Le président de la Commission électorale nationale autonome (Céna) a exposé quelques problèmes qui existent entre certains membres et lui. A l’occasion d’une sortie médiatique effectuée ce mercredi 13 mars au siège de l’Institution, Emmanuel Tiando a laissé entendre que certains Commissaires de la Céna remettent en cause son titre de président de la Céna…
Le président
de la Commission électorale nationale autonome (Céna) a exposé quelques
problèmes qui existent entre certains membres et lui. A l’occasion d’une sortie
médiatique effectuée ce mercredi 13 mars au siège de l’Institution, Emmanuel
Tiando a laissé entendre que certains Commissaires de la Céna remettent en
cause son titre de président de la Céna.
« Il y
a des commissaires qui pensent que je ne suis pas président, que je suis
président que de nom », a révélé Emmanuel Tiando.
Pour lui,
cette attitude met à mal le fonctionnement de la Céna, qui reste une
administration publique.
« C’est
ça qui est grave dans une administration publique où le chef de l’institution
est considéré comme mon égal. Ça c’est dangereux », a-t-il déploré.
Preuve donc que l’ambiance est un peu tendue à la Céna.
Freddy Houngbédji a répondu, ce mercredi 13 mars 2019, aux critiques et accusations dont il fait l’objet. En marge d’une conférence de presse organisée par le président de la Commission électorale nationale autonome, Emmanuel Tiando, le Commissaire a réagi sur les polémiques relatives à son refus d’apporter les clés pour ouvrir les cantines ou encore la soustraction frauduleuse de document au profit du Parti du renouveau démocratique (PRD)…
Manassé AGBOSSAGA
Soupçonné d’être à la solde du Parti du renouveau démocratique (PRD), Freddy Houngbédji a apporté des clarifications. A l’occasion d’une sortie médiatique du président de la Céna, il a situé l’opinion publique sur les polémiques relatives à son opposition à l’ouverture des cantines et à la soustraction frauduleuse de document au profit du PRD.
Sur
le premier sujet, Freddy Houngbédji a certifié qu’il s’est opposé à l’ouverture
des cantines pour des raisons de procédure.
« Je
voudrais que la presse soit informée de quelques faits qui ne relèvent pas du
secret de délibération. J’ai reçu un
coup de file aux environs 18h30 de madame Geneviève Nadjo Boko, vice présidente de la Céna me demandant de
venir immédiatement avec les clés des cantines
qui m’ont été confiées, de venir immédiatement avec les clés pour ouvrir
les cantines.
Je
lui ai répondu que ce n’est pas possible dans le climat délétère qui existe
dans notre institution à ce jour, dans ce climat qui perdure dans tout le
pays », a-t-il fait savoir.
Selon
ses propos, il a expliqué les conditions dans lesquelles il pouvait apporter
les clés pour l’ouverture des cantines.
« Je
lui ai dit, l’ouverture des cantines ne
peut qu’intervenir qu’à la suite d’une décision de la plénière. Vous devez saisir, vous dites, vous avez reçu une convocation et une
réquisition.
Quand vous recevez une convocation du chef de
la brigade criminelle et que vous
recevez dans le même temps, une réquisition, vous devez convoquer la plénière
et dire cher commissaire, j’ai reçu une
convocation. J’ai reçu une réquisition d’amener tel dossier. Comment on fait ?
La
Céna est censée jouir d’une autonomie réelle par rapport à toutes les autres
institutions, y compris l’exécutif dont le procureur, le chef de la brigade
criminelle
Donc, c’était à la plénière de se réunir de décider,
s’il convient d’ouvrir ou non les
cantines, de décider de la méthode qu’elle utiliserait pour ouvrir les cantines…
J’ai dit, je n’ouvrirai pas tant qu’il
n’y aura pas une décision de la plénière qui me demande de procéder à
l’ouverture avec la présence d’un huissier de justice », explique
t-il.
Se
basant sur ses qualités de Commissaires à la Céna, freddy Houngbédji a martelé
qu’on ne peut pas lui imposer des ordres, surtout si ceux-ci ne proviennent pas
de l’ensemble des membres de l’Institution. Aussi, a-t-il évoqué ses craintes de séjourner en prison pour une affaire de soustraction frauduleuse
de document.
« On
parle de pièce substituée, de document substitué frauduleusement. Ces documents dont le président a exhibé un exemplaire tout
à l’heure se trouvent dans les cantines fermés à clés.
On
me demande moi de venir ouvrir. Non, je ne veux pas être jeté en prison le lendemain
au motif qu’il y a eu de substitution frauduleuse.
Je
suis un commissaire. Je suis membre de
la Céna. On ne peut pas me donner des
injonctions qui ne reposent pas sur une décision prise par l’ensemble.», a-t-il
martelé.
Présomption liée au nom
Dans
son intervention, le fils de l’actuel
président de l’Assemblée nationale a également répondu aux accusations de
soustraction frauduleuse de document au profit du PRD.
Et
très tôt, il a martelé que les pièces produites par le PRD pour tenter d’invalider
les listes de l’Union progressiste et du Bloc républicain n’ont pas été
frauduleusement soustraites par lui.
Il
a ensuite de levé un équivoque et a rappelé qu’il n’’est pas membre du PRD.
« Je
suis présumé être PRD, mais je n’ai jamais été en qualité. Je ne possède pas de carte du PRD. Je n’ai jamais
été membre, d’aucune de ces structures, membre d’aucune de ces sections. Je ne
suis pas membre du PRD », clarifie t-il.
Toutefois,
il dit être victime de son patronyme. « La
présomption est liée au nom », lance le Commissaire.
Après
quoi, il souligne que les documents évoqués par le PRD sont à la disposition de
tous les commissaires. Il ajoute que ces documents proviennent des agents de la
Céna, qui auraient pu les photocopier.
« Le
document que le président a exhibé à la presse,
ce document non seulement il est dans les cantines, mais il est dans les mains de tous les commissaires
de la Céna… Ces documents sont dans les mains de tous les commissaires et ces
documents nous ont été produits par des équipes, des agents de la Céna qui ont travaillé à la
Céna qui sont susceptibles d’avoir ces documents », explique t-il, avant
de s’interroger « pourquoi est-ce que la présomption d’innocence s’appliquerait à tous, sauf à Freddy Houngbédji ? Soyons sérieux »
L’ambiance est tendue au ministère de l’Economie et des finances (MEF). La faute au secrétaire général dudit ministère Joël Darius E. Zodjihoué. En effet, le SGM du Mef vient de prendre une décision floue qui complique la vie aux Agents contractuels de l’Etat (ACE), recrutés en qualité de contrôleur des impôts…
L’ambiance est tendue au ministère de l’Economie et des finances (MEF). La faute au secrétaire général dudit ministère Joël Darius E. Zodjihoué. En effet, le SGM du Mef vient de prendre une décision floue qui complique la vie aux Agents contractuels de l’Etat (ACE), recrutés en qualité de contrôleur des impôts.
Par courrier en date du 1 mars 2019, portant objet « rappel de fin de contrat », Joël Darius E. Zodjihoué a annoncé aux ACE « l’arrivée à terme de leur contrat ».
C’est
dire que les ACE du MEF recrutés au
concours direct de 2014 qui avaient bénéficié d’un contrat de travail
administratif à durée déterminée de deux ans sont ainsi renvoyés à la maison.
JoëlDarius E. Zodjihoué souligne que le
renouvellement de leur contrat n’a pu se concrétiser du fait de la disparition
de l’objet pour lequel ils ont été recrutés.
Comment
une administration à l’image du Mef peut t-elle se retrouver dans cette
situation ? Est-ce la faute des ACE si l’objet de leur recrutement avait
réellement disparu ? Ou sont passés les 4 ans de rappel de primes de ces
agents ?
En
répondant à ces questions, il est
évident que cette raison avancée qui pourrait traduire l’amateurisme de ce département
ministériel est infondée.
La
preuve tous les ACE des 08 autres ministères recrutés en 2014 ont déjà reçu
leur Contrat à durée indéterminée (CDI). Ils sont donc à l’abri de cette
injustice.
Face
à cela, il urge que le président Patrice Talon, et son jeune et dynamique ministre
de l’Economie et des finances, Romuald Wadagni interviennent pour décamper la situation en
octroyant le CDI à ces nombreux agents.
Ils
doivent donc donner des instructions fermes au SGM pour qu’ils régularisent la
situation de ces ACE, mais aussi qu’il arrête de martyriser ces ACE qui ne
réclament que leur droit.
Il y va de la crédibilité du Mef et du Nouveau départ.
Cotonou vibrera aux rythmes des mouvements de colère le lundi prochain. Pour cause, le parti Force cauris pour un Bénin émergent (FcBe) et toute l’Opposition organisent une marche de protestation. L’honorable Nourénou Atchadé a donné l’information à la faveur d’un point de presse effectué au siège des cauris…
Le parti Force cauris pour un
Bénin émergent (FcBe) était face aux hommes des médias ce vendredi 8 mars 2019.
A l’occasion, le parti a, par la voix de son porte-parole, l’Honorable Nourénou
Atchadé dénoncé les dérives constatées dans l’organisation des législatives,
annonçant au passage une marche de protestation le lundi 11 mars 2019 contre la
Commission électorale nationale autonome (Céna) et le président de la
République, Patrice Talon.
Manassé AGBOSSAGA
Cotonou
vibrera aux rythmes des mouvements de colère le lundi prochain. Pour cause, le
parti Force cauris pour un Bénin émergent (FcBe) et toute l’Opposition organisent une marche de protestation. L’honorable Nourénou Atchadé
a donné l’information à la faveur d’un point de presse effectué au siège des
cauris.
« Le
parti FcBe invite tous les patriotes qui ont à cœur la sauvegarde de notre
démocratie chèrement acquise et modèle en Afrique à sortir massivement pour
prendre part à une grande marche pacifique de protestation qu’organisent les
forces de l’opposition le lundi 11 mars 2019 à 09 heures, à partir du stade de
l’amitié Général Mathieu Kérékou’’ », a déclaré l’honorable Nourénou
Atchadé.
Dans la déclaration lue, il a justifié cette marche par les dérives observées dans le processus électoral, notamment du côté de la Commission électorale nationale autonome (Céna). Les Cauris ont mis en avant les dernières dénonciations du Parti du renouveau démocratique (PRD), après l’invalidation du dossier de candidature des ‘‘Tchoko Tchoko » » par la Céna. Très tôt, le parti FcBe a souligné la forte présence du PRD au sein de la Céna et son appartenance à la mouvance présidentielle.
Pour
le parti Fcbe, le communiqué du PRD, qui accuse la Céna de favoriser l’Union
progressiste et le Bloc républicain témoigne « des dérives et maladresses
de l’institution dirigée par le président Emmanuel Tiando qui apparemment a dû
céder aux pressions répétées ».
Donnant
donc du crédit aux dénonciations du PRD, les membres des FcBe s’interrogent sur
la crédibilité de la Céna, mais aussi et surtout du comportement de la Céna « quand
il s’agira des élections proprement dites, de la collecte des résultats et de
la proclamation des grandes tendances ».
Et
de prévenir « le Bénin n’a plus besoin d’une commission électorale qui
fera de traitement de faveur pour telle ou telle autre liste, fut –elle d’un
bloc ou d’un parti dont le promoteur est le chef de l’Etat. Le monde entier
nous observe ».
En
attendant que la Céna n’en tienne compte, les FcBe ont, sous fond d’ironie,
adressé leur félicitation au PRD pour ses différentes révélations.
« Le
parti FcBe tient à remercier chaleureusement le PRD pour ses révélations
salvatrices pour notre démocratie… Le parti FcBe témoigne tout son soutien au
PRD et l’exhorte à plus d’enthousiasme dans la dénonciation des agissements de
la CENA et de toute autre institution impliquée dans le processus électoral,
qui ne sont pas de nature à garantir des élections libres, crédibles et
transparentes ».
Outre
la Céna, le parti FcBe entend marcher contre le président de la république.
Selon le parti, le Bénin est depuis le 06 avril 2016 sous la domination d’un « chef
d’Etat qui croit fermement qu’il est seul à avoir des droits, et le peuple des
devoirs ».
Pire,
le parti accuse Patrice Talon d’avoir fait du Bénin, jadis respecté pour sa
démocratie, une monarchie « où
seulement les intérêts du chef sont protégés au détriment de l’intérêt
général »
La forte
présence du peuple béninois à cette marche confirmera ces critiques.
Après la publication des listes de candidature pour les législatives du 28 avril 2019, place est désormais faite au message de consolation et d’apaisement du côté du bloc républicain. A l’occasion d’une rencontre entre le bureau politique et les candidats suppléants, ce jeudi 07 mars 2019 à l’Infosec de Cotonou, Abdoulaye Bio Tchané a adressé un message de consolation aux militants qui n’ont pas pu être positionnés sur la liste du « cheval gagnant » pour le scrutin du 28 avril. Ceci après avoir salué et félicité, les membres qui ont été sélectionnés soit en qualité de candidat titulaire soit en qualité de suppléant. « Je voudrais saisir cette occasion pour féliciter vous tous qui avez été sélectionnés comme candidat et suppléant. Vous avez été sélectionnés, en effet, à l’issue d’un processus qui a duré quelques semaines… …Nous qui sommes ici, nous pouvons nous honorer du choix du parti de faire de nous leur porte drapeau », s’est réjouit le ministre d’Etat…
Après la publication des listes de candidature pour les législatives du 28 avril 2019, place est désormais faite au message de consolation et d’apaisement du côté du bloc républicain. A l’occasion d’une rencontre entre le bureau politique et les candidats suppléants, ce jeudi 07 mars 2019 à l’Infosec de Cotonou, Abdoulaye Bio Tchané a adressé un message de consolation aux militants qui n’ont pas pu être positionnés sur la liste du « cheval gagnant » pour le scrutin du 28 avril. Ceci après avoir salué et félicité, les membres qui ont été sélectionnés soit en qualité de candidat titulaire soit en qualité de suppléant.« Je voudrais saisir cette occasion pour féliciter vous tous qui avez été sélectionnés comme candidat et suppléant. Vous avez été sélectionnés, en effet, à l’issue d’un processus qui a duré quelques semaines… …Nous qui sommes ici, nous pouvons nous honorer du choix du parti de faire de nous leur porte drapeau », s’est réjouit le ministre d’Etat.
Abdoulaye
Bio Tchané a ensuite évoqué le cas des membres non positionnés sur la liste du
bloc républicain. Très diplomatique, il a reconnu que ces derniers ont des
raisons d’être insatisfaits, puisque selon lui, ils n’ont pas démérité.
« …Je
veux reconnaitre que tout le monde n’a
pas été satisfait…mais je veux dire à ceux qui ne sont pas dans cette salle et
qui légitiment aspiraient à être des candidats qu’ils n’ont pas démérités »,
a-t-il fait savoir.
Ne
voulant pas amener le feu dans la maison républicaine, Abdoulaye Bio Tchané appelle à l’union et sollicite leur soutien.
« Nous
avons besoin d’eux… Nous avons besoin
dans les jours qui viennent de travailler dans l’unité… Si nous perdons du
temps à nous combattre entre ceux qui ont été choisis par le parti et ceux qui
n’ont pas eu la chance de l’être, eh bien ce sera la base d’une partie de nos
résultats », lance t-il.
Docteur Malick Gomina qui nourrissait le rêve de siéger à l’hémicycle mais qui a vu son rêve brisé, avec notamment la candidature de Abdoulaye Bio Tchané comme 1er titulaire dans la 14è circonscription électorale et tous les autres membres non positionnés apprécieront ce discours !
La bataille des législatives du 28 avril 2019 se fera entre les deux partis de la mouvance. Pour cause, après l’examen de conformité et de recevabilité des déclarations, conformément aux dispositions de l’article 46 du code électoral, la Commission électorale nationale autonome (Céna) a validé les dossiers des partis Union progressiste (UP) et Bloc républicain (BR). Ces partis obtiennent donc le récépissé définitif qui permet de prendre part au scrutin.
On connait désormais les partis en course pour les législatives du 28 avril 2019. Après la réception des déclarations de candidature le 26 février, la Commission électorale nationale autonome (Céna) a, par la voix de son président, Emmanuel Tiando, dévoilé ce mardi 05 mars 2019, les partis retenus pour prendre part au scrutin.
Manassé AGBOSSAGA
La bataille des législatives du 28
avril 2019 se fera entre les deux partis de la mouvance. Pour cause, après l’examen
de conformité et de recevabilité des déclarations, conformément aux dispositions
de l’article 46 du code électoral, la Commission électorale nationale autonome
(Céna) a validé les dossiers des partis
Union progressiste (UP) et Bloc républicain (BR). Ces partis obtiennent donc le
récépissé définitif qui permet de prendre part au scrutin.
Par contre, le Parti du renouveau démocratique, Force cauris pour le développement du Bénin (FCDB), Moelle-Bénin, qui avaient tous comme l’Union progressiste et le Bloc républicain reçu le récépissé provisoire après le dépôt de dossier sont out. Après examen, La Céna a invalidé les dossiers de ces trois partis politiques.
Tout comme Moele-Bénin, FcdB et le
PRD, l’Union sociale libérale (USL) et l’Union démocratique pour le développement
du Bénin (UDBN) sont aussi déclarés out.
Emmanuel Tiando a d’ailleurs confié que « la
Cena s’est abstenue d’examiner la recevabilité et la conformité de ces deux
dossiers de candidature ». Il a fait savoir que les récépissés délivrés à l’UdBn et à l’USL ont été estampillés dossier
incomplet en raison de l’absence dans les dossiers du récépissé de déclaration administratif
de candidature et du certificat de conformité exigé par une décision de la Cour constitutionnelle en date du
1er février 2019.
Dans sa déclaration, Emmanuel Tiando a rappelé que la Céna a effectué ce travail suivant trois principes à savoir le souci de la préservation de la crédibilité de la Céna, le respect scrupuleux des textes, et l’obligation d’impartialité et de neutralité.
Les partis de l’opposition ou les partis recalés apprécieront!
Candide Azannaï est en courroux contre Sacca Lafia. Le rejet du dossier du parti Restaurer l’Espoir par le ministre de l’Intérieur en est la principale raison. Et Candide Azannaï l’a fait savoir à l’occasion d’une sortie médiatique dans la soirée du jeudi 21 février dernier, en présence des militantes et militants du parti.
Dans un long exposé en français et en fon, mais très structuré, Candide Azannaï a démonté les arguments avancés par le ministre Lafia pour déclarer non conforme à la loi le parti Restaurer l’Espoir…
Le ministre de l’Intérieur Sacca Lafia vient de rendre public la liste des partis politiques non conformes à la loi. Le parti Restaurer l’Espoir (RE) se retrouve dans cette situation. Mais, Candide Azannaï a, à l’occasion d’une sortie médiatique tenue au siège du parti ce jeudi 21 février, démonté les arguments du ministre Sacca Lafia, le critiquant violemment au passage.
Manassé AGBOSSAGA
Candide
Azannaï est en courroux contre Sacca
Lafia. Le rejet du dossier du parti Restaurer l’Espoir par le ministre de
l’Intérieur en est la principale raison. Et Candide Azannaï l’a fait savoir à l’occasion d’une sortie médiatique dans la
soirée du jeudi 21 février dernier, en présence des militantes et militants du
parti.
Dans
un long exposé en français et en fon, mais très structuré, Candide Azannaï a démonté les arguments avancés par
le ministre Lafia pour déclarer non conforme à la loi le parti Restaurer
l’Espoir.
L’article 56 conforte RE
Il
a d’abord rappelé que la charte des partis politiques promulguée en septembre
2018 comporte deux régimes. Candide Azannaï
a indiqué que le régime général du titre 2, chapitre 1 comportant l’article 11 à l’article 27
regorge assez de difficultés pour les partis politiques. Le président du parti
Restaurer l’Espoir a ajouté que tous les
partis mis sur les fonts baptismaux au lendemain de la promulgation de loi sur
la charte des partis politiques et qui ne n’arrivent pas à franchir l’article 24 ne peuvent
exister juridiquement.
Et
selon Candide Azannaï, face à la contrainte du temps, les deux blocs
de Talon n’ont pu franchir l’étape de l’article 24.
« Les
deux partis politiques de Patrice Talon, le Bloc républicain et l’union
progressiste ont échoué aux portes de l’article 24 », a t-il martelé.
Pour
lui, ces deux partis déclarés conformes par Sacca Lafia n’existent donc
juridiquement. Candide Azannaï rappelle, à cet effet , que le certificat de conformité
inventé par la Cour constitutionnelle est donc une tricherie.
Après
ce volet, il a mis l’accent sur le deuxième régime, le titre 7,
article 56,57, 58. Candide Azannaï a
précisé que le titre 7 est
relatif aux dispositions transitoires, diverses et finales.
Candide Azannaî a fait savoir que l’article 56 de ce titre souligne que les partis dûment enregistrés à la promulgation de la présente loi continuent d’exister, même si ces derniers disposent d’un délai de six mois pour se conformer à la nouvelle charte.
Candide
Azannaï rappelle alors que le parti
Restaurer l’Espoir qui a vu le jour en 2006, continue d’exister. Donc, l’article 56
conforte le parti Restaurer l’Espoir. Preuve à l’appui, il a présenté les différentes pièces attestant de
l’existence légale et juridique du parti (déclaration administrative, en date
du 25 août 2006, liste des membres fondateurs provenant des départements,
récépissé définitif qui confirme que le parti est durement enregistré).
Toutefois,
Candide Azannaï a fait savoir que le
parti Restaurer l’Espoir a affiché sa volonté de se conformer à la loi dans le
délai des six mois, soit jusqu’en mars. Il indique, à cet effet, que le parti a déposé son dossier
de conformité le 14 décembre 2018 au ministère de l’Intérieur.
Candide
Azannaï a confié que le ministre de
l’Intérieur a par la suite fait une
observation, qui selon lui, ressemble à un guet-apens.
« La
première observation cachait un piège. On nous fait des observations sur les
dossiers des membres fondateurs, mais on ne nous fait aucune observation sur
les statuts, règlements intérieur et les
autres pièces », révèle t-il.
Clarifications et tacles
Il
indique que les membres du parti ont, toutefois, pris acte de ces observations, et
ont même écrit au ministre pour savoir
s’il s’agit de la seule observation ou d’autres sont en attente.
Sans
réponse à cette demande, Candide Azannaï souligne qu’il a pris connaissance du rejet
du dossier de son parti.
Et
selon lui, les raisons mises en avant sont infondées et cachent une intention
d’exclure le parti Restaurer l’Espoir aux législatives.
De
son avis, le ministre Sacca Lafia s’est
appuyé sur la présence de trois membres fondateurs résidant respectivement à Banikoara, Péhunco
et Pobè. Selon les explications du ministre Azannaï, un de ses trois membres fondateurs serait née en 1999, et donc
mineur pour prendre part au congrès constitutif en 2006. Sur ce point, il fait
savoir qu’il s’agit d’une comédie, puisque le parti, qui dit-il est très
organisé et structuré, ne saurait faire appel à un enfant âgé de 7 ans pour
faire de lui, un membre fondateur de
Restaurer l’Espoir. Puis de lancer « ces trois cités n’existent pas en
2006. Mais le 14 décembre 2018, ces personnes existent bel et bien et ont l’âge
requis ».
Le
président du parti Restaurer l’Espoir indique que le ministre s’est aussi appuyé
sur la différence entre les membres fondateurs de 2006 et ceux de 2018. Et là,
Candide Azannai n’a pas loupé Sacca Lafia. « Je me demande si Sacca Lafia
est docteur, vétérinaire », a-t-il déclaré remettant en cause les compétences
de « l’intellectuel » Sacca Lafia.
En
effet, Candide Azannaï souligne que
le collège des membres fondateurs de 2006 ne peut être le même que celui de 2018, puisque l’ancienne charte
recommandait 10 membres fondateurs par département, tandis que la nouvelle loi exige 15 membres
par commune. « La deuxième raison, elle est ridicule », lance t-il.
Candide
Azannaï menace d’ailleurs de
poursuivre le ministre de l’Intérieur. « Le ministre a fait usage du faux.
Nous allons le poursuivre pour usage de faux », a-t-il prévenu.
En
attendant cet acte, Candide Azannaï
martèle que le parti Restaurer l’Espoir est durement enregistré et dispose d’un
récépissé définitif publié dans le journal officiel en, 2006. Il souligne,
à cet effet, que le ministre ne peut pas détruire un
récépissé sur une loi qui n’existe plus.
En cas de
non satisfaction, Candide Azannaï
menace d’utiliser tous les moyens, naturels comme surnaturels pour entrer dans
ses droits.
Patrice Talon n’est pas resté indifférent à la lettre de l’Opposition. Le chef de l’Etat a répondu à la lettre des partis politiques de l’Opposition et signée des honorables Guy Dossou Mitopkè, Nourénou Atchadé et Eric Houndété. C’est du moins ce qu’il faut retenir des propos du président du parti Restaurer l’Espoir, ce jeudi 21 février 2019…
Patrice
Talon n’est pas resté indifférent à la
lettre de l’Opposition. Le chef de l’Etat a répondu à la lettre des partis
politiques de l’Opposition et signée des honorables Guy Dossou Mitopkè, Nourénou
Atchadé et Eric Houndété. C’est du moins ce qu’il faut retenir des propos du
président du parti Restaurer l’Espoir, ce jeudi 21 février 2019.
Selon
Candide Azannaï, Patrice Talon a
répondu, le mercredi 20 février à la
lettre des partis de l’Opposition en date du mardi 19 février. Le président du
parti Restaurer l’Espoir a indiqué que le chef de l’Etat a annoncé une
rencontre entre les partis politiques de
l’Opposition et lui, le 25 prochain. Il a ajouté que Patrice Talon n’a pas
indiqué l’heure de la rencontre.
Toutefois,
Candide Azannaï a laissé entendre que cette rencontre annoncée est une
stratégie de diversion, car elle est intervient à la veille du dépôt des
dossiers de candidature pour les législatives.
Cette rencontre annoncée pour discuter des conditions pour la bonne tenue des législatives pourrait donc ne pas se tenir.
Le président du parti Restaurer l’Espoir a conditionné l’échec des partis de la mouvance aux règles du jeu. Selon Candide Azannaï, Patrice Talon et son clan se retrouveraient avec un nombre très réduit de députés élus au soir du 28 avril, si le jeu démocratique était libre, ouvert et transparent…
Le président du parti Restaurer l’Espoir est convaincu de l’échec de Patrice Talon et de son clan aux prochaines législatives. Candide Azannaï a prédit la défaite des partis de la mouvance lors d’une sortie médiatique effectuée ce jeudi 21 février 2019 au siège du parti. Toutefois, Candide Azannaï a ajouté un bémol.
Manassé AGBOSSAGA
Le président du parti Restaurer l’Espoir a conditionné l’échec des partis de la mouvance aux règles du jeu. Selon Candide Azannaï, Patrice Talon et son clan se retrouveraient avec un nombre très réduit de députés élus au soir du 28 avril, si le jeu démocratique était libre, ouvert et transparent.
« Si
on va aux élections dans les manières
démocratiques transparentes, et libres,
Patrice Talon et son équipe ne peuvent pas franchir la barre des cinq députés… Ils
ne peuvent pas l’avoir…Il suffit que les élections soient transparentes…Ils ne
peuvent pas franchir la barre des dix députés», a lancé l’ancien ministre de la
Défense.
A
en croire Candide Azannaï, la
mouvance n’a pas de candidat crédible et capable pour disputer le match des législatives.
Par exemple, il est persuadé qu’aucun candidat n’est en mesure de le défier
dans la 16è circonscription électorale.
« Ils
n’ont pas de candidat. Mitokpè va les plier, moi je viendrai les ramasser… Ils n’ont
pas d’effectif, même Talon ne peut pas
descendre. Ils n’ont personne pour faire ce match. Ils ne peuvent pas. Je vais
les terrasser », a ironisé le concepteur du slogan « Edjin kô nin
Tché Ké ».
Candide
Azannaï fait alors savoir que c’est face à ce constat, que Patrice Talon, avec
la complicité du ministre de l’Intérieur a lancé la machine d’exclusion de
Restaurer l’Espoir et de tous les partis de l’Opposition.
« Comme
ils savent que le peuple n’est pas avec eux et que si on allait aux élections, ils auront zéro député, …Talon et les députés
du BMP ont planifié l’exclusion des partis de l’opposition
et de toutes les forces de l’opposition », a-t-il fait savoir.
Candide
Azannai saisi la balle au panier et précise que l’Opposition n’est pas dans une
logique de boycott des législatives du 28 avril 2019. « Nous ne sommes pas
dans le boycott. Nous sommes dans l’exclusion », précise t-il.
Voilà qui est clair.
Les limogeages des désormais ex préfets du Littoral et ministre de la Décentralisation donnent raison à Nicéphore Soglo. L’ancien président de la République avait prévenu Patrice Talon sur les risques qu’il prenait à associer trois personnes à la gestion du pays. ..
Patrice Talon vient de se séparer de deux de ses fidèles lieutenants. Le président de la République a remercié, ce mercredi 20 février 2019, Modeste Toboula et Barnabé Dassigli, tous deux impliqués dans une affaire domaniale. Un acte qui vient donner raison à Nicéphoire Soglo.
Manassé AGBOSSAGA
Les limogeages des désormais ex préfets du
Littoral et ministre de la Décentralisation donnent raison à Nicéphore Soglo. L’ancien
président de la République avait prévenu Patrice Talon sur les risques qu’il
prenait à associer trois personnes à la gestion du pays. Dans des confidences
faites le lundi 18 février lors de la sortie médiatique des partis de l’opposition,
Nicéphore Soglo a confié qu’il a signifié à Patrice Talon, que Joseph
Djogbénou, Modeste Toboula et Barnabé Dassigli allaient le conduire à la ruine.
Selon son récit, il avait prévenu Patrice Talon, à l’occasion d’un défilé militaire.
« Je
lui (Ndlr : Patrice Talon) ai dit, quand j’étais parti au défilé, … j’ai
dit, fais attention. Il y a trois personnes qui t’amènent à la
perte… L’un s’appelle Djogbénou, … Le deuxième, c’est le repris de justice que tu as mis à la
tête de la préfecture parce que si tu prends quelqu’un du nom de Toboula, à ce moment qu’est ce que tu lui demandes…Le troisième,
c’est celui qui est à la tête de je ne sais quoi… Quand j’étais maire de Cotonou,
il était préfet… Il vendait tous les terrains de Cotonou »,
a confié Nicéphore Soglo.
Voilà qui
vient confirmer l’adage selon lequel un vieillard assis voit plus loin qu’un
jeune débout.