Polémique autour de l’article 242 du code électoral: Joël Aïvo accuse Joseph Djogbénou

Le désormais ex doyen de la Faculté de droit et sciences politique est intervenu, ce jeudi 14 février 2019, sur la polémique relative à l’interprétation de l’article 242 du code électoral. Et à l’occasion, Joël Aïvo n’a pas été tendre avec les sages de la Cour constitutionnelle….

Le désormais ex doyen de la Faculté de droit et sciences politique est intervenu, ce jeudi 14 février 2019, sur la polémique relative à l’interprétation de l’article 242 du code électoral. Et à l’occasion, Joël Aïvo n’a pas été tendre avec les sages de la Cour constitutionnelle.

Le président de l’Association béninoise de droit constitutionnel a laissé entendre que cette disposition controversée aurait dû être invalidée par le juge constitutionnel.

« L’article 242 du code électoral n’aurait jamais dû être validé par  le juge constitutionnel », déplore le Constitutionnaliste.

Rappelant que tout ce qui est dans la loi n’est pas juste ou acceptable, il met en avant deux raisons pour appuyer sa thèse.

Premièrement, il souligne que cet « article défie toutes les lois de la démocratie ». A ce niveau, le Constitutionnaliste fustige les dispositions relatives au seuil de 10% et à l’éligibilité des listes. Joël Aïvo indique qu’aucune loi ne proclame éligible celui qui a perdu une élection.

Ensuite, il fait savoir que « l’article 242 remet en cause le principe cardinal de la représentativité ».

Joseph Djogbénou, président de la Cour constitutionnelle appréciera cette critique amicale de son cher et tendre collègue.  

Manassé AGBOSSAGA

Bonne tenue des législatives: Les assurances de Tiando aux partis politiques

Les membres de la Commission électorale nationale autonome (Céna) ont rencontré les représentants des partis politiques, ce mardi 12 février 2019 au siège de l’institution. A l’occasion, Emmanuel Tiando a tenu à rassurer les différents acteurs sur la bonne tenue des législatives du 28 avril…

Les membres de la Commission électorale nationale autonome (Céna) ont rencontré les représentants des partis politiques, ce mardi 12 février 2019 au siège de l’institution. A l’occasion, Emmanuel Tiando a tenu à rassurer les différents acteurs sur la bonne tenue des législatives du 28 avril.

Manassé AGBOSSAGA

A quelques mois des législatives du 28 avril 2019, le président de la Commission électorale nationale autonome (Céna) joue à la        carte de l’assurance. A l’occasion d’une séance d’échanges tenue le mardi dernier au siège de l’Institution, Emmanuel Tiando a rassuré les représentants de l’Union progressiste,  du bloc républicain, de l’Union démocratique pour un Bénin nouveau, des Forces cauris pour le développement du Bénin, de l’Union sociale libérale, du Parti du renouveau démocratique, et autres partis présents des dispositions prises par la Céna pour garantir la transparence du scrutin. 

« Je voudrais vous donner l’assurance que la Céna mettra tout en œuvre  pour les conditions de transparence soient requises dans l’organisation de ce scrutin », a-t-il martelé.

Emmanuel Tiando a toutefois précisé que tout cela se fera en fonction des dispositions légales, particulièrement du code électoral, voté par les députés. Et là-dessus, le président de la Céna a invité les partis politiques à se rapprocher des députés, de la direction des impôts  pour mieux comprendre les points qui fâchent à l’image de l’article 242, ou  la délivrance du quitus fiscal.

En attendant, le président de la Céna à rassurer les uns et les autres que la loi autorise les représentants des partis à être présents dans les bureaux de vote et à suivre tout le processus.

Pour empêcher les tricheries de la part des partis et les erreurs, au niveau de la Céna,  lors du scrutin, Emmanuel Tiando  a invité les uns et les autres à se surveiller.

« A force de nous surveiller,  je pense qu’on aura des élections transparentes », confie t-il.

Dans sa conclusion, le président de la Céna a invité les partis politiques au dialogue, au débat d’idée, à la culture de la paix, pour que ces élections soient une occasion de fête.

Il a réitéré l’engagement de son institution à poursuivre le dialogue avec tous les partis politiques. A ces derniers de saisir la perche !

Rejet des dossiers des progressistes et républicains : « Ça peut être de la ruse », prévient Eugène Azatassou

Certains médias ont récemment annoncé le rejet des dossiers de l’Union progressiste et du bloc républicain par le ministère de l’Intérieur. Interpelé à demi-mot sur ce sujet lors de la conférence de presse du parti FcBe le mardi 12 février dernier, les responsables des « Cauris » ont appelé à la vigilance pour ne pas tomber dans le piège de la « ruse » et la « rage »…

Certains médias ont récemment annoncé le rejet des dossiers de l’Union progressiste et du bloc républicain par le ministère de l’Intérieur. Interpelé à demi-mot sur ce sujet lors de la conférence de presse du parti FcBe le mardi 12 février dernier, les responsables des « Cauris » ont appelé à la vigilance pour ne pas tomber dans le piège de la « ruse » et la « rage ».

Eugène Azatassou qui s’est beaucoup attardé sur la question a laissé entendre qu’il pourrait s’agir d’une mise en scène du « régime de la ruse ».

« Nous sommes sous un régime de ruse et de rage…Il faut prévoir que ça peut être de la ruse…ça peut être une ruse… Ce n’est pas nous qui avions inventé  le concept de ruse et de rage », a-t-il lancé.

Pour le directeur de l’Ecole du part FcBe, le gouvernement via le ministère de l’Intérieur qui a également rejeté le dossier des « Cauris »  pourrait procéder ainsi et ensuite étaler sa ruse au dernier moment.

« On peut au moment décisif, vous créez les problèmes. Et si vous vous commencez à contester,  on vous dira  non,  que nous avons aussi fait ça au nôtre. Alors qu’avec eux,  on  a juste fait pour faire semblant. Ainsi, ils ont déjà réglé le problème », prévient t-il, avant d’ajouter « nous ne sommes pas dupes ».

Il est également soutenu par le ministre Alassane Tigri qui appelle les uns et les autres à la vigilance.

C’est dire que côté du parti FcBe, on estime trop beau pour être vrai le rejet des dossiers des deux grands partis de la mouvance présidentielle.

Manassé AGBOSSAGA

Gouvernance : Pour les ‘‘FcBe’’, le Bénin est géré comme une « épicerie »

Le parti Force cauris pour un Bénin émergent (FcBe) n’est pas tendre avec le régime de la Rupture. En marge de la conférence de presse tenue ce mardi 12 février 2019 à Cotonou où le parti s’est prononcé sur le phénomène d’achat de cartes d’électeurs et la délivrance du quitus fiscal, l’occasion fut également saisie pour dézinguer le président Patrice Talon…

Le parti Force cauris pour un Bénin émergent (FcBe) n’est pas tendre avec le régime de la Rupture. En marge de la  conférence de presse tenue ce mardi 12 février 2019 à Cotonou où le parti s’est prononcé sur le phénomène d’achat de cartes d’électeurs et  la délivrance du quitus fiscal, l’occasion fut également saisie pour dézinguer le président Patrice Talon.

Selon la déclaration lue par le porte-parole des Cauris, l’Honorable Nourénou Atchadé, l’actuel locataire de la marina, ex magnat du Coton, ex patron des entreprises Bénin Control et Atral  gère le Bénin comme une « épicerie ».

« Tant que le gouvernement s’entêtera à gérer le Bénin comme une épicerie et tout tailler sur mesure, vous nous verrez toujours devant vous pour dénoncer », a-t-il fustigé.

Pour les cauris, Patrice Talon fait donc du Bénin un haut lieu de commerce non seulement des épices, mais de toutes les denrées de consommation courante.

Agbonnon et ses fans apprécieront !

Manassé AGBOSSAGA

Demande de certificat de conformité au dossier de candidature/Législatives: Les clarifications de Emmanuel Tiando

Le président de la Céna apporte des clarifications sur la demande du certificat de conformité au dossier de candidature pour les législatives du 28 avril. Face aux acteurs concernés, il a expliqué dans quel cas précis, les partis doivent compléter leur dossier par le certificat de conformité. Et à en croire ses propos, le certificat de conformité ne concerne pas tous les partis…

La demande faite par la Commission électorale nationale autonome (Céna) aux partis politiques d’ajouter le certificat de conformité au dossier de candidature pour les législatives du 28 avril a provoqué la colère de certains acteurs politiques. Et face aux représentants de partis ce mardi 12 février,  Emmanuel Tiando est revenu sur la question. Il en a profité pour apporter des clarifications.

Manassé AGBOSSAGA

Le président de la Céna apporte des clarifications sur la demande du certificat de conformité au dossier de candidature pour les législatives du 28 avril. Face aux acteurs concernés, il a expliqué dans quel cas précis, les partis doivent compléter leur dossier par le certificat de conformité. Et à en croire ses propos, le certificat de conformité ne concerne pas tous les partis.

« C’est ceux là qui existaient avant la nouvelle loi.  C’est les partis politiques qui existaient avant et régulièrement enregistrés…Ceux  que le ministère de l’intérieur a enregistre… C’est eux qui doivent produire un certificat de conformité », précise t-il.

Par contre, Emmanuel Tiando indique que les partis politiques mis sur les fonts baptismaux après la promulgation de la nouvelle charte des partis politiques sont plutôt appelés à apporter le récépissé délivré par le ministère de l’intérieur.

« Les nouveaux, c’est-à-dire ceux qui ont vu le jour  après la promulgation de la nouvelle loi,  on leur demande  tout simplement de présenter le récépissé délivré toujours pas le ministère de l’intérieur… S’ils viennent sans ce récépissé, on ne va pas les recevoir », clarifie t-il.

Et de marteler à nouveau « C’es le récépissé pour les nouveaux et pour les anciens,  c’est certificat de conformité ». Trêve de  polémique !

Justice: Le bel hommage de Narcisse Tomèty à Laurent Gbagbo après son acquittement par la CPI

Acquitté par la Cour pénale internationale (CPI) de crimes contre l’humanité commis en 2010 et 2011 lors des violences post-électorales en Côte d’Ivoire et libéré le 1er février sous conditions, Laurent Gbagbo reste une référence pour le Professeur Simon Narcisse Tomèty. Sur sa page Facebook, le Directeur du Café Néo Africain des Philosophes a vanté les qualités humaines de l’ancien président ivoirien. ..

Candidat déclaré à la présidentielle de 2021 au Bénin, Simon Narcisse Tomèty est très admiratif de l’ancien président de la République de Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo. A travers un post sur sa page Facebook, l’Institutionnaliste a salué les qualités du « Woody de Mama », qui séjourne depuis le 02 février 2019 en Belgique.

Manassé AGBOSSAGA  

Acquitté par la Cour pénale internationale (CPI) de crimes contre l’humanité commis en 2010 et 2011 lors des violences post-électorales en Côte d’Ivoire et libéré le 1er février sous conditions, Laurent Gbagbo reste une référence pour le Professeur Simon Narcisse Tomèty. Sur sa page Facebook, le Directeur du Café Néo Africain des Philosophes a vanté les qualités humaines de l’ancien président ivoirien. S’il ne s’est pas prononcé sur la libération du « Woody de Mama », Simon Narcisse Tomèty ne s’est pas privé de saluer les mérites de Laurent Gbagbo à l’annonce de son acquittement par la Cour pénale internationale. Morceaux choisis : « Laurent Gbagbo: l’exception africaine, l’exemple de grand homme d’Etat, l’Ecole du salut patriotique pour les partis politiques…Grand Laurent Gbagbo =  honnêteté + humilité + humanisme… Laurent Gbagbo =  vérité + vaillance + victoire ».

Candidat déclaré à la succession du président Patrice Talon en 2021, Simon Narcisse Tomèty pourrait donc aller à l’école du Fondateur du parti du Front populaire ivoirien, âgé de 73 ans.

Politique: Elie Mèvo sensibilise les populations de Calavi sur les idéaux de l’Union Progressiste

Elie Mèvo s’est fait l’apôtre de l’Union Progressiste le week-end dernier. Il est allé prêcher les idéaux du parti aux populations de la commune d4abomey-Calacvi, plus précisément du quartier Alédjo…

Elie Mèvo s’est fait l’apôtre de l’Union Progressiste le jeudi 24 janvier dernier. Il est allé prêcher les idéaux du parti aux  populations de la commune d’Abomey-Calavi, plus précisément du quartier Alédjo.

Manassé AGBOSSAGA

En présence des militants venus très nombreux,  composés  de jeunes, sages, hommes, femmes, Elie Mèvo a expliqué dans les moindres détails les idéaux du parti Union Progressiste, mis sur les fonts baptismaux en décembre 2018 aux populations d’Alédjo. Alternant précision, concision, maitrise du sujet, le conférencier a abordé les textes fondamentaux du parti, les idéaux du parti, la place des femmes et des jeunes au sein de l’UP. Et très tôt,    il a rassuré les uns et les autres que l’Union Progressiste  reste et demeure  un parti d’avenir, qui partage des valeurs d’ouverture, de solidarité et de partage.

 Elie Mèvo a ensuite mis en lumière la place de choix qu’occupent les jeunes et les femmes au sein de l’Union Progressiste. Il a, à cet effet mis, l’accent sur la présence de des jeunes et des femmes dans le bureau politique. Elie Mèvo n’a pas manqué de rappeler que l’Union Progressiste dispose des structures de femmes, et de jeunes.

Elie Mèvo a alors invité les femmes, les jeunes à faire confiance à l’Union Progressiste en adhérant massivement à ce parti.

En outre, Elie Mèvo a,  dans son intervention,  évoqué la pertinence de la reforme du système partisan,  notamment à travers la loi sur le  code électoral net la charte des partis politiques. Il a indiqué que ces textes visent à permettre au Bénin de disposer des grands partis politiques et non des clubs électoraux.

Un message visiblement compris et accepté par tous. Pour cause, jeunes, femmes et sages ont ovationné le conférencier après son intervention.   

Ils ont tous pris l’engagement de continuer le travail de  vulgarisation pour qu’un nouveau son de cloche résonne autour des nobles idéaux de l’Union progressiste.

C’est dire que la sortie politique de Elie Mèvo à Alédjo a payé.

Législatives de 2019 : L’Opposition sort le slogan ‘‘TST’’, la Mouvance réplique avec ‘‘TPT’’

En attendant la bataille des urnes, les législatives du 28 avril 2019 offrent le duel des slogans. L’Opposition et la Mouvance font preuve d’ingéniosité dans ce sens.

En attendant la bataille des urnes, les législatives du 28 avril  2019 offrent le duel des slogans. L’Opposition et la Mouvance  font preuve d’ingéniosité dans ce sens.

En effet, l’opposition notamment par le biais de l’ancien président Nicéphore Soglo a lancé le ‘‘Tout Sauf Talon’’ (TST).  Comme un hymne, le ‘‘TST’’ a vite été repris par les leaders et militants des partis de l’Opposition, Mais,  du côté de la Mouvance, la réplique n’a pas tardé.  En réponse au ‘‘TST’’ de l’Opposition, la Mouvance par le biais de ses partisans et sympathisants a sorti le ‘‘Tous Pour Talon’’. Désormais les deux slogans sont repris et chantés aux meetings des uns et des autres.

Pourtant,  Patrice Talon, président de la République  n’est pas candidat aux législatives de 2019.

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Manassé AGBOSSAGA

Politique : L’Opposition prend de gros risques à écarter Azannaï

Tout semble être fait pour exclure le parti « Restaurer l’Espoir » de la probable liste unique de l’Opposition aux législatives de 2019. Des textes, des audios, des visuels, bref des montages sont orchestrés pour présenter Candide Azannaï comme une tope ou un partenaire à éviter. Les auteurs de cette sale besogne pensent ainsi faire du mal au président du parti « Restaurer l’Espoir ». Certains prédisent déjà la « mort politique » de ‘‘l’enfant chéri de Joncquet’’. Mais, c’est mal connaître, l’homme. Car, Candide Azannaï ne coulera pas. Et si par miracle, il devait couler, il coulera avec tous les partis de l’opposition…

Les partis de l’Opposition œuvrent pour présenter une liste unique aux législatives du 28 avril 2019. Toutefois, des leaders de l’opposition ne souhaitent pas voir le parti Restaurer l’Espoir dans l’écurie. Ce jeu d’exclusion pourrait coûter cher à l’Opposition.

Manassé AGBOSSAGA

Tout semble être fait pour exclure le parti « Restaurer l’Espoir » de la probable liste unique de l’Opposition aux législatives de 2019. Des textes, des audios, des visuels, bref des montages sont orchestrés pour présenter Candide Azannaï comme une tope ou un partenaire à éviter. Les auteurs de cette sale besogne pensent ainsi faire du mal au président du parti « Restaurer l’Espoir ». Certains prédisent déjà la « mort politique » de ‘‘l’enfant chéri de Joncquet’’. Mais, c’est mal connaître, l’homme. Car, Candide Azannaï ne coulera pas. Et si par miracle, il devait couler, il coulera avec tous les partis de l’opposition.

L’Opposition veut se priver d’un fin stratège

« Même si tu n’aimes pas le lièvre, reconnais au moins sa vitesse », dit un adage burkinabais. En effet, des gens  peuvent ne pas aimer Candide Azannaï, mais ils se doivent de reconnaître ses qualités de fin stratège. Le président du parti Restaurer l’Espoir reste unique en son genre. Il agit avec méthode et stratégie. Candide Azannaï  ne réagit pas au calendrier ou au rythme des autres. L’homme a aussi une faculté d’adaptation facile. En clash avec Boni Yayi, il a su répondre du tac au tac. A cette époque, Candide Azannaï a prouvé qu’il savait donner des coups, avec des mots forts.

Sous Patrice Talon, l’homme a surpris plus d’un en acceptant le poste de ministre de la Défense. Il s’est facilement adapté à la discipline de la grande muette.

Il a l’art de peaufiner avec soin les stratégies, les concepts  à mettre en œuvre pour vendre un candidat, même dans les moments les plus difficiles. Le slogan ‘‘Edjin ko nin’’ sorti de son laboratoire en 2011 pour faire réélire Boni Yayi, au premier tour, ou encore la campagne menée minutieusement pour conduire Patrice Talon au palais de la marina sont illustratifs.

Candide Azannaï, c’est aussi cet acteur politique qui sait aussi se vendre et vendre ses partenaires. En 2015 par exemple, il a réussi à jouer sur le groupe de mot « révision de la constitution » agité à l’époque par les partis du pouvoir pour arracher trois sièges dans la 16è circonscription électorale. Joseph Djogbénou et Patrice Nobimè, élus à l’époque sous la liste UN, conduite par Candide Azannaï ont ainsi profité des qualités de l’homme.

Ces résultats obtenus ne sont pas forcément offerts par ses adversaires.  Candide Azannaï est allé chercher ses victoires sur ces différents terrains de guerre.

L’autre force de Candide Azannaï, c’est qu’il est difficile de tricher contre lui ou de lui voler sa victoire. Lui-même n’hésite pas à avouer qu’il est un spécialiste de la fraude. Si l’Opposition ne veut se voir voler sa victoire ou mettre en place un véritable plan anti-fraude, Candide Azannaï pourrait être la personne la mieux indiquée.

Maîtrise des acteurs du moment

Pour venir à bout d’un adversaire, il est important de le connaître dans les moindres détails. Candide Azannaï est dans cette posture. Il a cet avantage de connaître Patrice Talon. Pour l’avoir beaucoup côtoyé, notamment lors de la présidentielle de 2016,  il doit beaucoup connaître les faiblesses et forces de Patrice Talon.

Le président du parti « Restaurer l’Espoir » peut être en mesure d’édifier ses alliés sur le mode opératoire de Patrice Talon, grand guide des différents blocs de la mouvance. D’ailleurs, après sa démission en mars 2017, Candide Azannaï a, à l’occasion de la cérémonie de présentation de vœux aux militants de son parti, défini Patrice Talon, comme un chef qui reste dans l’ombre et agit par procuration.

L’ancien ministre délégué de la Défense connait alors les points et faiblesses de son ‘‘ex patron’’.

A cela, il connaît les lieutenants de Patrice Talon, à l’instar de Joseph Djogbénou, actuel président de la Cour constitutionnelle.

Un leader qui draine toujours du monde

Candide Azannaï, c’est indéniablement le « Messi » ou le « Christiano » béninois en politique. Il est aimé. Il est adulé. Ils sont nombreux et nombreuses ces béninois qui à l’annonce d’un meeting politique de l’homme effectuent, à leur propre frais, le déplacement, ne serait-ce que pour l’écouter.

Ils sont nombreux ces béninois et béninoises à demander les audios ou vidéos de Candide Azannaï lorsqu’ils ont appris que l’homme a effectué une sortie politique. Cette popularité, Candide Azannaï ne l’a pas volé. Il ne l’a pas acquis aux prix d’un poste de député, ou de ministre.

Son éloquence, son art oratoire, sa sincérité, sa conviction, sa connaissance des grands penseurs ou philosophes, sa culture générale, son militantisme et autres  ont fait de lui une « icone » de la politique béninoise, que les béninois ne sont jamais ennuyés à écouter.

Prix de sa conviction

L’instabilité politique de Candide Azannaï agitée par ses détracteurs n’est pas fondée. Le président du parti « Restaurer l’Espoir » paie en réalité  le prix de sa conviction politique et de son engagement au service de l’intérêt général.

Audacieux, il n’a pas eu peur à prendre ses distances de Boni Yayi quand le régime de la Refondation allait à la dérive.

Face à certains abus du régime de la rupture, il a ensuite renoncé aux avantages et privilèges que lui procure son poste de ministre délégué chargé de la Défense nationale. A l’Assemblée nationale, il n’a jamais couru derrière un poste.

Qu’il soit nominatif ou électif, Candide Azannaï n’est pas accroché à un poste. Retourner à l’hémicycle n‘est donc pas une obsession pour lui.

C’est un message que doit comprendre certains leaders de l’opposition qui prient et œuvrent pour « la mort politique » de Candide Azannaï.

Politique : Roch Gnahoui vante les prouesses de Talon à Porto-Novo, des milliers de jeunes sidérés

Roch David Gnahoui a répondu à l’invitation du Cadre de Concertation ‘‘Osons Rompre’’, membre de l’Union Progressiste. A Porto-Novo, plus précisément à la salle des fêtes de l’hôtel Palais Orientale, l’homme s’est alors donné à cœur joie à son rôle de conférencier principal.

Roch Gnahoui David  a fait forte sensation à Porto-Novo, ce samedi 19 janvier 2019. Présent à la causerie-débat sous le thème « la gouvernance à l’ère de la rupture’’ initiée par le cadre de concertation ‘‘Osons rompre’’, il a,  par ses explications,  réussi à démontrer les prouesses du président Talon, au point de décrocher les ovations des milliers de jeunes venus à la rencontre.

Manassé AGBOSSAGA

Roch David Gnahoui a répondu à l’invitation du Cadre de Concertation ‘‘Osons Rompre’’, membre de l’Union Progressiste. A Porto-Novo, plus précisément à la salle des fêtes de l’hôtel Palais Orientale, l’homme s’est alors donné à cœur joie à son rôle de conférencier principal.

Dans un développent structuré en deux grands points, Roch Gnahoui David a exposé à l’assistance les actes et actions remarquables du président Patrice Talon.

Dans ses propos liminaires, le conférencier a martelé que le « gouvernement de la rupture fait d’énormes efforts perceptibles pour vaincre la fatalité,  sortir le Bénin du marasme économique, politique,  social dans lequel,   on l’a placé délibérément ».

Roch Gnahoui David fait alors savoir que la gouvernance à l’ère de la Rupture,  fut d’abord,  un projet de société, ensuite,  un programme d’actions du gouvernement,  et  déjà la pertinence d’un développement.

Une manière pour lui d’aborder le premier pan de sa communication ; du projet de société au Programme d’actions du gouvernement : l’art et la méthode.

A ce niveau, le conférencier a indiqué que la gouvernance à l’ère de la « rupture a d’abord été pensée au laboratoire pour proposer des mesures concrètes aux populations végétant dans un Etat qui allait mal ».

Il rappelle à cet effet que le projet de société du candidat Patrice Talon à l’époque, décliné en trois grandes parties abordait tous les domaines notamment politique,  l’administration, la sécurité, le sport, l’environnement, le tourisme, la culture,  …

Roch Gnahoui poursuit et fait savoir qu’il a ensuite été question pour le candidat Patrice Talon devenu président de la république de passer à un travail de perfectionnement et de cadrage, qui a débouché sur le PAG et ses trois piliers (Consolidation de la démocratie, état de droit, bonne gouvernance ; engagement de la transformation structurelle de l’économie ; amélioration des conditions de vie de la population).

Roch Gnahoui David chute ensuite sur le deuxième axe de sa communication ; du Pag à l’opérationnalisation du plan national de développement, la rigueur et la stratégie.

Ici, l’homme fait savoir que le gouvernement de la Rupture a avec stratégie et méthode obtenu des résultats concrets en moins de trois ans de gouvernance. Roch David Gnahoui  cite,  entre autres,  l’effectivité de la reforme de la police républicaine pour une meilleure sécurité, la loi sur l’embauche, l’affacturage, le crédit bail, le partenariat public et privé, le cadastre pour sécuriser le foncier, la mise en place d’un système de concours transparent, le Ravip, l’identification utile, la mise en place du fichier unique pour le traitement des paies, l’ARCH,  la réorganisation du port, le découpage territorial en douze départements,  la reforme du secteur de l’énergie, la construction de forage pour l’accès universel à l’eau potable, la construction d’un centre hospitalier et universitaire d’Abomey -Calavi, la reforme du secteur de la justice et la Criet, …

Et de lancer « La gouvernance à l’ère de la rupture prône une démocratie mieux pensée et fondée sur les réalités locales,  une démocratie au service du développement,  au service de tous. Le Bénin sous l’ère de la gouvernance de la Rupture  n’est plus le même au plan économique et social. Il reste à bouter dehors les forces du mal qui constituent chez nous un cancer profond, On ne dira jamais la béninoiserie doit être d’un autre âge. Elle doit être traquée et matraquée,  combattue et battue sans ménagement pour que le Bénin rayonne pour que le Bénin révélé puisse être célébré ».

Des explications et propos qui ont sidéré les milliers de jeunes venus nombreux à ce rendez-vous politique.

Outre le professeur Roch David Gnahoui, l’honorable Augustin Ahouanvoèbla, Libert Adounkpe, président du mouvement ‘‘Osons Rompre, Sènou, vice président du conseil des sages de Porto Novo, Geneviève Arawo ont aussi exposé les grandes actions du président Patrice Talon.

C’est dire que du côté de l’Union Progressiste, l’on se donne la main pour défendre les idéaux de la Rupture.