Seuil de 10% dans le code électoral : Le BMP est allé chercher cette disposition au Rwanda selon Nourénou Atchadé

Participant à un débat sur le code électoral initié par la Fondation Friedrich Elbert, aux côtés de Nourou-Dine Saka Saley, Orden Alladatin, Jean-Micel Abimbola, le jeudi 18 octobre dernier, Nourénou Atchadé a révélé l’origine ou la provenance du seuil de  10% pour la validation du siège dans le nouveau code électoral. Selon le porte-parole du parti FCBE, les députés du BMP sont allés copier cette disposition au Rwanda.

« Quand vous prenez la question des 10% pour être éligible, c’est la pièce détachée de la constitution rejetée du 4 avril 2017.

En son temps, j’ai demandé au géniteur de cette constitution, cette disposition vous l’avez trouvé où ? Quel pays a expérimenté ça. On m’a dit non que c’est une innovation béninoise qui est expérimentée.

Mais, j’ai continué mes recherches et j’ai trouvé que ça vient du Rwanda. C’est du Rwanda », révèle t-il.

A en croire l’informateur, cette disposition ne facilite pas le jeu démocratique et pose de nombreux problèmes aux partis de l’opposition.

« Au Rwanda, il faut avoir 5% avant d’avoir un député à l’Assemblée nationale. Depuis leur révolution jusqu’à aujourd’hui, c’est en septembre que l’opposition a pu faire entrer deux députés sur 80 »

C’est donc une nouvelle polémique qui naît au sujet de la proximité de  régime de la rupture de Patrice Talon, avec  celui de Paul Kagamé.

Manassé AGBOSSAGA

Politique: Relooké, le parti UDBN prend son destin en main

Les bruits des couloirs ont annoncé l’Union pour le développement d’un Bénin (UDBN) dans le bloc Dynamique unitaire. Mais, cette information restera à l’étape de simple rumeur. En congrès les samedi 20 et dimanche 21 octobre 2018 à Majestic Cadjèhoun, l’Honorable Claudine Prudencio et sa troupe ont décidé de maintenir le parti en vie, avec quelques modifications.

Manassé AGBOSSAGA

Le parti UDBN ne disparaitra pas. A l’occasion d’un congrès extraordinaire qui s’est vite transformé en congrès constitutif, les militants et militantes de l’UDBN venus des quatre coins du pays ont botté à la touche l’option d’adhérer à un  autre bloc. Après deux jours d’instances travaux, les congressistes ont plutôt fait le choix de renforcer le parti  pour se conformer aux nouvelles exigences du code électoral. Ce faisant, les militants ont accueilli à bras ouvert de nouveaux mouvements ou associations dont celui de l’ancien ministre Bernard Lani Davo, ou encore celui d’Alain Affedjou,…

Et par la voix de Bernard Lani Davo, les nouveaux venus ont dit leur joie d’adhérer à l’UDBN et promis de travailler pour l’enracinement du parti.

Avec les nouveaux venus, selon le point fait par le secrétaire général adjoint Gildas Ayizannon, les militants ont aussi fait l’option d’apporter un petit changement à la dénomination du parti. Précédemment défini comme Union pour le développement d’un Bénin nouveau, le parti  devient Union démocratique pour un Bénin nouveau, maintenant du coup le sigle UDBN.

En outre, les congressistes ont, en toute transparence, décidée de la création d’un bureau exécutif, d’un congrès et d’un conseil national.

udbn 2

Par contre, la position de l’UDBN, version new look vis-à-vis de l’actuel régime n’a pas changé. La présidente élue du nouveau bureau exécutif s’est d’ailleurs réjouit du choix des militants de poursuivre l’aventure avec le président Patrice Talon.

« Ce qui me réjouit est que vous ne pouvez point vous écarter de notre engagement à soutenir l’action du président Patrice Talon », a précisé la présidente de l’UDBN.

Même sentiment de Claudine Prudencio pour ce qui est du choix fait par les congressistes de ne pas adhérer à un bloc et donc de conduire la liste UDBN aux prochaines joutes électorales.

« Vous avez préféré que la liste UDBN aille seule aux élections pour préserver l’intérêt des jeunes et des femmes qui constituent le socle du parti.

Je porterai modestement votre courage pour que nous puissions affronter les prochaines joutes électorales en tant que famille UDBN. Vous avez décidé d’être garçons. Nous devons donc assumer. Je compte sur chacun de vous pour une victoire écrasante » a-t-elle déclaré.

A l’image d’une femme obéissante, la ‘‘perle d’Or de la Cour royale d’Allada’’          est restée dans la droite ligne de l’appel du roi Kpodégbé Lanmanfan.

Promesse de devenir Pasteur après son mandat : Boni Yayi drible Jésus et Dieu

On connaissait de Boni Yayi sa capacité à lancer les travaux sans que les fonds ne soient disponibles, trompant ainsi la vigilance de ses concitoyens ou encore ses paroles mielleuses pour s’attacher la sympathie des populations. Mais ce qu’on ignorait d l’ancien locataire de la marina, c’était sa capacité à tromper l’Eternel Tout puissant et son fils.

En effet le très croyant Boni Yayi qui à l’occasion de la cérémonie de présentation du rapport de la commission Gnonlonfoun en 2012 rassurait de servir Dieu à la fin de son mandat n’a toujours pas tenu promesse.

« C’est une lourde responsabilité. Je l’ai dit aux Nations Unies, devant le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki Moon, je l’ai dit au Président Obama qui, d’ailleurs pour la petite histoire, me demandait pour la circonstance :  » Donc, on vous a suivi, vous dites que vous partez. C’est rare en Afrique « .
J’ai dit :  » Oui, ça doit se faire « .  » Qu’est-ce que vous allez faire après ? « . Je dis :  » Je vais être Pasteur « .  » Invitez-moi lors de vos prédications pour prêcher l’évangile « . Je dis :  » ça se fera, mais attention ! Si vous venez, vous allez limiter les membres de sécurité parce que je vis dans une brousse « ’. », rassurait pourtant Boni Yayi.

Après son départ de la marina en 2016, Boni Yayi a semble-t-il mis au placard cet engagement pris devant les humains et devant l’Eternel. Et depuis, l’homme s’est curieusement retrouvée une nouvelle passion pour les choses du monde.  Ainsi malgré sa promesse de servir uniquement Dieu, ‘‘l’homme de la Refondation et du changement’’ a pris avec plaisir sa nomination au Conseil d’administration de l’Institut de l’Unesco pour l’apprentissage tout au long de la vie (Uil) basé à Hambourg en Allemagne. Le show médiatique par les organes proches de l’ancien président sur le sujet en dit long.

S’en suivra, la désignation de Boni Yayi au poste de président d’honneur du parti Force cauris pour un Bénin émergent, sa désignation comme observateur pour les institutions africaines lors des élections dans certains pays d’Afrique et autres.

Mieux, il se murmure que l’ancien président est candidat aux prochaines législatives dans la 8è circonscription électorale.

Et dire que Boni Yayi martelait que nous « devons un total respect au créateur ».

Manassé AGBOSSAGA

Jean-Michel Abimbola : « Je suis persuadé que l’histoire rendra justice à la 7è législature »

C’est un pari avec l’histoire que prend le président de la commission du plan de l’Assemblée nationale. De passage sur l’émission ‘‘L’invité du dimanche’’ de la télévision nationale, ce 7 octobre 2018, Jean-Michel Abimbola s’est dit persuadé que le temps donnera raison à la 7è législature pour l’ensemble de ses œuvres.

C’est un pari avec l’histoire que prend le président de la commission du plan de l’Assemblée nationale. De passage sur l’émission ‘‘L’invité du dimanche’’ de la télévision nationale, ce 7 octobre 2018,  Jean-Michel Abimbola s’est dit persuadé que le temps donnera raison à la 7è législature pour l’ensemble de ses œuvres.

Manassé AGBOSSAGA

Le coordonnateur du Bloc de la majorité parlementaire assume les lois votées par la 7è législature. Sur le plateau de l’émission ‘‘L’invité du dimanche’’ de la télévision nationale, Jean-Michel Abimbola dit d’ailleurs être convaincu que le temps donnera raison à cette législature, qu’il qualifie de « qualité » et  « réformatrice ».

Dans cette lancée, le président de la commission du plan précise que la 7è législature a déjà, à son actif, 141 lois. Il ajoute que ces nombreuses lois votées touchent tous les secteurs (économie, infrastructure, santé, agriculture, télécommunication…).  « Nous avons légiféré  dans tous les sens », renseigne-t-il.

Jean-Michel Abimbola ajoute que cette législature qui compte en son sein des hommes de qualité, et des cadres de haut niveau, toutes tendances confondues a également voté des accords de financement, qui selon lui, ont permis « de  mobiliser des ressources pour le Bénin à un niveau jamais atteint ».

Le coordonnateur du BMP a aussi vanté les mérites de la 7è législature au plan politique. Et là-dessus, Jean-Michel Abimbola a indiqué que le parlement a contribué à « l’assainissement et à la maturation de la démocratie ».

Se faisant, il cite l’adoption du code électoral, la charte des partis politiques, et d’ici là, la loi sur le financement public des partis politiques. Jean-Michel Abimbola invite les uns et les autres à lire ensemble ces trois lois pour comprendre la pertinence des reformes politiques. Le coordonnateur du BMP confie à cet effet que l’assainissement qui se fait actuellement permettra aux partis politiques de bénéficier d’un financement public conséquent.

A cela, il ajoute que cette réforme évitera de ridiculiser le Bénin et de banaliser la fonction présidentielle.

« Nous sommes en train de faire une vraie révolution, de vraies réformes qui vont nous permettre de purger le système politique », lance-t-il avant d’ajouter sur un ton serein «  Je suis persuadé que l’histoire rendra justice à la 7è législature, qui est une législature de qualité, réformatrice ».

Outre le bilan de la 7è législature, le coordonnateur du BMP s’est aussi prononcé sur l’activisme politique de l’ancien président Boni Yayi, les réformes initiées par le président de la République, Patrice Talon, la constitution des blocs, et autres.

Sur ces différents sujets, il a évité les polémiques, invitant le peuple et surtout la jeunesse à ne pas tomber dans le jeu des politiciens. ;.

Jean-Michel Abimbola est donc en mode désintoxication.

Guy Mitokpè: « Ce n’est pas facile de soutenir un régime qui déconne un peu trop »

Pour le secrétaire général du parti Restaurer l’Espoir, le chef de l’État ne facilite pas la tâche à ses soutiens politiques. Présent au sixième entretiens politiques de l’Association béninoise de droit constitutionnel tenu le jeudi 27 septembre dernier, Guy Mitokpè l’a signifié.

« Ce n’est pas facile de soutenir un régime.  Ce n’est pas encore facile de soutenir un régime qui déconne un peu trop », a semblé ironiser le secrétaire général du parti Restaurer l’Espoir.

Le député de la 16è circonscription électorale dit alors comprendre les critiques et les attaques dont fait l’objet la mouvance présidentielle.

Toutefois, Guy Mitokpè souligne que les membres de  la mouvance présidentielle auront moins de difficulté à défendre les actions du président Talon lorsqu’ils pourront dire non sur certains sujets, comme le fait la minorité parlementaire.

« Ce qui leur facilitera la tache,  c’est d’essayer de dire ce que nous disons. Ceux qui ont très peu d’argument disent que c’est du populisme,  ça n’a rien à voir avec le populisme », fait savoir l’ancien président de la Fédération nationale des étudiants du Bénin.

Guy Mitokpè se plaît donc dans sa nouvelle famille de l’opposition, lui qui par le biais de sa formation politique a claqué la porte de la Rupture.

Politique: Le BMP réagit et clarifie la pertinence des lois votées

La sortie médiatique du Bloc de la majorité parlementaire (BMP) tenue ce lundi 01 octobre 2018 à Cotonou a vite pris l’allure d’une réplique aux attaques de l’opposition. Face aux hommes des médias, Jean-Michel Abimbola, Orden Alladatin, Rachidi Gbadamassi, André Okounlola, Boniface Yéhouétomè ont tenté de contredire leurs collègues de la minorité parlementaire, insistant sur la pertinence des nombreuses lois votées par la 7è législature.

Manassé AGBOSSAGA

Riposte du BMP aux critiques de la minorité parlementaire !  A la faveur d’une sortie médiatique ce lundi 1 octobre, Jean-Michel Abimbola, Orden Alladatin, Rachidi Gbadamassi, André Okounlola, Boniface Yéhouétomè ont répondu aux critiques de leur collègue de la minorité parlementaire. Et c’est le coordonateur du BMP qui a lancé l’assaut.

Dans une déclaration préliminaire, Jean-Michel Abimbola a fait savoir que la 7è législature est une « législature de réforme qui accompagne un gouvernement de réforme pour donner une chance au Bénin ».

Pour lui, les nombreuses lois votées par le Parlement dont la loi portant organisation judiciaire, la loi portant statut de la magistrature, loi portant création de la Criet, la loi portant code pénal, la loi portant charte des partis politiques, qui portent les griffes du BMP  bousculent en réalité  « les intérêts, les habitudes de certains groupes, de certaines personnes ».

Jean-Michel Abimbola dénonce alors l’instrumentalisation  et la manipulation de la jeunesse.

Dans la même lancée son collègue Orden Alladatin ajoute que l’opposition surfe sur les reformes douloureuses pour manipuler l’opinion publique.

Toutefois, il rassure que le BMP a fait l’option d’accompagner le président Talon pour sauver le Bénin.

« Le gouvernement et le BMP sont obligés de panser notre plaie béante…Le BMP est une force de proposition, d’action au profit des jeunes de ce pays… Un pays qui veut se restructurer ne peut pas se faire sans sa portion législative », assure Orden Alladatin.

Des lois pour la jeunesse

Au cours de leur sortie médiatique, les conférenciers ont rassuré que les lois votées visent l’intérêt de la jeunesse.

Jean-Abimbola,  Orden Alladatin,  André Okounlola ou encore Rachidi Gbadamassi ont cité, pêle-mêle, quelques lois pour étayer leurs arguments.

Evoquant la loi sur l’embauche, le coordonateur du BMP rassure que cette loi permet de recruter  des jeunes. Jean-Michel Abimbola précise que cette loi permet le recrutement des jeunes. A en croire ses propos, cette loi facilite la flexibilité du marché du travail, comme c’est le cas dans tous les pays occidentaux.

« Nous permettons enfin que des jeunes soient embauchés une fois, deux fois, trois  fois renouvelables. Après quatre fois, il y a une procédure particulière. C’est comme ça dans tous les pays occidentaux,  la flexibilité  du marché du travail. On n’a pas interdit le contrat à durée indéterminée », explique t-il.

Le député Jean-Michel Abimbola est soutenu par son collègue Orden Alladatin qui ajoute que la loi sur l’embauche facilite la tache aux investisseurs et met un terme aux longues périodes de stage des jeunes dans les entreprises. Et de marteler « C’est pour des jeunes que nous avons pris la loi sur l’embauche ».

Le député de l’Union fait la Nation fait savoir que la loi sur l’embauche a été prise par décret sous Emmanuel Macron en France.

Evoquant la loi sur le code électoral et spécifiquement les cautions pour les candidatures aux législatives et présidentielles, Jean-Michel Abimbola a, à nouveau, martelé qu’elle n’exclut pas la jeunesse et les femmes. De manière caricaturée, il a expliqué que cette disposition du code électoral donne plus de chance aux jeunes et femmes qui n’ont pas les moyens de s’engager en politique.

« Les cautions, ça favorise les jeunes et les femmes. Avant pour pouvoir être candidat,  vous devez avoir les moyens.  Désormais, il y aura un financement public des partis politiques. Imaginons qu’un parti politique reçoit,  ne serait-ce que 500 millions par an.  En 4 ans,  ça fait deux milliards.  Et ce parti,  on lui demande de déposer une caution récupérable de 249 millions.  Ce n’est pas le député.  Ce n’est pas le candidat.  Ce n’est pas le jeune. C’est la liste qui dépose les 249 millions après avoir été financée par l’Etat.

Aujourd’hui vous  ou nous,  qui n’avons pas l’argent pour être candidat,  c’est aujourd’hui que nous le pouvons », explique le coordonateur du BMP.

Il est appuyé par son collègue André Okounlola qui pour réfuter le caractère discriminatoire de cette disposition fait savoir qu’aucune loi ne peut régler tous les problèmes de la société.  Pour lui, la participation à la présidentielle avec l’âge minimum de 40 ans est discriminatoire pourtant cette disposition se trouve dans la constitution.

Au sujet de la loi sur la Cour de répression des infractions économiques, financières et du terrorisme (Criet), Jean-Michel Abimbola  précise qu’il s’agit d’une cour spéciale, avec la possibilité de saisir la Cour suprême après cassation.

Orden Alladatin renchérit et fait savoir que la représentation nationale a repris la loi sur l’organisation judiciaire pour donner naissance à la Criet. Il précise que cette cour intervient dans les questions de blanchiment de capitaux, de crimes économiques, et de lutte contre le terrorisme.

« Le BMP a estimé qu’il est temps d’avoir une lutte implacable contre la corruption », lance t-il.

Au-delà de la lutte implacable contre la corruption, le rapporteur de la commission des lois rassure que les lois votées sont des textes à portée économique,  social, et politique.

Il en profite pour donner des coups à la minorité parlementaire. « Certains ont l’art de parler des problèmes sans jamais les aborder.  Il ne suffit pas de critiquer,  de jeter la pierre aux autres ».

Présent à cette conférence de presse, Rachidi Gbadamassi a invité le peuple à la patience, rappelant qu’aucun accouchement ne se fait sans douleur.

Evoquant le cas Séfou Fagbohoun et son cas personnel sous le régime défunt, le député de la 8è circonscription électorale a réfuté les accusations d’une lutte sélective contre la corruption sous le régime de la Rupture.

C’est dire que les coups sont venus de partout.

Politique: Jean-Michel Abimbola fait des déballages et dénonce la mauvaise foi de la minorité parlementaire

Jean-Michel Abimbola n’a pas fait de cadeau aux députés de la minorité parlementaire. En marge d’une conférence de presse tenue ce lundi 1 octobre 2018 à l’hôtel Azalaï par les responsables du BMP, l’ancien ministre de la Culture de Boni Yayi a fait des déballages,   dénonçant au passage  la mauvaise foi de ses collègues de l’opposition. Le coordonateur du Bmp a mis en exergue le faussée entre leurs propos à huis clos et leurs  actes sur la scène publique.

A titre d’exemple, Jean-Michel Abimbola a confié que certains députés de la minorité parlementaire lui ont signifié la pertinence de la loi portant révision de la constitution, avant de poser un acte contraire évoquant un chef à consulter.

« Cette minorité qui me dit moi les yeux dans les yeux, vous avez fait une belle reforme pour la dernière révision. Nous allons voter, mais nous avons un problème avec notre chef. Réglez ça !… Après cette minorité vient dire des énormités, c’est malhonnête », déplore t-il.

Dénonçant toujours la mauvaise foi des députés de la minorité parlementaire, le coordonateur du BMP s’étonne de voir que des députés qui jadis, avaient voté et appelé au retrait du droit de grève à certains corps de l’administration publique, viennent aujourd’hui s’offusquer des lois qui encadrent ou retirent le droit de grève à certains corps.

« Hier, quand vous avez dit, qu’il fallait des lois pour interdire les grèves et qu’aujourd’hui nous prenons des lois pour interdire des grèves et que vous êtes les premiers à dire que c’est scandaleux, c’est honteux », fustige t-il.

Le coordonateur du Bmp ne s’arrête pas là dans ses déballages. Jean-Michel Abimbola dénonce avec des mots forts ses collègues de la minorité qui bloquent tout, mais qui ne renoncent pas aux avantages financiers des ateliers.

« Nous avons une minorité mécanique qui bloque tout, qui participe aux ateliers avec nous, qui prend les perdiemes comme nous, et après vote contre. Donc non seulement, ils sont godillots et peut-être, je réfléchis qu’ils sont malhonnêtes. Vous ne pouvez pas venir prendre les perdiemes et venir cracher dans la soupe », s’insurge t-il.

Dans ses pics, Jean-Michel Abimbola invite les uns et les autres à interroger les députés de la minorité parlementaire sur le nombre de loi qui porte leur nom.

En attendant, Jean-Michel Abimbola prévient que les députés du BMP  répondront coup pour coup aux attaques de la minorité parlementaire. « Nous donnerons coup pour coup. S’ils pensent qu’ils peuvent tout dire, nous-mêmes, nous allons tout dire pour que le peuple sache, qui sont ceux, qui mentent, qui sont ceux, qui manipulent, qui se moquent d’eux. C’est trop facile de taper sur le BMP et le gouvernement. Le fait d’être de la minorité ne vous donne pas un monopole d’intelligence, et le fait d’être de la majorité ne fait pas de vous un condamné, à l’idiotie, à la bêtise », rétorque t-il.

Voici ce qu’on pourrait qualifier de réponse du berger à la bergère.

Manassé AGBOSSAGA

Sortie médiatique du parti RE: Déclaration pimentée contre le chef de l’Etat, le Parlement, la Cour constitutionnelle

Le ton était ferme. Les mots durs pour dénoncer les maux du Bénin sous l’actuel régime. Le point de presse du parti Restaurer l’Espoir a livré un met pimenté…

Face aux hommes des médias ce mercredi 26 septembre 2018 à Cotonou, le parti Restaurer l’Espoir (RE) a repris une de ses vieilles habitudes pour assommer le régime de la ‘‘Rupture’’. Dans un discours très acerbe et pimenté lu par son secrétaire général, Guy Dossou Mitokpè, le Bureau exécutif national du parti a dénoncé la gouvernance économique, politique et sociale de l’actuel locataire de la marina, avec la complicité du Parlement et de la Cour constitutionnelle.

 Manassé AGBOSSAGA

Le ton était ferme. Les mots durs pour dénoncer les maux du Bénin sous l’actuel régime. Le point de presse du parti Restaurer l’Espoir a livré un met pimenté. Et le premier mis en cause du discours pimenté du parti Restaurer l’Espoir n’est rien d’autre que l’actuel locataire de la marina. Se prononçant sur l’état de la démocratie, le parti, par la voix du député Mitokpè accuse le leader de la Rupture. Pour le Ben RE, le « Bénin sous excès d’un leadership pervers, corrupteur de l’administration, déstabilisateur de l’économie, sombre le jour au jour ». Le parti RE dit d’ailleurs noter la « démolition de l’état de droit, la remise en cause des acquis de la conférence nationale, la prédation des libertés et la politique de rage taxatoire visant la ruine du pouvoir d’achat et à l’aggravation de la paupérisation ». Pire le dangereux diagnostic du Ben RE ajoute que la « complexification de la corruption institutionnelle pousse à grands pas le Bénin vers un Etat à carrosserie démocratique, mais à moteur de type dictatorial, un régime obnubilé par la loi de l’argent, un leadership sans foi ni loi». Le réquisitoire ne s’arrête pas là.

Examinant les rapports de forces sur l’échiquier politique national, Candide Azannaï et les siens notent l’affaiblissement de l’élite patronale, la ruine de l’intérêt général, l’amenuisement en peau de chagrin de l’opposition. Une transition pour incriminer l’Assemblée nationale. Pour le parti RE, « les copinages incestueux de la mafia législative et de la mafia de l’exécutif ont pris en otage le parlement de la Nation ».

Selon Guy Mitopkè, cette union diabolique décrédibilise ainsi les productions de l’actuelle législature dont la loi portant code pénal, la loi sur l’embauche, la loi sur le code électoral ,… Et comme pour assommer Adrien Houngbédji, le Ben RE martèle « les incongruités législatives battent le record des lois votées à la pelle ».

Après Patrice Talon, et le Parlement, le parti RE s’attaque ensuite à la Cour constitutionnelle. Rappelant que les décisions de la cour constitutionnelle ne sont susceptibles d’aucuns recours, le Ben RE trouve dangereux la remise en cause des décisions par l’actuelle mandature. « Les acrobaties honteuses de la remise en cause des décisions de la Cour constitutionnelle par son actuel dispositif humain indiquent à suffisance sur les menaces qui pèsent sur l’indépendance des institutions, sur l’équilibre interinstitutionnel, sur l’adéquation entre l’esprit et la lettre de notre démocratie », déplore le Ben RE.

Condamnations

Face à ce tableau sombre et noir, Azannaï et sa troupe condamnent la « politique de saccage des acquis du renouveau démocratique et de l’état de droit », mettent « en garde le président contre la perversion de l’état et la corruption institutionnelle », condamnent « les décisions de remise en cause des décisions constitutionnelles prises par des hommes dit de Monsieur Patrice Talon et qui ont pris d’assaut de manière monocolore la cour constitutionnelle » , condamnent les « lois liberticides et attentatoires à la démocratie moderne », exigent « l’arrêt de la main mise sur les secteurs vitaux de la richesse nationale par un groupuscule d’affairiste ».

S’organiser

Pour le parti RE, ces dérives appellent à une organisation.

« Le plus grand combat politique face aux dérives du pouvoir actuel est de s’organiser contre l’érection honteuse d’un Etat mafieux assis sur un désert de leadership rationnel et qui honteusement projette le Bénin dans le chaos », lance Guy Mitokpè. Il ajoute que la mission du parti, précédemment membre de la mouvance présidentielle est « de contribuer aux côtés des forces politiques et des personnalités qui partagent les mêmes valeurs, les mêmes idées et les mêmes lignes de pensées à porter la libération, démocratique de notre pays comme une urgence patriotique ».

Dans ce sens, le parti RE propose la mise en place d’une « plateforme politique de reconquête de l’état de droit et de rétablissement de la démocratie , de la protection des droits sociaux, économiques et politiques, de la cohésion nationale et de la paix ».

Le parti invite alors ses militants à quadriller le terrain et annonce la tenue d’un congrès extraordinaire courant la deuxième quinzaine du mois d’octobre.

Ce rendez-vous officialisera la nouvelle noce politique  de l’ancien ministre de la défense de ‘‘Agbonnon’’.

Présences de Boko et autres aux côtés de Talon lors des activités officielles: Le parti de Azannaï exige des clarifications

C’est une affaire qui fait à chaque fois grand bruit lors des déplacements officiels du chef de l’Etat. Des membres du sillage de Patrice Talon, mais sans titre officiel sont à ses côtés lors de ses sorties officielles tant à l’intérieur du pays qu’à l’extérieur. Le parti Restaurer l’Espoir a, à l’occasion d’un point de presse, effectué à Cotonou ce mercredi 26 septembre 2018 dénoncé cette situation et exigé des clarifications.

Manassé AGBOSSAGA

Le parti Restaurer l’Espoir veut connaître l’identité réelle et officielle des personnes qui accompagnent le chef de l’Etat lors de ses déplacements officiels. Dans une déclaration lue par le secrétaire général du parti, Guy Mitokpè, le bureau exécutif national a évoqué le sujet. Sans citer de nom, le parti présidé par Candide Azannaï a invité l’actuel locataire de la marina à clarifier le rôle et le titre des membres de sa délégation. « Le Parti Restaurer l’Espoir exige la transparence sur le statut officiel et public et le rôle de chaque membre de chaque accompagnateur à l’occasion des activités officielles du président de la République tant à l’intérieur du pays que tant des les missions à l’étranger », réclame le parti.

boko officel

On n’a pas besoin d’être diplômé en ‘‘kpakpatoya’’ pour comprendre que cette dénonciation sous fond d’exigence vise principalement le cas Olivier Boko.

Politique: ‘‘Pik’’ pique les compagnons infidèles de la Nouvelle conscience

Dans son discours de clôture au Conseil national du Rassemblement nouvelle conscience (RNC) tenu ce samedi 15 septembre 2018 à Cotonou, Pascal Irénée Koupaki a adressé un message voilé à ses compagnons infidèles. PIK a, à demi-mot, piqué ceux qui lui ont tourné dos.

Manassé AGBOSSAGA

On attendait la réaction de Pascal Irénée Koupaki sur les départs de Simon Narcisse Tomèty, Constantin Amoussou et autres de la Nouvelle conscience. Et elle est enfin là. Dans un message voilé, le leader du Rassemblement nouvelle conscience a réagi aux départs enregistrés dans son écurie. Procédant à la clôture du Conseil national du RNC, PIK, comme on l’appelle affectueusement a indirectement piqué ses anciens compagnons. Prenant le chemin inverse, le leader de la Nouvelle conscience a salué et félicité les compagnons fidèles. « …Merci de m’avoir accompagné. Je voudrais saluer votre fidélité, c’est très important. Tous les visages que nous avons rencontrés tout au long de notre parcours, certains visages ont disparu pour des raisons que vous savez. Mais beaucoup de visages sont là, et ont même attiré de nouveaux visages. Je m’en félicite. Je vous acclame pour cela », se réjouit l’ancien candidat à la présidentielle de 2016.

Pascal Irénée Koupaki poursuit et insiste sur l’importance de la fidélité et de la loyauté dans toute action humaine et en politique. Dans ce sens, PIK salue la fidélité et la loyauté des compagnons qui n’ont pas claqué la porte de la Nouvelle conscience. « La fidélité dans toute action humaine est importante. Mais la fidélité en politique l’ai deux fois plus…Fidélité, loyauté …Vous êtes restés fidèles. Vous êtes restés loyaux. La fidélité, la loyauté, c’est la base de la confiance. Et il y a une confiance entre vous et moi, cela me réjouit », ajoute t-il. Avec les yeux et les oreilles d’un Kpakpato, votre site prend le risque de parier que ce message s’adresse aux compagnons infidèles de la Nouvelle conscience.