Bénin : Décès de Marcellin Illougbadé, ancien président de l’Arcep

Marcellin Illougbadé n’est plus ! L’ancien président de l’Autorité de régulation des postes et télécommunications est passé de vie à trépas.

L’information de son décès  est officielle depuis ce samedi 07 février 2021.

Technicien des télécommunications de formation, et ancien Conseiller de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (mandature 199-2004), il s’apprêtait pour l’inhumation de son feu père dans deux semaines.

Un drame dans un autre dira t-on malheureusement !!!

Manassé AGBOSSAGA

Déclaration du patrimoine: Voici les bons et mauvais élèves

Le président de l’Autorité  nationale de lutte contre la corruption (ANLC) était présent sur l’émission « 3D » de la télévision nationale de ce dimanche 10 décembre 2017. A l’occasion, Jean-Baptiste Elias est revenu sur la déclaration du patrimoine. En la matière, le président de l’ANLC a indiqué les bons et les mauvais élèves…

Le président de l’Autorité  nationale de lutte contre la corruption (ANLC) était présent sur l’émission « 3D » de la télévision nationale de ce dimanche 10 décembre 2017. A l’occasion, Jean-Baptiste Elias est revenu sur la déclaration du patrimoine. En la matière, le président de l’ANLC a indiqué les bons et les mauvais élèves.

Manassé AGBOSSAGA /Le Quotidien

Invité à débattre du thème ‘‘Lutte contre la corruption au Bénin, quels progrès’’ sur l’émission « 3D » de la télévision nationale, Jean-Baptiste Elias   a saisi la perche pour livrer les mauvais élèves. Du moins, en matière de la déclaration du patrimoine, comme l’exige l’article 3 de la loi N°2011-20 du 12 octobre 2011 portant lutte contre la corruption et autres infractions connexes en République du Bénin.

Rappelant les hauts fonctionnaires qui ont l’obligation de déclarer à la prise et à la fin de service leur patrimoine, Jean-Baptiste Elias a placé à la mauvaise loge les députés, maires, les conseillers communaux et municipaux, et les membres du Conseil économique et social.

A en croire le président de l’ANLC,  sur les 83 députés que compte l’Assemblé nationale,   36 se sont déjà soumis à la loi.

Du côté du  Conseil économique et social (Ces), 6 conseillers ont déjà déclaré leur patrimoine. Par contre, il y a encore 18 qui traînent encore les pas, fait savoir le président de l’ANLC.  Toujours dans la galerie des mauvais élèves, Jean-Baptiste Elias indique que  3 maires  sur 77 sont en phase avec l’article 3 de la loi portant lutte contre la corruption.

Encore plus grave, fait savoir le président de l’ANLC, c’est qu’aucun conseiller municipal, communal  ou chef d’arrondissement  n’a encore déclaré son patrimoine.

Les bons exemples

Tout n’est pas noir. Il y a dans le petit point fait par Jean-Baptiste Elias, à la date du 10 novembre 2017, des bons exemples.  Et là-dessus, le président de l’ANLC a cité les 9 sages de la Cour constitutionnelle qui ont tous déclaré leur patrimoine.

Le président de l’ANLC a aussi mis en exergue  le précédent gouvernement de Patrice Talon. A en croire Jean-Baptiste Elias,  Patrice Talon et ses 21 ministres s’étaient soumis à la loi.

Comme les neuf sages de la cour Constitutionnelle et les 21 ministres de Talon, les neuf conseillers de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac) ont tous respecté cette disposition.

Evoquant les points positifs, Jean-Baptiste Elias a aussi mentionné les 8 des neuf membres de l’Arcep, et les 9 des 12 préfets qui sont en phase avec la loi.

Mais au cas où ces derniers se seraient  empressés pour  faire une fausse déclaration, le président de l’ANLC  rappelle  qu’ils encourent une peine de trois à cinq ans de prison.

Pour les mauvais élèves, qui n’ont toujours pas déclaré leur patrimoine, Jean-Baptiste Elias a rappelé qu’ils risquent une amende dont le montant est égal à six mois de rémunération perçue  ou à percevoir à la fonction occupée.

Ils ne diront pas qu’ils n’ont pas été avertis.

Sensibilisation des consommateurs sur les offres des opérateurs de téléphonie mobile: L’Arcep pour la réduction des plaintes des abonnés des réseaux Gsm

Depuis 7 ans, l’Arcep entretient son partenariat avec les associations de consommateurs existant dans le secteur des communications électroniques et de la poste. Pour cause, l’institution de régulation a apporté son soutien financier, technique, humain à …

L’Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste (Arcep) opte pour la réduction des plaintes des abonnés des réseaux Gsm. Ce faisant, l’Arcep a apporté son soutien à l’atelier de sensibilisation des consommateurs sur les offres des opérateurs de téléphonie mobile, organisé par l’ACTIC, ce samedi 14 octobre 2017 à la bourse du travail.

Manassé AGBOSSAGA

Depuis 7 ans, l’Arcep entretient son partenariat avec les associations de consommateurs existant dans le secteur des communications électroniques et de la poste.  Pour cause, l’institution de régulation a apporté son soutien financier, technique, humain à  l’atelier de sensibilisation des consommateurs sur les offres des opérateurs de téléphonie mobile, organisé par l’ACTIC, ce samedi 14 octobre à Cotonou.

Procédant au  lancement des travaux, Hervé Coovi Guédègbè a indiqué que la présence de l’Arcep  à cet atelier traduit la volonté de l’institution, mais aussi et surtout du ministère de l’Economie numérique et du gouvernement de Patrice Talon de permettre aux consommateurs de vivre des expériences de consommation plus heureuse.

Loin d’être un tribune de dénonciation des opérateurs de téléphonie mobile, le secrétaire exécutif de l’Arcep a fait savoir que cet atelier permettra à chaque consommateur de renforcer sa capacité à choisir le produit qui  ait adapté à son budget, à ses besoins et dans lequel il tire satisfaction. Et de lancer « il n’est pas possible de gérer 8 millions, 10 millions de plaintes,  mais il est possible de réduire le nombre de plaintes ».

« La campagne de sensibilisation des consommateurs sur les offres et stratégies commerciales des opérateurs de téléphonie mobile que la Voix des consommateurs et l’Arcep mettent en œuvre cette année dans le Littoral et l’Atlantique est la bienvenue pour des mutations profondes. Il s’agit de former durant cet atelier les représentants des organisations communautaires partenaires qui iront impacter leurs co-membres », ajoute dans la même lancée Damien Houessou de l’ATIC.

Pour mémoire, les participants ont,  entre autres,  eu droit à des communications sur le « droit à l’information et à l’éducation », « les enjeux de la maîtrise des offres et stratégies commerciales des services de la téléphonie mobile par les consommateurs ».