« Cynique et déloyal » : Me Jacques Bonou réagit aux insinuations visant le Pr Joël Aïvo »,

Depuis un moment, un groupe de personnes coordonnées a décidé de prendre en otage la détention du Professeur Joël Aïvo et de faire de sa situation un argument de leur stratégie pour améliorer les conditions de détention d’autres détenus. Il n’est pas difficile de comprendre la motivation de ces insinuations qui apparaissent comme une fabrication de fausses informations et une dénonciation insidieuse, inélégante et calomnieuse.

La prison n’est pas un jeu.

Depuis un moment, un groupe de personnes coordonnées a décidé de prendre en otage la détention du Professeur Joël Aïvo et de faire de sa situation un argument de leur stratégie pour améliorer les conditions de détention d’autres détenus. Il n’est pas difficile de comprendre la motivation de ces insinuations qui apparaissent comme une fabrication de fausses informations et une dénonciation insidieuse, inélégante et calomnieuse.

Le plus consternant, c’est que ces fausses informations sont diffusées avec toujours en arrière-plan, les conditions dans lesquelles madame Réckya Madougou, serait détenue à la prison civile de Missérété.

Je voudrais profiter de ces actes déloyaux et du cynisme qui anime leurs auteurs, pour rappeler à ceux et celles qui feraient encore semblant de l’ignorer ce qui suit :

  • depuis le vendredi 16 avril 2021, le professeur Aïvo est en prison. Il n’est pas détenu dans sa maison, encore moins dans un hôtel de Cotonou. Mon client est bien à la prison civile de Cotonou et tous les Béninois qui s’y rendent pour visiter d’autres prisonniers peuvent le voir assis dans la masse des prisonniers, dans le brouhaha du parloir, en train de recevoir ses proches ;
  • depuis bientôt 4 ans, le Professeur Joël Aïvo est injustement détenu. Il vit reclus au fond de sa cellule, loin de son épouse, de ses enfants et de ses proches ;
  • depuis bientôt 4 ans le professeur Joël Aïvo est empêché d’exercer son métier, et sa carrière est à l’arrêt ;
  • depuis bientôt 4 ans, le Professeur Aïvo porte seul sa croix, sans rien renier de ses idées pour le Bénin ni des convictions pour lesquelles il paie un si lourd tribut ;
  • et surtout, depuis tout ce temps, chaque Béninois peut en témoigner, il n’est pas arrivé une seule fois à l’esprit du Professeur Joël Aïvo lui-même, de devoir utiliser la situation d’un autre détenu pour améliorer la sienne. Jamais il n’est venu à l’esprit de ses avocats ni de ses proches de doigter un autre prisonnier, voire de comparer les conditions de détention de celui-ci pour défendre la cause du Professeur Joël Aïvo.

Il me paraît important de rappeler que le fait pour mon client de vivre sa détention dans la dignité, sans jamais faire du tapage au sujet des privations et des humiliations qui lui sont imposées, ne doit en aucun cas être interprété comme un contentement. Le Professeur Aïvo a toujours été un homme mesuré et réfléchi, il continuera de faire preuve de responsabilité et de sang-froid face à l’épreuve de son emprisonnement.

La prison n’est pas un jeu, c’est un drame. Elle emporte pour ceux et celles qui y sont confrontés, des conséquences graves. Les années de votre vie qu’elle vous prend sont irrattrapables, et les séquelles qu’elle laisse dans votre vie sont irréparables.

J’invite alors humblement les personnes qui visiblement ignorent tout de ce qu’est la prison, à savoir raison garder. À défaut d’être bienveillantes à l’égard du Professeur Aïvo, à défaut de lui témoigner de la solidarité, j’invite ces personnes à respecter l’épreuve d’un homme qui a pris tous les risques pour que chaque enfant de ce pays puisse de nouveau vivre dans un pays de liberté et de justice.

Merci à vous.

Maître Jeacques Bonou
Conseil du Professeur Joël Aïvo 

Sénégal : Bassirou Diomaye Faye dissout l’Assemblée nationale

Grande annonce du  président sénégalais ce jeudi 12 septembre 2024. Lors d’une adresse à la nation, Bassirou Diomaye Faye a annoncé la dissolution de l’Assemblée nationale. Les prochaines élections législatives sont fixées au

Grande annonce du  président sénégalais ce jeudi 12 septembre 2024. Lors d’une adresse à la nation, Bassirou Diomaye Faye a annoncé la dissolution de l’Assemblée nationale. Les prochaines élections législatives sont fixées au 17 novembre.

C’était dans l’air, c’est désormais. Cinq mois après son arrivée au pouvoir,  Bassirou Diomaye Faye vient de dissoudre l’Assemblée nationale. « Je dissous l’Assemblée nationale pour demander au peuple souverain les moyens institutionnels qui me permettront de donner corps à la transformation systémique que je leur ai promise. Aujourd’hui plus que jamais l’heure est venue d’ouvrir une nouvelle temporalité à notre quinquennat », a déclaré à la télévision nationale le président sénégalais, ce jeudi 12 septembre.

Il a ensuite indiqué que les élections législatives sont fixées au 17 novembre 2024. .

 Bassirou Diomaye Faye a mis en avant les blocages observés au parlement  ces derniers jours, qui dit-il l’ont convaincu qu’une « collaboration franche avec la majorité parlementaire (…) était une illusion ».

Le président sénégalais accuse les députés acquis à la cause de l’ancien président Macky Sall de  » se détourner du Peuple pour promouvoir le culte du blocage et ainsi entraver la mise en œuvre du projet sur la base duquel » il « a été élu ». .

La  dissolution de l’Assemblée nationale vise donc à lui donner une majorité stable pour dérouler son projet de société.

Reste désormais à savoir si les Sénégalais lui donneront raison en novembre prochain.

Manassé AGBOSSAGA

Guinée Bissau : Sur avis de son épouse, Umaro Sissoco Embalo  ne va pas briguer un second mandat

Un chef d’Etat africain qui renonce à briguer un second mandat sur avis de sa femme, cela n’arrive pas tous les jours. En Guinée Bissau, Umaro Sissoco Embalo a annoncé à la fin du conseil des ministres, mercredi dernier, qu’il ne présentera pas à la présidentielle de 2025.

Selon le président Bissau Guinéen, c’est après avoir échangé avec Dinisia Reis Embalo, qu’il est arrivé à la conclusion qui « ne servait à rien de s’engager à nouveau dans un combat politique avec des homologues qui, de son point de vue, ne sont pas d’un niveau suffisant ».

« Ces derniers jours, je revenais de voyage, a-t-il expliqué au micro de Allen Yero Embalo, correspondant de Rfi. Dans l’avion mon épouse m’interpelle : « Monsieur le Président, je crois que tu ne dois pas te présenter à la prochaine présidentielle. ». Surpris, je lui demande pourquoi ? « Parce que tu ne mérites pas qu’on t’insulte autant. ». Après avoir mûrement réfléchi, le lendemain, je lui répondis ceci : « Vous avez raison, j’ai entendu vos conseils, je ne serai pas candidat en 2025 »,  parce que je ne veux pas me rabaisser au même niveau que ceux qui m’insultent ».

Umaro Sissoco Embalo a ensuite confié que le prochain président qui sera élu en 2025 devra faire preuve d’une plus grande honnêteté et d’un plus grand sérieux que la classe politique actuelle. Et là-dessus, il soutient qu’il ne va pas laisser le pouvoir à n’importe qui.

  « Mais je peux vous garantir que ce ne sera ni Domingos Simoes Pereira, ni Nuno Nabiam ni Braima Camara qui me remplaceront. C’est une autre personne mieux que nous qui me remplacera. C’est ce que mérite la Guinée-Bissau. », a martelé Umaro Sissoco Embalo d’après des propos rapportés par Rfi.

En attendant, l’ancien Premier ministre (18 novembre 2016 au 12 janvier 2018) et président de la République de la Guinée Bissau depuis le 27 février 2020,  rassure, qu’il ira jusqu’au bout de son mandat actuel.

M.A

Pour la réussite des élections générales de 2026 : la Céna s’approprie le nouveau code électoral

Deux jours pour s’approprier le nouveau code électoral, promulgué le 15 mars 2023 par le président de la République Patrice Talon. Depuis ce mardi, un atelier d’appropriation de la loi N° 2024- 13 du 15 mars 2024 modifiant et complétant la loi n°2019-43 du 15 novembre 2019 réunit la Commission électorale nationale autonome (Céna), l’Agence nationale d’identification et des personnes (Anip), les députés, les forces de défense et de sécurité les responsables de la Céna.

Un atelier d’appropriation du nouveau code électoral réunit depuis ce mardi 10 septembre 2024, la Commission électorale nationale autonome (Céna), l’Agence nationale d’identification et des personnes (Anip), les députés, les forces de défense et de sécurité. Les travaux qui se tiennent dans les locaux du ministère des Affaires étrangères visent avant tout, à comprendre les changements apportés par la loi N° 2024- 13 du 15 mars 2024 modifiant et complétant la loi n°2019-43 du 15 novembre 2019 et anticiper sur les implications de ces changements pour chaque direction.

Deux jours pour s’approprier le nouveau code électoral, promulgué le 15 mars 2023 par le président de la République Patrice Talon. Depuis ce mardi, un atelier d’appropriation de la loi N° 2024- 13 du 15 mars 2024 modifiant et complétant la loi n°2019-43 du 15 novembre 2019 réunit la Commission électorale nationale autonome (Céna), l’Agence nationale d’identification et des personnes (Anip), les députés, les forces de défense et de sécurité les responsables de la Céna.

Les travaux s’articulent autour de deux grandes thématiques à savoir : les innovations  contenues dans la nouvelle loi, ainsi que sur leurs appropriations par les différents acteurs et la responsabilité  de la Céna dans la mise en œuvre des ces nouvelles dispositions  à travers  chaque direction technique. 

 Procédant au lancement de l’atelier, Sacca Lafia a évoqué les attentes. Le président de la Céna a cité : :relever les innovations contenues dans la nouvelle loi; comprendre les implications de ces innovations, non seulement pour la Céna, mais aussi pour les partis politiques; anticiper sur les difficultés susceptibles de surgir dans l’application de cette nouvelle disposition afin  de proposer des approches de solutions pour prévenir tout blocage et assurer la continuité du processus électoral.

Il a ajouté  que l’atelier d’appropriation du code électoral vise également à « comprendre en profondeur les changements apportés par loi N° 2024- 13 du 15 mars 2024 modifiant et complétant la loi n°2019-43 du 15 novembre 2019 et à anticiper les implications de ces changements pour chaque direction technique de la Céna. 

Le président de la Céna a enfin fait remarquer que cet atelier constitue un tournant décisif dans l’organisation des élections générales de 2026.

Avant ça, le Directeur général des Élections a confié, que la Céna était en capacité de dérouler le chronogramme des élections générales depuis de l’atelier de planification des élections électorales, organisé fin 2023.  Toutefois,  le vote et la promulgation de la loi N° 2024- 13 du 15 mars 2024 modifiant et complétant la loi n°2019-43 du 15 novembre 2019 oblige la Céna à adapter ce chronogramme  par une mise à jour en tenant compte des dispositions nouvelles  de la loi promulguée, a fait observer Boucary Abou Soulé Adam .

50 articles modifiés

A la suite de la phase protocolaire, le président de la Commission des lois de l’Assemblée nationale a entretenu l’assistance sur « les innovations contenues dans la  loi N° 2024- 13 du 15 mars 2024 modifiant et complétant la loi n°2019-43 du 15 novembre 2019.  Orden Alladatin  a souligné que le nouveau texte électoral tient compte des suggestions de la Céna, de la Cour constitutionnel, mais prend également en compte la loi interprétative de 2020.

Il a ensuite fait remarquer que 50 articles ont été globalement touchés. Le président de la Commission des lois de l’Assemblée nationale a, entre autres, cité les articles 13, 34 nouveau, 37, 41 nouveau, 61 nouveau, 63 nouveau, 71, 73, 90, 94, 146.

Orden Alladatin a reconnu que certaines nouvelles dispositions dont celles relatives au parrainage, ou encore au seuil d’éligibilité sont sources de polémique.

Néanmoins, il  a martelé que ce code électoral est en harmonie avec la réforme du système partisan et  vise à assainir le paysage politique avec, à long terme, l’avènement de deux grands partis politiques.

Les autres communications au programme

04 autres communications sont également au programme de l’atelier d’appriopration du code électoral qui se tient à la salle fleuve jaune du ministère des Affaires étrangères : il s’agit : « Quelques effets induits par les innovations contenues dans la loi N°2024-13 du 15 mars 2024 sur la mise en oeuvre des activités électorales (aspects pratiques et opérationnels); « Impacts des innovations du code électoral sur les attributions de la Direction chargée de la communication et de la formation », « Impacts des innovations du code électoral sur les attributions de la Direction chargée des systèmes d’information », « Impacts des innovations du code électoral sur les attributions de la Direction chargée des affaires administratives et financières et de la personne responsable des marchés publics ».

Ces différentes communications seront suivies de questions et réponses.

 Et selon le chronogramme de l’atelier, adopté par acclamation, les travaux prennent fin dans l’après-midi du mercredi  par l’allocution de clôture du président de la Céna, Sacca Lafia, qui sera précédé de la présentation et de l’amendement du rapport général de l’atelier.

Manassé AGBOSSAGA

Equilibre politique et matrimonial de la femme : le MPL réfléchit sur la question

Le renforcement des capacités des militantes reste un préalable pour les responsables du parti Mouvement Populaire de Libération (MPL) Réunis à Bohicon les 24, 25 et 26 août 2024, ces derniers ont organisé un atelier de formation de trois jours au profit des femmes.

Quels outils pour l’équilibre politique et matrimoniale de la femme ? Ainsi se présente le thème principal autour duquel des réflexions ont été menées. Pendant trois jours, plusieurs sous thématiques ont été développées à l’endroit des femmes militantes du parti Mouvement Populaire de Libération qui ont pris part.

En sa qualité de président, Expérience Tébé a procédé officiellement au lancement des travaux.

Au parti MPL, la femme se présente aujourd’hui comme un maillon très important dans la société Béninoise. Il relève alors d’une obligation de la placer au cœur des luttes politiques. Ainsi, pour les responsables, il faut renforcer les capacités des femmes afin que leur engagement politique n’influence pas leur situation matrimoniale.

Ceci passe par la mise à disposition d’un certain nombre d’outils. Il s’agit entre autres :  de la prise de parole et aux comportements à adopter en public en passant par le coaching du développement personnel, de la rédaction du discours politiques propre au MPL et à la gestion du temps et des objectifs à atteindre…

Dans une ambiance très sereine et une assiduité légendaire, les femmes participantes à cet atelier n’ont pas manqué de poser des questions de compréhension. Elles n’ont pas manqué de proclamer leur sentiment de satisfaction à la fin et ont plaidé pour une reprogrammation dans les temps à venir.

Des observations prises en compte par le Directoire du parti MPL qui a fait du déroulement de cet atelier de formation un franc succès.

Par Christophe KPOSSINOU

Affaire « frère Hounvi’ : Richard Boni Ouorou recadre Wilfried Léandre Houngbédji

Richard Boni Ouorou répond à Wilfried Léandre Houngbédji après sa sortie sur l’affaire « frère Hounvi ». Le président du mouvement Libéral Bénin invite le Porte-parole du Gouvernement à éviter

Richard Boni Ouorou répond à Wilfried Léandre Houngbédji après sa sortie sur l’affaire « frère Hounvi ». Le président du mouvement Libéral Bénin invite le Porte-parole du Gouvernement à éviter  » l’amalgame, la confusion et à faire preuve de responsabilité » dans l’accomplissement de sa mission. La suite ci-dessous.

«  Cher Léandre Houngbedji, 

je tiens à souligner que la liberté d’expression est un droit fondamental protégé par de nombreuses constitutions et instruments internationaux et que la liberté de la presse attribuée aux journalistes est formulée sur le continuum de la liberté d’expression. Il faut donc éviter l’amalgame. Cette liberté ne se limite donc pas aux journalistes, mais s’étend à tous les citoyens, y compris les activistes politiques.

Il est important de distinguer entre la critique légitime, qui est essentielle dans une démocratie, et les discours diffamatoires ou haineux. Cependant, restreindre la liberté d’expression sous prétexte de protéger votre patron et certaines personnes des critiques pourrait nuire au débat public et à la responsabilité démocratique.

Les activistes politiques jouent un rôle crucial dans le dynamisme d’une société en mettant en lumière des points de vue souvent négligés. Bien sûr, cela doit être fait de manière responsable. Toutefois, limiter leur expression sous prétexte qu’ils représentent un bord politique pourrait poser des risques pour la pluralité des opinions et le contrôle citoyen nécessaire envers les gouvernants.

Il est essentiel de trouver un équilibre qui permette de protéger les individus contre la diffamation tout en garantissant un espace suffisant pour le débat et la critique, qui sont des éléments vitaux de toute démocratie.

Je vous invite donc cher Léandre à éviter l’amalgame, la confusion et à faire preuve de responsabilité dans le rôle très important qui vous est confié. 

Prenez soin de vous cher ami et excellente semaine. 

Boni Richard Ouorou 

Président mouvement libéral Bénin 

« A chaque fois qu’il agit, c’est dans le sens du développement », la Donga dit merci à Richard Boni Ouorou

Véritable philantrope, il incarne incontestablement à lui seul le social dans toute sa dimension.Sur fonds propres, le président de la fondation Terrien.nes enchaîne les initiatives pour accompagner ses compatriotes. Une générosité qui ne laisse pas indifférent les populations de la Donga.

Projet Top Entrepreneurs, installation de lampadaire solaire dans plusieurs communes du Bénin, concert gratuit offert aux populations en période de vacance, construction de salle de classes, dons de casques aux motocyclistes, dons de matériels informatiques à des organes de presse, dons de matériels et équipements au groupement de femmes “Gbenondjou Affossogbé” de l’arrondissement d’Ayomi, commune de Dogbo, parrain de la 2è édition du Festival Hoxo, parrain de la 6è édition Masterclass Bénin. Sans être exhaustif, toutes ces actions portent la marque d’un seul homme. Son nom :  Richard Boni Ouorou.

Véritable philanthrope, il incarne incontestablement le social dans toute sa dimension.Sur fonds propres, le président de la fondation Terrien.nes enchaîne les initiatives pour accompagner  ses compatriotes. Une générosité qui séduit les populations de la Donga.

Les populations de la onga témoignent leur reconnaissance à Richard Boni Ouorou
Les populations de Djougou rendent hommage à Boni Richard Ouorou

A Djougou, elles sont massivement sorties ce samedi 07 septembre 2024 pour rendre un vibrant hommage au bâtisseur Richard Boni Ouorou.  

 « Le fils du terroir, le fils de Djougou, le fils de la Donga, le fils du Bénin, à chaque fois qu’il va agir, c’est dans le sens du développement. C’est la raison pour laquelle, nous sommes subjugués par toutes les actions que notre frère est en train de faire dans notre localité (…) Il a agi par rapport à notre collège. A lui seul, il est en train de faire fort dans le domaine de l’électrification, à lui seul il est en train de nous offrir des hangars  pour le marché. Richard Boni Ouorou, c’est une fierté », a témoigné leur porte-parole,  Alassane Noumba.

Et de se confondre en prière et en gratitude : « que Dieu puisse l’accompagner, que Dieu le bénisse, que Dieu le protège (…), c’est ensemble que nous sommes en train de lui montrer notre reconnaissance ».

Au-delà de Djougou, c’est tout le département de la Donga qui partage ce point de vue.

Manassé AGBOSSAGA

« J’étais un vrai Béninois sans peur, un compatriote sans reproche », quand Wilfried Houngbédji chambre « frère Hounvi »

Le porte-parole du Gouvernement chipe une formule sacrée du frère Hounvi pour le chambrer. Pour sa première intervention sur  l’enlèvement supposé de l’activisiste à Lomé, Wilfried Léandre Houngbédji ne s’est pas privé de le tacler avec ses propres mots.

Le porte-parole du Gouvernement chipe une formule sacrée du frère Hounvi pour le chambrer. Pour sa première intervention sur  l’enlèvement supposé de l’activisiste à Lomé, Wilfried Léandre Houngbédji ne s’est pas privé de le tacler avec ses propres mots.

Lors d’une sortie ce samedi 07 septembre 2024, l’ancien journaliste du quotidien La Nation a rappelé  qu’il était un « vrai citoyen sans peur, un compatriote sans reproche ».

« Je suis le premier défenseur de l’esprit critique. J’ai fait ça en tant que journaliste, et moi, j’étais un vrai Béninois sans peur, un compatriote sans reproche. Je peux vous le dire sans fausse prétention et je n’ai jamais fui. Même en étant dans le service public, j’ai eu une plume critique et j’assumais les critiques. J’ai écrit Scandale sous Yayi. Yayi était au pouvoir. Il a envisagé de me mettre en prison, de me faire un procès et j’avais les preuves dans mon livre,(…). Et malgré ça, j’étais préparé à l’idée d’aller en prison .Une Ambassade de la place à Cotonou m’a appelé, pour dire on te donne. On m’a donné le visa. Tu viens chez nous, trois ans renouvelable. Je dis, je ne pars pas de Cotonou. Je reste là », a-t-il déclaré; avant d’enfoncer le clou,  » c’est ça le citoyen sans peur, sans reproches ».

En revanche, le porte-parole du Gouvernement semble accuser frère Hounvi » de mener un « activisme politique à base de calomnie et de médisance ». « On essaie de déconstruire les autres et de les défaire aux yeux de la société », déplore Wilfried Léandre Houngbédji.

Steve Amoussou, que dis-je, ‘frère Hounvi » appréciera…

Manassé AGBOSSAGA 

Affaire Steve Amoussou : Quand Ouorou renvoie le ministre de la Justice et le PS de la Criet aux notions élémentaires du droit (Tribune)

La responsabilité pénale concerne les infractions à la loi jugées nuisibles à la société dans son ensemble. Lorsqu’une personne est déclarée coupable d’un crime, elle peut être sanctionnée par des peines telles que l’emprisonnement, des amendes ou d’autres mesures restrictives. L’objectif principal est de punir le délinquant et de dissuader d’autres personnes de commettre des infractions similaires.

Chers amis, afin de vous fournir des matériaux pour construire une bonnes analyses face a l’actualité judiciaire, je vous prie de lire attentivement ce qui suit et de vous approprier les notions suivantes. Celle de la responsabilité pénale et la responsabilité civile en droit.

La responsabilité pénale et la responsabilité civile sont deux concepts distincts en droit, chacun ayant ses propres implications et objectifs.

Responsabilité pénale

La responsabilité pénale concerne les infractions à la loi jugées nuisibles à la société dans son ensemble. Lorsqu’une personne est déclarée coupable d’un crime, elle peut être sanctionnée par des peines telles que l’emprisonnement, des amendes ou d’autres mesures restrictives. L’objectif principal est de punir le délinquant et de dissuader d’autres personnes de commettre des infractions similaires.

Exemple au Canada :

Dans l’affaire R. c. Smith, une personne reconnue coupable de vol pourrait se voir imposer une peine d’emprisonnement. Selon le Code criminel canadien, le vol est une infraction criminelle qui peut entraîner des peines de prison. La sanction vise à protéger la société et à réhabiliter le délinquant.

Toujours au Canada, selon le juge Lamer dans l’affaire R. c. M. (C.A.), [1996] 1 R.C.S. 500, l’objectif est de « maintenir une société juste, paisible et sûre ».

Responsabilité civile

La responsabilité civile, en revanche, concerne les litiges entre particuliers ou entités où un dommage a été causé. L’objectif est de compenser la victime pour les pertes subies, généralement par le biais de dommages-intérêts. Contrairement à la responsabilité pénale, il n’y a pas de peine de prison.

Exemple au Canada :

Dans l’affaire Donoghue c. Stevenson, qui a inspiré le droit canadien, une personne blessée par un produit défectueux pourrait poursuivre le fabricant pour obtenir une compensation financière pour ses blessures.

La Cour suprême du Canada, dans l’affaire Saadati c. Moorhead, 2017 CSC 28, a affirmé que la responsabilité civile vise à « réparer les dommages causés par la faute d’un autre ».

Il est important de souligner la distinction dans les procédures et les standards de preuve entre la responsabilité pénale et civile.

En matière pénale :

Le standard de preuve est « hors de tout doute raisonnable », ce qui signifie que la culpabilité de l’accusé doit être prouvée de manière convaincante et sans ambiguïté.

Responsabilité civile :

Le standard de preuve est « la prépondérance des probabilités », ce qui signifie qu’il doit être plus probable qu’improbable que le défendeur soit responsable du dommage.

Exemple pratique

Supposons qu’une personne cause du tort à autrui en l’enlevant et en le séquestrant puis le remettant à un tribunal sans mandat:

Responsabilité pénale :

Cette personne pourrait être poursuivie pour enlèvement et séquestration mis en danger de la vie d’autrui sans mandat judiciaire , une infraction criminelle pouvant entraîner une peine d’emprisonnement.

Responsabilité civile :

La même personne pourrait être poursuivie par la victime pour obtenir des dommages-intérêts couvrant les dommages causés par son acte.

En résumé, bien que la responsabilité pénale et civile puissent concerner un même événement, elles ont des objectifs, des procédures et des conséquences juridiques différents. Notre système juridique béninois doit veiller à ce que chaque type de responsabilité soit traité dans le cadre approprié pour garantir justice et équité.

À cet effet, il est pertinent de se demander si la CRIET est compétente pour juger une affaire non pénale et, si elle l’a jugée au civil, pourquoi le jugement d’une affaire non pénale est-il assorti d’une peine de prison ?

Prenez soin de vous,

Boni Richard Ouorou

Bénin : Ouorou brise le silence sur ses rapports avec Talon et Yayi, puis clarifie son combat politique

Pour qui roule Ouorou? Talon ou Yayi? C’est la question qui est sur toutes les lèvres au royaume des kpakpatos; conséquence de sa présence sur tous les fronts et de ses nombreuses œuvres sociales au profit des populations. Mais parce que dans son dictionnaire, il n’y a pas de sujet tabou, le président du mouvement Libéral Bénin a, comme à son habitude, abordé le sujet dans un franc parlé.

Pour qui roule Ouorou? Talon ou Yayi? C’est la question qui est sur toutes les lèvres au royaume des kpakpatos; conséquence de sa présence sur tous les fronts et de ses nombreuses œuvres sociales au profit des populations. Mais parce que dans son dictionnaire, il n’y a pas de sujet tabou, le président du mouvement Libéral Bénin a, comme à son habitude, abordé le sujet dans un franc parlé.

En marge d’une rencontre avec les 77 délégués communaux du mouvement Libéral à Parakou, le mois dernier, Richard Boni Ouorou en a profité pour mettre les points sur les i au sujet de ses supposés rapports avec le président Patrice Talon et l’ancien président Boni Yayi.

Il soutient qu’il n’a aucun rapport direct avec les deux hommes.

« parmi toutes ces personnes, je n’ai aucun ami. Le président Boni Yayi, je ne le connais pas. Je ne l’ai jamais vu. Je le dis et je vais le redire, parce que ce n’est pas un mensonge, je ne l’ai jamais vu et lui-même ne peut pas dire qu’il m’a déjà vu une seule fois », a t-il clarifié, tout en reconnaissant qu’il a eu à échanger plusieurs fois avec le président du parti Les Démocrates « au téléphone pendant des mois ».

Il marque ensuite un arrêt et fait observer qu’on n’a pas besoin d’être du parti Les Démocrates pour dire qu’on est forcément de l’opposition, rappelant qu’il y a plusieurs partis politiques au Bénin qui se revendiquent de l’opposition.

S’agissant de l’actuel locataire de la marina, Richard Boni Ouorou a confié que c’est en 2026 qu’il a vu pour la première fois, sans toutefois échanger avec lui. 

« J’ai vu Patrice Talon une fois dans ma vie en 2016, alors que j’étais chargé de communication du Général Robert Gbian Gbian. Il m’avait envoyé le représenter pour signer le protocole de la rupture et je suis allé. Et c’est ce jour-là que Patrice Talon est venu et il a envoyé le ministre Sacca Lafia. Moi, j’étais assis à côté du ministre Lafia. Quand il est venu, il ne nous a même pas salué », a-t-il confié.

Richard Boni Ouorou marque un second arrêt et lance : « moi matin; midi et soir, je critique le régime actuel.  Je le dis à qui veut l’entendre, que je suis opposé à la pratique politique actuelle. Mais ce que je refuse de dire, et que les gens veulent entendre de ma bouche, c’est de dire que je suis opposé à Patrice Talon et je dis non. Si vous voulez, vous pouvez sortir d’ici et dire que c’est Patrice Talon qui l’a donné l’argent, c’est votre problème. De vous à moi, je n’ ai rien à branler.

Richard Boni précise son combat politique

Après cette mise au point, le président du mouvement Libéral indique que son entrée en politique n’est pas dirigée contre quel’qu’un. « Je ne veux pas combattre une personne. Pourquoi je vais combattre une personne? Nous avons combattu Mathieu Kérékou. Il est parti. Nous avons dit que nous sommes en démocratie. Voilà où nous en sommes aujourd’hui. Nous avons combattu Nicéphore Soglo, il a fait un mandat, il est parti. Voilà où nous en sommes. Qu’est ce qu’on n’a pas dit de Yayi dans ce pays. Yayi Boni est parti, nous sommes dans quoi aujourd’hui », a-t-il fait constater.

Face à ce constat d’échec, le président du mouvement Libéral Bénin soutient qu’Il « faut faire un combat politique qui permet de réformer un système rétrograde au lieu de faire un combat de personne et maintenir un système défaillant qui reproduit les mêmes inégalités avec différentes personnes ».

Chacun est désormais situé sur les raisons de son engagement politique.

Manassé AGBOSSAGA