Loi sur l’avortement : La ‘‘Coalition Jeunesse Ambitions’’ dénonce un faux procès  et démontre la bonne foi du Gouvernement

La loi N°2021-12 modifiant et complétant la loi 2003-04 du 03 mars 2003 relative à la santé sexuelle et à la reproduction, adoptée le jeudi 21 déchaine toutes les passions. Entre condamnations et dénonciations, certaines voix ont précipitamment fait le procès du Gouvernement, accusé,  de « détruire la vie humaine ». Mais face à la presse ce vendredi 29 octobre 2021 au Codiam de Cotonou, Justin Fagbehourou et les membres de la  ‘‘Coalition jeunesse Ambitions’’ ont dénoncé un faux procès fait au  Gouvernement, soulignant au passage le bien fondé de la nouvelle loi.

Loi sur l’avortement : La ‘‘Coalition Jeunesse Ambitions’’ dénonce un faux procès et démontre la bonne foi du Gouvernement
Les responsables de la Coalition Jeunesse Ambitions

Les membres du mouvement ‘‘Coalition jeunesse Ambitions’’ sont catégoriques. La loi N°2021-12 modifiant et complétant la loi 2003-04 du 03 mars 2003 relative à la santé sexuelle et à la reproduction, adoptée le jeudi 21 octobre dernier ne traduit aucunement la volonté du Gouvernement d’encourager  « l’avortement ou de détruire la vie humaine ».  Face aux hommes des médias et des militants, Justin Fagbehourou, Alfred Hossou, Moudjibou Aliougbin et consorts ont martelé que cette loi ne vient pas « légaliser l’avortement », mais plutôt « l’encadrer afin de sauver la femme dans certains cas de figures d’une grossesse à problème ».

Pour le président Justin Fagbehourou et les siens, selon, le nouveau texte voté au Parlement, l’interruption volontaire de grossesse peut être autorisée jusqu’à douze semaines, à la demande de la femme enceinte ou l’IVG peut intervenir lorsque la grossesse est susceptible d’aggraver ou d’occasionner une situation de détresse matérielle, éducationnelle, professionnelle ou morale.

Petit rappel

Les conférenciers ont rappelé que cette loi existait depuis mars 2003 bien avant l’avènement du président Patrice Talon et les députés de la 8ème législature. Pour ces derniers, le Gouvernement et les députés ont jugé utile d’apporter une modification pour mieux encadrer cette loi et surtout pour sauver la femme, la jeune fille et la mère béninoise.

Et à     Justin Fagbehourou de lancer « Le Gouvernement du Bénin, ni le chef de l’Etat, Patrice Talon n’ont jamais opté pour la destruction de la vie telle que le soulèvent certaines personnes sur les réseaux sociaux qui voient le mal partout…la président Patrice Talon n’a jamais cautionné la mise en œuvre d’une loi qui détruit la vie, mais donne l’occasion à la femme béninoise de s’  émanciper et de s’épanouir ».

Manassé AGBOSSAGA