CES Bénin : Les représentants du Parlement connus, liste

Les députés ont désigné, sans anicroche, ce lundi 23 septembre 2024, leurs représentants au sein du Conseil économique et social. Les trois groupes parlementaires Union progressiste le Renouveau, le Bloc Républicain et Les Démocrates ont présenté une liste unique.

Les députés ont désigné, sans anicroche, ce lundi 23 septembre 2024, leurs représentants au sein du Conseil économique et social. Les trois groupes parlementaires Union progressiste le Renouveau, le Bloc Républicain et Les Démocrates ont présenté une liste unique. Cette liste a été adoptée par les députés par 99 voix pour, 2 contre et 01 abstention. Voir en image les représentants de l’Assemblée nationale au CES au plan national et par département.

La Démocratie au Bénin : Au-delà des Élections, une Question d’Économie (Tribune)

Nos politiciens, souvent formés dans le cadre restreint de la politique électorale, semblent négliger l’enjeu majeur qui est l’économie.

La Démocratie au Bénin : Au-delà des Élections, une Question d’Économie

Dans notre pays, il est essentiel que nos leaders politiques toutes tendances confondues apprennent ou reconnaissent que le défi démocratique ne se limite pas à l’organisation d’élections tous les cinq ans.

Il s’agit avant tout d’une question de démocratie économique. En effet, une orientation et une organisation adéquates de notre système économique sont fondamentales pour garantir la prospérité et la stabilité d’une véritable démocratie.

Nos politiciens, souvent formés dans le cadre restreint de la politique électorale, semblent négliger l’enjeu majeur qui est l’économie. Pour que la démocratie s’épanouisse, il est primordial de bâtir une économie solide et inclusive. Comme l’affirme le politologue Amartya Sen, « le développement économique est intrinsèquement lié à la liberté humaine » (Sen, 1999). Cela signifie qu’une économie prospère permet de renforcer les droits et libertés, créant ainsi les conditions nécessaires à un engagement démocratique effectif.

Les principes démocratiques ne se résument pas à la multiplication des partis politiques ou à des élections régulières. Ils incluent également des valeurs essentielles telles que la liberté d’entreprendre, le respect de la propriété privée et des libertés individuelles, et surtout, la transparence dans la gestion des affaires publiques. Sans transparence, il n’y a pas de véritables institutions démocratiques capables de protéger les libertés et de favoriser l’initiative privée. Le respect des droits et des devoirs est également fondamental pour établir une démocratie fonctionnelle.

En effet, dans une démocratie, il existe une interrelation solide entre droits et devoirs. Comme le souligne le sociologue Alexis de Tocqueville, « la démocratie ne peut exister sans une éducation des citoyens à leurs devoirs » (Tocqueville, 1835). Le respect des devoirs civiques, tels que la participation à la vie publique et le respect des lois, est une condition sine qua non pour jouir de ses droits. Et c’est ce à quoi nous nous attachons au sein du mouvement libéral.

Enfin, il est crucial de reconnaître que la démocratie est un système politique coûteux, nécessitant des financements publics pour le bon fonctionnement des institutions. Pour garantir la pérennité de ce système, il est impératif de lutter contre la corruption, qui érode la confiance des citoyens et compromet les fondements démocratiques. Comme le note le professeur Larry Diamond, « la corruption est un des principaux fléaux qui compromettent la démocratie, car elle nuit à la transparence et à la responsabilité » (Diamond, 2008).

Pour dire que, pour que la démocratie au Bénin soit véritablement efficace et durable, il est essentiel d’intégrer les dimensions économiques dans notre compréhension et notre pratique de la démocratie. Une démocratie véritable ne peut prospérer sans une économie équitable et dynamique, capable de soutenir les droits et libertés de tous les citoyens.

D’encourager l’initiative privée et d’aider socialement au maintien de la dignité des personnes.

Nous voudrions donc inviter la classe politique à intégrer le facteur économique dans leurs analyses et leurs propositions et d’éviter la relative égoïsme qui consiste à toujours donner aux peuples les raisons d’une participation électorale fondée sur la notion arbitraire du « DÉGAGISME » sans réelle perspective alternative.

Il ne peut y avoir de réelles élections dans un pays qui ne se finance pas. Le choix est corrompu dès lors qu’il est influencé financièrement.

Concomitamment avec la vision électorale, nous devons nous battre pour une vision économique solidaire et porteuse de prospérité pour tous.

C’est ce qu’attendent de nous la jeune génération.

Prenez soin de vous.

Boni Richard Ouorou 

Président mouvement libéral

Présidentielle 2026 au Bénin : Mitokpè lève un coin de voile sur l’offre politique du parti LD (Tribune)

Notre Parti, a appris aussi bien des forces que des faiblesses de la gouvernance des différents régimes qui se sont succédés à la tête de notre pays depuis l’ère du renouveau démocratique.

LA NOTE DU SNC DU LUNDI 23 SEPTEMBRE 2024.

Sur certaines de mes publications Facebook, des jeunes de ma communauté virtuelle, disent souvent :

« Vous du Parti Les Démocrates, vous n’avez aucun programme de développement pour ce pays. Vous avez un seul mot à la bouche : « Talon, dégage » et ils continuent en disant, « détrompez-vous, nous jeunes, n’allons plus accepter que notre pays descende en dessous du standard que Talon nous montre aujourd’hui… Talon 20 ans. » Fin de citation

Alors j’ai dit à l’un de ces jeunes ceci : votre préoccupation montre que vous n’êtes pas un jeune Klébé mais plutôt, un jeune compatriote soucieux de l’avenir de son pays. Car vous estimez que nous devons poursuivre l’œuvre de développement de notre pays et selon vous c’est Patrice TALON qui l’incarne mieux.

Sachez premièrement que nous ne voulons pas faire du dégagisme en 2026, par caprice, ou simplement par haine. En 2026, nous avons une nouvelle offre politique plus humaine et plus ambitieuse que ce que nous présente ce régime finissant.

Notre Parti, a appris aussi bien des forces que des faiblesses de la gouvernance des différents régimes qui se sont succédés à la tête de notre pays depuis l’ère du renouveau démocratique.

Ce que nous présenterons comme projet de gouvernance d’ici peu renforcera non seulement notre démocratie mais confortera le décollage qui a commencé depuis le Président SOGLO.

Depuis le Président SOGLO Nicéphore, plus personne n’a voulu que notre standard de développement baisse à nouveau, même si le retour de KEREKOU sur 10 ans reste, un bilan très mitigé et controversé.

Car en vérité, ce que notre pays a prouvé sur le plan du développement à l’ère du renouveau démocratique est bien plus important que ce que nous avons connu au cours de l’ère du parti unique.

Notre héritage est l’héritage du renouveau démocratique, qui offre la possibilité de rêver, de rêver grand et en couleur.

Nous sommes bien plus ambitieux que tous ceux qui entourent le Président Patrice TALON.

Car le peu que l’on peut reconnaître de la plus-value apporter au cours des 10 ans de Patrice TALON à la tête de notre pays, ce peu de plus-value, est plus à l’actif de Patrice TALON que de ceux qui l’entourent.

Ce peu, qui par ailleurs, est très infirme comparé aux dégâts qu’il a causé durant tout son mandat, est plus lié à sa personnalité, son parcours et son tempérament, qu’à l’apport de ces suivistes, ces opportunistes, ces politico-affairistes.

Ceux qui l’entourent à plus de 85%, sont composés de ceux qui ont entouré les Présidents que vous accusez aujourd’hui, d’avoir échoué.

Ils sont plus des béni-oui -oui, des obligés, qui ne peuvent pas faire de contre propositions productives et efficaces aux propositions égoïstes de leur Chef, le Président Patrice TALON.

Chers camarades, croyez moi, nous avons de grandes ambitions pour ce pays. Patrice TALON à la fin des 10 ans doit partir, notre standard de développement ne baissera aucunement, nous ferons bien mieux en respectant les droits des uns et des autres et en apportant par des actes concrets et humains des résultats qui feront rêver nos jeunes…

Et donc chers camarades, le plan de communication des petits communicateurs du palais de la Présidence, qui consiste à retarder les quelques petites réalisations faites à coût de dettes que nous paierons demain, ne doit aucunement nous émouvoir et nous faire perdre de vue que ce régime sanguinaire, n’est plus inspiré et qu’il est finissant…

NOUS VAINCRONS   

Dr. Guy Dossou MITOKPE

Secrétaire National à la Communication du Parti Les Démocrates

Ancien Député à l’Assemblée Nationale

Enseignant et Chercheur à l’université

Expert en sauvegarde environnementale et sociale

Marché de Gros d’Abomey-Calavi : Richard Boni Ouorou salue la qualité de l’ouvrage, mais…

Richard Boni Ouorou se prononce sur le Marché de Gros d’Abomey-Calavi, en construction au quartier Zopah à Abomey-Calavi à 1,5 km de la RNIE 2, et qui s’étend sur une superficie de 168 ha 18a 6.

Richard Boni Ouorou se prononce sur le Marché de Gros d’Abomey-Calavi, en construction au quartier Zopah à Abomey-Calavi à 1,5 km de la RNIE 2, et qui s’étend sur une superficie de 168 ha 18a 6. Le président du mouvement Libéral a salué la qualité de l’ouvrage, avant de relever certaines insuffisances qui risquent de plomber le projet. Lire ci-dessous ses observations.

Chers amis,

J’ai été impressionné par les images du nouveau marché construit à Calavi, qui se distingue par sa grandeur et sa qualité.

Il est indéniable que, par rapport à ses prédécesseurs, Patrice Talon a un sens du design et de la finition qui mérite d’être reconnu. Ce marché, majestueux, symbolise une nouvelle orientation en matière d’infrastructure et de développement structurel dans notre pays : la qualité.

Cependant, je reste convaincu que nous avons mis la charrue avant les bœufs. D’un point de vue économique, il est essentiel d’envisager des mesures d’accompagnement pour garantir la viabilité de ce marché. Si nous ne prenons pas rapidement des initiatives, notamment la construction d’un nouvel échangeur ou l’ouverture d’une voie inter-État entre Cotonou et Calavi, ce marché pourrait perdre sa clientèle, ce qui entraînerait des pertes économiques substantielles.

Il est important de considérer que la clientèle du marché est majoritairement sous-régionale, accédant à Calavi principalement depuis l’aéroport par la route.

Actuellement, le trajet vers Calavi est devenu plus complexe et long. En raison de la congestion routière, il aurait été judicieux d’inaugurer le marché en même temps que les nouvelles infrastructures routières.

Sinon, il y a un risque que les consommateurs modifient leurs habitudes d’achat pendant la période de transition, ce qui pénaliserait les commerçants et, par conséquent, une partie de notre économie.

Il est urgent d’accélérer les travaux de cette nouvelle route reliant Calavi afin d’assurer le bon fonctionnement de ce marché.

Agissons rapidement pour que notre investissement porte ses fruits et que notre économie continue de croître.

Je vous souhaite une excellente semaine,

Prenez soin de vous.

Boni Richard Ouorou 

Président mouvement libéral Benin 

France : Michel Barnier forme un Gouvernement de 39 ministres, liste

En France, le Premier ministre a dévoilé ce samedi 21 septembre 2024 la composition du nouveau gouvernement, plus de deux mois après le second tour des élections législatives

En France, le Premier ministre a dévoilé ce samedi 21 septembre 2024 la composition du nouveau gouvernement, plus de deux mois après le second tour des élections législatives et d’interminables consultations. La nouvelle équipe comporte 39 ministres dominés par le camp présidentiel.

Ministres :

M. Didier MIGAUD, garde des sceaux, ministre de la justice ;

Mme Catherine VAUTRIN, ministre du partenariat avec les territoires et de la décentralisation ;

M. Bruno RETAILLEAU, ministre de l’intérieur ;

Mme Anne GENETET, ministre de l’éducation nationale ;

M. Jean-Noël BARROT, ministre de l’Europe et des affaires étrangères ;

Mme Rachida DATI, ministre de la culture et du patrimoine ;

M. Sébastien LECORNU, ministre des armées et des anciens combattants ;

Mme Agnès PANNIER-RUNACHER, ministre de la transition écologique, de l’énergie, du climat et de la prévention des risques ;

M. Antoine ARMAND, ministre de l’économie, des finances et de l’industrie ;

Mme Geneviève DARRIEUSSECQ, ministre de la santé et de l’accès aux soins ;

M. Paul CHRISTOPHE, ministre des solidarités, de l’autonomie et de l’égalité entre les femmes et les hommes ;

Mme Valérie LÉTARD, ministre du logement et de la rénovation urbaine ;

Mme Annie GENEVARD, ministre de l’agriculture, de la souveraineté alimentaire et de la forêt ;

Mme Astrid PANOSYAN-BOUVET, ministre du travail et de l’emploi ;

M. Gil AVÉROUS, ministre des sports, de la jeunesse et de la vie associative ;

M. Patrick HETZEL, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche ;

M. Guillaume KASBARIAN, ministre de la fonction publique, de la simplification et de la transformation de l’action publique ;

M. François-Noël BUFFET, ministre auprès du Premier ministre, chargé des outre-mer ;

M. Laurent SAINT-MARTIN, ministre auprès du Premier ministre, chargé du budget et des comptes publics.

 Ministres délégués :

 Auprès du Premier ministre et du ministre de l’Europe et des affaires étrangères :

 M. Benjamin HADDAD, chargé de l’Europe ;

Auprès du Premier ministre :

Mme Nathalie DELATTRE, chargée des relations avec le Parlement ;

Mme Maud BREGEON, porte-parole du Gouvernement ;

Mme Marie-Claire CARRÈRE-GÉE, chargée de la coordination gouvernementale ;

Auprès de la ministre du partenariat avec les territoires et de la décentralisation :

Mme Françoise GATEL, chargée de la ruralité, du commerce et de l’artisanat ;

M. François DUROVRAY, chargé des transports ;

M. Fabrice LOHER, chargé de la mer et de la pêche ;

Auprès du ministre de l’intérieur :

M. Nicolas DARAGON, chargé de la sécurité du quotidien ;

Auprès de la ministre de l’éducation nationale :

M. Alexandre PORTIER, chargé de la réussite scolaire et de l’enseignement professionnel ;

Auprès du ministre de l’Europe et des affaires étrangères :

Mme Sophie PRIMAS, chargée du commerce extérieur et des Français de l’étranger ;

Auprès du ministre de l’économie, des finances et de l’industrie :

M. Marc FERRACCI, chargé de l’industrie ;

Mme Marie-Agnès POUSSIER-WINSBACK, chargée de l’économie sociale et solidaire, de l’intéressement et de la participation ;

Mme Marina FERRARI, chargée de l’économie du tourisme ;

Auprès de la ministre de la transition écologique, de l’énergie, du climat et de la prévention des risques :

Mme Olga GIVERNET, chargée de l’énergie ;

Auprès du ministre des solidarités, de l’autonomie et de l’égalité entre les femmes et les hommes :

Mme Agnès CANAYER, chargée de la famille et de la petite enfance.

Secrétaires d’Etat :

Auprès du ministre de l’intérieur :

M. Othman NASROU, chargé de la citoyenneté et de la lutte contre les discriminations ;

Auprès du ministre de l’Europe et des affaires étrangères :

M. Thani MOHAMED SOILIHI, chargé de la francophonie et des partenariats internationaux ;

Auprès du ministre de l’économie, des finances et de l’industrie :

Mme Laurence GARNIER, chargée de la consommation ;

Auprès du ministre des solidarités, de l’autonomie et de l’égalité entre les femmes et les hommes :

Mme Salima SAA, chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes ;

Auprès du ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche :

Mme Clara CHAPPAZ, chargée de l’intelligence artificielle et du numérique.

Prouesse de Talon en 08 ans de gestion : les réserves de Mitokpè (Tribune)

Aucun rêve fut-il grand ne doit mettre l’être humain en arrière plan ou en filigrane.

Le régime TALON en ne se penchant pas véritablement sur les conditions de vie et de travail des enseignants, plombe le rêve des générations futures.

Si nous ne formons pas nos jeunes pour les batailles futures, qui ne sont rien d’autres que les batailles pour le progrès, toutes ces choses que nous bâtissons aujourd’hui, seront un tas de ruines demain.

Avant ce régime, beaucoup de rêves ont été vendus à ce peuple et pas des moindres.

Lorsque le Président SOGLO faisait construire le CIC de Cotonou et bien d’autres choses d’ailleurs pour la plupart des Béninois c’étaient des joyeux si merveilleux.

Lorsque le Président Boni YAYI Ishola faisait construire les différents échangeurs de la ville de Cotonou et d’autres réalisations (pour rappel, il a été jusqu’à ce jour le seul à faire construire des échangeurs au Bénin), nous pensions tous que ces échangeurs et ces autres réalisations ne seront jamais considérés comme des infrastructures ordinaires…

Aujourd’hui beaucoup veulent nous vendre ces quelques réalisations du Président Patrice TALON comme des choses venues d’autres planètes, jamais réalisées sur terre et osent même dire que pour si peu, on doit pouvoir emprisonner, exiler et même tuer, hummm…

Sachons raison garder, beaucoup avant lui ont fait des exploits et mieux que lui en respectant les textes du pays…

Le Président Mathieu KEREKOU, le Président SOGLO Nicéphore, sans oublier le Président Ishola Boni YAYI, et MÊME ceux des années de turbulences politiques, avaient fait quelques exploits…

Pour demeurer une Nation forte, nous devons investir dans la productivité des prochaines générations et si c’est cela que le Lycée Pierre Manoel TALON voudrait incarner, alors allez leur dire que c’est une mauvaise inspiration…

Car c’est un Lycée de riches dans un pays où plus de 70% de la population est pauvre…

Faisons le point sur le nombre de salles de classe construites sous ce régime, le nombre de nouveaux amphithéâtres construits et équipés dans nos universités…

Les 30 lycées techniques et professionnels, promis par le Président TALON au cours du match amical des élections présidentielles fantoches de 2021, sont déjà livrés ?

Les cantines scolaires oui mais ça se faisait avant lui et pour cela, on n’a pas été obligé d’exclure tous ceux et celles qui tiennent des propositions contraires.

Les débats des jours à venir seront des débats basés sur l’avenir de nos enfants et de notre pays. TALON comme tous ceux qui ont été avant lui passera. Nous devons penser au Bénin et aux futures générations…

NOUS VAINCRONS   

Dr. Guy Dossou MITOKPE

Secrétaire National à la Communication du Parti Les Démocrates.

Ancien Député

Enseignant et Chercheur à l’Université

Expert en sauvegarde environnementale et sociale

Existence fonctionnelle des formations politiques au Bénin : la Céna remet son rapport aux partis

La Commission électorale nationale autonome en mode restitution.  Un an après son périple national pour contrôler l’existence fonctionnelle des partis au Bénin, la Céna a fait le point de sa mission d’inspection aux concernés. Ceci avec le soutien de l’Institut pour la gouvernance et la démocratie (IGD). 

(Ce qu’il faut retenir du rapport de suivi et de contrôle)

(Les partis remercient la Céna pour son approche participative)

 
Avec l’appui de l’Institut pour la gouvernance démocratique (IGD), la Commission électorale nationale autonome (Céna) a fait le point de sa mission de suivi et de contrôle de l’existence fonctionnelle des partis politiques, effectuée du 15 au 24 septembre 2023. Au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée ce vendredi 20 septembre 2024 à l’hôtel Azalaï, l’institution en charge des élections au Bénin a présenté, aux présidents ou représentants de partis, les aspects positifs, les aspects négatifs, mais aussi et surtout les recommandations en vue d’une meilleure construction des formations politiques en République du Bénin.

La Commission électorale nationale autonome en mode restitution.  Un an après son périple national pour contrôler l’existence fonctionnelle des partis au Bénin, la Céna a fait le point de sa mission d’inspection aux concernés. Ceci avec le soutien de l’Institut pour la gouvernance démocratique (IGD). 

Le Directeur général des élections, Boucary Abou Soulé Adam a, en présence de Expérience Tèbè, président du Mouvement populaire de libération (MPL), de Soumanou Toléba, président de la Force cauris pour le développement du Bénin (FCDB), de Orden Alladatin, représentant l’Union progressiste le Renouveau (UPR), de Eugène Dossoumon, représentant le Bloc Républicain (BR), de Patrick Djivo, représentant Les Démocrates,  ou encore des représentants de Grande solidarité républicaine (GSR), de Renaissance nationale (RN), fait observer que le rapport de suivi et de contrôle de l’existence fonctionnelle des partis politiques au Bénin s’appuie sur l’existence des sièges nationaux, l’existence légale relative aux arrêtés préfectoraux de constitution des des sièges départementaux et enfin sur le fonctionnement des partis politiques.

Les points clés du rapport 

Sur l’existence des sièges nationaux, le Directeur général des élections a fait observer que huit partis politiques disposent d’un siège au plan national, tandis que cinq autres n’en disposent pas.

Quant à l’existence légale relative aux arrêtés préfectoraux de constitution des des sièges départementaux, Boucary Abou Soulé Adam a confié que seulement trois partis répondent à ce critère.

Si sur ces deux aspects, des partis ont pu tirer leurs épingles du jeu, ce n’est pas le cas sur le critère relatif au fonctionnement des partis politiques. Selon la présentation du directeur général des élections, aucun  parti politique n’est fonctionnel au sens de la charte des politiques. Il a, par exemple, pointé du doigt le déficit du personnel, les insuffisances au niveau du mobilier.

Et si des avancées sont notées, Boucary Abou Soulé Adam a toutefois souligné que la mission d’inspection a révélé que des efforts restent à fournir pour une meilleure construction des partis politiques en République du Bénin.

Pas gendarme

« Chose promise, chose due », dira Sacca Lafia, puisque qu’au « cours de la rencontre préparatoire que la CENA a eue avec les partis, il leur avait été promis qu’à l’issue de ladite mission, chaque parti politique recevra un rapport.

Il a ajouté que par « cet acte de remise dudit rapport » à chaque parti selon les observations notées,  la Céna fait preuve de « transparence » et « renforce ses liens avec les partis politiques, animateurs par excellence de la vie politique béninoise ». 

Dans ce sens, Sacca Lafia souligne  que « ce rapport représente un outil important qui permettra aux partis de se  » mettre en conformité avec le cadre juridique électoral, surtout en ces jours qui précèdent les premières élections générales ».

 Conformément à l’article 31 la loi n°2019-41 du 15 novembre 2019 modifiant et complétant la loi n°2018-23 du 17 septembre 2018 portant charte des partis politiques en République du Bénin, il a rappelé que la CENA a le devoir de vérifier que tous les partis politiques sont en conformité avec les dispositions de la loi, sans toutefois jouer le rôle de gendarme.

 D’où ces mots de gratitude et félicitations des partis politiques qui ont salué l’approche pédagogique et participative de la Céna lors de cette mission de contrôle qui a eu lieu du 15 au 24 septembre 2023 sur toute l’étendue du territoire national, en collaboration avec la Direction des Partis Politiques et des Affaires Électorales (DPPAE) du Ministère de l’intérieur et de la sécurité public (MISP).

Manassé AGBOSSAGA

Le devoir de sincérité : quand l’honnêteté est une vertu en déclin en Afrique (Tribune)

L’honnête homme s’oppose à l’injustice sous toutes ses formes. Et quand son opportunisme l’amène à être du côté de l’abuseur, il faut être un inepte pour croire encore à son honnêteté qui n’est qu’une sincérité de façade.

Première séquence : les outils exploratoires de l’honnêteté

Quelques hypothèses sont utiles pour explorer les dimensions et les caractéristiques de l’honnêteté et de la malhonnêteté dans l’espace africain qui est le nôtre. 

L’honnête homme est simple à l’intérieur et sans masque à l’extérieur. Cette hypothèse est-elle tangible ? 

L’honnête homme n’est jamais un suiveur opportuniste mais un compagnon du sage ou qu’il est lui-même ce sage en termes de leadership.

L’honnête homme s’oppose à l’injustice sous toutes ses formes. Et quand son opportunisme l’amène à être du côté de l’abuseur, il faut être un inepte pour croire encore à son honnêteté qui n’est qu’une sincérité de façade.

Tout secret est comme une denrée périssable qui finit par avoir une puanteur insupportable d’où les fuites de ce gaz abominable. Il faut être suffisamment honnête pour porter la couronne de la sincérité. 

  • Tant que les gens ne savent rien ou pas assez sur vos secrets personnels, vos secrets de famille, vos secrets professionnels et vos secrets d’allégeance politique, vous êtes l’honnête homme dont les malhonnêtes ont besoin pour s’améliorer.

Mais alors, le vrai secret de l’honnêteté c’est le désintéressement et l’éthique qui restent les meilleures armes pour refuser et s’éloigner de la corruption. 

Bien évidemment, ce serait ingénu de croire que la corruption est la seule valeur de référence de l’honnête homme dans cette Afrique des secrets, des complots, des vérités dissimulées, des crimes blanchis en toute impunité et des compromissions sous garantie d’actes gratifiants. 

Il s’ensuit que s’autoproclamer honnête requière le recours à des méthodes et outils pour prouver qu’on incarne incontestablement cette valeur de noblesse et non son contraire : le piège des antivaleurs. 

-Nous allons nous appuyer sur un référentiel en sept points de contrôle de qualité comportementale tout au long de ce dialogue sur le devoir d’honnêteté et le risque systémique de la malhonnêteté.

a) la caractérisation de l’honnêteté par la typologie des baisers pour vérifier le poids de l’hypocrisie;

b) le système de régulation sociale par l’éthique appliquée aux permissions, restrictions et interdictions ;

c) l’observation empirique de l’addiction aux abus car quiconque aime les abus de pouvoir ou les cautionne voire développe une argumentation pour les blanchir est le pire des malhonnêtes. Celui-là peut vous ôter la vie ou être un complice des escalades d’un meurtrier avec une banalisation de la méchanceté pour préserver les avantages de sa posture ;

d) une analyse comparative au triangle de Karpman de la personne qui se dit honnête car être complice d’un persécuteur est une attitude courante. Hitler le dictateur sanguinaire a eu des collaborateurs zélés ;

e) la sensibilité au syndrome de Capharnaüm : on adore plus les choses plutôt que les hommes. Alors, il faut accumuler par des moyens pudiques et impudiques, légaux et illégaux ;

f)  la sensibilité à développer des actions de plaidoyer pour le pardon en vue du vivre-ensemble ;

g) la capacité à démissionner pour s’opposer à toute compromission.

  • « Qui oserait prétendre au monopole de la vérité et s’estimerait ensuite apte à l’exprimer ? » se questionnait Luisi Pirandello pour spécifier que chacun a sa vérité d’où il n’existe pas un discours uniforme sur les déterminants de l’honnêteté et alors, chacun choisit les critères qui l’arrangent au mépris des prismes par lesquels les autres appréhendent ses masques. 

En parlant de la sincérité dans l’ouvrage en noms collectifs édité en 1995 sous le titre « Des hommes et des valeurs » préfacé par Federico MAYOR, directeur général de l’UNESCO, l’ancien premier ministre français Raymond BARRE s’est penché sur l’importance de la sincérité dont la substance se traduit par 12 caractéristiques que nous résumons comme ci-après : 

  1. Ne jamais perdre de vue qu’une bonne décision nécessite une préparation avant sa mise en orbite car ce sont les conséquences de chaque décision qui détermine la valeur de la responsabilité ; 
  2. Savoir que la constance dans ses convictions connaît ses limites et la meilleure des actions tournera court à partir du moment où elle n’est pas clairement expliquée ; 

*3. Contre vents et marrées, il faut faire face aux chocs en s’attaquant aux risques qui fragilisent la stabilité économique et la cohésion sociale ; 

*4. Admettre que la fidélité aux convictions n’empêche pas que dans certaines circonstances, un changement de point de vue soit parfaitement fondé. 

  • Quand on prend une décision en étant braqué soi-même, on braque davantage les personnes sur qui s’appliquent ces décisions. Et c’est honnête de vivre des réactions radicales de leur part.  
  1. Mettre en œuvre sans complaisance un plan d’urgence correctif quand c’est nécessaire pour solutionner les problèmes qui bloquent le fonctionnement des institutions en recherchant toujours l’efficacité impactante ; 
  2. Intégrer que l’homme politique dans son action publique ne doit ni se leurrer lui-même ni fourvoyer ses électeurs : on est élu pour servir honnêtement le peuple et résoudre courageusement les problèmes pour lesquels on s’est engagé à travers son serment ;
  3. Ne pas se laisser impressionner par la popularité au point de séduire par la manipulation plutôt que par la sincérité ;  
  4. Déplorer le pilotage avec la boussole des sondages et des statistiques manipulatrices de l’opinion et des institutions internationales ;
  5. Ne pas être obnubilé par la philosophie de « après nous, c’est nous et après nous ça va être encore nous », quitte à tripatouiller les élections même avec un bain de sang pour conserver à tout prix le pouvoir ;

10.Savoir rester ferme avec honnêteté sur des solutions qui règlent durablement un problème crucial que de vouloir se soumettre à l’opinion qui désapprouve des mesures qu’elle estime contraignantes ; 

  1. Pour qu’un changement soit radical, il faut construire ce virage radical sans exclure, sans humilier et sans commettre des violences sur les personnes qui ont d’autres opinions que les vôtres. Une réforme se discute avant, pendant et après sa réalisation ; 
  2. Si l’écoute devient la faiblesse qui met la barrière étanche entre les gestionnaires du pouvoir et ceux qui sont concernés par les ordres donnés, une crise est à craindre.  Lorsque l’écoute tend à s’émousser, l’autorité s’affaissant, la brutalité du pouvoir prend le dessus et il faut s’en méfier en sachant remettre les compteurs à zéro. C’est la meilleure façon d’être honnête. L’entêtement excessif tue la confiance et l’écoute.

Toute posture de l’homme à titre institutionnel ou personnel épouse toujours une idéologie qui gouverne sa pensée, ses intentions, ses projets et la manière dont il se comporte au sein de toute société. On peut citer cinq conditions d’élégance du cœur qu’on doit cultiver pour échapper à la jalousie de voir les autres réussir : humilité, désintéressement,  générosité, compassion, pardon.

  • A chacun, son état d’esprit bienveillant ou malveillant. Il faut considérer que vivre sans ligne de démarcation pour un homme, c’est faire le choix de vivre sans éthique.

La force d’une gouvernance au service du peuple, c’est celle qui indique le chemin de l’exemplarité à chaque dirigeant public en lui rappelant sans cesse son serment de serviteur loyal à la république. 

Quand votre pays est en difficulté, le sacrifice proportionnel fait partie des urgences nationales et le peuple doit constater que les dirigeants sont conscients de sa souffrance et la vivent avec lui comme un noble geste de solidarité nationale. Autrement dit, la puissance publique est aussi l’ensemble des générosités qu’un Etat soucieux de l’intérêt général et du bien commun partage avec la nation. Toute autre attitude relève de l’imposture à cet égard. 

  • Pour comprendre l’honnêteté, il faut aller à sa seule source qu’est la sagesse avec sa seule arme qu’est l’éthique et le seul comportement qu’il requiert, la pudeur.

Qu’est-ce que la sagesse, cette valeur qui donne du sens à l’existence humaine en toute chose et en toute circonstance, de votre vivant et après votre mort?

  • La sagesse c’est le comportement d’une personne ancré dans le respect des valeurs de droiture et d’exemplarité. Elle incarne le devoir bien fait, le désintéressement, le don de soi, l’ouverture, l’empathie, la compassion, la tolérance et le pardon. 

Pour les croyants, la sagesse est une culture morale se traduisant par un comportement sous influence de la crainte de Dieu et qui dédramatise les fautes et aide l’homme à s’améliorer et à s’élever. 

  • La sagesse veut que la pratique de l’homme soit en harmonie avec ses pensées, sa vision, ses valeurs et ses paroles. 

Cette harmonie avec soi-même et avec les autres tenant lieu d’une charge vibratoire bienfaisante a été consacrée dans de nombreuses constitutions africaines concernant particulièrement les personnes élues à une fonction politique ou nommées à une fonction publique. C’est cette équivalence spirituelle entre le mental et le comportement qui fonde l’état d’esprit positif qu’on appelle l’honnêteté ou la probité.

On peut être d’un grand niveau intellectuel, être à un haut poste, avoir beaucoup d’argent et faire référence constamment à la parole divine sans incarner la sagesse. 

La sagesse ce n’est pas une affaire d’âge, non plus une posture de dépositaire de savoirs endogènes étendus. C’est tout simplement l’ensemble des limites de bon sens librement consenties qu’est l’éthique que vous vous donnez à chaque circonstance de votre vie et qui interpelle vos semblables parce que votre mode de vie donne du sens à leur propre vie. 

  • Ce n’est donc pas facile d’être sage, mais l’être ou le devenir doit être le défi quotidien de tout homme qui cultive le sens de la responsabilité, de l’honneur ou la respectabilité et de la dignité.

L’homme sage est forcément humaniste, humble, juste, pédagogue et organisé dans ce qu’il fait. Cultivant le compagnonnage, il n’attend ni reconnaissances, ni remerciements de personne. Il fait de sa façon d’être un devoir envers la communauté.

Fin de séquence 1

Par Simon-Narcisse TOMETY, Staséologue, expert en approche NE PAS NUIRE

Rentrée scolaire 2024-2025 au Bénin: Richard Boni Ouorou pose des actes forts

Des actes forts de Richard Boni Ouorou pour accompagner les élèves à l’occasion de la rentrée scolaire 2024-2025 au Bénin.

Écoliers, élèves et enseignants reprennent le chemin des classes ce lundi 16 septembre 2024.  Moment choisi par Richard Boni Ouorou pour, à nouveau, faire parler son coeur.

Présent à l’EPP Founga, il a lancé la construction d’un nouveau module de classe en présence des élèves et responsables de l’école. Il a également offert des kits solaires aux élèves.

Tout comme les élèves de l’EPP Founga, plusieurs écoliers de Soubroukou ont aussi reçu des sacs, cahiers, et autres fournitures scolaires.

Pour sa part; le directeur du collège de Soubroukou en a profité pour évoquer des difficultés logistiques en raison de l’arrivée de nouveaux élèves.  Face à cette doléance, Richard Boni Ouorou a rapidement fourni 40 tables-bancs pour permettre aux enfants de démarrer la rentrée scolaire dans de bonnes conditions.

Décidé à offrir de meilleures conditions d’études aux élèves de la Donga et du Bénin, le président de la fondation Terrien.nes a dépêché une équipe pour s’enquérir de l’état de l’école de Belefoungou, qui est actuellement décoiffée.

En attendant le point pour un dénouement de la situation, Richard Boni Ouorou souhaite une excellente rentrée à tous les enfants du Bénin et dit un  grand merci aux enseignants qui s’engagent avec passion malgré les défis qu’ils rencontrent.

Un message et des actions qui confirment son attachement à l’éducation.

Manassé AGBOSSAGA

Présence remarquable de Richard Boni Ouorou à la Gaani 2024  

Richard Boni Ouorou honore l’édition 2024 de la Gaani. Le président du mouvement Libéral s’est rendu ce samedi 14 septembre à Nikki pour prendre une part active aux festivités.

( Accueil triomphal des populations, tête-à-tête avec l’Empereur Séro Torou Touko)

 ( Il y a ceux qui y vont pour le festival et nous qui y allons par appartenance culturelle et cultuelle »

Richard Boni Ouorou honore l’édition 2024 de la Gaani. Le président du mouvement Libéral s’est rendu ce samedi 14 septembre à Nikki pour prendre une part active aux festivités.

A son arrivée sur les lieux, il a eu droit à un accueil chaleureux. Les populations se sont fortement mobilisées pour rendre inoubliable sa descente à la Gaani 2024. Un accueil triomphal qui se justifie par les nombreuses actions de l’homme au profit de la cour royale et des populations.

Invité de marque, Richard Boni Ouorou a ensuite eu l’honneur d’être reçu par l’Empereur de Nikki, Séro Torou Touko,  le premier ministre du royaume et certains cadres de la ville.

 Après les échanges avec les chefs traditionnels, Richard Boni Ouorou a pu apprécier la qualité du spectacle, marqué entre autres, par  » la  course de chevaux, les puissantes résonances des tambours sacrés et les danses culturelles, la Foire Économique Régionale du Borgou, la visite les différents stands, témoignages du dynamisme.

Visiblement satisfait de l’organisation, il n’a pas manqué d’adresser ses « félicitations au comité d’organisation locale, à  la mairie, qui dit-il « comme à son habitude, à relever le défi de l’organisation.

Par sa présence à la Gaani, fête identitaire célébrée annuellement dans l’aire culturelle baatonou et boo, au nord -est du Bénin, Richard Boni Ouorou assume ses origines. « La Gaani de notre point de vue, se passe sur deux volets. Il y a ceux qui y vont pour le festival et nous qui y allons par appartenance culturelle et cultuelle », souligne t-il.

Chacun saura reconnaître sa catégorie.

Manassé AGBOSSAGA