Muhammadu Buhari : « L’icône africaine de la démocratie et de la lutte contre la corruption », selon Boni Yayi

A la tête du Nigéria depuis 2015,  Muhammadu Buhari est une référence en matière de lutte contre la corruption et de respect de la constitution. Ce n’est pas l’avis de Kpakpato Medias, mais plutôt celui de Boni Yayi. A l’occasion des 80 ans du président nigérian, l’ancien président du Bénin a loué les mérites de Muhammadu Buhari dans les domaines de la lutte contre la corruption et la démocratie.

A la tête du Nigéria depuis 2015,  Muhammadu Buhari est une référence en matière de lutte contre la corruption et de respect de la constitution. Ce n’est pas l’avis de Kpakpato Medias, mais plutôt celui de Boni Yayi. A l’occasion des 80 ans du président nigérian, l’ancien président du Bénin a loué les mérites de Muhammadu Buhari dans les domaines de la lutte contre la corruption et la démocratie. Lire son émouvant témoignage où il le présente comme l’icône africaine de la démocratie et de la lutte contre la corruption africaine.

 

MUHAMMADU BUHARI: L’ICÔNE AFRICAINE DE LA DÉMOCRATIE ET DE LA LUTTE CONTRE LA CORRUPTION A 80 ANS.

L’icône incontestée de la démocratie et de la lutte contre la corruption de l’Afrique célèbre ce jour son 80e anniversaire.

Le leadership du Président Muhammadu Buhari a pris de l’importance. Pourtant, il y a près de quatre décennies, en tant que chef militaire du Nigeria – la nation la plus peuplée d’Afrique – il s’est transformé, au fil des années, en un ardent défenseur de la démocratie et de l’ordre constitutionnel.

Cependant, même en tant que dirigeant militaire, l’une des réalisations les plus mémorables au cours de son premier mandat est son leadership en matière de lutte contre la corruption.

La réincarnation de Baba Muhammadu Buhari en tant que dirigeant civil en 2015 a concrétisé l’aspiration de millions de ses compatriotes au retour de son leadership de type unique, qui repose sur le formidable magnétisme de son exemple personnel d’honnêteté, d’intégrité, de transparence et de responsabilité.

Depuis son retour au pouvoir politique, le président Buhari a été le fer de lance d’une culture d’anti-greffe, qui cherche à institutionnaliser les réformes participatives en encourageant les citoyens à se les approprier. Il n’est pas étonnant que la politique de tolérance zéro de l’administration Buhari contre la corruption ait déjà donné lieu à de multiples condamnations justifiées ; et la confiscation d’importants biens, meubles comme immobiliers illégalement acquis au Nigéria et à l’étranger avec l’argent du contribuable.

Le succès remarquable du président Buhari dans la lutte contre la corruption dans son pays a évidemment convaincu ses collègues dirigeants africains à lui décerner en juillet 2017 la responsabilité de champion de la lutte contre la corruption de l’Union Africaine en 2018 lors du 30e sommet à Addis-Abeba, en Éthiopie.

Pendant ce temps, l’héritage peut-être le plus durable de la présidence de Baba Muhammadu Buhari est son ferme engagement envers l’ordre constitutionnel et sa position résolue contre le programme d’allongement de mandats à la tête de nos pays, d’une part ; et les nombreux coups d’État militaires récents en Afrique de l’Ouest, au Soudan, etc., d’autre part. Il est farouchement contre la mauvaise gouvernance due à l’absence de la démocratie, à la violation des droits de l’homme, des libertés fondamentales dans notre continent.

Pour contrer cette tendance inquiétante, le président Buhari a toujours mis à profit sa stature et sa crédibilité grandeur nature, à chaque occasion où des acteurs et des agents politiques indélicats ont cherché à réprimer ou réduire au silence la volonté populaire des masses africaines en lutte.

Sur une note très personnelle, en juin 2019, il a fallu l’intervention franche et paternelle du Président Buhari dans la crise politique en République du Bénin pour obtenir la levée de mon assignation injustifiée en résidence surveillée pendant 52 jours pour avoir réclamé la restauration de la démocratie dans notre pays.

C’est l’occasion de remercier la forte mobilisation de la jeunesse africaine et de la communauté internationale qui se sont indignées pour ce traitement inhumain infligé à un Ancien chef d’Etat qui a dirigé son pays pendant 10ans sur fond d’une gouvernance électorale inclusive, transparente et équitable. Au nom Puissant et précieux de Jésus-Christ, j’ai pardonné. Merci au Président Buhari, Grand Homme d’Etat par qui, mon Père Céleste m’a délivré de cette horreur après 8 mois de séjour dans les hôpitaux du Nigeria.

La célébrité de Buhari est aussi passée par son combat contre le djihadisme ( Boko Haram etc.) dans notre continent.

Pendant que Baba Muhammadu Buhari célèbre son 80e anniversaire, je félicite le Président, sa famille ainsi que le peuple nigérian. Je prie mon Seigneur Sauveur Jésus-Christ de Nazareth de continuer d’accorder ses bénédictions sur ce grand homme d’Etat qui se prépare à quitter ses fonctions au terme de ses deux mandats auréolés par de loyaux services à la tête de l’un des plus grands pays du continent. Je prie également pour que Dieu Tout-Puissant accorde au président Buhari une longue vie et le comble de sa bonté inépuisable pour qu’il mette son expérience au service de sa nation démocratique au cœur de notre espace communautaire, régional comme Continental.

Joyeux anniversaire Baba Muhammadu Buhari!

Que Dieu vous Bénisse et bénisse notre sous-région.

Dr. Thomas Boni Yayi,

Ancien Président de la République du Bénin

Ancien Président de l’Union africaine

Ancien Président de l’UMOA

Médiateur de la CEDEAO pour la République de Guinée.