‘‘Comment reconnaître une dictature’’: Une tribune de Narcisse Tomèty, ‘‘Agbonnon’’ en plein ?’

Simon Narcisse Tomèty donne des pistes pour identifier une dictature. A travers une tribune, « Comment reconnaître une dictature’’ dont Kpakpato Médias a reçu copie, l’Institutionnaliste de reformes publique a développé sept points qui révèlent la nature d’un dictateur.

A travers une tribune, intitulée ‘‘Comment reconnaitre une dictature », l’Institutionnaliste de reformes publiques a décrit le mode opératoire d’un dictateur. Et tout porte à croire, que Simon Narcisse Tomèty s’adresse de façon voilée à ‘‘Agbonnon’’.

Manassé AGBOSSAGA

Simon Narcisse Tomèty donne des pistes pour identifier une dictature. A travers une tribune, « Comment reconnaître une dictature’’ dont Kpakpato Médias a reçu copie, l’Institutionnaliste de reformes publique a développé sept points qui révèlent la nature d’un dictateur.

Au premier niveau, il a mis en avant la volonté d’accaparement de tous les leviers du pouvoir d’Etat par un groupe d’individus.

Ensuite, Simon Narcisse Tomèty  a avancé le vote ou l’adoption des lois scélérates ou liberticides. « Les dictateurs affaiblissent toutes les lois qui les dérangent et fabriquent de nouvelles qui leur permettent de laminer les libertés, de détruire les syndicats,  d’empêcher les jeunes de s’organiser librement, d’humilier en permanence l’intellectuelle, de mettre le milieu universitaire sous contrôle de forces militarisées de noyauter la magistrature, de licencier des agents de sécurité dès la moindre faute ou erreur, … », a avancé l’un des initiateurs du Front démocratique pour le salut (FDS).

Au troisième point, l’ancien directeur de l’école de la Nouvelle conscience a souligné qu’un dictateur cache à son peuple,  les  salaires politiques et les contrats des marchés publics.

Dans sa tribune, Simon Narcisse Tomèty a aussi mis en avant la préférence pour les nominations et les passages en forces dans les jeux électoraux. « Les dictateurs détestent l’opposition politique, le contrôle parlementaire, le contrôle citoyen et le contrôle social », a fait savoir l’Institutionnaliste.

« Très complexés, les dictateurs donnent l’impression d’être des surdoués et ne ratent aucune occasion pour prouver que tout le monde est bête sauf eux », indique t-il au point cinq.

Au point  6, l’institutionnaliste met en avant la corruption et dénonce la complicité les juristes apatrides. « Les  dictateurs ont un réseau de juristes apatrides qui prennent d’assaut tous les organes de presse chaque fois qu’il faut défendre juridiquement une décision saugrenue », fustige t-il.

Enfin, il souligne que les reformes sont un alibi pour un dictateur. « Dans une dictature, on parle beaucoup de reforme,  mais les chantiers de reforme sont généralement des méthodes de règlement de compte sur fond de jonglerie sans grande base scientifique », révèle t-il

‘‘Agbonnon’’ n’est t-il pas en plein ?  Si ce n’était pas que les portes de la prison s’ouvrent ces temps-ci aux journalistes, Kpakpato Médias allait être affirmatif sans se réfugier derrière les sobriquets.

« Jets de pierre et interpellation de deux mercenaires à Dantokpa: Un « mensonge grotesque » de la Police selon le parti FcBe

Face aux graves accusations de la Police républicaine, le parti FcBe s’est passé du langage diplomatique. Sans détour, les cauris ont, par la voix de leur porte-parole, l’honorable Nourénou Atchadé, qualifié de « mensonge grotesque » les allégations des hommes de Hounnonkpè, relatives aux jets de pierre, et à l’interpellation de deux mercenaires lors de la sortie de Boni Yayi, Nicéphore Soglo et Rosine Soglo.

Réponse du berger à la bergère. Le parti Force cauris pour un Bénin émergent (FcBe) a répondu,  ce samedi 20 avril à son siège,  aux accusations de la Police républicaine relatives aux jets de pierre et à l’interpellation de deux mercenaires, lors du meeting de Boni Yayi, Rosine Soglo et Nicéphore Soglo à Dantokpa, le vendredi dernier. Pour les ‘‘Cauris’’, il s’agit d’un « mensonge grotesque ».

Manassé AGBOSSAGA

Face aux graves accusations de la Police républicaine, le parti FcBe s’est passé du langage diplomatique. Sans détour, les cauris ont,  par la voix de leur porte-parole, l’honorable Nourénou Atchadé,  qualifié de « mensonge grotesque » les allégations des hommes de Hounnonkpè, relatives aux jets de pierre, et à l’interpellation de deux mercenaires lors de la sortie de Boni Yayi, Nicéphore Soglo et Rosine Soglo.

Sur la dernière allégation, les ‘‘Cauris’’ ont rappelé que l’ancien chef d’Etat, Boni Yayi a dû recourir à une équipe de sécurité privée, à la suite du retrait par Patrice Talon des agents de l’Etat affectés à sa sécurité.

Selon l’honorable Nourénou Atchadé, ces derniers s’occupent donc de la protection du chef de l’Etat dans ses déplacements et à domicile, de jour comme de nuit.

Le porte-parole du parti FcBe a fait savoir que ces hommes étaient  aux côtés de Boni Yayi, le vendredi dernier,  sans « aucun objet et aucune arme pouvant leur servir de défense ou à semer le trouble ».

Par contre, le parti renseigne que l’équipe de sécurité protégeait à mains nues Boni Yayi, Rosine Soglo et Nicéphore Soglo pendant que les forces de l’ordre « tiraient sur la foule à balles blanches et lançait des grenades lacrymogènes ».

L’honorable Atchadé confie que c’est en  retournant dans leur propre véhicule  que deux éléments de la sécurité privée de Boni Yayi ont été « molestés puis enlevés par la police républicaine ».

« Ce sont ces deux éléments que la police présente comme des mercenaires recrutés pour semer des troubles dans le pays. Ces deux victimes de la barbarie sont des béninois. Ils vivent au Bénin, leurs familles aussi. Personne n’est allée dans un autre pays les recruter », clarifie le parti avant de s’interroger « comment comprendre que du jour au lendemain, ils deviennent des mercenaires parce qu’au service de Boni Yayi ? ».

Pour le parti Fcbe, traiter les deux éléments de la sécurité privée de Yayi de mercenaire, « c’est faire preuve de malhonnêteté, de fumisterie et de fuite en avant ».

Au sujet de l’accusation relative aux jets de pierre, le parti FcBe  souligne qu’il s’agit encore d’un « mensonge grotesque »,  car aucune des images que véhiculent les réseaux sociaux sur l’incident n’en fait cas. D’ailleurs, le parti invite la police a apporté les preuves de cette accusation.

En attendant, le parti accuse la police républicaine d’avoir fait économie de vérité  lors de sa conférence de presse.

« Ces allégations de la police républicaine pendant sa conférence  de presse viennent confirmer ce que les béninois dans leur ensemble lui reconnaissent : LE MENSONGE », affirme le  parti.

Invitant les forces de l’ordre à servir la république et non un homme, le parti FcBe a condamné les exactions sur les deux anciens présidents et l’honorable Rosine Soglo.  Aussi, a-t-il réitéré sa  volonté de faire échec au scrutin du 28 avril, appelant le peuple à la résistance.

Béninois, d’ici et d’ailleurs, vous êtes donc interpelés !   

Boni Yayi « Il ne saurait y avoir d’élections législatives au pays de Gbèhanzin, Kaba, Bio Guéra sans l’opposition »

Annoncée le samedi 13 avril, puis reportée, la sortie médiatique du président d’honneur du parti Force cauris pour un Bénin émergent (FcBe) a finalement eu lieu ce jeudi 18 avril à son domicile à Cadjèhoun. Et sans surprise, Boni Yayi s’est largement attardé sur la crise électorale. L’ancien président de la République a été ferme et catégorique en martelant « qu’il ne saurait y avoir d’élections législatives sans les partis de l’opposition »….

Annoncée le samedi 13 avril, puis reportée, la sortie médiatique du président d’honneur du parti Force cauris pour un Bénin émergent (FcBe) a finalement eu lieu ce jeudi 18 avril à son domicile à Cadjèhoun. Et sans surprise, Boni Yayi s’est largement attardé sur la crise électorale. L’ancien président de la République a été ferme et catégorique en martelant « qu’il ne saurait y avoir d’élections législatives sans les partis de l’opposition ».

Manassé AGBOSSAGA

Boni Yayi avait annoncé une sortie médiatique le samedi 13 avril dernier avant de la reporter. Puis, il a livré sur sa page Facebook, quelques jours plus tard, un message à la limite biblique.

Ces deux actes ont laissé place à diverses interprétations au sujet de la position de  l’ancien président de la République sur la crise électorale que traverse le Bénin. Mais ce jeudi 18 avril, Boni Yayi s’est voulu beaucoup plus clair. A travers une adresse lue à son domicile, le président d’honneur du parti FcBe a affiché son hostilité au processus électoral en cours.

Après avoir expliqué les raisons de son silence sur la gestion Talon depuis trois, il a indiqué que ce qui se passe sous le régime de la rupture est une «situation inédite dans notre pays ».

Pour lui, il y a une volonté manifeste d’exclure les partis de l’opposition du jeu électoral et  donc de priver une bonne frange de la population de son droit de libre choix.

Boni Yayi confie avoir espéré que les « gémissements et cri de cœur poussés  dans le pays » et les efforts de la communauté internationale feraient entendre raison au président Patrice Talon à opter pour des élections inclusives.

Puis de prévenir sur les risques d’une élection limitée uniquement aux deux partis de la mouvance.   « Tout parlement qui découlerait de ces élections ne peut aboutir qu’à une instabilité institutionnelle dans notre pays… S’entêter,  c’est tourner dos aux idéaux de la conférence des forces vives de la Nation.    C’est détruire notre héritage démocratique.  C’est décrédibiliser et isoler notre pays au plan international.   C’est remettre en cause la légitimité,  la paix. C’est inaugurer un cycle de violence inutiles.  C’est enfin mettre en péril la sécurité et la stabilité dans la sous région », prévient  ‘‘l’enfant chéri de Tchaourou’’.  

 A cette prédiction, Boni Yayi a ajoute «Il ne saurait y avoir d’élections législatives au pays de Gbèhanzin, Kaba, Bio Guéra sans l’opposition ».

 Il a d’ailleurs invité toutes les couches de la société à user du pouvoir que donne la constitution pour faire arrêter le processus électoral « périlleux en cours afin de rechercher et de trouver sans délai les solutions idoines pour organiser des élections législatives inclusives,  crédibles,  équitables et transparentes ».

Boni Yayi  a rappelé à Patrice Talon que la solution à cette crise ne se trouve pas dans les arrestations, intimidations, chars et autres.

Agbonnon est donc interpelé !

Face aux dérives de la Rupture: Alao, Tomèty, Ahossi, Bio Bigou, Affo Djobo et consorts créent un puissant outil de résistance

Un nouveau venu dans l’arène du militantisme. Son nom: le Front démocratique du salut (FDS). Porté par un groupe d’intellectuels, le FDS, qui a effectué sa première sortie médiatique ce mercredi 17 mars 2019 à Cotonou, se donne quatre objectifs principaux dont la « résistance à toute tentative contraire aux valeurs démocratiques consacrées par la constitution »…

Un nouveau venu dans l’arène du militantisme. Son nom: le Front démocratique du salut (FDS). Porté par un groupe d’intellectuels, le FDS, qui a effectué sa première sortie médiatique ce mercredi 17 mars 2019 à Cotonou,  se donne quatre objectifs principaux dont la « résistance à toute tentative contraire aux valeurs démocratiques consacrées par la constitution ».

 Manassé AGBOSSAGA

Acteurs de la société civile ou  politique, les précurseurs ne sont pas inconnus du grand public. Me Sadikou Alao, Simon Narcisse Tomèty,  Basile Ahossi, Amissétou Affo Djobo, Paul Tonon, Eric Houndété, Saka Fikara, Saguifa Wakouté, Léon Bani Bio Bigou  ont décidé d’unir leurs forces pour mettre sur pied le  Front démocratique du salut (FDS).

Dans la déclaration lue par Amissétou Affo Djobo, dans la soirée de ce mercredi 17 avril au siège de Gerddes-Afrique, les initiateurs  disent « s’engager résolument pour le renouveau de l’élite intellectuelle pour qu’elle reprenne toute sa place dans les débats nationaux sur une base humaniste qui interpelle le cœur et la raison de chaque acteur en situation de décision et aussi pour l’éveil des citoyens ».

 Pour les membres du FDS, « l’élite intellectuelle a un rôle d’avant-garde à jouer dans toutes les situations de gouvernance du pays et c’est à elle de prouver à nos populations ce que sont que l’Etat de droit, la citoyenneté, le patriotisme, l’attachement à la devise nationale et surtout, la passion pour la  vérité, la paix, le pardon et la solidarité nationale».

Face à cela,  le FDS qui prend la couleur d’une organisation gouvernementale se fixe dans l’immédiat quatre objectifs fondamentaux. Le premier objectif est relatif à la « résistance à toute tentative contraire aux valeurs démocratiques consacrées par la constitution ».

Le FDS se donne comme  second objectif la promotion des valeurs de paix et de vivre ensemble en contribuant à la sauvegarde du bien commun par le renforcement de l’Etat de droit. Sadikou Alao, Simon Narcisse Tomèty, Amissétou Affo Djobo et consorts entendent également œuvrer à la restauration du courage de l’action citoyenne au niveau des intellectuels afin qu’ils apportent leurs contributions sans faille à la défense et la protection des acquis démocratiques et de la constitution.

Enfon, le quatrième objectif annoncé par Amissétou Affo Djobo est le soutien intellectuel de toutes les initiatives de la société civile et des partis politiques concourant à la résistance pour soutenir la démocratie et relancer le renouveau démocratique.

Sur ce point, le FDS a semblé apporter son soutien aux partis de l’opposition, critiquant au passage le régime de la rupture. De la politique, à l’économie en passant par le social, le FDS a peint en noir les 03 années de gouvernance Talon.

Nous y reviendrons !

Crise électorale : Tomèty écrit à Talon et dénonce la privatisation des institutions de la République

Simon Narcisse Tomèty ne démord pas. Après ses nombreux messages à l’endroit du Chef de l’Etat au sujet de la crise politique que traverse le pays, l’Institutionnaliste des reformes publiques s’est, à nouveau, adressé à Patrice Talon, ce samedi 13 avril. Simon Narcisse Tomèty a invité le chef de l’Etat à arrêter le processus électoral pour emprunter le chemin le chemin de la vérité et de la consolidation de l’unité nationale. Aussi a-t-il déploré la privatisation par le chef de l’Etat, des institutions de la République. Nous vous proposons l’intégralité de son adresse pour une bonne appréciation.

Simon Narcisse Tomèty ne démord pas. Après ses nombreux messages à l’endroit du Chef de l’Etat au sujet de la crise politique que traverse le pays, l’Institutionnaliste des reformes publiques s’est,  à nouveau,  adressé à  Patrice Talon, ce samedi 13 avril. Simon Narcisse Tomèty a invité le chef de l’Etat à arrêter  le processus électoral pour emprunter le chemin le chemin de la vérité et de la consolidation de l’unité nationale. Aussi a-t-il déploré la privatisation par le chef de l’Etat, des institutions de la République. Nous vous proposons l’intégralité de son adresse pour une bonne appréciation.

 »A mon frère Patrice Talon, président du Bénin

Des blindés en balade dans le pays pour une élection législative! Avez-vous besoin de terroriser à ce point le Peuple souverain avant de réunir les 83 députés qu’il vous faut pour réviser à votre guise la constitution?

Ce qu’on a oublié de dire au président Talon, c’est qu’il faut multiplier par 100 le nombre actuel des blindés en balade dans le pays et destiné à défendre la dictature avant de faire peur aux mouvements de résistants. Nous attendons que le premier blindé tire sur un seul Béninois pour révéler au président Talon quel pays nous lui avons confié le 06 avril 2016.

Nous supplions le président Talon de faire une autoévaluation intime et non assistée de la manière dont il incarne son serment. Il ne peut pas faire cet exercice libérateur sans avoir un problème de conscience. Tout de même, il est le chef suprême des Armées. A-t-il commandé ces engins de guerre pour livrer la guerre au peuple béninois qui est l’employeur du président Talon et de toutes les institutions, l’employeur des Armées et de la Police républicaine et le propriétaire des armes de guerre acquises avec l’argent du peuple et faisant partie intégrante du patrimoine défensif de la Nation et non du patrimoine privé du Président Talon.

Monsieur le Président Patrice Talon, vous avez privatisé le gouvernement, la cour constitutionnelle, la cour suprême, la HAAC, le parlement, le médiateur de la république qui sont devenus des instruments de vassalisation du pouvoir d’État pour traduire vos seules ambitions personnelles du pouvoir. Vous avez privatisé déjà la Police républicaine et maintenant c’est le tour de l’Armée parce que aucun fils de ce pays n’est capable de vous donner de sages conseils pour vous faire savoir et voir que vous êtes sorti de l’esprit et du champ vertueux de votre serment.

Monsieur le Président Talon, vous avez choisi et désigné le peuple béninois qui a été au coeur de votre richesse materielle puisque tout le monde reconnaît que vous êtes la première fortune et le souffle du Bénin d’où votre nom de célébrité politicienne « AGBONON ».

Dans tous les circuits fermés et ouverts les Béninois disent aussi que vous êtes un homme dangereux et que la vie de chaque Béninois ne représente rien à vos yeux. Surprenant pour nous! Alors, le sachant pourquoi avons-nous choisi de vous couronner? Nous entendons de tels qualificatifs partout dans le pays et en déversant vos blindés, puisqu’ils vous appartiennent mais achetés avec l’argent du peuple, dans nos localités, vous prouvez à la face du monde entier que vous êtes prêts, vous et vos proches qui vous encouragent, à déclarer la guerre contre un peuple que vous assimilez à des envahisseurs et des agresseurs parce que vous avez une conception personnelle du pouvoir d’État qui n’est pas celle de RÉPUBLIQUE. Et si nous vous déconseillons ce chemin dangereux! S’il est pour le peuple, il n’épargnera ni vos amis qui vous encouragent dans l’ombre ni vous-même.

Monsieur le Président dépositaire du souffle des Béninois qui jouit à lui seul du droit de vie et de mort sur chaque Béninois, n’oubliez pas que tout ce que vous possédez, et en affaire et en situation de pouvoir d’Etat, c’est au prix de la sueur, du sacrifice et de l’amour des filles et fils de ce pays à votre égard. Vous et vos proches oublient trop facilement cette vérité. Vous n’aurez jamais pu devenir un fortuné sans les paysans, sans les largesses des régimes politiques, sans des députés, sans des hauts cadres à des postes de décisions qui ont accepté de jouer en votre faveur moyennant une rente de corruption.

Votre sortie télévisuelle du jeudi 11 avril 2019 invitant vos deux partis jumeaux siamois à battre campagne avec des blindés qui les accompagnent à leur victoire sans combattre prouvent à suffisance votre belle manière d’incarner la fonction présidentielle dans la perspective d’un lac de sang si c’est le chemin à emprunter pour vous permettre d’avoir vos 83 députés dont les noms sont connus déjà.

Alors mon frère Patrice Talon, il faut bien un Simon Narcisse Tomety pour te dire ces vérités parce que faisant partie du peuple, il a aussi le privilège d’être votre employeur donc je refuse d’être votre obligé au nom de ma part de souveraineté nationale inaliénable. Votre entourage est dominé par des jouisseurs, excusez-nous de vous le dire crûment; je dois vous parler avec mon coeur et en toute responsabilité. Vous êtes un président qui a trop de permissions et qui se fiche pas mal des restrictions et des interdictions républicaines et du GBESSOU ou lois naturelles. Dieu vous a donné le pouvoir non pas pour faire la guerre à votre peuple mais pour trois motifs : s’humilier devant le peuple, rendre le développement désirable par ce peuple et protéger le peuple contre les injustices. C’est la synthèse de la dimension humaniste de votre serment.

Monsieur le Président, vous et votre entourage, vous ne consentez aucun sacrifice proportionnel mais en permanence vous nous imposez des sacrifices en entretenant la vie chère. A qui profite sincèrement la république sous votre régime? Dites-nous la vérité monsieur le Président en parlant à vous même et en interpellant votre coeur. Oui pour nous réduire au silence et bercer par le courant de la peur, vous avez créé un instrument de répression pour nous jeter en prison, la piteuse CRIET, un instrument de culte dictatorial savamment pensé non pas pour dire le droit mais pour transformer le Bénin en un État de non-droit et nous y sommes.

Monsieur le Président quand vous venez dénoncer à la télé nationale le 11 avril 2019 les chantages des députés qui vous rançonnent et sucent à leur profit le bien commun avant de voter une loi, c’est normal à notre sens qu’ils aient cette exigence immorale à votre égard. La plupart des députés et ministres sont des gens à qui vous servez d’échelles pour leur ascension depuis des décennies. Leurs consciences n’étant pas empathiques, les chantages pour engranger des rentes de corruption sont normaux dans l’inconscience puisque nous sommes dans un État voyou. Ce n’est pas seulement sous le Président Yayi que l’Etat fut voyou. Sous vous, il continue de l’être. Quel est le Béninois ordinaire qui connaît le salaire du Président et des ministres? Aucun! C’est du top secret. Quel est le Béninois qui a une idée de tous les contrats PPP qui endettent notre pays sur plusieurs générations? Aucun, et personne ne doit en parler au non de l’opacité des réformes publiques.

Pourquoi cher Président, avez-vous prescrit à vos députés puisqu’ils ne défendent plus les intérêts du peuple, de voter les yeux fermés les lois de la république? La suite, c’est la production à foison et à suffisance des lois de haute toxicité sociale, celles concernant la réforme merdique et irréaliste du système partisan sur fond d’un particularisme abolissant tous les acquis démocratiques issus de la Conférence nationale fait le buzz en ce moment sur toutes les ondes du monde. Le président dit qu’il n’est pas gêné de ça. Notre président de la république a son plan qu’il déroule pour dérouter pense-t-il son peuple naïf.

Monsieur le Président de la République, en mai 2019, vous aurez la concentration de tous les pouvoirs de toutes les institutions entre vos mains. Ce serait la fin de votre acharnement contre l’opposition politique. Oui, vous avez pris soin d’anéantir la société civile. Mais monsieur le Président, croyez-vous sincèrement que vous continuerez à aussi facilement faire régner sur le peuple souverain du Bénin, la terreur et la peur? Je vous laisse la sagesse d’explorer cette question.

L’histoire retiendra de vous que vous avez été un président qui déteste le dialogue, qui aime tout régler par la force de la violence et toujours prêt à humilier toute personne en face dès la moindre contradiction. C’est un style de leadership qui n’est pas rassembleur et cette fausse réforme du système partisan est inefficace pour l’émergence de la NATION BÉNINOISE. La fragmentation sociale aboutit toujours à une déflagration institutionnelle. Vous divisez et opposez les Béninois. Vous n’êtes pas dérangé de faire croire que seuls les bons béninois sont dans votre camp. Permettez-nous de vous signaler, monsieur le Président, que de nombreux députés figurant sur vos deux blocs siamois affichent des noms dont les parcours et la moralité sont bien connus des Béninois. C’est cela la rupture par la vertu et un nouveau départ pour la production des miracles? Non monsieur le Président.

Avant qu’il ne soit trop tard, je vous recommande d’arrêter ce processus électoral pour emprunter le chemin de la vérité et de la consolidation de l’unité nationale. On n’est pas président de la république pour diriger moins de 50% de son peuple. Que le parlement ne soit pas représentatif de la diversité des Béninois, c’est simplement indigne dans une république.

Je vous remercie de votre intérêt ».

Cotonou, le 13 avril 2019

Simon-Narcisse Tomety 
Institutionnaliste de réformes publiques 
Défenseur de la sacralité des acquis démocratiques

Législatives du 28 avril : Emmanuel Tiando donne le top de la campagne avec un clin d’œil aux partis absents

La Commission électorale nationale autonome (Céna) donne le feu vert aux partis en lice pour entamer les opérations de charme. Pour cause, Emmanuel Tiando a procédé, dans l’après-midi du jeudi 11 avril, au lancement de la campagne électorale pour les législatives du 28 avril.

Avant dernière étape du scrutin du 28 avril. La campagne électorale pour le compte des législatives démarre ce vendredi 12 avril à 00h. Emmanuel Tiando, président de la Commission électorale nationale autonome (Céna) a d’ailleurs donné le top ce jeudi 11 avril au siège de l’institution, avec à la clé,  un petit clin d’œil  aux partis absents sur la ligne de départ.

Manassé AGBOSSAGA

  La Commission électorale nationale autonome (Céna) donne le feu vert aux partis en lice  pour entamer les opérations de charme. Pour cause, Emmanuel Tiando a procédé,  dans l’après-midi du jeudi 11 avril,  au lancement de la campagne électorale pour les législatives du 28 avril.

A l’occasion, il a rappelé que la campagne qui s’ouvre ce vendredi 12 avril à 00 h pour s’achever le 26 prochain doit être un moment de pédagogie et d’explication des valeurs prônées par chaque parti, avec comme objectif majeur,  la promotion et le renforcement de la démocratie et de l’état de droit. Emmanuel Tiando  a donc invité les uns et les autres à la culture de la paix et de la fraternité.

De façon spécifique, le président de la Céna  a exhorté les acteurs engagés dans la compétition électorale à faire de  cette campagne, « une  période de confrontation d’idée et non de personne ».   Aussi a-t-il invité les membres des partis en compétition, en particulier les candidats à l’esprit d’humilité.

Emmanuel Tiando a aussi eu une pensée aux partis absents du rendez-vous du 28 avril 2019. « Aux membres des partis qui n’ont pas eu la chance de prendre part à ces élections,  j’exhorte à l’esprit de tolérance et de courage dans ce que nous pouvons considérer comme une épreuve circonstancielle », a plaidé le président de la Céna.

Outre les partis recalés, le premier responsable de la Céna s’est aussi adressé aux professionnels des médias. Il a invité ces derniers à respecter la déontologie en livrant les informations  justes et crédibles.

La Céna accrochée à sa mission

Procédant au lancement de la campagne, Emmanuel Tiando a justifié l’attitude de la Céna. Aux côtés de Geneviève Nadjo Boko et des autres membres de l’institution, Emmanuel Tiando a laissé entendre que conformément aux recommandations de la réunion des présidents d’institution et de la décision du conseil des ministres en sa séance du 03 avril,  la Céna a décidé, malgré les difficultés observées dans le déroulement du processus électoral et la tension socio politique, de remplir sa mission, celle de l’organisation des élections.

Et là-dessus,  il a rappelé que la Céna ne dispose pas d’attribution légale ni juridique ni politique pour créer des conditions à la réalisation des élections inclusives. Les acteurs concernés apprécieront !

Echec du consensus : Orden Alladatin accuse l’opposition et rassure de la tenue des législatives le 28

Orden Alladatin était face aux militants de l’Union progressiste le mercredi dernier. Au détour d’une conférence publique sous le thème « la charte des partis politiques, le code électoral et l’actualité politique », l’élu de la 16ème circonscription électorale a éclairé les uns et les autres sur les sujets brulants…

Orden Alladatin a entretenu, ce mercredi 10 avril 2019 au Chant d’oiseau de Cotonou,  les militants de l’Union progressiste sur le thème « la charte des partis politiques, le code électoral et l’actualité politique ». A l’occasion l’élu de la 16ème circonscription électorale a accusé les partis de l’opposition d’être à la base de l’échec du consensus, synonyme de leur absence au  scrutin du 28 avril.

Manassé AGBOSSAGA

Orden Alladatin était face aux militants de l’Union progressiste le mercredi dernier. Au détour d’une conférence publique sous le thème « la charte des partis politiques, le code électoral et l’actualité politique », l’élu de la 16ème circonscription électorale a éclairé les uns et les autres sur les sujets brulants.

Sans surprise, Orden Alladatin s’est beaucoup attardé sur le processus électoral en cours. Après avoir rappelé que la charte des partis politiques et le code électoral votés à l’assemblée nationale visent à donner un nouveau souffle au système politique béninois, il a donné les raisons de l’absence des partis dits de l’opposition au scrutin du 28 avril. Selon lui, les partis de l’opposition n’ont pas répondu à la main tendue du président Talon, après l’invalidation de leurs  dossiers par le ministère de l’Intérieur.

Orden Alladatin souligne que la bonne foi du chef de l’Etat s’est heurtée au dilatoire des partis de l’opposition. Il met en exergue les différents communiqués relatifs à la disqualification de Me Adrien Houngbédji pour conduire les débats, à la disqualification du parlement, la marche, l’appel au retour de l’ancien code, la suppression du quitus, …Et de lancer « C’est dans cet imbroglio que le consensus a échoué…Quand on nous dit que c’est la mouvance qui a tout fait pour qu’il n’y ait pas consensus, c’est faux ».

Dans son développement, Orden Alladatin  a désapprouvé la proposition faite par certains, invitant le chef de l’Etat à prendre une ordonnance pour des élections inclusives. Il juge grave cette proposition, car elle donnerait la possibilité  à tout président d’agir sur un processus électoral en cours.

Autre sujet évoqué, c’est la polémique relative à la non délivrance du quitus fiscal aux membres de l’opposition. Sur cette question, Orden Alladatin a  souligné que la Direction des impôts n’a pas fait preuve de favoritisme. Il a évoqué les difficultés rencontrées par les candidats de la mouvance avant d’obtenir leur quitus. Puis d’ajouter «  Si quelqu’un vous dit, qu’il est à jour vis-à-vis du fisc et qu’on ne lui a pas donné le quitus fiscal, dites-lui,  signez moi une autorisation qui autorise le directeur général des impôts  à publier votre situation fiscale dans les journaux ».

Au sujet des accusations contre la Céna, Orden Alladtin a souligné que les commissaires ont délibéré de façon impersonnelle, en toute transparence et indépendance.  Sur la polémique relative aux fautes mineures, il a fait savoir qu’à l’école, il y a des demi-fautes, des fautes rentières.

Après ses clarifications, il a invité les partis de l’opposition à se préparer pour les joutes électorales à venir en se formalisant au ministère de l’intérieur.

En attendant, il a fait savoir que la bataille du 28 avril aura lieu.   Orden Alladatin a précisé que ce duel mettra aux prises 80 partis contre 70 partis.

 « Dans la prochaine compétition, vous avez 80 partis qui vont affronter 70 partis. Le jeu sera serré… La compétition aura lieu… Les élections auront lieu », lance t-il.

Politique: Rafiatou Karimou et les femmes Amazones du Nord rejoignent Patrice Talon

Patrice Talon gagne la confiance des femmes Amazones du Nord. A la faveur d’une sortie politique tenue ce samedi 06 avril 2019 au palais des sports du stade de l’amitié, Rafiatou Karimou et son équipe ont rallié la barque du Nouveau départ, synonyme de divorce avec Boni Yayi…

Patrice Talon gagne la confiance des femmes Amazones du Nord. A la faveur d’une sortie politique tenue ce samedi 06 avril 2019 au palais des sports du stade de l’amitié, Rafiatou Karimou et son équipe ont rallié la barque du Nouveau départ, synonyme de divorce avec Boni Yayi.

Manassé AGBOSSAGA

Les femmes Amazones du Nord lâchent Boni Yayi. Et c’est sa présidente qui l’a fait savoir à l’occasion d’une sortie politique le mardi dernier.

En effet, Rafiatou Karimou a indiqué qu’après plus d’une décennie aux côtés du président d’honneur du parti Force cauris pour un Bénin émergent (FcBe), elles ont en toute conscience décidé de rompre l’aventure .

Elle a indiqué que toutes les femmes amazones du Nord sont désormais aux côtés de l’actuel locataire de la marina. « Aujourd’hui, nous avons décidé volontairement d’apporter notre soutien ferme et indéfectible aux actions du chef de l’Etat, le président Patrice Talon ».

Et désormais,  elles s’identifient sous le sobriquet « Miss Talon ». « De 2006 à 2016, nous étions Miss Cauris, mais à partir de ce jour nous sommes devenus Miss Talon ».

Rafiatou Karimou invite alors tout le peuple béninois à s’unir derrière Patrice Talon et à l’accompagner dans son effort de transformer qualitativement notre pays.

Dans leur message, les femmes Amazones du Nord ont aussi invité les béninois à sortir massivement le 28 avril pour voter l’un des deux blocs en course pour les législatives.

« J’invite tous ceux qui sont en âge de voter à sortir massivement le 28 avril pour voter pour le candidat de son choix et pour permettre au président Patrice Talon de disposer de la majorité des députés pouvant lui permettre de réussir son œuvre de construire notre nation », a-t-elle lancé.

Rendez-vous est pris le 28 avril pour la réponse à son appel !

Politique: Le CJSP aux côtés des femmes Amazones du Nord

Ils étaient presque au grand complet à la sortie politique des femmes Amazones du Nord. Les membres de la Coalition des jeunes engagés pour le sursaut patriotique (CJSP) étaient aux côtés de Karimou Rafiatou et de son staff, ce samedi 06 avril 2019 au palais des sports du stade de l’amitié. ..

Ils étaient presque au grand complet à la sortie politique des femmes Amazones du Nord. Les membres du Collectif des jeunes engagés pour le sursaut patriotique (CJSP)  étaient aux côtés de Karimou Rafiatou et de son staff, ce samedi 06 avril 2019 au palais des sports du stade de l’amitié.

Moustapha Bashola, Argos Adihounda, Josaphat Ahokandji, Robert Gonçalves sont allés apporter le soutien du CJSP à  l’initiative. Pour Moustapha Bashola, Rafiatou Karimou est une brave femme et dynamique qui mérite l’accompagnement de tous, en particulier celui de du CJSP.  Le premier responsable du CJSP  a notamment salué la grande capacité de mobilisation de la présidente des femmes Amazones du Nord.

Moustapha Bashola a ensuite approuvé le choix fait par Karimou Rafiatou et son satff de rejoindre la barque du Nouveau départ. Pour lui, les femmes Amazones ont « vu juste » en apportant désormais leur soutien ferme et indéfectible au président Patrice Talon.

Le président du CJSP a saisi la perche pour inviter les béninois à sortir massivement le 28 avril prochain pour voter le candidat de leur choix. Il a rassuré que les élections se dérouleront dans la grande transparence, la crédibilité, mais aussi et surtout dans la paix. Et de lancer « le Bénin ne chancellera pas sous Patrice Talon ».

Un message d’assurance qui a été ovationné à 180 degré par les femmes amazones, mais également les sympathisants et curieux  venus très nombreux.

Manassé AGBOSSAGA

Bénin: Divorce entre Boni Yayi et une de ses « Miss » Lady

Fin de l’idylle entre Boni Yayi et l’une de ses ‘‘Miss’’. Le président d’honneur du parti Force cauris pour un Bénin émergent (FcBe) vient d’être lâché par sa ‘‘Miss cauris’’. A la faveur d’une sortie politique, ce samedi 06 avril 2019 au palais des sports du stade de l’amitié, …

Fin de l’idylle entre Boni Yayi et l’une de ses ‘‘Miss’’. Le président d’honneur du parti Force cauris pour un Bénin émergent (FcBe) vient d’être lâché par sa ‘‘Miss cauris’’. A la faveur d’une sortie politique, ce samedi 06 avril  2019 au palais des sports du stade de l’amitié, Rafiatou Karimou a annoncé publiquement le divorce entre l’ancien président de la République et elle.

« De 2006 à 2016, nous étions Miss Cauris, mais à partir de ce jour nous sommes devenus Miss Talon », a confié la présidente des femmes Amazones du Nord Bénin.

Rebaptisée «Miss Talon », elle  invite désormais toutes les femmes à apporter leur soutien à l’actuel locataire de la marina. Rafiatou Karimou fait savoir que les béninois ont le devoir citoyen et spirituel d’accompagner Patrice Talon, choisi par Dieu pour gouverner le pays, depuis le 06 avril 2016.

Le feuilleton divorce entre l’ancien président de la République, Boni Yayi et ses ex-alliés se poursuit donc.

Manassé AGBOSSAGA