« J’étais un vrai Béninois sans peur, un compatriote sans reproche », quand Wilfried Houngbédji chambre « frère Hounvi »

Le porte-parole du Gouvernement chipe une formule sacrée du frère Hounvi pour le chambrer. Pour sa première intervention sur  l’enlèvement supposé de l’activisiste à Lomé, Wilfried Léandre Houngbédji ne s’est pas privé de le tacler avec ses propres mots.

Le porte-parole du Gouvernement chipe une formule sacrée du frère Hounvi pour le chambrer. Pour sa première intervention sur  l’enlèvement supposé de l’activisiste à Lomé, Wilfried Léandre Houngbédji ne s’est pas privé de le tacler avec ses propres mots.

Lors d’une sortie ce samedi 07 septembre 2024, l’ancien journaliste du quotidien La Nation a rappelé  qu’il était un « vrai citoyen sans peur, un compatriote sans reproche ».

« Je suis le premier défenseur de l’esprit critique. J’ai fait ça en tant que journaliste, et moi, j’étais un vrai Béninois sans peur, un compatriote sans reproche. Je peux vous le dire sans fausse prétention et je n’ai jamais fui. Même en étant dans le service public, j’ai eu une plume critique et j’assumais les critiques. J’ai écrit Scandale sous Yayi. Yayi était au pouvoir. Il a envisagé de me mettre en prison, de me faire un procès et j’avais les preuves dans mon livre,(…). Et malgré ça, j’étais préparé à l’idée d’aller en prison .Une Ambassade de la place à Cotonou m’a appelé, pour dire on te donne. On m’a donné le visa. Tu viens chez nous, trois ans renouvelable. Je dis, je ne pars pas de Cotonou. Je reste là », a-t-il déclaré; avant d’enfoncer le clou,  » c’est ça le citoyen sans peur, sans reproches ».

En revanche, le porte-parole du Gouvernement semble accuser frère Hounvi » de mener un « activisme politique à base de calomnie et de médisance ». « On essaie de déconstruire les autres et de les défaire aux yeux de la société », déplore Wilfried Léandre Houngbédji.

Steve Amoussou, que dis-je, ‘frère Hounvi » appréciera…

Manassé AGBOSSAGA 

Avec un « merci », Claudine Prudencio refuse d’évoquer le contenu des échanges avec Patrice Talon

Bouche béé ! Voici l’attitude que veut adopter la présidente de la Renaissance nationale (RN) après sa rencontre avec le chef de la mouvance présidentielle au palais de la marina, le mardi dernier. Sur sa page Facebook, Claudine Prudencio a …

Bouche béé ! Voici l’attitude que veut adopter la présidente de la Renaissance nationale (RN) après sa rencontre avec le chef de la mouvance présidentielle au palais de la marina, le mardi dernier. Sur sa page Facebook, Claudine Prudencio a juré de ne rien dire, encore moins de ne rien révéler sur le contenu des échanges avec Patrice Talon.

« Je sais très bien que cet espace est public, c’est pourquoi je passe ici pour répondre à tous ceux qui m’écrivent pour savoir le contenu de mes échanges avec le Chef de la majorité présidentielle. Vous ne l’entendrez pas de ma bouche, et mon parti politique ne publiera pas non plus de communiqué à ce sujet », a t-elle signifié pour recaler les kpakpatos et autres curieux.

La présidente de l’ex UDBN, désormais RN invite les uns et les autres à « s’en tenir à la synthèse faite par la Direction de la Communication de la Présidence de la République ».

Et de conclure par un « Merci ».

Manassé AGBOSSAGA

Election de Bassirou Faye : Les 04 vérités d’un Citoyen au peuple béninois, « si Sonko ’était un béninois, il n’aurait personne derrière lui et … » (Tribune)

Depuis la soirée du Dimanche 24 Mars 2024, les populations de l’Afrique de l’ouest francophone et celles du Bénin en particulier jubilent après la victoire du parti d’Ousmane SONKO et de son dauphin Bassirou DIOMAFAYE. A lire les commentaires et la visualisation des vidéos sur les réseaux sociaux, on découvre le rêve et le vouloir de la jeunesse de la sous-région ouest-africaine francophone, de voir dans leurs pays respectifs ce qui se passe au Sénégal.

Depuis la soirée du Dimanche 24 Mars 2024, les populations de l’Afrique de l’ouest francophone et celles du Bénin en particulier jubilent après la victoire du parti d’Ousmane SONKO et de son dauphin Bassirou DIOMAFAYE. A lire les commentaires et la visualisation des vidéos sur les réseaux sociaux, on découvre le rêve et le vouloir de la jeunesse de la sous-région ouest-africaine francophone, de voir dans leurs pays respectifs ce qui se passe au Sénégal.

Il est légitime de vouloir et de rêver. Mais ce vouloir ne pourra devenir une réalité si aucune analyse n’est faite ! Les pays d’Afrique de l’ouest francophone n’ont pas les mêmes réalités, mais chaque réalité a une solution adaptée que chaque pays doit trouver. La preuve, la conférence nationale des forces vives a performé au Bénin, tandis qu’elle a échoué dans d’autres pays.

Néanmoins il est important de retenir qu’il y’a des éléments qui font la force des grands leaders d’une manière universelle quel que soit le temps ou le lieu, et qui constitue la boussole du Président Ousmane SONKO et du Président Bassirou DIOMAFAYE. Il s’agit

de :
1- L’incarnation de la foi inébranlable au Tout-Puissant le Créateur des Cieux et de la terre ;

2- L’incarnation de l’intérêt général ;

3- L’incarnation des valeurs morales.

C’est l’esprit de l’intérêt général et de justice qu’incarne Ousmane Sonko qui l’a conduit à faire des dénonciations en étant inspecteur des impôts. De ces dénonciations il y a eu le soutien du peuple avec lequel, il a abouti au résultat du 24 Mars passé.

Transposons ce scénario de dénonciation d’Ousmane Sonko au Bénin, s’il était un béninois il n’aurait personne derrière lui et serait en train de croupir en prison depuis 2013. On se rappelle du cas Trekpo, le forestier et du cas Aïvo.

Autre chose, comparativement au peuple béninois et à sa jeunesse en particulier, le peuple sénégalais et sa jeunesse n’ont attendu aucune contrepartie financière pour se sacrifier physiquement, financièrement et intellectuellement derrière SONKO. Le peuple béninois, plus précisément la jeunesse, attend qu’on l’achète pour agir, dans ce cas ce n’est plus du patriotisme mais une prestation de service. La fameuse expression connue de tous ‘’ta politique est lente’’ qui exige que tu donnes de l’argent pour la mobilisation politique à la place de l’exposé d’un idéal ou un projet de société. Certains ont exposé la place qu’occupe l’immoralité dans la politique béninoise en estimant que les promesses électorales n’engagent que ceux qui y croient !

La cause de cette réalité politique béninoise est l’échec de l’élite politique béninoise qui n’a pas su éduquer et conduit la population sur les vraies approches de son apport dans le fonctionnement d’un vrai parti politique. Elle est restée dans une animation de la vie politique axée sur le culte de la personnalité. La conséquence est qu’elle est corrompue et immorale. Prétendre faire la politique aujourd’hui au Bénin est comme si vous prenez le chemin de la malhonnêteté, parce qu’on peut compter les modèles politiques à l’image de Sonko au bout des doigts.

Préparer la relève exige que nous parlions un langage de vérité à nos compatriotes et à la jeunesse en particulier. Si nous attendons une contrepartie financière ou matérielle avant de nous engager en politique, la fin de notre pauvreté et de notre sous-développement n’est pas pour demain. Des tas de Sonko, il y en a dans l’ombre au Bénin, mais à défaut d’une jeunesse et un peuple prêt à sacrifier son temps, son argent et son énergie en politique, comme dans les mosquées et églises, ils ne sont pas prêts à sortir du bois.

𝐂’𝐞𝐬𝐭 𝐥𝐚 𝐯𝐢𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐌𝐏𝐑, fédérer le peuple béninois et sa jeunesse pour un idéal politique basé sur l’intégrité, la morale, l’intérêt général et la foi en Dieu. Nous avons le choix entre préparer la relève ou périr dans la pauvreté.

Peut être une image de 2 personnes et personnes qui étudient

𝗔𝗞𝗢𝗕𝗜 𝗛𝗮𝗺𝗯𝗮𝗹

Coordonnateur National du MPR de Moïse KEREKOU