Assemblée nationale : Louis Vlavonou convoque à nouveau les députés

Le président de l’Assemblée nationale convoque à nouveau les députés. Louis Vlavonou invite ses pairs  à deux séances plénières. Elles sont prévues les mercredi 21 juin et jeudi 22 juin 2023 au palais des gouverneurs à Porto-Novo.

Le président de l’Assemblée nationale convoque à nouveau les députés. Louis Vlavonou invite ses pairs  à deux séances plénières. Elles sont prévues les mercredi 21 juin et jeudi 22 juin 2023 au palais des gouverneurs à Porto-Novo.

Plusieurs points sont inscrits à l’ordre du jour desdites séances plénières. Pour la journée du 21 juin 2023, les élus parlementaires vont se pencher sur des questions orales relatives au tarif de passage pour les véhicules légers au poste de péage de Tigninti dans la Commune de Natitingou et à la qualité des prestations au Centre national hospitalier et universitaire Hubert Koutoukou Maga.

Le jeudi 22 juin 2023, l’examen en deuxième lecture la loi n°2022-36 portant gestion des produits chimiques et de leurs déchets en République du Bénin est au programme.

 M.A

Bénin-Politique : Le groupe parlementaire LD dénonce « l’appétit glouton » des députés de la mouvance et prévient Vlavonou

Le président de l’Assemblée nationale est dans le viseur des députés de l’opposition. A travers une déclaration lue par l’honorable Habibou Worouvoubou, à la tribune du palais des gouverneurs mardi dernier, le groupe parlementaire Les Démocrates a dénoncé Louis Vlavonou.

Le président de l’Assemblée nationale est dans le viseur des députés de l’opposition. A travers une déclaration lue par l’honorable Habibou Worouvoubou, à la tribune du palais des gouverneurs mardi dernier, le groupe parlementaire Les Démocrates a dénoncé les dérives de Louis Vlavonou.

Pour les 28 députés de l’opposition, il use de ruse et rage pour saboter les droits fondamentaux de la minorité parlementaire. Le groupe parlementaire LD en veut pour preuve la désignation solitaire avec une méthode cavalière des 4 représentants de l’Assemblée nationale devant siéger au sein de la Cour constitutionnelle, ainsi que les représentants du parlement béninois au sein des parlements régionaux et institutions nationales.

Selon Eric Houndété, Nourénou Atchadé, Habibou Worouvoubou et les 25 autres élus,  cet « appétit glouton » de leur « camarade » et « cette cavalerie politique conduit à un cadre institutionnel qui, si rien n’est fait, mènera inexorablement notre pays, le Bénin à des élections générales de 2026 non transparentes et sans crédibilité ».

Et de prévenir Louis Vlavonou, président de l’Assemblée nationale : «      Vous serez le seul dont le nom sera retenu comme pourfendeur de la démocratie et ayant favorisé une jurisprudence qui réduit la minorité à sa plus simple expression ».

M.A

Intégralité de la déclaration du groupe parlementaire Les Démocrates, lue par l’Honorabel Habibou Worouvoubou, mardi dernier

Monsieur le Président,

Chers collègues,

Le jeudi 13 avril 2023, ont eu lieu, l’ouverture de la première session ordinaire de cette année et l’investiture du Président de l’Assemblée nationale, pour le compte de la 9ème législature. Ces deux cérémonies ont connu la présence effective des députés du parti « LES DEMOCRATES ».

Dans son adresse, le Président de l’Assemblée Nationale a fait la promesse de diriger cette législature de transition avec équité en impliquant toutes les sensibilités politiques. Nous relevons que cette déclaration, qui fait office d’intention de bonne foi, vient en contradiction avec la manière dont les activités au sein du parlement sont menées depuis l’installation de la législature jusqu’à ce jour.

Le constat est clair que depuis l’installation de la 9 ème législature, tout est mis en branle pour clochardiser la seule et unique minorité parlementaire que représentent les élus du parti LES DEMOCRATES. Nous n’en voulons pour preuve que le mode usité pour procéder à la réinstallation des membres des commissions permanentes après décision de la cour constitutionnelle.

Aussi, déplorons-nous le processus ayant conduit à la désignation et à l’installation des membres de la 7 ème mandature de la cour constitutionnelle.

En effet, pour une réunion du bureau de l’Assemblée Nationale prévue pour se tenir le lundi 22 mai 2023 à 13 heures, ce n’est que le même jour à 10 heures que le cabinet du deuxième vice-président représentant de la minorité au sein de ce bureau, reçoit la lettre d’invitation. Cette manœuvre n’est rien d’autre qu’une ruse visant à empêcher la

candidature de la minorité. Sinon comment comprendre que le bureau de l’Assemblée Nationale qui connaît la situation sanitaire de l’honorable AHOSSI, puisse malheureusement en profiter pour procéder à des désignations qui ne tiennent aucunement compte de sa présence au sein du bureau de l’Assemblée Nationale.

Monsieur le Président,

Chers collègues,

La conséquence de cette désignation exclusive en est que le mardi 6 juin 2023, le peuple béninois a assisté, tout stupéfait, à l’installation au palais de la présidence, de la nouvelle cour constitutionnelle en présence du Chef de l’Etat et du bureau de l’Assemblée Nationale. Cette installation a eu lieu malgré la vive protestation levée par le parti LES DEMOCRATES, à travers son point de presse organisé le vendredi 26 mai 2023 à Cotonou relativement à la supposée désignation des nouveaux membres de la cour constitutionnelle. Ce point de presse avait dénoncé la méthode et la démarche cavalière qui ont conduit à la désignation des quatre (4) personnalités devant siéger à la cour pour le compte du bureau de l’Assemblée Nationale.

Cette situation consacre l’exclusion pure et simple du parti LES DEMOCRATES et de l’opposition toute entière à la désignation des 4 membres de la cour constitutionnelle représentant l’Assemblée Nationale et par conséquent à la 7 ème mandature de la cour constitutionnelle. Or la cour constitutionnelle est l’institution juridictionnelle de régulation du fonctionnement des pouvoirs publics, de contrôle de constitutionnalité des textes juridiques, de protection des droits de l’Homme et des libertés publiques et aussi chargée de la gestion du contentieux électoral en matière d’élections présidentielle et législative. Dans ce contexte, la Cour constitutionnelle apparait comme un maillon indispensable dans un Etat de droit et de démocratie. Il est donc inacceptable d’exclure dans le processus de désignation de ses membres, un acteur politique majeur qu’est l’opposition fut-elle minoritaire. C’est pourquoi les arbitres ou juges de l’institution, encore appelés sages, doivent provenir de milieux professionnels donnés pouvant leur garantir une certaine indépendance vis-à-vis des pouvoirs publics.

Également, le choix de nos représentants dans les parlements régionaux et autres institutions de l’Etat n’a-t-il pas dérogé à l’appétit glouton de nos camarades de la majorité. Il faut toujours retourner à la manipulation à la faveur de la majorité mécanique pour dire le contraire de ce qu’on a soutenu la veille, l’essentiel est d’obtenir ce qu’on désire : les postes.

Toutes cette cavalerie politique conduit à un cadre institutionnel qui, si rien n’est fait, mènera inexorablement notre pays, le Bénin à des élections générales de 2026 non transparentes et sans crédibilité. Les caractéristiques de ce cadre institutionnel sont les suivantes :

 la cour constitutionnelle : contrôlée à 100% par le président Patrice Talon et ses deux partis siamois ;

 la CENA : contrôlée à 100% par le président Patrice Talon et ses deux partis siamois ;

 l’ANIP : organe chargé de la confection de la liste électorale est également contrôlée à 100% par le Président Patrice Talon.

Je vous rappelle qu’à la tête de cette agence est nommé un Rwandais à des fins que nous continuons d’ignorer.

A y voir de plus près, ce cadre institutionnel viole totalement le protocole additionnel de la CEDEAO sur la démocratie et la bonne gouvernance qui dispose en son article 3 que « les organes chargés des élections doivent être indépendants et/ou neutres et avoir la confiance des acteurs et protagonistes de la vie politique. En cas de nécessité, une concertation appropriée doit déterminer la nature et la forme desdits organes ». Mieux, l’article 5 du même protocole dispose que « les listes électorales seront établies de manière transparente et fiable avec la participation des partis politiques et les électeurs qui peuvent les consulter en tant que besoin ». Il faut rappeler que ces instruments juridiques sous-régionaux ratifiés par notre gouvernement, sont au- dessus de nos lois nationales.

Au regard de tout ce qui précède, on peut affirmer sans risque de nous tromper, que toutes les réformes opérées ayant conduit à la mise en place du cadre institutionnel (cour constitutionnelle, CENA, ANIP) pour le compte des élections générales de 2026 sont des manœuvres dolosives parce que contraire au Protocole de la CEDEAO qui oblige les Etats membres à instituer des organes paritaires chargés de la gestion des élections.

Monsieur le Président,

Chers collègues,

Nous voici à nouveau devant le fait accompli qu’on veut nous imposer.

Nous voici en présence de nouvelles velléités de hold-up électoral. Le principe est désormais connu. Seul le peuple est souverain et c’est à lui de désigner par la voie des urnes ses dirigeants et/ou ses représentants.

Vu le cadre institutionnel tel que présenté, nous voulons, du haut de cette tribune, prendre à témoin le peuple béninois et la communauté internationale de ce que, bien que représenté par 28 députés à l’Assemblée Nationale, le parti LES DEMOCRATES a été exclu du processus de désignation des 4 personnalités devant siéger à la cour.

A cette étape de mon intervention, je voudrais appeler les collègues, à produire des connaissances au travers des lois que nous votons ici à l’Assemblée Nationale plutôt que de ruser avec les lois. Les productions sont utiles aussi bien pour les générations actuelles que celles à venir.

Par contre la ruse ne peut générer que des situations controversées voire conflictuelles aussi bien pour maintenant que pour l’avenir. Selon Jean Cocteau « Il ne faut pas confondre la vérité avec l’opinion de la majorité ». La vérité est unique, il vaut mieux la rechercher pour avancer plutôt que de chercher à la contourner et faire du sur-place.

Monsieur le Président,

Chers collègues,

Aucune démocratie moderne ne fonctionne sur la base du système de la jungle : je suis plus fort, je fais ce qui me plait.

Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale,

Vous serez le seul dont le nom sera retenu comme pourfendeur de la démocratie et ayant favorisé une jurisprudence qui réduit la minorité à sa plus simple expression.

Avant de prendre congé de vous, je voudrais partager avec vous cette citation de Nelson Mandela « que vos choix reflètent vos espoirs et pas vos peur ».

Je vous remercie.

HCJ, CBDH, APDP : LD conteste la clé de répartition, l’Up le Renouveau et le BR désignent leurs représentants

Les députés de la 9ème Législature ont adopté la liste de leurs représentants dans à la Haute cour de justice (Hcj), la Commission béninoise des droits de l’homme (Cbdh) et l’Autorité de protection des données à caractère personnel (Apdp), mardi 13 juin au palais des gouverneurs à Porto-Novo.

Les députés de la 9ème Législature ont adopté la liste de leurs représentants dans à la Haute cour de justice (HCJ), la Commission béninoise des droits de l’homme (CBDH) et l’Autorité de protection des données à caractère personnel (APDP), mardi 13 juin au palais des gouverneurs à Porto-Novo.

Après de houleux débats; les députés Louis Dossou (Up Le renouveau) et Charles Toko (Bloc républicain) ont été désignés pour représenter l’Assemblée nationale à l’Autorité de protection des données à caractère personnel (Apdp).

A la Haute cour de justice, les députés désignés sont: Edouard Béhanzin, Solange Mèhou et Yacoubou Orou Sé Guéné (UP-Renouveau), Eustache Akpovi (Bloc Républicain) et  Benoît Dègla (Bloc républicain).

Quant à la Commission béninoise des droits de l’homme (Cbdh), Sina Ouningui Bio Gounou (Up-Renouveau) est le titulaire, tandis que .Léopold Lokossou est son suppléant. On retrouve également Sofiath Schanou Arouna (Bloc républicain) comme titulaire et Karim Tidjani Mounifa, au titre de suppléante.

Le parti d’opposition Les Démocrates a rejeté la clé de répartition proposé par la commission des lois et n’a pas présenté ses représentants devant siéger au sein des institutions nationales.

M.A

Parlements régionaux : LD boude, l’UP-R et le BR foncent, liste des députés désignés

Cette fois-ci, les députés de la mouvance présidentielle n’ont pas fait fi des récriminations de leurs collègues de l’opposition. Malgré les contestations des élus du groupe parlementaire Les Démocrates sur la clé de répartition, l’Union progressiste le Renouveau et le Bloc républicain ont désigné les représentants de la 9ème législature de l’Assemblée nationale du Bénin dans les Parlements régionaux, mardi 13 juin 2023.

Cette fois-ci, les députés de la mouvance présidentielle n’ont pas fait fi des récriminations de leurs collègues de l’opposition. Malgré les contestations des élus du groupe parlementaire Les Démocrates sur la clé de répartition, l’Union progressiste le Renouveau et le Bloc républicain ont désigné les représentants de la 9ème législature de l’Assemblée nationale du Bénin dans les Parlements régionaux, mardi 13 juin 2023.

Selon la clé de répartition adoptée par 76 députés pour, 28 contre et zéro abstention, et basée sur le principe de la configuration politique de l’Assemblée nationale du Bénin,  l’Union progressiste le Renouveau obtient 03 sièges sur les 05 pour chacun des parlements régionaux. Quant aux groupes parlementaires Bloc Républicain et Les Démocrates, ils se sont vu attribuer 01 siège chacun.

Les Parlements régionaux concernent le Parlement de la CEDEAO, le Comité interparlementaire de l’Uemoa et le Parlement panafricain.

Ainsi, Cécile Ahoumènou, Jérémie Adomahoun, Issa Salifou, tous de l’UP-R et    Bako Arifari Nassirou  (BR) vont siéger au Parlement de la Cedeao.

Au Comité interparlementaire de l’Uemoa, on retrouve les députés Richard Allossohoun, Jacques Yampabou et Toni Gniré Fatoumata (UP-R), Nathanaël Sokpoèkpè (BR).

Enfin au Parlement panafricain, Justin Agbodjèté, Ayikoélé Rogatienne et Nicaise Fagnon pour le compte du groupe Union progressiste le Renouveau et Rosine Dagniho, pour le compte du Bloc Républicain représenteront l’Assemblée nationale du Bénin.

Le groupe parlementaire Les Démocrates n’a désigné de représentants dans aucun de ses Parlements régionaux même s’il a participé au vote qui a validé les listes proposées par les groupes parlementaires Union progressiste le Renouveau et le Bloc Républicain( 69 voix pour, 28 contre et zéro abstention.)

Ci-dessous la liste proposée par les groupes parlementaires de la mouvance présidentielle BR et L’UPR.

M.A

Parlement CEDEAO :

1- AHOUMENOU SEGBEGNON  CECILE (UPR)

2- ISSA SALIFOU (UPR)

3- ADOMAHOU JÉRÉMIE (UPR)

4- BAKO NASSIROU (BR)

5- LES DEMOCRATES

CIP-UEMOA

1- TONY GUIMBA GNIRE  FATOUMA (UPR)

2- YEMPABOU JACQUES (UPR)

3- ALLOSSOHOUN RICHARD (UPR)

4- SOKPOEKPE NATHANAËL (BR)

5- LES DEMOCRATES

PARLEMENT PANAFRICAIN :

1- AGBODJETE  JUSTIN (UPR)

2- AIKOELE AGOI ROGATIENNE (UPR)

3- FAGNON NICAISE (UPR)

4- DAGNIHO ROSINE (BR)

5- LES DEMOCRATES

Assemblée nationale : Installé, Hervé Hèhomey justifie sa décision d’éjecter son suppléant et de siéger au parlement

Rétabli in extrémis suite à une décision de la cour constitutionnelle en date du vendredi 12 mai dernier, Hervé Hèhomey a retrouvé son fauteuil de député ce mardi 13  juin 2023 en marge de la séance plénière. Après son installation, l’ancien ministre des Transports a justifié sa décision d’éjecter son suppléant, Janvier Yahouédéou,  et par ricochet de siéger au parlement.

Rétabli in extrémis suite à une décision de la cour constitutionnelle en date du vendredi 12 mai dernier, Hervé Hèhomey a retrouvé son fauteuil de député ce mardi 13  juin 2023 en marge de la séance plénière. Après son installation, l’ancien ministre des Transports a justifié sa décision d’éjecter son suppléant, Janvier Yahouédéou,  et par ricochet, de siéger au parlement.

Il dit vouloir satisfaire une exigence des populations de la 24è circonscriptions électorale.

« Ce retour au parlement, c’est la concrétisation du choix des populations de la 24ème  circonscription électorale et de l’ensemble du peuple béninois. Les populations de la 24è circonscription  électorale ont massivement porté leur choix sur ma modeste personne. Donc, revenir siéger au sein de la 9è législature  est pour moi, un choix respectueux de l’engagement politique vis-à-vis des populations », a-t-il d’abord avancé.

Le natif de Covè rappelle, à cet effet, qu’il avait été élu député en 2019, sans toutefois siéger.

« Ce n’est pas la première fois. Qu’il vous souvienne, ces mêmes populations m’avaient élu député lors des élections législatives d’avril 2019. Je n’avais pas pu siéger parce que rappelé au gouvernement. Cette fois-ci, elles se sont montrées plus exigeantes. Elles ont tenu au respect de leur choix de me voir siéger à l’Assemblée nationale. Et donc, leur choix est mon choix », a renchéri Hervé Hèhomey.

Le député de la 24ème circonscription électorale promet être à « la hauteur de cette confiance renouvelée ».

Une forte délégation constituée des militants du parti Bloc Républicain des Communes, Covè, Ouinhi, Zagnanado, Za-Kpota, et  Zogbodomey a effectué le déplacement du palais des gouverneurs pour l’accueillir.

Manassé AGBOSSAGA

Romuald Wadagni attendu au parlement mardi prochain

Le Ministre d’Etat chargé de l’économie, des finances et de la coopération est attendu au Palais des gouverneurs à Porto-Novo mardi prochain. Romuald Wadagni sera  devant les députés dans le cadre du débat d’orientation budgétaire.

Le Ministre d’Etat chargé de l’économie, des finances et de la coopération est attendu au Palais des gouverneurs à Porto-Novo mardi prochain. Romuald Wadagni sera  devant les députés dans le cadre du débat d’orientation budgétaire.

Conformément aux dispositions de l’article 59 de la loi organique 2013-14 du 27 septembre 2013 relative aux lois de finances, le ministre des finances évoquera la politique économique et sociale du gouvernement selon le Document de programmation budgétaire et économique pour une période donnée et les Documents de programmation pluriannuelle de dépenses.

Les explications du ministre Wadagni devraient permettre aux députés d’avoir une idée sur le contenu du projet de budget général de l’Etat, gestion 2023 avant son adoption en Conseil des Ministres.

Outre le débat sur l’orientation budgétaire, deux autres points sont inscrits à l’ordre du jour de la séance plénière. Il s’agit notamment de la désignation des représentants de l’Assemblée nationale dans les parlements régionaux (Parlement panafricain, parlement de la CEDEAO et Cip-UEMOA) et de la désignation des représentants de l’Assemblée nationale à la haute Cour de justice (HCJ), à l’Autorité de protection des données à caractère personnel (APDP), et à commission béninoise des droits de l’homme (CBDH).

S.E

Assemblée nationale : Guy Mitokpè réclame la tête de Louis Vlavonou (Tribune)

Si les membres de la prochaine Cour Constitutionnelle sont installés, malgré la dénonciation des conditions actuelles de désignation, alors nous devrons assumer que nous venons de semer les graines de la discorde et de la contestation.

IL FAUT DESTITUER LOUIS VLAVONOU…

Si les membres de la prochaine Cour Constitutionnelle sont installés, malgré la dénonciation des conditions actuelles de désignation, alors nous devrons assumer que nous venons de semer les graines de la discorde et de la contestation.

Les Députés de la majorité parlementaire, avec à leur tête Louis VLAVONOU sont nostalgiques de la législature de sang, celle qu’ils ont appelé « la 8ème législature « . C’est au cours de cette « législature de sang », qu’ils agissaient comme dans une monarchie, ils faisaient ce qu’ils voulaient et comme bon leurs semblaient.

Le vendredi 26 mai 2023, les responsables du Parti Les Démocrates au cours d’un point de presse, ont alerté l’opinion publique nationale et la communauté internationale des irrégularités constatées dans la désignation des prochains membres de la Cour Constitutionnelle.

Après ce point de presse, un Huissier a été commis afin de saisir le Président de l’Assemblée Nationale sur les anomalies constatées lors de la désignation des quatre membres de la prochaine Cour Constitutionnelle que devrait proposer le Bureau de l’Assemblée Nationale.

Jusqu’à cette heure où je m’adresse à nos compatriotes, je ne crois pas que nous ayons reçu un retour de courrier.

Après le Bureau de l’Assemblée Nationale, notre parti a saisi les membres actuels de la Cour Constitutionnelle afin de constater les irrégularités dénoncées, silence radio.

Je dénonce avec force et avec moi tous les compatriotes animés de justice et soucieux de la stabilité de notre pays, ce énième forcing de la part du régime.

Les sept (7) prochains sages de la Cour Constitutionnelle ne peuvent et ne doivent en aucun cas, être tous désignés par le Président de la République et sa majorité imposée.

Les Députés de la minorité parlementaire doivent impérativement opposer à ce qui se prépare un refus catégorique et cela peut passer par le boycott de toutes les activités parlementaires jusqu’à ce que les propositions de la minorité parlementaire soient prises en compte dans la désignation des prochains membres de la Cour Constitutionnelle.

Le silence du parlement sur les dérives de cette désignation du Bureau de l’Assemblée Nationale doit se matérialiser par la destitution de Louis VLAVONOU.

Oui, nous n’avons certes pas la majorité qualifiée pour procéder à cette destitution mais il faudrait pour cela que même les Députés de la majorité parlementaire comprennent que Louis VLAVONOU met en mal les fondements de notre prochaine Cour Constitutionnelle.

Nommer les prochains sages de la Cour Constitutionnelle ne doit pas être confondu à nommer des chargés de missions du Président de l’Assemblée Nationale.

Nous protestons contre ce qui se prépare et nous exigeons la reprise des désignations conférées au Bureau de l’Assemblée Nationale.

Guy MITOKPE

Député 7ème législature

Membre du Parti Les Démocrates

Assemblée nationale : Le gouvernement convoqué pour s’expliquer sur 03 sujets mercredi prochain

Le gouvernement est attendu au palais des gouverneurs, mercredi 24 mai 2023. Des ministres devront s’expliquer sur trois (03) sujets.

Le gouvernement est attendu au palais des gouverneurs, mercredi 24 mai 2023. Des ministres devront s’expliquer sur trois (03) sujets.

Le président de l’Assemblée nationale invite à cet effet « les honorables députés à prendre part à la séance plénière qui a lieu mercredi 24 mai 2023 au palais des gouverneurs à Porto-Novo ».

Louis Vlavonou a précisé que l’ordre du jour de la séance porte sur l’examen des questions d’actualité, à a savoir « l’explosion à la caserne de Toffo », les « perturbations observées dans la fourniture de l’énergie électrique », « l’atténuation des effets du terrorisme  dans les zones affectées ».

Rendez-vous est pris donc !

M.A

 

Reprise des élections au sein des bureaux des commissions permanentes : Recours des députés de la mouvance, les clarifications de Aké Natondé

Les présidents des groupes parlementaires Union progressiste le Renouveau, Aké Natondé et Bloc républicain, Assan Séibou ont saisi la Cour constitutionnelle. Le recours porte sur la reprise des élections au sein des bureaux des commissions permanentes de l’Assemblée nationale. Interrogé par Bip Radio, Aké Natondé a apporté des clarifications sur ledit recours. Le président du groupe parlementaire Union progressiste le Renouveau a …

Les présidents des groupes parlementaires Union progressiste le Renouveau, Aké Natondé et Bloc républicain, Assan Séibou ont saisi la Cour constitutionnelle. Le recours porte sur la reprise des élections au sein des bureaux des commissions permanentes de l’Assemblée nationale.

Interrogé par Bip Radio, Aké Natondé a apporté des clarifications sur ledit recours. Le président du groupe parlementaire Union progressiste le Renouveau a indiqué que l’objectif est, dans un premier temps, de faire constater que la  reprise des élections des autres membres des bureaux des commissions permanentes du Parlement conformément à la décision Dcc 23-054 du 9 mars 2023 de la Cour constitutionnelle, a été respectée.

« Après la reprise des élections demandée par la Cour constitutionnelle aux fins de constater la régularité des élections parce que une fois encore, le même scénario s’est produit où nos collègues des démocrates n’ont pas voulu occuper un certain nombre de poste qu’on leur a concédé.  Voilà, on se retrouve un peu comme à la case départ. Comme c’est la cour constitutionnelle qui nous avait demandé de reprendre les élections, la Cour n’avait pas indiqué les postes à concéder ou quoique ce soit. Nous avons saisi la cour, c’est pour demander à la cour de constater que  nous avons respecté la décision qui a été prise, mais que des postes sont restés vacants », a-t-il expliqué.

Pour Aké Natondé, la Cour constitutionnelle est invitée à constater le refus des démocrates d’occuper les postes cédés.

«  Nous demandons à la cour de constater que les démocrates ont refusé d’occuper ces positions, de déclarer régulière les élections, de déclarer que les élections au niveau des commissions sont terminées afin que nous ne soyons pas dans du provisoire à tout moment »,  a-t-il ajouté.

Le président du groupe parlementaire Les Démocrates conclut ses propos par une mise au point.

« Contrairement à ce qu’on lit, qui dit que nous avons porté plainte contre les démocrates aux fins de les voir condamné, ce n’est pas une condamnation pénale. C’est pour constater que par leur attitude, ils ont refusé d’occuper les postes ».

La cour constitutionnelle écoute les différentes parties mardi prochain.

Manassé AGBOSSAGA

Retour de Hehomey au parlement : Mitokpè chambre Vlavonou

La cour constitutionnelle a déclaré, vendredi 12 mai,  contraire à la constitution la lettre Nº232/AN/PT/SP-C du président de l’Assemblée Nationale envoyée à l’ancien ministre Hervé Hehomey. Un camouflet pour Louis Vlavonou qui devra prendre les dispositions nécessaires pour faciliter le retour l’ancien ministre des Infrastructures, qui a été débarqué du gouvernement à la faveur du dernier remaniement. De  quoi susciter un commentaire ironique de la part de l’ancien SG du parti RE.

La cour constitutionnelle a déclaré, vendredi 12 mai,  contraire à la constitution la lettre Nº232/AN/PT/SP-C du président de l’Assemblée Nationale envoyée à l’ancien ministre Hervé Hehomey. Un camouflet pour Louis Vlavonou qui devra prendre les dispositions nécessaires pour faciliter le retour l’ancien ministre des Infrastructures, qui a été débarqué du gouvernement à la faveur du dernier remaniement. De  quoi susciter un commentaire ironique de la part de l’ancien SG du parti RE.

Sur sa page Facebook, Guy Dossou Mitokpè s’est amusé à tacler le président de l’assemblée nationale, qui dit-il, « a méconnu sa propre loi ».

« Décision de la Cour Constitutionnelle sur le cas du Ministre Hehomey…

Donc en terme clair et simple, le Président de l’Assemblée nationale Louis G. Vlavonou qui a voté nuitamment la révision de la Constitution a méconnu sa propre loi votée selon la décision de la Cour constitutionnelle Où est le bol de miel » a écrit avec beaucoup d’ironie l’ancien député de la 16è circonscription électorale.

Vlavonou appréciera !!!

M.A