Japon: Top départ de la campagne électorale pour succéder à Shinzo Abe

Le Parti libéral-démocrate (PLD), au pouvoir au Japon, a officiellement lancé mardi sa campagne électorale interne pour choisir un successeur au Premier ministre Shinzo Abe.

Le Parti libéral-démocrate (PLD), au pouvoir au Japon, a officiellement lancé mardi sa campagne électorale interne pour choisir un successeur au Premier ministre Shinzo Abe.

Le Parti libéral-démocrate (PLD), au pouvoir au Japon, a officiellement lancé mardi sa campagne électorale interne pour choisir un successeur au Premier ministre Shinzo Abe, démissionnaire pour raisons de santé, son fidèle bras droit Yoshihide Suga tenant la corde. M. Suga, actuel secrétaire général du gouvernement, s’est déjà assuré le soutien des principales factions du PLD, qui doit élire son prochain président le 14 septembre. A 71 ans, ce fils d’agriculteur n’est cependant pas le seul en lice: un ancien ministre de la Défense, Shigeru Ishiba, et l’un des responsables du PLD, Fumio Kishida, briguent également la présidence du parti.

Le vainqueur de ce scrutin interne est quasiment assuré de remporter le vote qui aura lieu le 16 septembre au Parlement, où le PLD dispose d’une solide majorité, et de devenir ainsi le prochain Premier ministre du Japon. La course à la succession de M. Abe, 65 ans, a commencé fin août, quand il a annoncé par surprise qu’il comptait démissionner pour raisons de santé, après avoir battu le record de longévité d’un Premier ministre japonais.

La situation suscite des spéculations sur une possible convocation d’élections législatives anticipées par le nouveau leader du PLD, afin de remporter un mandat public et faire taire toute contestation de la part de l’opposition, encore fragmentée. Plusieurs partis d’opposition tentent actuellement de se regrouper et de former un contrepoids plus fort face aux conservateurs au pouvoir.

Lourdes tâches

Les candidats du PLD devaient officiellement s’inscrire ce mardi pour participer à l’élection interne. Leurs discours séparés et une conférence de presse commune étaient prévus dans l’après-midi. Il y aura également deux débats publics durant cette courte campagne, bien que le scrutin ne soit ouvert qu’à 535 électeurs: les élus du PLD au Parlement et des représentants du parti des 47 préfectures du pays. Un vote plus large incluant tous les adhérents du parti a été rapidement exclu, les responsables ayant estimé que l’organisation d’une telle élection aurait demandé trop de temps, alors que l’heure est à l’urgence. De lourdes tâches attendent le prochain Premier ministre, de la pandémie de coronavirus à une économie en fort déclin, en passant par l’organisation des Jeux olympiques de Tokyo-2020, reportés à 2021.

Aucun des trois candidats n’est considéré comme offrant une plate-forme politique significativement différente de celle de Shinzo Abe. M. Suga a déjà déclaré qu’il prévoyait de poursuivre les programmes du Premier ministre sortant, notamment dans le domaine économique. Ses deux adversaires ont également souligné la nécessité de s’assurer que les mesures de relance prises durant la crise du coronavirus ciblent les personnes les plus démunies.

Cheville ouvrière

M. Ishiba, un ancien banquier de 63 ans expert des questions militaires, partisan notamment d’un renforcement du statut des Forces japonaises d’autodéfense dans la Constitution pacifiste, est populaire auprès de l’électorat et s’était régulièrement placé en tête des sondages avant la démission de M. Abe. Mais au sein du PLD, où il est l’une des rare voix ouvertement critique du bilan de M. Abe, M. Ishiba est toujours considéré avec suspicion par certains, qui ne lui pardonnent pas d’avoir un temps quitté le parti au cours des années 1990.

M. Kishida, également âgé de 63 ans, a longtemps été considéré comme l’héritier naturel de M. Abe, mais il semble être récemment tombé en disgrâce. Sa proposition d’une prime ciblant les revenus les plus modestes face à la crise du coronavirus avait ainsi été abandonnée au printemps, au profit d’une somme d’argent forfaitaire attribuée à chaque résident du pays. M. Abe a par ailleurs refusé de soutenir publiquement l’un des candidats. Jusqu’à récemment, M. Suga avait nié toute ambition pour le poste. Fils d’un cultivateur de fraises du nord du Japon, il a travaillé pour financer ses études à Tokyo, avant de conquérir un siège au conseil municipal de Yokohama, grande ville voisine de la capitale. Parlementaire du PLD depuis 1996, M. Suga est devenu le conseiller le plus proche de M. Abe, le porte-parole de son gouvernement et la cheville ouvrière entre les ministères et l’administration. Il est considéré comme capable de faire plier la vaste bureaucratie japonaise à la volonté du gouvernement, mais a été critiqué pour ses relations parfois tendues avec la presse, ses détracteurs l’accusant d’esquiver systématiquement les questions sensibles.

Source: msn actualités avec AFP

L’opposant russe Navalny sorti du coma artificiel

L’opposant russe Alexeï Navalny, victime d’un empoisonnement en Russie selon Berlin, a été sorti du coma artificiel et va « par étapes » cesser d’être sous respirateur artificiel, a annoncé lundi l’hôpital berlinois de la Charité.

L’opposant russe Alexeï Navalny, victime d’un empoisonnement en Russie selon Berlin, a été sorti du coma artificiel et va « par étapes » cesser d’être sous respirateur artificiel, a annoncé lundi l’hôpital berlinois de la Charité.

Victime d’un empoisonnement à un neurotoxique de type Novitchok, il « réagit quand on lui parle », a également indiqué l’établissement où il est soigné depuis le 22 août.

D’après le gouvernement allemand, Alexeï Navalny a « sans équivoque » été empoisonné en Russie lors d’une tournée électorale par un agent neurotoxique de type Novitchok, une substance conçue à l’époque soviétique à des fins militaires. La Russie réfute cette thèse.

BFM Tv/AFP

Présidentielle américaine: Mal en point dans les sondages, Trump revient fort chez les parieurs

Si les sondages prédisent depuis plusieurs semaines une défaite pour l’actuel président des États-Unis en novembre prochain, les bookmakers font le pari inverse. Comme il y a 4 ans.

Si les sondages prédisent depuis plusieurs semaines une défaite pour l’actuel président des États-Unis en novembre prochain, les bookmakers font le pari inverse. Comme il y a 4 ans.

Les sondages sont à sens unique et donnent systématiquement Joe Biden vainqueur de l’élection présidentielle américaine, mais la cote de Donald Trump remonte en flèche chez les parieurs… tout comme en 2016.

Mal en point fin juillet, le chef de l’Etat américain est désormais au coude-à-coude avec le candidat démocrate, voire même favori chez quelques bookmakers britanniques ou australiens.

Parier 100 dollars sur Donald Trump aujourd’hui rapporterait environ 190 dollars (en comptant la mise) en cas de victoire du candidat républicain, le rapport étant sensiblement le même pour son concurrent.

« Il n’y a aucun doute que le vent a tourné en faveur du président Trump », affirme Rupert Adams, porte-parole de la maison britannique William Hill, qui a déjà accepté près d’un million de livres (1,32 million de dollars).

Un retournement digne de 2016?

Les paris sur des élections locales ou nationales sont interdits aux Etats-Unis. Tout se passe sur des sites étrangers, parfois accessibles aux Américains.

Après un ralentissement des paris lié au coronavirus, « l’intérêt est revenu ces dernières semaines », constate Lee Price, porte-parole de Paddy Power, enseigne irlandaise, et « nous pensons que le facteur Trump va maintenir l’attention des parieurs ».

Beaucoup se prennent à rêver d’un retournement similaire à celui de 2016, qui avait vu l’ancien promoteur immobilier revenir fort chez les parieurs avant de l’emporter à la surprise générale.

Le bookmaker britannique Betfair a lui pris 10 millions de livres de paris depuis le 23 août, veille du début de la convention républicaine, et porté le total en jeu à 72 millions de livres, contre 33 à la même époque lors de la campagne en 2016. La maison s’attend donc à battre le record de 199 millions de livres pariés en 2016, dont la moitié après la fermeture des bureaux de vote, explique Darren Hugues, son porte-parole.

Plus « effrayant » et moins « marrant » qu’en 2016

Outre la victoire finale, Paddy Power propose aussi de miser sur la possibilité qu’un aéroport mexicain se rebaptise Donald Trump ou que le chef de l’Etat américain fasse repeindre la Maison Blanche couleur or. Mais l’intérêt pour ces paris fantasques a un peu décru reconnaît Lee Price. « Trump est moins farfelu, bizarre ou marrant », qu’il ne l’était auparavant aux yeux du public, « et davantage effrayant, semble-t-il ».

Matthew Collins, consultant australien de 29 ans, a placé 21 paris différents avant la convention républicaine, la presque totalité sur Donald Trump, vainqueur final, mais aussi gagnant dans plusieurs Etats, pour environ 20.000 dollars australiens, somme qu’il avait gagné grâce à un pari sur le ticket Biden/Harris côté démocrate.

Pour celui qui se décrit comme de gauche, l’accélération du candidat Trump est en partie liée à la convention républicaine, qui s’est tenue fin août, juste après son équivalent démocrate. « Les républicains ont donné l’impression qu’ils aimaient l’Amérique. (…) Je n’ai pas entendu ça chez les démocrates, donc je pense que leur message ne passe pas. »

Le facteur Covid-19 moins présent

Nick Freiling, qui a parié 300 dollars sur une victoire de Donald Trump dans le Minnesota, rappelle qu’il est classique que l’écart se resserre à l’approche du scrutin.

Autre facteur, selon lui, le Covid-19, qui a valu au président en exercice d’être sévèrement critiqué pour sa gestion de la crise, « n’est plus aussi présent dans nos esprits et les gens sont moins énervés, en général » qu’il y a quelques mois.

« Je ne pense pas que les sondages soient représentatifs de la réalité », dit Matthew Collins, pour qui « la marge d’erreur doit être très élevée ».

« Les sondages chez les votants probables donnent peut-être Biden gagnant, mais qu’en est-il de l’enthousiasme des électeurs pour leur candidat, qui a un lien avec la participation? Trump l’emporte haut la main là-dessus », fait valoir Nick Freiling.

« Ils ne vont pas mettre de l’argent s’ils ne pensent pas que c’est possible »

« Il faut regarder où va l’argent », insiste Matthew Collins, qui s’attend aussi à ce que Donald Trump domine nettement les trois débats présidentiels. « C’est ça qui compte pour les gens. Ils ne vont pas mettre de l’argent s’ils ne pensent pas que c’est possible », tandis que « les gens peuvent mentir aux instituts de sondage, il n’y a aucune conséquence financière. »

Des parieurs voient aussi dans la proportion sans doute historique de votes par correspondance, pour cause de coronavirus, un aléa supplémentaire, qui pourrait être favorable au président sortant. « Ca pourrait être le bazar », imagine Matthew.

Source : Jé. M. avec AFP

Trump accusé d’avoir qualifié des soldats morts de « losers », la Maison Blanche dément

Une nouvelle tempête potentielle s’abat sur la Maison Blanche. Le prestigieux mensuel The Atlantic, respecté aux États-Unis, a publié ce jeudi un article dans lequel plusieurs membres de l’entourage de Donald Trump témoignent du dédain de ce dernier pour les militaires et leur engagement.

Une nouvelle tempête potentielle s’abat sur la Maison Blanche. Le prestigieux mensuel The Atlantic, respecté aux États-Unis, a publié ce jeudi un article dans lequel plusieurs membres de l’entourage de Donald Trump témoignent du dédain de ce dernier pour les militaires et leur engagement.

Tout part de sa visite en France en novembre 2018, lors de la commémoration des 100 ans de la fin de la Première Guerre mondiale. Le milliardaire avait annulé son déplacement dans un cimetière américain près de Paris, expliquant que les mauvaises conditions météorologiques rendaient la visite impossible.

L’article de The Atlantic avance toutefois une autre raison: Donald Trump n’y voyait simplement aucun intérêt. « Pourquoi devrais-je aller à ce cimetière? C’est rempli de losers », aurait-il dit à des membres de son équipe, selon le magazine, qui cite plusieurs sources anonymes.

Des sources anonymes

Toujours selon le magazine culturel, Donald Trump aurait également qualifié les 1541 soldats américains morts pendant la bataille du bois Belleau de « crétins », avant de demander « qui étaient les gentils » pendant ce conflit.

La Maison Blanche a vigoureusement démenti. « Personne n’est assez courageux pour apposer son nom à ces accusations. C’est parce qu’elles sont fausses », a notamment déclaré un des porte-paroles de l’exécutif, Judd Deere.

Hogan Gidley, un ancien porte-parole de la Maison Blanche qui avait accompagné Donald Trump lors de son voyage en France en 2018, a également dénoncé des accusations « complètement ridicules » et des sources anonymes « minables et lâches ».

« Quel animal aurait pu dire une telle chose? »

Même son de cloche du côté de Donald Trump. « Quelqu’un a inventé cette histoire horrible disant que je ne voulais pas y aller », a dit le président américain aux journalistes en rentrant jeudi soir d’un déplacement de campagne en Pennsylvanie.

« S’ils existent vraiment, si des gens existants ont pu dire ça, ce sont des minables sans scrupules et des menteurs. Et je serais prêt à jurer sur n’importe quoi que je n’ai jamais dit ça à propos de nos héros tombés au combat », a-t-il souligné, avant d’ajouter: « Quel animal aurait pu dire une telle chose? »

Cet épisode en rappelle un précédent: pendant la campagne présidentielle de 2016, Donald Trump s’en était publiquement pris au statut de héros de la guerre du Vietnam du très respecté sénateur républicain John McCain, fait prisonnier et torturé pendant plus de cinq ans. « C’est un héros parce qu’il a été capturé. J’aime les gens qui ne sont pas capturés », avait-il alors déclaré.

À la suite de la publication de l’article de The Atlantic et du tollé qu’il a suscité, le locataire de la Maison Blanche a usé d’une tonalité bien différente sur Twitter.

« Je n’ai jamais été un grand fan de John McCain, ai eu des désaccords avec lui sur beaucoup de sujets (…) mais le drapeau américain en berne, et les obsèques de première grandeur que le pays lui a accordées, ont dû être approuvées par moi en tant que président, (et) je l’ai fait sans hésitation et sans me plaindre. Au contraire, j’estimais que c’était bien mérité », a-t-il écrit.

Tournant de campagne?

Rarement de tels démentis auront-ils été brandis aussi vite par cette administration. Cela s’explique par le rapport affectif profondément ancré des Américains avec leurs soldats et leurs vétérans.

Reste à savoir si la polémique – pour l’instant basée sur des propos anonymes – changera ou non le cours de la campagne présidentielle qui oppose Donald Trump au démocrate Joe Biden, dont l’équipe a publié un communiqué s’indignant des propos attribué au candidat républicain:

« Si les révélations publiées dans The Atlantic sont vraies, alors elles sont une énième illustration du profond désaccord qui règne entre Donald Trump et moi-même sur le rôle que doit avoir le président des États-Unis. (…) Des générations de troupes américaines ont versé leur sang à travers le monde pour défendre nos libertés et préserver les intérêts vitaux des États-Unis. (…) Le sacrifice et la bravoure de nos soldats et leur volonté de servir notre Nation devraient être honorés. »

Source:  Jules Pecnard avec AFP 

Etats-unis: Trump épingle la cheffe des démocrates, vue chez le coiffeur sans masque

Nancy Pelosi a été filmée non masquée dans un salon de coiffure de San Francisco, où les soins restent interdits en intérieur. Elle dénonce « un coup monté ».

Nancy Pelosi a été filmée non masquée dans un salon de coiffure de San Francisco, où les soins restent interdits en intérieur. Elle dénonce « un coup monté ».

La cheffe des démocrates au Congrès américain Nancy Pelosi

C’est l’une des bêtes noires du président américain et de ses partisans. Donald Trump a de nouveau vivement critiqué ce mercredi la cheffe des démocrates au Congrès américain Nancy Pelosi. Il lui a cette fois-ci reproché de s’être rendue dans un salon de coiffure à San Francisco et y avoir ôté son masque, alors même que les soins en intérieur sont interdits à cause du Covid-19,

« Un coup monté », s’est défendue la présidente de la Chambre des représentants, qui affirme avoir suivi les consignes du coiffeur.

Une vidéo où elle apparaît non masquée

Nancy Pelosi éreinte régulièrement le milliardaire pour sa gestion de la pandémie qui a fait plus de 185.000 morts aux Etats-Unis, en l’exhortant à écouter les scientifiques et à encourager le port du masque. « Les vrais hommes portent des masques », avait lancé en juin la puissante « Speaker » face aux atermoiements de Donald Trump, qui ne s’était montré en public en portant un qu’en juillet.

about:blank about:blank Mais une vidéo de surveillance montre Nancy Pelosi passer d’une pièce à l’autre dans un salon de coiffure lundi, sans masque. Or les soins restent interdits en intérieur à San Francisco, où ils viennent juste d’être ré-autorisés en extérieur seulement.

https://www.youtube.com/embed/Ve8kTJH-vYM?rel=0 « Nancy Pelosi la folle se fait détruire pour avoir fait ouvrir un salon de coiffure, tandis que tous les autres sont fermés, et pour ne pas porter de masque, alors qu’elle donne des leçons tout le temps à tous les autres », a tweeté le président des États-Unis en employant l’un des surnoms moqueurs qu’il affectionne.

Un « piège », selon Pelosi

La gérante du salon, qui dit se battre depuis « six mois » pour obtenir l’autorisation de rouvrir, a dit à Fox News que l’un de ses coiffeurs avait ouvert le salon spécialement pour le rendez-vous de Nancy Pelosi.

« Elle estime qu’elle peut continuer à faire ses affaires, pendant que personne d’autre ne peut entrer et que je ne peux pas travailler », a dénoncé Erica Kious.

« J’assume la responsabilité d’avoir fait confiance à ce que me disait le salon de coiffure de quartier où je me suis rendue de nombreuses fois au cours des années », a déclaré la démocrate devant des journalistes. « Il se trouve qu’il s’agissait en fait d’un coup monté. J’assume la responsabilité d’être tombée dans un piège ». « Ce salon a proposé à la speaker de venir lundi et lui a dit qu’il était autorisé par la ville à avoir un client à la fois. La speaker a respecté les règles telles qu’elles lui ont été présentées par cet établissement », a expliqué son chef adjoint de cabinet, Drew Hammill. « La speaker porte toujours un masque et respecte les consignes locales sur le Covid », a-t-il ajouté.

Source : M.D. avec AFP

14 morts dans le sud des Etats-Unis après le passage de l’ouragan Laura

Rétrogradée en tempête tropicale jeudi après-midi, Laura s’est ensuite renforcée avant de toucher terre aux Etats-Unis en ouragan de catégorie 4.

Rétrogradée en tempête tropicale jeudi après-midi, Laura s’est ensuite renforcée avant de toucher terre aux Etats-Unis en ouragan de catégorie 4.

L’ouragan Laura est l’un des plus violents à avoir jamais frappé l’Etat américain de Louisiane. Il a fait au moins 14 morts dans le sud des Etats-Unis, mais moins de dommages que redouté.  

« Nous pouvons être en bonne part soulagés », a réagi lors d’une conférence de presse le gouverneur de Louisiane, John Bel Edwards, en soulignant que son Etat avait échappé aux « ravages catastrophiques » annoncés. « Mais nous avons subi une énorme quantité de dégâts », a-t-il ajouté, en mentionnant les milliers d’habitants « à la vie bouleversée ». 

En passant dans la mer des Caraïbes, Laura avait provoqué il y a près d’une semaine d’importantes inondations en Haïti et en République dominicaine, qui se partagent l’île d’Hispaniola (ou Quisqueya). Elle a tué au moins 31 personnes en Haïti et quatre en République dominicaine. 

Rétrogradée en tempête tropicale jeudi après-midi, Laura s’est ensuite renforcée avant de toucher terre aux Etats-Unis en ouragan de catégorie 4 (sur 5) jeudi vers une heure au niveau de la ville côtière de Cameron, près de la frontière avec le Texas, dans le Golfe du Mexique, avec des vents soutenus de 240 km/h, selon le Centre national des ouragans (NHC).  

Cela en fait l’ouragan plus puissant à avoir touché la Louisiane depuis plus d’un siècle et demi, d’après les données compilées par un chercheur de l’université du Colorado spécialisé dans les ouragans, Philip Klotzbach. 

Scènes de désolation

Une fois le jour levé sur la région, les premières images montraient les scènes de désolation habituelles : arbres et lignes électriques à terre, bâtiments écroulés, toits arrachés, rues inondées ou couvertes de débris… 

L’ouragan a fait au moins dix morts en Louisiane et quatre au Texas voisin, huit de ces 14 décès étant dus à des intoxications au monoxyde de carbone émis par des générateurs portables mis en marche en intérieur en raison de coupures d’électricité. 

En Louisiane, quatre personnes ont en outre été tuées par des chutes d’arbres sur leurs habitations et une s’est noyée après que son bateau eut été emporté dans le cyclone. 

Près de 800 000 personnes étaient privées d’électricité jeudi après-midi en Louisiane et au Texas, selon le site PowerOutage.us.  

Les vitres explosées d’un grand immeuble témoignaient de la violence des vents à Lake Charles, ville de Louisiane connue pour ses raffineries de pétrole, principale ressource économique de la région. 

Un incendie s’y est déclaré dans une usine de produits chimiques, d’où s’est longtemps élevé un imposant panache de fumée au-dessus des eaux, imposant aux riverains de se calfeutrer à leur domicile. 

Les météorologues ont mis en garde contre les inondations dans le Nord de la Louisiane et le Sud de l’Arkansas. Le président Donald Trump a annoncé qu’il se rendrait au Texas et en Louisiane « samedi ou dimanche ». 

La saison des ouragans dans l’Atlantique, qui dure officiellement du 1er juin au 30 novembre, s’annonce particulièrement intense cette année. Le Centre national des ouragans s’attend à 25 dépressions. Laura est déjà la douzième.  

Par LEXPRESS.fr avec AFP 

Basket, tennis, baseball : boycott historique des matches après l’affaire Jacob Blake

L’acte est aussi fort qu’inédit dans le sport professionnel américain : protestant contre les tirs de policiers sur Jacob Blake, les basketteurs du Milwaukee Bucks ont boycotté leur match NBA mercredi, suivis par d’autres équipes de baseball, de football et même par la joueuse de tennis Naomi Osaka.

Le sport professionnel américain a décidé de marquer une pause dans différents tournois, afin de protester contre le racisme et les violences policières.

L’acte est aussi fort qu’inédit dans le sport professionnel américain : protestant contre les tirs de policiers sur Jacob Blake, les basketteurs du Milwaukee Bucks ont boycotté leur match NBA mercredi, suivis par d’autres équipes de baseball, de football et même par la joueuse de tennis Naomi Osaka. 

« En tant que femme noire, j’ai l’impression qu’il y a des questions beaucoup plus importantes qui nécessitent une attention immédiate, plutôt que de me regarder jouer au tennis », a déclaré la jeune femme de 22 ans, née de mère japonaise et de père haïtien, et qui a souvent pris la parole ces derniers mois pour dénoncer l’injustice raciale. 

Quatre ans après Kaepernick

Depuis des mois, les joueurs NBA protestent contre le racisme et les violences policières : la pose du genou à terre pendant l’hymne national, les mots « Black Lives Matter » peints en noir sur les parquets, les slogans au dos des maillots des joueurs et leurs prises de paroles régulières pour réclamer justice étaient depuis la reprise de la saison la preuve de la mobilisation au sein de la ligue pour oeuvrer au changement, dans un pays gangrené par le racisme. 

Mais trois mois après la mort de George Floyd, le sort de Jacob Blake, Afro-américain de 29 ans grièvement blessé lors de son interpellation, a causé un nouveau choc. Les basketteurs ont été traumatisés par cette scène filmée, dans laquelle on entend sept coups de feu atteignant dans le dos ce père de famille qui essayait, après avoir résisté à son interpellation, d’entrer dans sa voiture où se trouvaient, selon son avocat, trois de ses fils âgés de 3, 5 et 8 ans. 

Hasard du calendrier, l’événement a eu lieu quatre ans jour pour jour après la première protestation contre les violences policières faites aux Noirs, par le joueur de football américain Colin Kaepernick. Il s’était assis pendant l’hymne avant de s’agenouiller une première fois le 1er septembre. 

Au site The Athletic, l’arrière des Bucks George Hill a ainsi expliqué : « Nous sommes fatigués de ces meurtres et de l’injustice. L’équipe ne jouera pas ce (mercredi) soir ». Une décision qui a surpris les joueurs du Magic, qui ont confié ne « pas avoir été au courant de l’initiative, tout y adhérant ». 

« On en a marre »

Dans la foulée de ce premier boycott, la superstar des Lakers, LeBron James, a alors tweeté : « NOUS DEMANDONS LE CHANGEMENT. ON EN A MARRE », annonçant la suite.  

Barack Obama a félicité les joueurs « qui défendent ce en quoi ils croient ». « Il faudra que toutes nos institutions défendent nos valeurs », a ajouté l’ancien président américain sur Twitter. 

Ces dernières heures, d’autres joueurs avaient déjà évoqué la possibilité de ne pas jouer leur prochain match, notamment ceux de Toronto et de Boston, censés débuter leur demi-finale de conférence Est ce jeudi. « À un moment il va falloir mettre nos c… sur la table et nous mettre en position de perdre quelque chose, plus que de l’argent ou de la visibilité », a déclaré le meneur de Toronto Fred VanVleet. 

D’autres boycotts sont possibles. Les joueurs se sont réunis mercredi soir pour débattre de la suite à donner. Certains envisagent de quitter la Floride, où la fin de la saison se déroule dans la bulle de Disney World en raison du coronavirus, et d’abandonner le championnat en cours, selon plusieurs médias. 

Interruption du tournoi de Cincinnati

Les organisateurs du tournoi de tennis de Cincinnati ont, de leur côté, annoncé mercredi soir que les matches au programme ce jeudi se joueraient finalement vendredi, souhaitant observer une pause pour protester contre les tirs de la police sur Jacob Blake.  

« En tant que sport, le tennis prend collectivement une position contre l’inégalité raciale et l’injustice sociale qui une fois de plus ont été mises au premier plan aux États-Unis. La Fédération américaine de tennis USTA, les circuits ATP et WTA ont décidé de reconnaître ce moment en interrompant le jeu le jeudi 27 août. Il reprendra le vendredi 28 août », indique le communiqué. 

« Je ne m’attends pas à ce que quelque chose de radical se produise si je ne joue pas, mais si je peux engager une discussion dans un sport majoritairement blanc, je considère que c’est un pas dans la bonne direction », a notamment indiqué Naomi Osaka, lauréate de l’US Open 2018 et de l’Open d’Australie 2019. Le report des matches de jeudi à vendredi ne signifie pas pour autant que la joueuse réintégrera le tournoi, si tel est son souhait. Interrogée par l’AFP, l’USTA n’avait pas donné de réponse dans l’immédiat. 

Par LEXPRESS.fr avec AFP 

Présidentielle américaine : Donald Trump réclame un « test antidopage » avant de débattre avec le candidat démocrate, Joe Biden

Donald Trump est stupéfait face aux dernières sorties de son challenger à la présidentielle américaine. Au point où le président américain réclame « un test antidopage » avant de débattre avec son Joe Biden, candidat Démocrate

Dans un entretien au Washington Examiner, Donald Trump s’est dit intrigué par l’amélioration des prestations de Joe Biden lors des primaires démocrates.

about:blank about:blank « Nous allons réclamer un test antidopage », a-t-il affirmé, s’étonnant de la performance de l’ancien vice-président lors du dernier débat face à Bernie Sanders en mars, d’après des propos rapportés par l’AFP et cité par BFM Tv.

Le candidat républicain s’appuie sur son intuition et son expérience pour faire ses allégations, puisqu’il ne dispose d’aucune preuve. 

« Tout ce que je peux vous dire, c’est que je suis bon pour voir ce genre de trucs…Je l’ai regardé pendant les débats avec tous ces gens (les autres candidats à l’investiture démocrate, ndlr). Il était incompétent et, contre Bernie, il était normal. Comment cela peut-il s’expliquer? », avance Donald Trump au Washington Examiner.

En réalité, Donald Trump ressort une vielle recette expérimentée sur Hillary Clinton. En effet, à l’automne 2016, en pleine campagne, il avait avancé que la candidate Démocrate avait eu recours à des drogues.

« Je pense que nous devrions nous faire dépister pour usage de drogues avant le débat… Je ne sais pas ce qui se passe avec elle. Au début de son dernier débat, elle était toute remontée et à la fin, elle pouvait à peine rejoindre sa voiture « , avait-il lancé lors d’un meeting de campagne dans le New Hampshire, rappelle l’AFP toujours cité par BFM Tv.

En difficulté dans les sondages, Donald Trump fait donc l’option de ressortir une vieille recette, avant les 29 août, 15 et 12 octobre, dates des différents débats.

Manassé AGBOSSAGA