Polémique autour de l’article 242 du code électoral: Joël Aïvo accuse Joseph Djogbénou

Le désormais ex doyen de la Faculté de droit et sciences politique est intervenu, ce jeudi 14 février 2019, sur la polémique relative à l’interprétation de l’article 242 du code électoral. Et à l’occasion, Joël Aïvo n’a pas été tendre avec les sages de la Cour constitutionnelle….

Le désormais ex doyen de la Faculté de droit et sciences politique est intervenu, ce jeudi 14 février 2019, sur la polémique relative à l’interprétation de l’article 242 du code électoral. Et à l’occasion, Joël Aïvo n’a pas été tendre avec les sages de la Cour constitutionnelle.

Le président de l’Association béninoise de droit constitutionnel a laissé entendre que cette disposition controversée aurait dû être invalidée par le juge constitutionnel.

« L’article 242 du code électoral n’aurait jamais dû être validé par  le juge constitutionnel », déplore le Constitutionnaliste.

Rappelant que tout ce qui est dans la loi n’est pas juste ou acceptable, il met en avant deux raisons pour appuyer sa thèse.

Premièrement, il souligne que cet « article défie toutes les lois de la démocratie ». A ce niveau, le Constitutionnaliste fustige les dispositions relatives au seuil de 10% et à l’éligibilité des listes. Joël Aïvo indique qu’aucune loi ne proclame éligible celui qui a perdu une élection.

Ensuite, il fait savoir que « l’article 242 remet en cause le principe cardinal de la représentativité ».

Joseph Djogbénou, président de la Cour constitutionnelle appréciera cette critique amicale de son cher et tendre collègue.  

Manassé AGBOSSAGA

Pascal Todjinou à l’endroit de son ancien élève, Orden Alladatin « J’ai été son professeur, mais ce n’est pas ce que je lui avais appris »

Malgré la retraite syndicale, Pascal Todjinou n’a pas perdu son humour, surtout utilisé pour exprimer ses pensées. Présent aux ‘‘Cinquièmes entretiens politiques’’ organisés par l’Association béninoise de droit constitutionnel le jeudi 28 octobre dernier, l’ancien secrétaire général de la Confédération générale des travailleurs du Bénin (CGTB) l’a prouvé…

 

Malgré la retraite syndicale, Pascal  Todjinou n’a pas perdu son humour, surtout utilisé pour exprimer ses pensées. Présent aux ‘‘Cinquièmes entretiens politiques’’ organisés par l’Association béninoise de droit constitutionnel le jeudi 28 octobre dernier, l’ancien secrétaire général de la Confédération générale des travailleurs du Bénin (CGTB) l’a prouvé. Et à l’occasion, la spécialité de Pascal Todjinou s’est appliquée sur son ancien élève et aujourd’hui député à l’Assemblée nationale, l’honorable Orden Alladatin.

« Dans son intervention l’honorable Orden Alladatin a dit mon professeur. J’ai effectivement  été son professeur,  mais ce n’est pas ce que je lui vais appris ça. Il faut penser toujours au peuple. Il faut penser toujours au bien-être du peuple. C’est l’essentiel », ironise Pascal Todjinou après que son élève a, dans son intervention,  justifié la pertinence des actions du président Talon.

Puis,  quand l’honorable Orden Alladatin fait recours au passé pour rappeler qu’il a été de toutes les luttes, Pascal Todjinou sort à nouveau son humour pour démonter l’argument de son ancien élève.

« Oui Honorable,  vous avez parlé de sang de mouton. Vous étiez là, mais quand ça a carburé,  on ne vous a plus retrouvé. J’ai couru, dans cette course je ne vous ai plus retrouvé » ironise à nouveau l’ancien professeur à l’endroit de son élève.

Entendre ces propos de la bouche de son ancien professeur, voilà qui peut être très éprouvant.

 Manassé AGBOSSAGA