Bénin-Santé : Tout savoir sur le concours de recrutement de 341 agents contractuels dans les communes

Dans le cadre du renforcement des capacités du Ministère de la Santé et de l’extension de l’offre de soins dans le contexte de mise en œuvre de l’assurance maladie obligatoire, il sera organisé au niveau communal en deux (02) phases, un concours direct de recrutement de sept cent quatre- vingt-seize (796) agents contractuels de droit public des collectivités territoriales décentralisées, à durée déterminée au profit des formations sanitaires publiques. 

La première phase de ce concours qui aura lieu le samedi 21 décembre 2024 concerne le recrutement de trois cent quarante et un (341) agents dont dix-sept (17) personnes en situation de handicap.

COMMUNIQUÉ 

Le Ministre du Travail et de la Fonction Publique communique. 

Dans le cadre du renforcement des capacités du Ministère de la Santé et de l’extension de l’offre de soins dans le contexte de mise en œuvre de l’assurance maladie obligatoire, il sera organisé au niveau communal en deux (02) phases, un concours direct de recrutement de sept cent quatre- vingt-seize (796) agents contractuels de droit public des collectivités territoriales décentralisées, à durée déterminée au profit des formations sanitaires publiques. 

La première phase de ce concours qui aura lieu le samedi 21 décembre 2024 concerne le recrutement de trois cent quarante et un (341) agents dont dix-sept (17) personnes en situation de handicap. 

Le statut de ces agents leur confère un rattachement aux communes pour lesquelles ils seront recrutés. La contractualisation et la gestion des agents se feront à travers la mise en place d’une convention de partenariat entre le Gouvernement et les mairies. 

I- CONDITIONS D’ACCES AU CONCOURS 

Ce concours est ouvert aux candidats des deux (02) sexes remplissant les conditions ci-après : 
être de nationalité béninoise; 

• jouir de ses droits civiques; 

• être de bonne moralité ; 

être âgé de dix-huit (18) ans au moins à la date de dépôt de dossier de candidature et de 40 ans au plus au 31 décembre 2024. 

Les personnes en situation de handicap, candidates à ce concours bénéficient d’une majoration de cinq (05) ans de la tranche d’âge requise. 

Les fonctionnaires de l’État, civils, militaires ou paramilitaires en activité, les agents de l’État licenciés de leur emploi, les radiés de leur corps ou révoqués de la Fonction Publique, les agents partis volontaires de la Fonction Publique, ne sont pas concernés par le présent concours. 

Les candidats autorisés à composer doivent se munir de l’une des pièces d’identité en cours de validité suivantes : 

  • carte nationale d’identité ; 
  • carte d’identité biométrique ; 
  • certificat d’identification personnelle ; 

– ou passeport. 

Chaque candidat est autorisé à postuler pour l’un des postes ouverts au niveau de la commune de son choix. 

II- DOSSIERS DE CANDIDATURE ET CENTRES DE COMPOSITION 

Le dépôt des dossiers de candidature se fera du jeudi 24 octobre au jeudi 07 novembre 2024 dans les six (06) Départements ci-après :

  • Atacora ; 

• Borgou; 

Littoral; 

Mono; 

Quémé ; 

  • Zou. 

Lesdits dossiers doivent comporter les pièces suivantes : 

  1. une fiche d’inscription dûment remplie, datée et signée du candidat, à retirer au lieu de dépôt des dossiers ou à télécharger à l’adresse www.travail.gouv.bj; 
  2. une lettre d’engagement quinquennal à servir dans la commune d’affectation choisie ; 
  3. une photocopie de l’acte de naissance sécurisé ou toute autre pièce légalisée en tenant lieu; 
  4. une photocopie légalisée du diplôme exigé ; 
  1. une photocopie légalisée de l’attestation d’équivalence ou de l’attestation d’authenticité pour les diplômes obtenus à l’étranger; 
  2. une photocopie du certificat de nationalité ; 
  3. un extrait du casier judiciaire datant de moins de trois (03) mois à la date de clôture du dépôt des dossiers ; 
  1. un certificat médical d’aptitude délivré par un médecin du travail ou par des médecins agréés par l’État et indiquant que l’intéressé est apte à l’exercice de l’emploi public auquel il postule; 
  2. un certificat médical délivré par un médecin agréé par l’Etat précisant le type de handicap pour les candidats, personnes en situation de handicap; 
  3. une quittance des droits d’inscription fixée à cinq mille (5000) F CFA à verser au Trésor Public sur le compte numéro 101699 payable uniquement en ligne à l’adresse https://www.paiement.tresorbenin.bj, rubrique versement/dépôt sur compte public; 
  4. un certificat d’individualité prenant en compte les discordances de nom (s) et/ou de prénom (s) sur les différentes pièces s’il y a lieu ; 
  5. une enveloppe timbrée de format moyen portant l’adresse du candidat et son contact téléphonique (valeur du timbre postal: 600 francs CFA). 

Les diplômes obtenus à l’étranger, ayant fait l’objet d’une authentification, sont acceptés pour constituer des dossiers de candidatures, sous les réserves suivantes : 

le candidat rapporte la preuve du dépôt d’une demande d’équivalence de diplôme au secrétariat permanent de la Commission Nationale d’Étude des Équivalences de Diplômes (CNEED); 

  • l’admission du candidat au concours ou à toutes autres épreuves de sélection sur la base de l’acceptation provisoire de son diplôme obtenu à l’étranger ne lui confère aucun droit acquis, si l’équivalence est refusée ou n’est pas conforme au niveau académique requis, au terme de terme de l’instruction de son dossier et de la délibération de la Commission Nationale d’Étude des Équivalences de Diplômes ; 

le succès de tout candidat au concours dont l’équivalence postérieurement délivrée par la Commission Nationale d’Étude des Équivalences de Diplômes confère au diplôme étranger présenté, un niveau inférieur à celui exigé pour prendre part au concours ou au test de sélection est nul et de nul effet. 

Les candidats composeront dans les six (06) Départements ci-dessus énumérés. Un communiqué précisera ultérieurement les centres de composition retenus par Département. 

III – REPARTITION DES EMPLOIS PAR COMMUNE ET TABLEAU DOCIMOLOGIQUE 

La répartition des emplois ouverts par commune et le tableau docimologique peuvent être consultés sur le portail web du Ministère à l’adresse www.travail.gouv.bj. 

Pour tous renseignements complémentaires, les candidats sont invités à se rapprocher du Département du Recrutement des Agents de l’Etat (DRAE) au Ministère du Travail et de la Fonction Publique à Cotonou ou des Directions Départementales du Travail et de la Fonction Publique (DDTFP).

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Exonération des Kits de Dialyse : Dialyse-Vie Benin remercie le gouvernement et plaide pour une prise en charge gratuite

En Conseil des Ministres du mercredi 18 septembre 2024, le Gouvernement du président Patrice Talon a pris la décision décision d’exonérer des droits de douanes, les composantes du kit de dialyse. Au détour d’un point de presse qui s’est déroulé le lundi 23 septembre 2024 à Cotonou, l’Association Dialyse-Vie Benin qui regroupe les patients dialysés et sympathisants a fait part de sa réaction. La faitière remercie le gouvernement pour cette décision tout en revenant sur sa revendication principale. Celle de la prise en charge gratuite. Lire ci-dessous l’intégralité.

Bonsoir messieurs et mesdames les invites

Bonsoir messieurs et madames les journalistes, techniciens, représentants les organes de presse

Merci d’avoir répondu à ce point de presse

Cette rencontre est initiée pour donner la position officielle de l’Association Dialyse Vie Benin qui est la faitière de tous les patients dialyses et sympathisants du Benin suite à la décision du Conseil des ministres du 18 septembre passe

Depuis 2019, que la prise en charge de la dialyse a été suspendue dans notre pays, le Bureau Exécutif National de l’Association Dialyse-Vie Benin, a multiplié les démarches et sollicitations à l’endroit de toutes les institutions de notre pays pour demander au gouvernement de lever cette décision qui occasionne assez de pertes en vie humaine dans le rang des dialysés. Nous pouvons citer le Conseil Economique et Social, la Cour Suprême, la Cour Constitutionnelle, le Médiateur de la République, l’Assemblée Nationale le Président de la République, la Première dame, etc…

En sa séance du mercredi passé 18 septembre 2024, le Conseil des ministres a dans le bus d’alléger nos peines, pris la décision d’exonérer des droits de douanes, les composantes du kit de dialyse. Cette décision constitue une bouffée d’oxygène pour les patients hémodialyses car elle réduira de façon significative le coût de la dialyse dans notre pays.

A travers ce point de presse, nous venons remercier aux noms de l’Adv-Benin et de tous les dialyses du Benin, le gouvernement et son chef, son excellence le président Patrice Talon, et toutes les institutions de notre pays et toutes les personnes qui ont œuvré pour la prise de cette décision

Par la même occasion, nous réitérons notre principale et ultime doléance en demandant au père de la nation d’aller au-delà de cette décision en épousant le cri de détresse des patients dialyses et de satisfaire a la principale attente de notre association, qui est la prise en charge totale des soins de la dialyse a tous les Béninois. Comme ce fut le cas depuis le président Mathieu Kérékou, paix a son âme, de même que le président Boni Yayi et dans la sous-région. Face aux couts de la dialyse, les béninois sont indigents a 99,99%, d’où c’est une question de sante publique. La gratuité des soins lies à cette maladie qui n’épargnent aucune couche de la société (riche, pauvre, homme, femme, jeune, vieillard, intellectuel, analphabète, etc…) aussi bien pour la génération actuelle que future. Cela rentrera dans les actions a haute portée sociale du Programme d’Action du Gouvernement

Tout en remerciant les organes de presse pour leur déplacement, nous vous remercions de l’accompagnement habituel et permanent et vous souhaite un bon retour.

Bénin : Amnesty International donne le top d’une campagne sur le droit à la santé

Amnesty International renforce son activisme sur le terrain de la promotion et la défense des droits humains dans les pays d’Afrique. A Cotonou dans la matinée de ce vendredi 20 septembre 2024, les responsables de la section Bénin ont procédé officiellement au lancement d’une campagne sur le droit à la santé.

« La santé est un bien essentiel à la vie et au bien-être. C’est un droit fondamental et indispensable à l’exercice des autres droits de l’être humain ». Ainsi s’exprimait à l’entame de son allocution, Dieudonné Dagbéto le Directeur Exécutif de Amnesty International Bénin levant ainsi un coin de voile sur la raison fondamentale qui motive le lancement de la Campagne sur le droit à la santé au Bénin suivie de plaidoyer institutionnel.

Il s’agit entre autres d’une action de plus sur le terrain de la lutte pour le respect des droits humains au Bénin. Cette dernière s’inscrire dans la droite ligne des efforts pour l’atteinte de l’objectif stratégique 2-2 de Amnesty International à savoir : Améliorer la jouissance des droits à la santé, au logement et à la sécurité sociale, a ajouté Dieudonné Dagbéto.

Qualité et condition des soins, une préoccupation

La campagne sur le droit de Amnesty International au Bénin vise des objectifs très bien précis. Ces derniers ont rapport à la qualité des soins dispensés dans les structures sanitaires ainsi que les conditions. Il s’agit entre autres pour Amnesty International de : plaider pour le respect et l’amélioration des conditions de santé des personnes privées de liberté en mettant en lumière les conditions de détention et en sensibilisant le personnel pénitencier sur le droit à la santé des détenus ; d’informer les citoyens sur les mécanismes de recours disponibles en cas de violation des droits à la santé tout en renforçant les acteurs locaux dans l’accompagnement des victimes pour faire valoir leur droit, a fait savoir Eric-Orion Biao, le Coordonnateur à Education aux droits.

La campagne sur le droit à la santé au Bénin de Amnesty International veut également contribuer à la mise à jour des protocoles de soins, des curricula de formation du personnel soignant en intégrant des pratiques de soins respectueuses des droits des femmes dans les établissements de santé.

Au titre des résultats attendus, l’amélioration des relations entre les soignants et les soignés basés sur le respect de la dignité des patients et de leur accompagnant.

La cérémonie de lancement a connu la participation des acteurs de santé, des défenseurs des droits humains avec pour temps fort l’animation d’un panel de discussion sur le droit à la santé.

Par Christophe KPOSSINOU

Bénin : saisie d’une cargaison de produits pharmaceutiques contrefaits et de consommables médicaux

Dans sa ferme volonté d’en finir avec la mafia qui ruine le secteur pharmaceutique à travers la vente illicite de faux médicaments et déférent aux instructions de la Direction départementale de la Police républicaine du Plateau, le commissariat frontalier d’Illara a mené une opération couronnée de succès ayant abouti à la saisie d’une cargaison de produits pharmaceutiques contrefaits et de consommables médicaux.

Dans sa ferme volonté d’en finir avec la mafia qui ruine le secteur pharmaceutique à travers la vente illicite de faux médicaments et déférent aux instructions de la Direction départementale de la Police républicaine du Plateau, le commissariat frontalier d’Illara a mené une opération couronnée de succès ayant abouti à la saisie d’une cargaison de produits pharmaceutiques contrefaits et de consommables médicaux.

C’est au cours d’une patrouille dans la soirée du vendredi 13 septembre 2024, que quatre (04) motocyclettes transportant des colis suspects ont été interceptés par les forces de l’ordre.

Une fouille minutieuse desdits colis a permis de découvrir et de saisir des produits pharmaceutiques contrefaits et des matériels médicaux d’un poids total de 338,04 kilogrammes. Informée, l’autorité judiciaire compétente a demandé une enquête plus approfondie afin de d’interpeller toutes les personnes impliquées dans ce commerce illicite.

Cette saisie met en lumière l’ampleur du trafic de médicaments contrefaits dans la région et souligne l’importance de l’action des forces de l’ordre pour protéger la santé publique et lutter contre ce fléau.

CCOM/DGPR

Santé/Pays en voie de développement : Les recommandations de la Banque Mondiale pour sauver 150 millions de vies

COMMUNIQUÉS DE PRESSE, 12 septembre 2024

WASHINGTON, 12 septembre 2024 – En 2050, une personne sur trois aura plus de 60 ans. Selon un nouveau rapport de la Banque mondiale, les pays en développement pourraient sauver 150 millions de vies humaines et en prolonger des millions d’autres s’ils agissaient vigoureusement en faveur d’une longévité en bonne santé. Les économies réalisées sur les coûts des soins de santé, des modes de vie plus sains, l’augmentation de la productivité de la main-d’œuvre et la réduction des dépenses publiques consacrées aux services sociaux généreraient également d’immenses bénéfices économiques.

Le rapport intitulé Libérer le pouvoir d’une longévité alliée à une bonne santé : évolution démographique, maladies non transmissibles et capital humain (a) présente les stratégies que les pouvoirs publics peuvent mettre en œuvre pour améliorer la santé, réduire la pauvreté, remédier aux inégalités entre les sexes et accroître la productivité dans les pays à revenu faible et intermédiaire. Le rapport définit la « longévité alliée à une bonne santé » comme le bon fonctionnement physique, cognitif et social d’un individu tout au long de sa vie.

Les maladies non transmissibles (MNT), comme le diabète, les affections respiratoires, les pathologies cardiaques ou les cancers, sont déjà responsables de plus de 70 % des décès dans les pays à revenu faible et intermédiaire, où elles constituent aussi un facteur important de morbidité et d’invalidité. Elles se conjuguent aussi aux problèmes posés par le stress climatique et la vulnérabilité aux pandémies. Les personnes les plus pauvres et les plus vulnérables sont les plus exposées aux MNT en raison de taux plus élevés de tabagisme, de consommation d’alcool et d’obésité. Elles sont aussi confrontées à des soins de moindre qualité, et sont également les moins en mesure de payer les frais de traitement et de faire face à une perte de revenus.

« Les maladies non transmissibles enferment les individus dans la pauvreté, en détériorant les perspectives et la qualité de vie des générations actuelles et futures, souligne Mamta Murthi, à la tête de la vice-présidence Population de la Banque mondiale. Pour réduire la charge de morbidité et favoriser un allongement de la vie en bonne santé, nous encourageons les pays à considérer des approches qui ne se limitent pas aux soins mais passent aussi par la nutrition infantile, l’éducation et la protection financière des plus pauvres. Agir maintenant pour une longévité alliée à une bonne santé peut façonner un avenir plus sain, plus équitable et plus productif. »

Le rapport décrit les mesures qui peuvent réduire le risque de maladies non transmissibles, notamment l’intégration de services cliniques relativement peu coûteux et de soins de longue durée dans les systèmes de santé primaire et l’introduction de taxes sur le tabac, l’alcool et les boissons sucrées afin de mobiliser des recettes supplémentaires et d’encourager des comportements sains. Il est également important d’envisager des dispositifs de protection sociale innovants pour les personnes évoluant dans l’économie informelle, afin de les aider à faire face à des dépenses de santé essentielles et de vieillir dans la dignité.

« Fondée sur des données factuelles, cette approche alliant longévité et bonne santé vise à aider les pays à déterminer, prioriser et chiffrer les actions à mener pour sauver et prolonger des vies, explique Juan Pablo Uribe, qui dirige le pôle Santé de la Banque mondiale. Nous sommes prêts à soutenir les pays dans cette démarche en leur apportant connaissances et financements. »

L’enjeu de ces interventions est aussi de favoriser une plus grande équité entre les sexes. Car si les femmes vivent généralement plus longtemps que les hommes, elles connaissent des périodes de maladie et d’invalidité plus longues et disposent de moins de ressources pour affronter ces difficultés. Les charges familiales qui leur incombent restreignent en outre leurs perspectives d’emploi et peuvent nuire à leur propre bien-être. En développant d’autres options de soins, comme la prise en charge des soins par la communauté, les pays pourront à la fois davantage maîtriser les coûts, respecter la dignité des personnes et aider les femmes à rester sur le marché du travail.

En avril 2024, le Groupe de la Banque mondiale a annoncé son objectif de fournir de meilleurs services de santé à 1,5 milliard de personnes d’ici 2030. En promouvant le déploiement à grande échelle d’interventions à fort impact et une meilleure protection financière des populations pauvres et âgées, ses travaux en faveur d’une longévité en bonne santé sont essentiels pour mener à bien cet objectif.

Source : https://www.banquemondiale.org/

Sexualité : important message de l’Abmed aux consommateurs des produits aphrodisiaques à base d’ingrédients naturels

des tests de contrôle de qualité effectués par le Laboratoire National de Santé Publique (LNSP) de la Côte d’Ivoire sur des échantillons de ces produits aphrodisiaques dits naturels, ont révélé la présence de TADALAFIL qui est une substance chimique médicamenteuse indiquée dans la prise en charge du dysfonctionnement érectile. 

A travers un communiqué en date du 12 septembre 2024, Yossounon Chabi, Directeur général de l’Agence béninoise de médicament et des autres produits de santé met en garde sur l’utilisation des produits aphrodisiaques à base d’ingrédients naturels. Lire ci-dessous le communiqué pour en savoir plus.


COMMUNIQUÉ 

Objet : Mise en garde sur les produits aphrodisiaques à base d’ingrédients naturels 

Des données récentes publiées par l’Autorité Ivoirienne de Régulation Pharmaceutique (AIRP) font état de la suspension de l’importation et de la commercialisation des compléments nutritionnels aphrodisiaques à base d’ingrédients naturels suivants : 

 Vitamax doubleshot Energy coffee, boîte de 10 sachets ; 

 Vitaplus Cacao power, boîte de 12 sachets ; 

 Vitamax kingsman energy candy, boîte de 12 pastilles ; 

 Bio herbs coffee poudre, boîte de 8 sachets ; 

 Bio herbs royal king honey, boîte 10 sachets ; 

 Maximen Bio Honey solution orale, boîte de 10 sachets ; 

 Maximen Cappuccino coffee, boîte de 10 sachets ; 

 Kopivitamine, boîte de 8 sachets. 

En effet, des tests de contrôle de qualité effectués par le Laboratoire National de Santé Publique (LNSP) de la Côte d’Ivoire sur des échantillons de ces produits aphrodisiaques dits naturels, ont révélé la présence de TADALAFIL qui est une substance chimique médicamenteuse indiquée dans la prise en charge du dysfonctionnement érectile. 

L’introduction de cette substance dans des produits dits naturels constitue une adultération de ceux ci. Il ne s’agit donc plus de produits naturels fabriqués exclusivement à base de plantes. L’utilisation de ces produits frelatés, contenant du Tadalafil peut avoir des risques importants sur la santé des patients, surtout ceux présentant des facteurs de risque cardiovasculaires. En effet, la consommation du Tadalafil entraîne des maux de tête, des vertiges, des manifestations cardiovasculaires telles que les Accidents Vasculaires Cérébraux (AVC) et les infarctus du myocarde communément appelés crises cardiaques. 

Le Directeur Général de l’Agence béninoise du médicament et des autres produits de santé (ABMed), s’associe à la décision de l’AIRP et en appelle à la vigilance des populations pour signaler toute présence de ces produits et leurs dérivés au Bénin.

Si vous êtes en possession de ces produits, ou d’autres produits similaires, NE LES UTILISEZ PAS, mais notifiez-le en appelant immédiatement le numéro vert 136 ou l’Agence béninoise du médicament et des autres produits de santé au numéro 51 20 98 15. 

Le Directeur général de l’Agence béninoise du médicament et des autres produits de santé compte sur la collaboration de tous pour une lutte efficace contre les produits de qualité inférieure ou falsifiés. 

Cotonou, le 12-09-2024 

Dr Yossounon CHABI 

Directeur Général

Bénin : Mutation au ministère de la Santé, la liste

Benjamin Hounkpatin a, pour les nécessités de service, procédé à la mutation de plusieurs agents en service au ministère de la Santé.

A travers une décision en date du 04 septembre 2024, le ministre de la Santé, Benjamin Hounkpatin a, pour les nécessites de service, procédé à la mutation de plusieurs agents. Téléchargez le fichier ci-dessous pour découvrir les agents concernés.

Bénin : Mauvaise nouvelle pour les consommateurs de viande de porc, prières à Porto-Novo

Une nouvelle qui ne va sans doute pas ravir les consommateurs de viande de porc. La peste porcine africaine dicte sa loi à Pèrèrè, commune située dans le département du Borgou.

Une nouvelle qui ne va sans doute pas ravir les consommateurs de viande de porc. La peste porcine africaine dicte sa loi à Pèrèrè, commune située dans le département du Borgou. c’est Fraternité Fm, repris par Le Matinal, qui annonce cette triste nouvelle.

D’après la source, le service Réglementation et contrôle de la Direction départementale de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche du Borgou rapporte que plus de 200 porcs morts ont été enregistrés à la date d’aujourd’hui.

Mama Amadou Moumouni, chef service Réglementation et contrôle de la Direction départementale de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche du Borgou précise que le premier cas a été détecté le 09 juillet dans deux foyers d’élevage à Soubadon, une localité très proche de Pèrèrè Centre. Il aajoute que le dernier cas a été enregistré le 17 août 2024.

Malgré les dispositions prises par le service Réglementation et contrôle de la Direction départementale de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche du Borgou, il confie qu’une évolution négative a été observée avec l’apparition de deux autres foyers, notamment  à Guinagourou et Gninsy, le 25 juillet.

Mama Amadou Moumouni précise au micro de Fraternité fm que trois arrondissements sont, à l’heure actuelle, touchés par la peste porcine africaine. Il a cité : l’arrondissement central, l’arrondissement de Guinagourou, et l’arrondissement de Gninsy.

Et même si la situation est « sous contrôle », le chef service Réglementation et contrôle de la Direction départementale de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche du Borgou a indiqué que la consommation de la viande de porc est interdite jusqu’à nouvel ordre dans toute la commune.

Avec une telle nouvelle,  Porto-Novo, capitale de la consommation de la viande de porc; risque d’entrer en prières. 

 Manassé AGBOSSAGA
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Abomey-Calavi : 26 personnes interpellées dans un ghetto

Une opération conjointe des forces de police a conduit à l’interpellation de vingt-six individus au quartier Ayomevo, dans la commune d’Abomey-Calavi, le 24 août 2024.

Le 24 août 2024, une opération conjointe des forces de police a conduit à l’interpellation de vingt-six individus au quartier Ayomevo, dans la commune d’Abomey-Calavi. Cette intervention fait suite à des dénonciations concernant des actes d’insécurité et à la présence d’un ghetto à ciel ouvert le long de la RNIE1, près du carrefour Saint Daniel, à proximité du CEG Godomey.

Les forces de police ont menées une opération conjointe, incluant le commissariat de l’arrondissement de Godomey ainsi que les commissariats des arrondissements d’Abomey-Calavi, de Togba, de HEVIE et de Ouèdo. Au cours de cette opération, une quantité significative de produits stupéfiants a été saisie, accompagnée de téléphones portables et de motos, témoignant de l’ampleur des activités illégales menées sur place.

Suite à cette intervention, un compte rendu a été fait au Procureur de la République du tribunal de première instance de deuxième classe d’Abomey-Calavi. Celui-ci a ordonné le recours à l’Office Central de répression de trafic illicite des drogues et précurseurs (OCERTID) pour procéder à l’analyse des substances saisies ainsi qu’à des tests d’urine sur les suspects interpellés.

Cette opération s’inscrit dans une volonté plus large des autorités de renforcer la sécurité publique et de lutter contre le trafic de drogue, un fléau qui affecte la jeunesse et la tranquillité des quartiers.

CCOM/DGPR

Bénin : Un appartement transformé en entrepôt illégal de produits pharmaceutiques contrefaits découvert Kpondéhou, un individu arrêté et deux autres en cavale

Dans la nuit du lundi 5 au mardi 6 août 2024, aux alentours de 03 heures du matin, une opération d’envergure a été menée par les fonctionnaires de la Police républicaine du commissariat de l’arrondissement de Kpondéhou, suite à des renseignements dénonçant un trafic de produits pharmaceutiques contrefaits.

Alertée d’un déchargement suspect en cours dans une maison sise au quartier Kpondéhou, une équipe composée des agents du commissariat territorialement compétent, s’est mobilisée sans désemparer pour une intervention. C’est ainsi qu’ils ont découvert un appartement transformé en entrepôt illégal de produits pharmaceutiques contrefaits, situé dans la rue adjacente à la SBEE. Sur les lieux, les forces de l’ordre ont réalisé une saisie de plus d’une tonne de produits pharmaceutiques en cours de déchargement. De plus une camionnette à l’effigie de la SOBEBRA qui a été utilisée pour le transport des produits prohibés a été interceptée, de même que des casiers de bières utilisés pour couvrir et dissimuler les produits transportés. Le principal suspect, membre d’un trio a été appréhendé. Cependant, deux autres individus, y compris le conducteur de la camionnette , ont réussi à s’échapper dès l’arrivée de la Police.

Cette opération a permis de donner un coup d’arrêt décisif à ce réseau de trafic de médicaments falsifiés qui met en danger la santé publique.

Les investigations se poursuivent pour identifier les responsables de ce trafic illégal et de garantir la sécurité sanitaire des citoyens.

CCOM/DGPR