Les autorités policières et politico-administratives de Boukoumbé affichent une indifférence et un manque compassion après l’assassinat de Fidèle Combétti pendant sa garde-à-vue au Commissariat de Manta, dans la nuit du 07 au 08 septembre dernier.
C’est du moins ce qu’il faut retenir des propos du petit frère de la victime. En effet, de passage ce jeudi 03 octobre 2019 sur Soleil Fm, Ferdinand Combétti a confié qu’aucune autorité n’a eu la courtoisie de présenter ses condoléances à la famille du disparu, plus de 27 jours l’assassinat de leur fils dans les locaux du commissariat de Manta, commune de Boukoumbé au Nord-Bénin. « Aucune autorité n’a mis pied chez nous pour nous présenter les condoléances », déplore Ferdinand Combétti, d’une voix attristée.
Et pour le petit frère de la victime, cette attitude laisse croire que leur fils n’était pas un humain, mais plutôt un animal qui a été tué. « On a l’impression que c’est un chien qui a été abattu », dénonce t-il.
Ferdinand Combétti rappelle à cet effet que son Feu grand-frère, âgé de 40 ans, était surnommé »Savon kounti Manta », qui signifie »le savon rentre à Manta ». Il a donc fait savoir que c’était un fabricant de savon connu par tous les habitants de Manta. En outre, Ferdinand Combétti a confié que son grand-frère avant son assassinat, n’avait aucun problème avec la justice.
Une raison de plus pour la Justice de prendre à bras le corps ce dossier devant un drame qui semble réjouir les criminels et autres complices de l’assassinat de Fidèle Combétti.
NB : Ce lundi 07 octobre 2019 où nous publions cet article, soit un mois après le drame, aucune autorité locale, communale, et nationale n’a présenté ses condoléances à la famille du défunt.
Manassé AGBOSSAGA