La culture du ‘‘Doyiwé’’ a de beaux jours devant elle. C’est du moins l’assurance donnée par Nestor Adjovi, Directeur scientifique et directeur général adjoint de l’Institut national des recherches agricoles du Bénin (Inrab) à l’ouverture de l’atelier de capitalisation des résultats de la Plateforme pour un partenariat Afrique-Europe en recherche agricole pour le développement (PAERPARD). Approché par notre rédaction, Nestor Ahoyo Adjovi a rassuré que des réflexions sont menées pour développer des technologies capables de permettre à la culture du Doyiwé de prendre son envol.
Kpakpatomédias: Ce lundi 2 octobre 2017 s’est ouvert l’atelier de capitalisation des résultats de la Plateforme pour un partenariat Afrique-Europe en recherche agricole pour le développement (PAERPARD). Dîtes-nous l’objectif de cet atelier ?
Nestor Ahoyo Adjovi : Cet atelier permet de mettre ensemble plusieurs acteurs qui travaillent dans le domaine de la recherche pour accompagner le secteur agricole, pour accompagner les populations qui, au quotidien travaillent pour nous nourrir, pour nous apporter ce dont, nous avons besoin.
En effet, nous avons plusieurs institutions au niveau de l’Afrique et de l’Europe qui se sont mises ensemble pour initier des projets de recherches agricoles en impliquant directement les acteurs qui travaillent avec nous afin d’obtenir des résultats tout de suite utilisable, des résultats qui peuvent lever un certain nombre de contraintes auxquelles ces populations sont confrontées au quotidien.
Quel rôle joue l’Institut national des recherches agricoles du Bénin (Inrab) au sein de cette plateforme pour l’atteinte de ces objectifs ?
L’Inrab en tant que l’institution nationale de recherches agricoles coordonne toutes les activités de recherches agricoles au Bénin. Nous appelons ce forum un peu le système national de recherches agricoles du Bénin auquel participe non seulement l’Inrab, mais aussi les universitaires, les ONG, les producteurs et autres acteurs qui travaillent dans la recherche agricole. Donc, c’est en coordonnant ce système que nous sommes là pour accueillir nos invités et pour montrer ce que nous avons fait ces trois dernières années.
A quoi peut-on véritablement s’attendre à l’issue de cet atelier ?
A la fin de ces travaux, les uns et les autres peuvent s’attendre à voir et être convaincus des résultats de recherches obtenus, c’est-à-dire une capitalisation. Pendant ces trois dernières années, nous avons travaillé sur le soja. Nous avons mis en place des technologies qui seront portées à la connaissance de l’ensemble des participants. Je dois aussi ajouter que c’est un projet qui finit et qui ouvre la porte à un autre. Nous sommes désormais à la phase de la recherche sur le Doyiwé. C’est un haricot que les populations apprécient véritablement, mais qui coûtent excessivement chères. Le Doyiwé coûte cher, parce que très peu le cultivent et savent comment s’y prendre pour y arriver.
Donc, nous allons développer des technologies pour permettre à cette culture, cette filière de prendre de l’envol.
Je vous remercie !
Réalisation : Kpakpatomédias.wordpress.com