape, les choses sont d’ailleurs allées très vite. Le sens d’anticipation, le professionnalisme  et la rigueur de la candidate ont facilité la tâche aux agents de la Commission électorale. Preuve, le contrôle des pièces s’est fait en un laps de temps. Et à l’arrivée, Martine de Souza Atignion a obtenu son récépissé, confirmant qu’elle sera bien présente dans le starting-block des candidats au poste de conseiller à la Haac.

A la fin de ce qu’on pourrait qualifier de formalité, Martine de Souza Atignon a livré ses impressions  de joie à la presse. Elle s’est dit heureuse d’avoir réussi avec brio cette première étape du processus électoral.  Et pour la suite du calendrier électoral, Martine de Souza Atigon a affiché un optimisme béant.  « Je suis sereine, rassurée de ce que,  ceux qui doivent conduire cette élection feront le nécessaire pour que tout le monde s’en sorte, pour que les choses se passent  bien», a-t-elle affirmé.

En attendant, elle a confié que cette semaine reste décisive,  puisqu’elle permettra de connaître les candidats aux différents postes et par ricochet ses challengers.

Avec ses 20 ans de service, tant à radio Parakou, qu’au niveau de Cotonou,  Martine de Souza Atignon n’a d’ailleurs aucune raison de trembler devant ses challengers. Son expérience est un puissant outil pour la défense de ses idées, ses ambitions au profit des professionnels des médias. La campagne le confirmera.

‘‘Exclusion’’ des partis de l’opposition aux législatives: Une « démolition de l’article 4 de la constitution», selon Narcisse Tomèty

C’est lors de la sortie médiatique conjointe du Groupe d’études et de recherches sur la démocratie et le développement économique et social (Gerdess-Afrique) et du Front démocratique du salut (FDS), le mercredi 24 avril dernier que Simon Narcisse Tomèty a mis en exergue la conséquence directe du « match amical » ou encore du « derby » du dimanche prochain, entre l’Union progressiste et le Bloc républicain…

Sauf changement  de dernière minute, le scrutin législatif du 28 avril se tiendra sans les partis de l’opposition. Cette élection qui mettra aux prises l’Union progressiste et le Bloc républicain, tous deux,  membres de la mouvance présidentielle,  est un acte de démolition de l’article 4 de la constitution, selon le professeur Simon Narcisse Tomèty.

Manassé AGBOSSAGA

C’est lors de la sortie médiatique conjointe du  Groupe d’études et de recherches sur la démocratie et le développement économique et social (Gerdess-Afrique) et du  Front démocratique du salut (FDS), le mercredi 24 avril dernier que Simon Narcisse Tomèty a mis en exergue la conséquence directe du « match amical » ou encore du « derby » du dimanche prochain, entre l’Union progressiste et le Bloc républicain.

Pour l’Institutionnaliste des reformes publiques, la constitution de février 1990, notamment à travers l’article 4 qui stipule « Le peuple exerce sa souveraineté par ses représentants élus et.. » donne le droit à chaque citoyen  de choisir, en toute liberté, le parti qui traduit ses aspirations. Il ajoute qu’à travers ce parti, le citoyen veille à ce qu’il y ait des représentants capables d’incarner les valeurs qu’il croit.

Pour Simon Narcisse Tomèty, les mots, peuple, souveraineté, représentants, élus, présents dans l’article 4,  sont à analyser en profondeur pour comprendre que le caractère inclusif des élections législatives prend assise dans cette disposition.

Pour le Défenseur de la sacralité des acquis démocratiques, le scrutin du 28 avril  qui pour une première fois dans l’histoire du renouveau démocratique,  met aux prises deux partis de la mouvance présidentielle et attachés au président de la république constitue  une violation de l’article 4. « On a démolit l’article 4 de la constitution », fustige t-il, avant de lancer « le caractère inclusif devient une prescription que le peuple béninois doit revendiquer ».

L’ancien délégué de la conférence de février 1990  appelle alors le peuple  béninois à la résistance. Il confie d’ailleurs que les membres du Groupe d’études et de recherches sur la démocratie et le développement économique et social (Gerdess-Afrique) et du  Front démocratique du salut (FDS) qui restent des pacifistes se battront pour la restauration des acquis démocratiques.

« …le FDS et le Gerddes, nous sommes des pacifistes,  mais des pacifistes exigeants pour réhabiliter la plénitude de la conférence, de la démocratie », avance t-il.

Kpakpato Médias suivra de près !

Crise électorale: Le Gerddes et le FDS dénoncent les arrestations et appellent au respect des libertés de paroles, de mobilité et de rassemblement

La campagne électorale, ouverte le 12 avril dernier, vibre aux rythmes des interpellations et arrestations. Du moins, dans le rang des leaders des partis exclus du scrutin du 28 avril prochain. Et face à la presse, les responsables du Groupe d’études et de recherches sur la démocratie et le développement économique et social (Gerdess-Afrique) et du Front démocratique du salut (FDS) ont fustigé cet état de chose…

Le Groupe d’études et de recherches sur la démocratie et le développement économique et social (Gerdess-Afrique) et le  Front démocratique du salut (FDS) désapprouvent les interpellations et arrestations des leaders politiques, en particulier, ceux des partis absents des législatives du 28 avril. A travers une déclaration commune, lue par Me Sadikou Alao, ce mercredi 24 avril 2019 à Cotonou, les deux organisations ont dénoncé cet état de chose et appelé au respect des libertés de paroles, de mobilité et de rassemblement.

Manassé AGBOSSAGA

La campagne électorale, ouverte le 12 avril dernier,   vibre aux rythmes des interpellations et arrestations. Du moins, dans le rang des leaders des partis exclus du scrutin du 28 avril prochain. Et face à la presse, les responsables du Groupe d’études et de recherches sur la démocratie et le développement économique et social (Gerdess-Afrique) et du  Front démocratique du salut (FDS) ont fustigé cet état de chose.

A travers une déclaration commune lue par Me Sadikou Aloa, ils ont rappelé « qu’aucune législation n’impose à ce jour, une quelconque autorisation à une formation politique ou une organisation de la société civile de se manifester pour ou contre durant une campagne électorale quel que soit le bord politique auquel il appartient ».

Après cette précision, les membres du  Gerddes-Afrique  et du  FDS ont laissé entendre,  que  les propos du président de la République, Patrice Talon, en date du jeudi 11 avril, du ministre de l’intérieur et candidat, Sacca Lafia et enfin du directeur général de la police républicaine, Nazaire Hounnonkpè ont cédé place aux méthodes d’intimidation, d’interpellation et d’arrestation,   sur toute l’étendue du territoire national. Les deux organisations fustigent ce comportement et dénoncent au passage « le gazage et les tirs à balles en caoutchouc sur les personnes des anciens chefs d‘Etat Saglo et Yayi,…; la menace d’arrestation du coordonateur FcBe de la commune de Bassila ;  l’interpellation de la députée Sanni Glèglè Ybatou du PRD au marché de Ouando ;  les arrestations   lors de la marche de l’opposition sur la Céna ; la tentative d’arrestation de Théophile Yarou, ancien ministre de la Défense ».

Attachés à la restauration de la démocratie et au respect des droits de l’homme,   le Gerdess et le FDS plaident pour « le respect des libertés de paroles, de mobilité et de rassemblement qui demeurent des droits acquis et scellés dans la constitution du 11 décembre 1990 ».

Sadikou Alao, Simon Narcisse Tomèty, Amissétou Affo Djobo et les autres membres des deux organisations ont,  dans ce sens,  lancé un appel « pressant à toutes les forces vives de la Nation et à la communauté internationale pour que la démocratie pluraliste et les libertés fondamentales du peuple béninois soient préservées à tout prix afin que la paix revienne au Bénin ».

Pourvu que cet appel soit entendu pour le bonheur des béninois !