Projecteurs sur Séraphin YETO : un opérateur économique chevronné béninois dont le parcours inspire

Le Bénin compte une multitude d’opérateurs économiques et d’hommes d’affaires quise distinguent au quotidien dans leur secteur d’activité. Ils contribuent ainsi au développement socio-économique de leur pays. Parmi eux, figure Séraphin YETO alias « YOVO » (blanc – à cause de sa couleur de peau – ndlr), Président Directeur Général (PDG) de la Société Béninoise de Négoce Import-Export (SONIMEX), spécialisée dans la production et la commercialisation des matériaux de construction. Nous vous amenons à sa découverte.

Le Bénin compte une multitude d’opérateurs économiques et d’hommes d’affaires qui se distinguent au quotidien dans leur secteur d’activité. Ils contribuent ainsi au développement socio-économique de leur pays. Parmi eux, figure Séraphin YETO alias « YOVO » (blanc – à cause de sa couleur de peau – ndlr), Président Directeur Général (PDG) de la Société Béninoise de Négoce Import-Export (SONIMEX), spécialisée dans la production et la commercialisation des matériaux de construction. Nous vous amenons à sa découverte.

Né le 20 octobre 1971 à Aplahoué dans le département du Couffo au sud du Bénin, d’un père opérateur économique et d’une mère ménagère, Séraphin Yéto est très tôt rentré dans les affaires, alors qu’il n’avait que 20 ans. Piqué par le virus de l’entreprenariat, il abandonne les classes dès le Cours Moyen 2e année (CM2) et commence à travailler aux côtés de son père. Le jeune opérateur économique commence d’abord par importer du carburant du Burkina Faso et du Togo. Mais quelques temps après, « YOVO » comme on l’appelle affectueusement se consacre à l’importation de la farine de blé et du riz. Parallèlement à ce business, Séraphin Yéto investit dans la quincaillerie. Se rappelant de ses premiers pas dans le commerce, l’homme confie : « Les débuts étaient difficiles mais j’arrivais à m’en sortir un peu. J’avais des fournisseurs au Togo qui me livraient 500 tonnes de farine de blé, 500 tonnes de riz à crédit. Je dépose un acompte et rembourse le reste après ». Malgré les difficultés et déterminé à atteindre ses objectifs, le patron de SONIMEX consent des sacrifices et est parfois obligé de contracter des prêts bancaires afin de respecter les engagements pris vis-à-vis de ses fournisseurs et partenaires.

Entre 1997 et 1998, Séraphin Yéto commence à engranger du succès dans ses affaires, surtout grâce à l’importation de la farine de Blé via le Port Autonome de Cotonou. Il avoue avoir également eu du succès dans l’importation du riz et des articles de quincaillerie. « J’importais les articles de quincailleries de Lomé et d’Asie. A un moment donné, je me suis dit pourquoi ne pas installer moi-même une usine de fabrication au lieu d’importer les articles? C’est ainsi qu’en 2016-2017, j’ai lancé ma propre usine. Nous fabriquons les tôles, les fers à béton et les pointes de marque GKS », se souvient Séraphin Yéto qui emploie aujourd’hui près de 200 personnes sur ses sites.

L’entreprenariat des jeunes, une priorité

Séraphin Yéto est un opérateur à succès qui n’a plus rien à prouver, mais qui se soucie de la relève, de la jeunesse. Et abordant l’entreprenariat des jeunes, il n’existe pas à donner des conseils. A ses dires, il est capital de toujours honorer son engagement auprès des créanciers. « Si quelqu’un te fait un prêt ou t’accorde sa confiance, il faut rembourser le prêt pour ne pas trahir sa confiance. Si tu obtiens un prêt, n’utilise pas l’argent pour construire ou payer une voiture, n’utilise pas l’argent pour tes besoins personnels », a-t-il conseillé. Parlant de la relève, le PDG de SONIMEX a pris le soin de former ses enfants qui voudraient bien entreprendre comme lui.

Se prononçant sur la santé du secteur agro-alimentaire au Bénin sous le régime Patrice Talon, Séraphin Yéto pense qu’il se porte au mieux. Avec le développement progressif de la zone industrielle de Glo-Djigbé, l’homme ambitionne installer une usine locale de transformation d’ici 3 à 5 ans pour ne plus importer des produits d’ailleurs. « J’ambitionne aussi de faire d’autres choses en plus, ici au Bénin. Je veux mettre en place un truc local afin que d’employer la main d’œuvre locale, des techniciens béninois, etc », a-t-il ajouté.

Séraphin Yéto annonce par ailleurs que SONIMEX a aussi l’ambition de s’implanter dans des pays de la sous-région et en Afrique, afin de développer ses activités.

Le social, un devoir moral

Avec son succès dans les affaires, le natif d’Aplahoué est bien préoccupé par le bien-être social des siens. Il partage alors les fruits récoltés dans ses entreprises avec les nécessiteux. C’est pour cette raison que Séraphin Yéto mène beaucoup d’actions au plan social. Depuis des années, il fait des dons dans les hôpitaux, les centres psychiatriques, les églises, les orphelinats, les mosquées, etc. Il a même en projet de créer une fondation et a acquis un domaine à Azovè dans le département du Couffo, dans l’optique de construire un orphelinat qui va ouvrir ses portes d’ici 2024.

S.E

Côte d’Ivoire : décès de Francis Wodié, le vibrant hommage de Joël Aïvo

Raymond Francis Wodié n’est plus ! L’éminent professeur et ancien président du Conseil constitutionnel de Côte d’Ivoire (25 juillet 2011 au 03 février 2015) est décédé ce lundi 03 juillet 2023 à l’âge de 87 ans. « Quelle perte ! » ; s’écria Joël Aïvo, après l’annonce du décès de l’ancien président du Parti ivoirien des travailleurs (PIT).

Raymond Francis Wodié n’est plus ! L’éminent professeur et ancien président du Conseil constitutionnel de Côte d’Ivoire (25 juillet 2011 au 03 février 2015) est décédé ce lundi 03 juillet 2023 à l’âge de 87 ans. « Quelle perte ! » ; s’écria Joël Aïvo, après l’annonce du décès de l’ancien président du Parti ivoirien des travailleurs (PIT). Lire le vibrant hommage du Constitutionnaliste au défunt.

 Francis Wodié n’est plus. Quelle perte !

La Côte-d’Ivoire a perdu un de ses fils les plus valeureux. L’État de Côte d’Ivoire quant à lui, voit partir l’un de ses serviteurs qui s’est dévoué avec loyauté partout où le devoir l’a appelé : à l’Université, au Gouvernement et au Conseil constitutionnel.

Avec le décès du Doyen Wodié, notre communauté, celle des Juristes, a perdu un de ses plus brillants ambassadeurs. Car, Francis Wodié, le Doyen, le Ministre et le Président, fut un esprit brillant, un esprit libre, d’une rigueur intellectuelle rare et avec un sens intraitable de l’honneur.

Paix à l’âme du grand homme et de l’immense juriste qu’il fut.

Mes condoléances à sa famille, au Professeur Martin Bléou et au peuple ivoirien.

Frédéric Joël AÏVO

Agrégé des facultés de Droit

Professeur titulaire de droit public

Doyen honoraire

Montée du Djihadisme dans le nord Bénin : Ouorou écrit à Talon, lire son diagnostic et ses propositions

Nos conceptions respectives du développement sont différentes, mais je ne peux vous reprocher d’être volatile. Vous vous êtes convaincu que le néolibéralisme est un tremplin absolu pour la croissance du Bénin et vous dirigez le pays en conséquence. Bien qu’enlaidie par les entorses aux droits de l’Homme, dont votre gouvernement est responsable, votre constance est assez remarquable à ce sujet.

Monsieur Patrice TALON

 

Président de la République

 

Présidence de la République du Bénin

 

Palais de la Marina, Cotonou-Bénin

 

Objet:      Le Bénin à l’heure du djihadisme : en être efficacement protégé grâce à un État progressiste et responsable.

 

Monsieur le Président,

 

Nos conceptions respectives du développement sont différentes, mais je ne peux vous reprocher d’être volatile. Vous vous êtes convaincu que le néolibéralisme est un tremplin absolu pour la croissance du Bénin et vous dirigez le pays en conséquence. Bien qu’enlaidie par les entorses aux droits de l’Homme, dont votre gouvernement est responsable, votre constance est assez remarquable à ce sujet.

 

Rassurez-vous, Monsieur le Président, l’objectif n’est pas de peindre en noir vos actions, même si par le passé, mes critiques et autres propositions ont été lues et comprises sur la défensive. De manière constructive et explicative, je voudrais plutôt, cette fois-ci, m’employer à vous suggérer quelques pistes de solutions pour désamorcer une crise — une autre — en devenir au sein de notre société. Cette crise qui menace la stabilité, la sécurité et l’économie du Bénin (sans lui être propre), c’est celle produite par l’extrémisme religieux de type djihadiste.

 

Ailleurs en Afrique, particulièrement chez nos voisins, la réponse traditionnelle des gouvernements aux actes motivés par cette idéologie pro-violence a été strictement militaire, mais sans grands succès. On peut tout simplement en retenir que face à la réalité sociologique complexe du djihadisme, ces opérations simplement réactives et policières sont déficientes et inefficaces. Elles n’appréhendent pas le phénomène dans sa globalité, excluant notamment sa genèse. De surcroît, la répression militaire ne fait souvent que déplacer le problème, au sens propre, dans la mesure où les groupuscules radicalisés vont s’installer dans les pays limitrophes, là où ils sentent qu’ils sont moins entravés dans la réalisation de leurs « devoirs ». Le Nord du Bénin, on le sait, fait partie des régions choisies. Ai-je besoin, Monsieur le Président, de vous rappeler ce qui s’est passé au Parc national de la Pendjari et ce qui hante toujours l’aire protégée du Parc W?

 

Bien sûr, le Bénin n’est pas à la veille de basculer politiquement au profit d’un État islamisé. Et, il ne faut pas s’imaginer que je suis parti en croisade contre un supposé grand complot religieux grenouillant dans nos terres. Tous ceux et toutes celles qui me connaissent savent d’ailleurs que j’ai depuis longtemps adopté une manière pluraliste, inclusive et équilibrée, d’envisager les faits sociaux et économiques. La diversité et la liberté sous toutes leurs formes dans le respect du Droit et de la Constitution, font partie de ce que je crois essentiel au progrès du pays. Non, ce qui me préoccupe et qu’il faut que vous l’ayez à l’esprit, Monsieur le Président, c’est cette réalité d’un Bénin coupé en deux (le Nord et le Sud). Une réalité qui n’est pas favorable à l’épanouissement de l’ensemble de la population et, au demeurant, qui est en cause relativement aux percées djihadistes dans les localités septentrionales.

 

Il est clair pour moi que l’orientation néolibérale de vos politiques économiques et de développement a joué dans l’aggravation de ce clivage déjà problématique. Celui d’un Nord qui s’use et se souille les mains aux champs sans possibilité de sortir de sa pauvreté, orphelin de pouvoirs décentralisés qui auraient atténué sa frustration, abandonné par l’État central, de surcroît, exposé aux chants (et aux armes) des sirènes djihadistes. En revanche, nous avons un Sud connaissant une urbanisation inhérente, enclin à ses difficultés évidemment, mais plus diversifié, considérablement plus prospère, et bien à l’abri de la barbarie, tout ceci sous la protection manifeste du pouvoir central surtout avec des autorités étatiques qui y sont établies. J’ai une certitude, vous n’avez pas créé un tel clivage géo-sociologique, Monsieur le Président, vous pensiez même sincèrement, -sauf erreur-, pouvoir changer cette donne historique. Mais par un effet cobra, les conséquences sociales de vos décisions ont été contraires à vos bonnes intentions.

 

Monsieur le Président, je voudrais encore une fois attirer votre attention sur le manque de démocratie, le laisser-faire économique, le bafouement des droits de l’Homme et j’en passe. Je comprends que l’on puisse hausser les épaules chez vos laudateurs politiques, lassés par mes sempiternelles remises en question. Des notions qui s’appliquent à tout sont vides de contenu, prévenait déjà Aristote. J’en suis conscient. Aussi ferai-je maintenant les liens qui s’imposent en vous proposant, Monsieur le Président, une approche globale et des initiatives contextualisées pour contrer le surgissement de l’extrémisme islamique dans notre pays.

 

Il est crucial de ne pas minimiser l’insécurité résultant de la menace djihadiste ; et il est impérieux de bien comprendre son étendue. Afin de dissiper cette insécurité, il est essentiel qu’un État responsable et efficace agisse sur plusieurs fronts, à court, moyen et long termes. Cela implique que votre gouvernement planifie et supervise des mesures en se basant sur quatre axes stratégiques : le dépistage, le contrôle, la prévention et la responsabilisation.

 

Le dépistage est lié à la sécurité nationale et aux renseignements. Il est essentiel d’allouer des ressources financières et logistiques adéquates aux centres, corps et ministères concernés afin de contrer les groupes extrémistes dans leur organisation et leurs projets. Il est crucial d’avoir des capacités de collecte de renseignements, en l’occurrence l’utilisation de drones, la surveillance électronique et des échanges avec les communautés locales. La collaboration avec les instances des pays voisins ainsi qu’avec des organisations internationales est aussi essentielle (vos soutiens diront, que c’est déjà le cas et qu’il existe un canal de transmissions d’informations relatives. Je voudrais néanmoins poser la question suivante: quel est le niveau des relations diplomatiques et fraternelles avec nos voisins pour espérer une franche et spontanée collaboration dans le domaine des renseignements transnationaux ?). Face au djihadisme, un pays de taille modeste comme le Bénin ne peut se priver des informations et du soutien technique que peuvent proposer les grandes agences de surveillance. Pour cela, faudrait-il que nous soyons ouverts à collaborer dans un esprit désintéressé qui met de côté vos intérêts économiques et privilégie la sécurité nationale.

 

Le contrôle fait référence à la gestion de crise sur le terrain par les Forces armées officielles advenant des exactions, méfaits et/ou actes terroristes. Les agents spéciaux et les militaires béninois, par exemple, doivent être réellement en mesure d’intervenir pour sécuriser des périmètres ainsi que pour protéger et sauver les citoyens. Des données, des matériels et équipements en quantité suffisante leur sont nécessaires. Le contrôle implique aussi une présence accrue des forces de sécurité dans les zones les plus touchées par l’insécurité. La mise en place de postes de vérification, notamment à l’orée des passages clandestins et aux frontières, fait partie des moyens rapidement déployables.

 

Autre axe stratégique : la prévention. Celle-ci, Monsieur le Président, n’est pas à négliger, bien au contraire. Par prévention, j’entends la création et la mise en place de mesures sociales et économiques permettant, en amont, de désamorcer les processus de radicalisation (chez les jeunes notamment) et même d’éviter carrément que le terrorisme devienne une option chez des populations isolées.

 

Pour reprendre le cas du Bénin septentrional, et sans jeter le blâme sur les gens exposés aux discours extrémistes — c’est aussi sous la menace de djihadistes armés qu’ils se font embrigader —, la pauvreté, la discrimination, l’exclusion sociale et les frustrations individuelles résultantes qu’on y retrouve sont des facteurs de risque. Qu’on puisse alors y voir davantage de « sympathisants » (de victimes) n’est qu’une question de temps quand la gouvernance continue d’ignorer cette réalité. À l’inverse, un pays est à l’abri du djihadisme lorsque l’État est présent, investit dans l’éducation et dans la formation professionnelle partout sur le territoire. Lorsqu’il travaille à réduire les inégalités socioéconomiques en y créant des opportunités d’affaires, commerciales, des stages, des formules coopératives, etc. Et, il ne s’agit pas toujours d’investir de grosses sommes d’argent. Je pourrais vous parler, Monsieur le Président, du grand impact positif qu’a eu la simple installation d’un lampadaire à énergie solaire dans le petit village de Benahou, à mon initiative.

 

La prévention, c’est donc aussi de développer des infrastructures et des programmes adaptés afin de stimuler les investissements, l’entrepreneuriat local et la création d’emplois gratifiants. Des communautés prospères, instruites et fières de participer à l’essor du pays ne sont pas enclines à prendre le maquis djihadiste.

 

Cela m’amène, en terminant, au quatrième axe qui est en quelque sorte lié au précédent : la responsabilisation. Au sens large, celle-ci renvoie à la prise en main partielle par les communautés de leur développement. Un développement adapté à leurs réalités et soucieux de l’inclusion de tous et de toutes aux projets qui y prennent naissance. Or, cela n’est possible que si l’État accepte une certaine décentralisation. Je rappelle que décentraliser signifie transférer le pouvoir de décision et les ressources du gouvernement central aux autorités locales. Là où les communautés ont des besoins spécifiques, la décentralisation est habituellement bénéfique (principe de subsidiarité).  Même que la gouvernance générale s’en trouve bonifiée par le fait que les citoyens participent activement aux prises de décision un peu partout sur le territoire. Une plus grande efficacité démocratique, donc, et une nette diminution de l’isolement tant collectif qu’individuel, deux antidotes aux poussées extrémistes.

 

Une telle participation économique, civique et politique (en particulier des jeunes) a également un effet bénéfique en termes de cohésion sociale globale. Aidées à faire face aux défis de la vie sans passer par des phases de déprime ou de la violence grâce aux ressources déployées, les populations régionales se sentiront également intégrées à quelque chose de plus vaste, la patrie, ce qui tend à réduire les tensions communautaristes et à faire essaimer des valeurs républicaines et sociales comme le respect du droit et des libertés, la tolérance, l’entraide et l’honnêteté. Tout cela est à considérer sérieusement, ‘’car là où il n’y a pas d’espoirs, il ne peut y avoir d’efforts’’(Samuel Johnson).

 

Avec le respect dû à vos fonctions,

 

Richard Boni OUOROU

 

Politologue et consultant

Sénégal : Ousmane Sonko risque 10 ans de prison dans une affaire de viol présumé

Au Sénégal, Ousmane Sonko n’a pas fini avec les procès. L’opposant fait déjà face à un dossier judiciaire après sa condamnation, à six (06) mois de prison avec sursis en appel, pour diffamation, injures et faux contre le ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang le  08 mai dernier.

Au Sénégal, Ousmane Sonko n’a pas fini avec les procès. L’opposant fait déjà face à un nouveau dossier judiciaire après sa condamnation, à six (06) mois de prison avec sursis en appel, pour diffamation, injures et faux contre le ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang, le  08 mai dernier.

Le maire de Ziguinchor est jugé dans une affaire de viol présumé. Adji Sarr, une ancienne employée, d’un salon de massage accuse Ousmane Sonko de viol. Au tribunal de Dakar, mardi 23 mai, le procureur a requis tard dans la nuit, une peine de 10 ans de réclusion criminelle pour viol ou une peine de 5 ans de prison pour « corruption de la jeunesse ».

L’opposant qui dénonce un « complot » pour l’empêcher de se présenter à la prochaine présidentielle ne s’est pas présenté au procès. Ses partisans montent la garde à son domicile à Ziguinchor. Quant à ses avocats, ils ont quitté la salle d’audience dès la mi-journée. Ils dénoncent une violation des droits de la défense.

M.A

Coopération : Mohamed Bazoum annoncé à Cotonou

Premier déplacement du président du Niger depuis son élection en 2021. Mohamed Bazoum est annoncé à Cotonou la semaine prochaine.

Premier déplacement du président du Niger depuis son élection en 2021. Mohamed Bazoum est annoncé à Cotonou la semaine prochaine.

D’après les informations rapportées par Peace FM, le président nigérien foulera le sol béninois le lundi 13 mars pour un séjour de 02 jours.

Terrorisme, projet de pipeline d’exportation Niger-Bénin, coopération, et autres seront, sans doute, au cœur des échanges entre Patrice Talon et son hôte.

Affaire à suivre !!!

 M.A

Essotiqué Juste Agnoro : Zoom sur l’intrépide, loyal et excellent orateur secrétaire général de Moele-Bénin

Né le 13 Octobre 1983 à BIGUINA dans la commune de BASSILA et père de deux filles, Essotiqué Juste AGNORO a fait ses études primaires à l’élitiste école privée Enfant épanoui de GOHO (ABOMEY) et à l’école primaire publique de SEGBANA. C’est à l’école primaire publique de SEGBANA qu’il obtint son CEPE et prit la direction du petit séminaire Saint Pierre de Natitingou où il acquit son BEPC en 2000 avant de se rendre au séminaire Notre Dame de Fatima à Parakou où il décrocha brillamment son baccalauréat avec la mention BIEN en 2003. Au séminaire, ses pairs lui confièrent fréquemment des responsabilités dont la direction de la très prestigieuse Revue Lumière du séminaire Notre Dame de Fatima. Il poursuivit ses études à l’université d’Abomey Calavi et à Strasbourg en France. Il est diplômé de l’université de Strasbourg en Philosophie, culture, langues et sociétés.

Né le 13 Octobre 1983 à BIGUINA dans la commune de BASSILA et père de deux filles, Essotiqué Juste AGNORO a fait ses études primaires à l’élitiste école privée Enfant épanoui de GOHO (ABOMEY) et à l’école primaire publique de SEGBANA. C’est à l’école primaire publique de SEGBANA qu’il obtint son CEPE et prit la direction du petit séminaire Saint Pierre de Natitingou où il acquit son BEPC en 2000 avant de se rendre au séminaire Notre Dame de Fatima à Parakou où il décrocha brillamment son baccalauréat avec la mention BIEN en 2003. Au séminaire, ses pairs lui confièrent fréquemment des responsabilités dont la direction de la très prestigieuse Revue Lumière du séminaire Notre Dame de Fatima. Il poursuivit ses études à l’université d’Abomey Calavi et à Strasbourg en France. Il est diplômé de l’université de Strasbourg en Philosophie, culture, langues et sociétés.

Artiste musicien doté d’un incomparable coffre qui libère une profonde basse russe, homme de théâtre, il a un album à son actif et a même été chef orchestre de la chorale interculturelle GOSPEL RHYMS de l’université de Strasbourg .

Panafricaniste convaincu et grand orateur , Essotiqué Juste AGNORO est un féru de politique. Porte parole du mouvement JRPR , il prononça un discours mémorable au stade de l’amitié de KOUHOUNOU avant les élections législatives de 2019. Son discours lui valut une grande notoriété auprès des jeunes béninois. Son soutien au Président Patrice TALON est inconditionnel. Il est un web activiste aux textes incisifs et caustiques, un grand fan de Football qui produit régulièrement des chroniques sur des matches et des joueurs de classe mondiale.

Aussi est-il important de signaler qu’il a travaillé pendant trois ans avec des groupements de femmes à MANTA, KOUPORGOU, TOUCOUNTOUNA et OUAKE comme animateur et Secrétaire Général de l’ONG MUWINNIMU dont le siège se trouve à Natitingou. Son attachement aux couches rurales est remarquable. En 2019 il a été nommé chargé de mission du Président de la HAAC.

Ses fréquentes activités avec les populations et organisations de jeunes et de femmes à la base lui ont permis aujourd’hui d’avoir un engagement politique qui suscite l’admiration chez plus d’un. Au conseil national tenu le 31 Juillet à AZOVE , Essotiqué Juste AGNORO a été élu Secrétaire Général du parti MOELE BÉNIN . Sa combativité , sa foi et son dévouement exceptionnels ont conduit les militants du parti MOELE-BÉNIN à l’appeler SG 1000 poumons. Il est sur tous les fronts. Dans le cadre des élections législatives de 2023 , il est suppléant du 1er titulaire dans la quatorzième circonscription électorale qui regroupe les communes de BASSILA, OUAKE et COPARGO. Son charisme, son sens de l’écoute ses capacités managériales , son sens de l’humour et sa jovialité inaltérable constituent de précieux atouts qui permettront d’arracher les trois sièges en vue le 8 janvier 2023 .

Bonne chance au Secrétaire Général du Parti MOELE-BÉNIN

Source Externe

Après sa démission de la Cour constitutionnelle : Joseph Djogbénou face à la presse ce mercredi

Joseph Djogbénou effectue une sortie médiatique après sa démission de la Cour constitutionnaliste. Il sera face à la presse, ce mercredi à 15 heures à Novotel.

On pourrait connaître les raisons de la démission de Joseph Djogbénou de la Cour constitutionnelle. Pour cause, le démissionnaire sera face à la presse ce mercredi.

Joseph Djogbénou effectue une sortie médiatique après sa démission de la Cour constitutionnaliste. Il sera face à la presse, ce mercredi à 15 heures à Novotel, annonce radio Frissons.

La passation de charges entre le président sortant et le vice-président Razaki Amadou Issifou aura également lieu ce mercredi 12 juillet 2022.

Manassé AGBOSSAGA

Patrice Talon Président de l’UEMOA: Chatin Claude adresse ses félicitations au Chef de l’Etat et lui souhaite un mandat de succès

Chef d’Arrondissement par Intérim de Ouèdo dans la Commune d’Abomey-Calavi, Chatin Claude est animé d’un sentiment de fierté et de joie suite à la désignation du président Patrice Talon comme président de la Conférence des Chefs d’Etats de l’Union Economique Monétaire Ouest Africaine. A travers une décla

Chef d’Arrondissement par Intérim de Ouèdo dans la Commune d’Abomey-Calavi, Chatin Claude est animé d’un sentiment de fierté et de joie suite à la désignation du président Patrice Talon comme président de la Conférence des Chefs d’Etats de l’Union Economique Monétaire Ouest Africaine. A travers une déclaration parvenue à notre rédaction, le leader politique de la 6ème Circonscription Electorale félicite le Chef de l’Etat pour cette promotion et lui souhaite un mandat à succès. Lire ci-dessous l’intégralité.

ADRESSE DE CHATIN CLAUDE À L’ENDROIT DU NOUVEAU PRÉSIDENT DE LA CONFÉRENCE DES CHEFS D’ETATS DE L’UEMOA

Le samedi 26 mars 2022, j’ai été informé et ceci par la voie du ministre des affaires étrangères Monsieur Aurelien Agbénonci sur les ondes, de ce que le Chef de l’Etat, le Président Patrice Talon a été désigné par ses paires comme Président de la Conférence des Chefs d’Etats de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine(UEMOA). Ceci le 25 mars 2022 à Accra lors du double sommet Cedeao-Uemoa regroupant tous les Chef d’Etats des pays membres dont le Bénin.

Je voudrais ici rendre public, les sentiments de fierté et de joie qui m’animent depuis que cette nouvelle qui honore toute la Nation Béninoise est tombée dans mes oreilles.

Sentiment de fierté dans la mesure où les Chefs d’Etat de l’UEMOA viennent de donner la confirmation de ce que le Président Patrice Talon porte en lui les germe d’un vrai développeur, un réformateur sur qui on peut compter et dont l’expertise au lieu de profiter seulement aux béninois doit profiter à toutes la sous-région.

Un sentiment de joie parce que, désormais, nous avons une preuve de plus de ce que nous ne nous sommes pas trompés de leader au sein du parti Union Progressiste. Nous avons cru en la personne du candidat Patrice Talon et depuis 2016 il ne cesse de nous rassurer.

A cet effet, je tiens à souhaiter au nouveau président de la Conférence des Chefs d’Etat de l’UEMOA un mandat de succès. Que les filles et fils de toute la Nation Béninoise s’inscrivent dans cette dynamique car, un passage réussit pour le président Patrice Talon à la tête de l’UEMOA fera monter d’un cran la notoriété de la République du Bénin dans la sous-région Ouest Africaine voire la Communauté Internationale.

Recevez mes félicitations Monsieur le Président !

Plein succès à vous dans l’exercice de vos nouvelles missions au sein de l’UEMOA !

Nous sommes fières de vous !

Fait à Abomey-Calavi, le 28 mars 2022

Chatin Claude

Membre du parti Union Progressiste

Chef de l’Arrondissement par Intérim de Ouèdo