L’ambiance est tendue au ministère de l’Economie et des finances (MEF). La faute au secrétaire général dudit ministère Joël Darius E. Zodjihoué. En effet, le SGM du Mef vient de prendre une décision floue qui complique la vie aux Agents contractuels de l’Etat (ACE), recrutés en qualité de contrôleur des impôts.
Par courrier en date du 1 mars 2019, portant objet « rappel de fin de contrat », Joël Darius E. Zodjihoué a annoncé aux ACE « l’arrivée à terme de leur contrat ».
C’est dire que les ACE du MEF recrutés au concours direct de 2014 qui avaient bénéficié d’un contrat de travail administratif à durée déterminée de deux ans sont ainsi renvoyés à la maison.
JoëlDarius E. Zodjihoué souligne que le renouvellement de leur contrat n’a pu se concrétiser du fait de la disparition de l’objet pour lequel ils ont été recrutés.
Comment une administration à l’image du Mef peut t-elle se retrouver dans cette situation ? Est-ce la faute des ACE si l’objet de leur recrutement avait réellement disparu ? Ou sont passés les 4 ans de rappel de primes de ces agents ?
En répondant à ces questions, il est évident que cette raison avancée qui pourrait traduire l’amateurisme de ce département ministériel est infondée.
La preuve tous les ACE des 08 autres ministères recrutés en 2014 ont déjà reçu leur Contrat à durée indéterminée (CDI). Ils sont donc à l’abri de cette injustice.
Face à cela, il urge que le président Patrice Talon, et son jeune et dynamique ministre de l’Economie et des finances, Romuald Wadagni interviennent pour décamper la situation en octroyant le CDI à ces nombreux agents.
Ils doivent donc donner des instructions fermes au SGM pour qu’ils régularisent la situation de ces ACE, mais aussi qu’il arrête de martyriser ces ACE qui ne réclament que leur droit.
Il y va de la crédibilité du Mef et du Nouveau départ.
Manassé AGBOSSAGA