Johnson & Johnson : Une inquiétante nouvelle sur le nouveau vaccin

Ce vendredi 9 avril, l’Agence européenne des médicaments a annoncé la présence, aux États-Unis, de quatre cas « d’incidents thrombo-emboliques » dont un mortel chez des personnes vaccinées avec Johnson & Johnson. L’EMA a alors décidé de mener une étude pour savoir si un lien existait entre le vaccin américain et la formation de caillots sanguins. 

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Des cas de thromboses détectés chez des personnes vaccinées par Johnson & Johnson

Encore un tout nouveau rebondissement dans les polémiques autour des vaccins. Mais cette fois-ci, ce n’est pas le vaccin AstraZeneca qui est concerné. Il s’agit du vaccin Johnson & Johnson. L’Agence européenne des médicaments (EMA) a annoncé le lancement d’une étude afin de savoir s’il existe des liens entre le vaccin américain et la formation de caillots sanguins. Cette étude aurait pour but « d’évaluer des informations sur des incidents thrombo-emboliques » pour les personnes vaccinées avec Johnson & Johnson.

Une annonce faite après une très surprenante découverte. « Il a été fait état, après vaccination avec le vaccin Covid-19 Janssen, de quatre cas graves de caillots inhabituels associés à des faibles taux de plaquettes  » , a annoncé l’Agence des médicaments. Avant de préciser. « Un cas est survenu lors d’un test clinique et trois sont survenus dans le cadre de la vaccination aux Etats-Unis. L’un d’entre eux a été mortel » .

Un vaccin approuvé par l’Union européenne

Pour le moment, le vaccin Johnson & Johnson n’est pas en circulation en Europe. Pourtant, il a été approuvé par l’Union européenne, il y a plusieurs semaines. Mais selon Midi Libre, sa circulation dans l’UE devrait intervenir durant le mois d’avril.

Une annonce qui vient également renforcer la polémique autour du vaccin AstraZenecaL’EMA a reconnu dernièrement que la formation de caillots sanguins chez des personnes vaccinées par AstraZeneca est bel et bien un effet secondaire du vaccin suédo-britannique.

Letribunaldunet.fr

Covid 19/Vaccins : AstraZeneca évoque une efficacité de 79 % et exclut les risques de caillots

Le vaccin est efficace à 80 % pour les personnes âgées de plus de 65 ans, affirme aussi le laboratoire, lundi, après un essai clinique mené aux États-Unis.

e laboratoire AstraZeneca a affirmé, lundi 22 mars, que son vaccin était efficace à 79 % contre le Covid-19 et qu’il n’augmente pas le risque de caillots, après l’essai clinique mené aux États-Unis. Le vaccin est efficace à 80 % pour les personnes âgées de plus de 65 ans, a-t-il affirmé alors que plusieurs pays ont renoncé à le prescrire aux plus âgés en raison d’un manque de données lors des précédents essais.

Le recours à ce vaccin est crucial au moment où s’accélère la troisième vague de la pandémie de Covid-19, notamment en Europe, où l’Allemagne envisage de nouvelles restrictions. Le vaccin est efficace à 79 % pour prévenir le Covid-19 symptomatique dans la population générale et à 100 % pour empêcher les formes sévères de la maladie et l’hospitalisation, a affirmé le laboratoire lundi après des essais cliniques de phase III menés aux États-Unis, avec 32 449 participants. Il est efficace à 80 % chez les personnes âgées et n’augmente pas le risque de caillots sanguins, selon le laboratoire, alors que plusieurs pays ont renoncé à le prescrire aux plus âgés en raison d’un manque de données sur les séniors lors des précédents essais.closevolume_off

Jugé « sûr et efficace » par l’EMA

Ce mois-ci, plusieurs pays ont suspendu son utilisation par crainte qu’il ne provoque des caillots sanguins, parfois mortels. Ce vaccin est perçu comme plus dangereux que sûr en AllemagneFranceEspagne et Italie, selon une étude d’opinion réalisée entre le 12 et 18 mars. Jeudi, l’Agence européenne des médicaments (EMA) l’a pourtant jugé « sûr et efficace » et l’utilisation du vaccin a repris dans plusieurs pays, mais l’impact sur l’opinion publique s’est fait sentir, souligne l’institut YouGov. « Non seulement nous avons constaté une augmentation considérable du nombre de personnes qui le jugent dangereux au cours des deux dernières semaines en Europe, mais le vaccin AstraZeneca continue d’être considéré comme nettement moins sûr que ceux de Pfizer et Moderna », a commenté YouGov, dans un communiqué.

Avec les campagnes de vaccination, les Européens pourraient atteindre l’immunité collective en juillet, a laissé entrevoir dimanche le commissaire européen au Marché intérieur Thierry Breton. « C’est la dernière ligne droite parce que nous savons que pour vaincre cette pandémie, une seule solution : se faire vacciner. Les vaccins arrivent, ils seront là », a martelé le commissaire français. Encore faut-il avoir des stocks suffisants, alors que Britanniques et Européens s’accusent mutuellement de capter les doses produites sur leur territoire.

Van der Leyen hausse le ton contre AstraZeneca

Le ministre de la Défense britannique Ben Wallace a prévenu dimanche qu’il serait « contre-productif » de bloquer les exportations d’AstraZeneca comme l’a menacé la veille la Commission européenne si l’UE ne recevait pas d’abord ses livraisons. « La Commission a son propre contrat avec AstraZeneca. Nous essayons simplement de le faire respecter. Le laboratoire nous a livré moins de 10 % des doses prévues pour l’année par le contrat. Il est donc normal que nous demandions que ces doses soient livrées comme prévu aux Européens », a rétorqué dimanche soir une source dans l’entourage de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.

Ursula van der Leyen a rappelé que le contrat de l’UE avec AstraZeneca prévoyait la livraison de doses produites à la fois sur le territoire de l’UE et au Royaume-Uni. « Or, nous n’avons rien reçu des Britanniques, alors que nous les fournissons. » Le vaccin AstraZeneca est notamment produit dans deux usines en Belgique et aux Pays-Bays, deux pays qui ont appelé à la prudence sur un durcissement des exportations alors que d’autres pays européens, comme la France, le soutiennent.

Lassitude au sein de la population allemande

Or, le temps presse, notamment en Allemagne. Le gouvernement s’apprête lundi à prolonger, voire à durcir les restrictions face à une troisième vague toujours plus virulente, au risque de nourrir la grogne déjà croissante de l’opinion. La chancelière Angela Merkel et les régions allemandes se retrouvent dans l’après-midi pour une nouvelle réunion sur la stratégie anti-pandémie. Mais alors qu’elle devait être consacrée il y a quelques semaines encore à relâcher la pression, l’ordre du jour a complètement changé face à la propagation du variant britannique du virus, jugé plus infectieux et dangereux. Le confinement partiel déjà en place en Allemagne depuis fin 2020, et programmé jusqu’au 28 mars, pourrait être prolongé au moins jusqu’au 18 avril, selon un projet gouvernemental.

Une douche froide pour l’opinion allemande, usée comme ailleurs par un an de pandémie. Les restrictions sanitaires alimentent la colère de certains qui les assimilent à une forme de « dictature ». Par milliers, ils l’ont fait savoir samedi lors de manifestations en Autriche, en Bulgarie, en Grande-Bretagne, en Suisse ou en Allemagne. « Arrêtez la terreur Corona » ou « le Covid est un canular », pouvait-on lire sur certains panneaux brandis par les manifestants, de Montréal à Belgrade.

La lassitude pousse aussi une partie de la population à négliger gestes barrières et distanciation sociale. Quelque 6 500 personnes sans masques se sont rassemblées pour célébrer le carnaval à Marseille, dans le sud de la France. Un rassemblement non autorisé qualifié d’« irresponsable » par la police qui est intervenue pour disperser les fêtards. Ailleurs dans le monde, les vaccinations s’intensifient aussi dans l’espoir d’enrayer l’épidémie qui a déjà fait plus de 2,7 millions de morts dans le monde.

Épidémie hors de contrôle au Brésil

Le Fonds souverain russe (RDIF) a annoncé lundi un accord avec le groupe pharmaceutique indien Virchow Biotech pour produire en Inde 200 millions de doses du vaccin Spoutnik V. Au Brésil, où l’épidémie est hors de contrôle, le gouvernement a levé dimanche l’obligation faite aux autorités locales de réserver des stocks de vaccins pour la seconde injection, dans le but d’accélérer la vaccination.

Aux États-Unis, trois millions de doses de vaccins par jour ont été administrées pour la première fois lors de deux journées consécutives, nouvelle illustration d’une campagne de vaccination qui continue de monter en puissance, selon les chiffres officiels publiés dimanche. Et à Genève, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) se prépare à publier, probablement cette semaine, le rapport très attendu de ses experts dépêchés en janvier en Chine pour étudier les origines de la pandémie.

AFP

Covid 19: La France ne suspend pas la vaccination avec AstraZeneca

Il n’y a « pas lieu de suspendre » les injections du vaccin anti-Covid d’AstraZeneca en France, a jugé le ministre de la Santé, Olivier Véran, ce jeudi 11 mars, alors que trois pays ont décidé de le suspendre par précaution le temps de statuer sur d’éventuels effets indésirables. Peu cher, facile à stocker… pourquoi le vaccin AstraZeneca pourrait être une très bonne nouvelle dans la lutte anti-Covid

« Le bénéfice apporté par la vaccination est jugé supérieur au risque à ce stade », a affirmé Olivier Véran en conférence de presse. Le Danemark, la Norvège et l’Islande ont pris la décision inverse en raison de craintes liées à la formation de caillots sanguins, mais ce risque n’est statistiquement pas plus fort chez les patients vaccinés avec AstraZeneca que chez les autres, a souligné Olivier Véran.

Le vaccin AstraZeneca a la confiance de l’Europe

L’Agence européenne des médicaments (EMA) a recommandé de poursuivre les injections. La position du comité de sécurité de l’Agence européenne des médicaments « est que les avantages du vaccin continuent de l’emporter sur ses risques et que le vaccin peut continuer à être administré pendant que l’enquête sur les cas de thromboembolies est en cours », a déclaré l’agence après les décisions des trois pays nordiques.

Selon l’EMA, en l’état des informations disponibles, le risque d’une plus forte coagulation sanguine chez les personnes vaccinées contre le Covid-19 « n’est pas supérieur à celui observé sur l’ensemble de la population ».

Selon son dernier comptage en date de mardi, seulement 22 cas de thromboses avaient été signalés pour plus de trois millions de personnes vaccinées dans sa zone (UE, Norvège et Islande).

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