6ᵉ REMTP-Maomar Mané, DG Trésor Guinée-Bissau « Les investisseurs ont beaucoup à gagner avec nous »

La Guinée-Bissau prend activement part aux travaux de la 6ᵉ édition des Rencontres des Marchés des Titres Publics de l’Umoa qui se déroule à Cotonou les 23 et 24 janvier 2024. Ceci à travers une délégation conduite par Maomar Mané, Directeur Général du Trésor. Pour le représentant du ministre des Finances du pays du Général Emballo Sissoco ces assises sont d’une importance capitale pour la Guinée-Bissau qui veut se faire connaitre davantage aux investisseurs. Lire l’intégralité de son interview accordée à Kpakpato Médias où il parle des attentes et de comment la Guinée-Bissau fait recours au Marchés des Titres Publics de l’Umoa pour financer son économie.

La Guinée-Bissau prend activement part aux travaux de la 6ᵉ édition des Rencontres des Marchés des Titres Publics de l’Umoa qui se déroule à Cotonou les 23 et 24 janvier 2024. Ceci à travers une délégation conduite par Maomar Mané, Directeur Général du Trésor. Pour le représentant du ministre des Finances du pays de Umaro Emballo Sissoco ces assises sont d’une importance capitale pour la Guinée-Bissau qui veut se faire connaitre davantage aux investisseurs. Lire l’intégralité de son interview accordée à Kpakpato Médias où il parle des attentes et de comment la Guinée-Bissau fait recours au Marchés des Titres Publics de l’Umoa pour financer son économie.

Kpakpato Médias: La Guinée-Bissau participe à travers votre personne à la 6ᵉ édition des Rencontres du Marché des Titres Publics de l’Umoa. Quelles sont déjà vos impressions après le démarrage des travaux ?

Maomar Mané, DG Trésor Guinée-Bissau : Je suis très impressionné ! Vous savez, c’est la première fois que je participe et je vous assure, il s’agit d’une expérience très intéressante.

Vous avez présenté déjà une communication à l’entame des travaux, que peut-on retenir ?

J’ai eu l’insigne honneur de montrer aux investisseurs ce qu’ils peuvent gagner avec la Guinée-Bissau. Je sais que le pays n’est pas tellement connu dans la région et donc ces types d’évènements nous aide à montrer au public que nous sommes là, nous sommes un pays sûr et que les investisseurs ont beaucoup à gagner avec nous.

J’ai informé les investisseurs de ce qu’il y a des réformes qui sont en cours chez nous pour moderniser l’administration publique, pour réduire les coûts de l’Etat et augmenter notre recette. Mais également, des réformes qui vont nous permettre de digitaliser l’administration publique. Je voudrais profiter de votre canal pour les remercier pour l’attention très particulière accordée à notre personne.

Mr le Directeur Général, est-ce que la Guinée-Bissau va sur le marché des titres de l’Umoa ?

Oui. Je l’ai mentionné dans ma présentation. Normalement, une fois par trimestre, nous sommes sur le marché et ça aide beaucoup notre trésorerie. Donc le marché des titres est très important pour un pays comme le nôtre.

En effet, Il n’y a pas certes de petit pays, mais notre pays n’a pas de ressources naturelles comme les autres. Donc, il faut qu’on trouve d’autres moyens pour financer et investir dans les infrastructures par exemple et dans notre économie en général.

Que peut-on retenir concrètement des attentes de la Guinée-Bissau de la 6ᵉ Edition des Rencontres des Marchés des Titres Publics de l’Umoa ?

À la fin de ces assises, nous voulons avoir la certitude que les investisseurs connaissent la Guinée Bissau et qu’ils font confiance à notre administration. Dans l’Umoa, nous voulons que tout le monde nous fasse confiance et je peux vous assurer en attendant déjà la clôture, que le niveau de confiance a augmenté.

Un mot pour conclure cette interview.

Je voudrais simplement dire merci aux responsables de l’Umoa-Titres pour l’organisation des Rencontres des Marchés des Titres Publics. Et pour cause, elles aident les pays comme la Guinée-Bissau de se révéler davantage sur le marché économique de la sous-région ouest-africaine.

Propos recueillis par Christophe KPOSSINOU

6ᵉ Rencontres du Marché des Titres Publics de l’Umoa: Mohamed Diallo dévoile les attentes de la République du Mali

Cotonou la capitale économique du Bénin abrite depuis le mardi 23 janvier 2024 la 6ᵉ Rencontre du Marché des Titres Publics de l’Union Monétaire Ouest Africaine (Umoa). Membre de l’Umoa, le Mali prend activement part aux travaux à travers une délégation. Dans cette dernière, l’on retrouve, Mohamed Amadou Diallo, Chef service suivi du marché financier à la Direction Nationale du Trésor et de la Comptabilité Publique du pays de Assimi Goita. Au micro de Kpakpato Médias, il lève un coin de voile sur les attentes de ces assises qui dureront 48 H. Lire son propos.

Cotonou la capitale économique du Bénin abrite depuis le mardi 23 janvier 2024 la 6ᵉ Rencontre du Marché des Titres Publics de l’Union Monétaire Ouest Africaine (Umoa). Membre de l’Umoa, le Mali prend activement part aux travaux à travers une délégation. Dans cette dernière, l’on retrouve, Mohamed Amadou Diallo, Chef service suivi du marché financier à la Direction Nationale du Trésor et de la Comptabilité Publique du pays de Assimi Goita. Au micro de Kpakpato Médias, il lève un coin de voile sur les attentes de ces assises qui dureront 48 H. Lire son propos.

Mohamed Diallo, Chef service suivi du marché financier à la Direction nationale du Trésor et de la Comptabilité Publique du Mali

« Notre présence ici aujourd’hui est motivé par le fait d’avoir des contacts directs avec les investisseurs (…). Vous savez, les pays émettent des bons et des obligations sur le marché financier et chaque année, l’Umoa-Titres organise ce cadre d’échange entre émetteurs et investisseurs. Parlant de nos attentes, on a constaté l’année dernière qu’il y a eu quelques difficultés à mobiliser d’argent sur le marché financier et cette année nos ambitions sont encore plus grandes. Nous voulons mobiliser davantage de ressource. Mais le marché n’augure pas de belles perspectives compte tenu des difficultés qui se ressentent au niveau de l’économie mondiale. Avec l’accroissement du taux directeur de la BCEAO, avec le réajustement des prix, tout ça la ne favorise pas la mobilisation des ressources. Nous venons donc pour communiquer sur les perspectives qui sont les nôtres pour que les investisseurs puissent continuer à nous accompagner… »

Propos recueillis par Christophe KPOSSINOU