Un jeune homme de 20 ans tué par sa famille parce qu’il est gay…

C’est un scénario d’horreur qui s’est produit en Iran dans les premiers jours du mois de mai. Alireza Fazeli Monfared avait 20 ans lorsque des membres de sa famille ont décidé de mettre fin à ses jours. Si l’annonce de sa mort à rendu triste de nombreuses personnes de la communauté LGBT, c’est surtout la raison de son assassinat qui ne cesse de choquer. Le jeune homme s’est fait décapiter juste après que sa famille apprenne qu’il était… gay.

C’est un scénario d’horreur qui s’est produit en Iran dans les premiers jours du mois de mai. Alireza Fazeli Monfared avait 20 ans lorsque des membres de sa famille ont décidé de mettre fin à ses jours. Si l’annonce de sa mort à rendu triste de nombreuses personnes de la communauté LGBT, c’est surtout la raison de son assassinat qui ne cesse de choquer. Le jeune homme s’est fait décapiter juste après que sa famille apprenne qu’il était… gay.

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Le jeune homme est mort le 4 mai dernier. Selon les autorités iraniennes, Alireza s’est fait décapiter par son demi-frère ainsi que deux de ses cousins. Ces derniers auraient eu plusieurs soupçons quant à la sexualité du jeune homme défunt. Alireza se plaignait d’ailleurs même d’avoir reçu plusieurs menaces de la part de ses proches. Il envisageait d’ailleurs de quitter son Iran natal pour la Turquie, ressentant probablement une certaine insécurité grandir au fil des semaines.

Pour la famille d’Alireza, la goutte d’eau faisant déborder le vase aura été l’exemption du service militaire du jeune homme, jugé inapte en raison de troubles mentaux trouvant leur origine… dans l’homosexualité avérée du jeune homme. « Cela montre les risques engendrés par les exemptions du service militaire pour les Iraniens gays », explique un membre d’une association défendant les droits des personnes LGBT.

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L’Iran, terre de terreur pour les homosexuels

La communauté LGBT iranienne considère le meurtre d’Alireza comme une nouvelle preuve d’insécurité imposante qui règne en Iran pour les homosexuels. Dans le pays, nombreuses sont les incivilités dont ces personnes sont victimes. Violences verbales et physiques, persécutions et, dans le cas d’Alireza comme pour bon nombres d’autres, des meurtres qui bien souvent sont par la suite classés comme des suicides ou accidents.

« Les raisons de ne pas sortir sont bien plus nombreuses que celles en faveur de la sortie », explique un militant pour les droits de l’Homme. Décidément, beaucoup de pays sont encore loin de progresser dans les mentalités.

Source : Têtu