Au Gabon, la junte a annoncé, mercredi 06 septembre, la libération du président déchu Ali Bongo, placé en résidence surveillée depuis le 30 août.
Ali Bongo peut désormais demander à ses « amis » de « faire du bruit » sans crainte. Pour cause, le président renversé par un coup d’Etat militaire et placé en résidence surveillée depuis le 30 août est désormais « libre de ses mouvements ». Du moins, à en croire le communiqué publié par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), dans la soirée de ce mercredi.
« Compte tenu de son état de santé, l’ancien président de la république, Ali Bongo Ondimba, est libre de ses mouvements », indique le CTRI.
Selon le même communiqué, Ali Bongo « peut, s’il le souhaite, se rendre à l’étranger afin d’y effectuer ses contrôles médicaux ».
Cette décision intervient après la rencontre entre le président Centrafricain Faustin Archange Touadéra, et le nouvel homme fort du Gabon, le général Brice Oligui Nguema.
Au pouvoir depuis 2009, Ali Bongo a subi un grave AVC en octobre 2018.
M.A