Discours d’investiture du PAN Louis Vlavonou : La note de satisfaction de l’honorable Brice Denis Fagbemi

Le député de la 6ème Circonscription Electorale Brice Denis Fagbemi est sidéré par le discours d’investiture du président de l’Assemblée Nationale, 9ème Législature. L’homme partage les ambitions projetées par Louis Vlavonou et lui rassure de son soutien pour l’atteinte des objectifs.

Le député de la 6ème Circonscription Electorale Brice Denis Fagbemi est sidéré par le discours d’investiture du président de l’Assemblée Nationale, 9ème Législature. L’homme partage les ambitions projetées par Louis Vlavonou et lui rassure de son soutien pour l’atteinte des objectifs.

À travers son discours, le président de l’Assemblée Nationale Louis Vlavonou a bien donné le signal de ce que la 9ème Législature va assurer sa mission et combler véritablement les attentes des populations. C’est le point de vue de Brice Denis Fagbemi député de la 6ème Circonscription Electorale.

En effet,  présent à la cérémonie d’investiture qui s’est déroulée le jeudi 13 avril 2023 sur l’esplanade de l’Assemblée Nationale, le député de la 6è circonscription électorale, membre de l’Union progressiste le Renouveau  a suivi avec attention le discours d’investiture du nouveau et ancien président du parlement Louis Vlavonou et a livré ses impressions à la presse.

L’élu de la 6ème Circonscription Electorale décerne une note de satisfaction à l’autorité qui, selon lui,  situe sur les grandes orientations de sa présidence. Il soutient que Louis Vlavonou a su trouver les mots justes pour caricaturer la situation politique qui prévaut dans le pays et qui mérite une réorganisation suite aux réformes antérieures.

Au sujet de la première session ordinaire qui s’ouvre dans un contexte très capital, le jeune député rassure le président de l’Assemblée Nationale de son soutien. Ceci afin que tout se passe dans l’intérêt dans l’intérêt de tout le peuple Béninois. Par la même occasion, il promet de repartir à la base pour un compte rendu fidèle au terme des travaux en plénière.

Brice Denis Fagbemi veut marquer de son empreinte toutes les activités parlementaires et le décor est si bien planté.

Christophe KPOSSINOU

Bénin : un remaniement technique sur la table du bureau de l’Assemblée nationale

Un remaniement technique sur la table des députés. Selon les informations de Bip radio, Patrice Talon a procédé ce mercredi 5 avril 2023 à un remaniement. Deux ministères seraient touchés par ce remaniement technique.

Un remaniement technique sur la table des députés. Selon les informations de Bip radio, Patrice Talon a procédé ce mercredi 5 avril 2023 à un remaniement. Deux ministères seraient touchés par ce remaniement technique.

« Ce remaniement concerne les attributions du ministère des Affaires étrangères et celles du ministère de l’Economie et des finances », précise la même source.

Le bureau de l’Assemblée nationale devrait donner son avis ce jour.

Récemment, le chef de l’Etat a juré qu’il n’envisageait pas opérer un remaniement, se disant fier du travail accompli par ses collaborateurs et ministres.

M.A    

Peut être une image de une personne ou plus et texte qui dit ’bip radio " De très bonnes sources BIP RADIO apprend que le Président Patrice Talon a procédé ce matin à un remaniement technique. Ce remaniement concerne attributions du ministère des affaires étrangères et celles du ministère de l'économie et des finances. La modification sera soumise aujourd'hui même au bureau de l'Assemblée nationale pour avis. les BIP RADIO INFOS BIPRADIO.COM BI RADIO COTONOU FM’ 

Les députés LD initient une loi d’amnistie pour la libération des prisonniers et exilés politiques

C’était dans l’air, c’est désormais officiel. Les députés du parti Les Démocrates ont introduit une loi d’amnistie pour faciliter la libération de ceux qu’ils appellent « prisonniers politiques » et « exilés politiques ». L’annonce a été faite à la faveur d’une conférence de presse au siège du parti, vendredi 24 mars 2023.

C’était dans l’air, c’est désormais officiel. Les députés du parti Les Démocrates ont introduit une loi d’amnistie pour faciliter la libération de ceux qu’ils appellent « prisonniers politiques » et « exilés politiques ». L’annonce a été faite à la faveur d’une conférence de presse au siège du parti, vendredi 24 mars 2023.

« En intelligence avec le parti Les Démocrates et conformément à l’article 98 de la constitution , les députés du groupe parlementaire Les Démocrates ont initié une proposition de loi spéciale portant amnistie et pour abandon de poursuites judiciaires au profil des personnalités politiques en prison ou en exil pour les peines criminelles, délictuelles, et contraventionnelles mis à leurs charges de 2017 à nos jours », a annoncé l’honorable Nourénou Atchadé.

Le président du groupe parlementaire LD a précisé que cette loi est composée de 02 titres avec 09 articles. Le premier titre concerne l’amnistie des personnalités politiques en prison, des détenus et tous ceux qui bénéficient d’une liberté provisoire. Le deuxième titre a pour objet l’abandon de poursuites judiciaires à l’encontre des personnalités politiques en exil.

Les députés LD invitent le peuple, le clergé, les dignitaires, les députés de la majorité parlementaire, mais aussi et surtout le président de la République à soutenir cette proposition de loi pour un aboutissement heureux.

Et de prévenir : « il est temps de désamorcer la bombe politique qui risque de nous emporter tous si rien est fait ».

Manassé AGBOSSAGA

Yayi reconnaît un mérite à Talon et fait une proposition pour aller encore plus loin

Quand c’est mauvais, Boni Yayi le dit. Et quand, c’est encore mauvais, il le fait savoir sans passer par quatre chemins. Boni Yayi a prouvé son esprit critique  et son honnêteté politique ce samedi 11 mars 2023 alors qu’il célébrait en différé aux côtés des femmes démocrates de la 15ème circonscription électorale la JIF.

Quand c’est mauvais, Boni Yayi le dit. Et quand, c’est encore mauvais, il le fait savoir sans passer par quatre chemins. Boni Yayi a prouvé son esprit critique  et son honnêteté politique ce samedi 11 mars 2023 alors qu’il célébrait en différé aux côtés des femmes démocrates de la 15ème circonscription électorale la JIF.

Loin des pensées de l’autre qui soutient qu’un opposant doit tout peindre en noir, le président d’honneur du parti d’opposition Les Démocrates a salué les efforts du président de la République en matière de promotion des femmes à l’Assemblée nationale.

Boni Yayi a salué  l’arrivée de 29 femmes députés au parlement, fruit de la relecture du code électoral et de l’article 144 qui stipule que le nombre de députés à l’Assemblée nationale est de « cent neuf (109) dont vingt-quatre (24) sièges exclusivement réservés aux femmes ».

« En 2023, j’ai constaté et il faut rendre grâce à Dieu, une entrée massive des femmes au parlement. C’est une bonne chose. Je m’en félicite », a témoigné l’ancien président du Bénin de 2006 à 2016.

Il a reconnu que ce mérite revient à son successeur. Convaincu qu’il est possible d’en faire encore plus pour la promotion de la femme, Boni Yayi a invité son « jeune frère » au dialogue.

«  Et prochainement, il faut encore trouver un moyen, mon jeune frère le président Patrice Talon que Dieu l’inspire encore et qu’ensemble dans le dialogue qui va s’établir, nous puissions trouver une autre clé pour que nous progressions comme cela se fait dans les pays qui ont réussi les formules d’une promotion des femmes », a-t-il recommandé.

Boni Yayi entre félicitation et exhortation à Patrice Talon, dira-t-on.

Manassé AGBOSSAGA

Assemblée nationale : La Cour ordonne la reprise des élections des bureaux des commissions permanentes à l’exception de leur président, décision

Saisie d’une première requête en date à Abomey-Calavi du 17 février 2023, enregistrée à son secrétariat le 20 février 2023 sous le numéro 0363/068/REC-23, par laquelle messieurs Landry Angelo ADELAKOUN, Romaric ZINSOU, Fréjus ATTINDOGLO et madame Miguèle HOUETO, 06 BP 3755 Cotonou, forment un recours en inconstitutionnalité de la composition des bureaux des commissions permanentes de l’Assemblée nationale (AN) ;

DECISION DEC 23-054 DU 09 MARS 2023 ( dcc23-054_du_09_mars_2023)

La Cour constitutionnelle,

Saisie d’une première requête en date à Abomey-Calavi du 17 février 2023, enregistrée à son secrétariat le 20 février 2023 sous le numéro 0363/068/REC-23, par laquelle messieurs Landry Angelo ADELAKOUN, Romaric ZINSOU, Fréjus ATTINDOGLO et madame Miguèle HOUETO, 06 BP 3755 Cotonou, forment un recours en inconstitutionnalité de la composition des bureaux des commissions permanentes de l’Assemblée nationale (AN) ;

Saisie d’une deuxième requête en date à Cotonou du 20 février 2023, enregistrée à son secrétariat le 21 février 2023 sous le numéro 0375/069/REC-23, par laquelle monsieur Bio Sika Abdel Kamel OUASSAGARI, député à l’Assemblée nationale, 03 BP 1726 Cotonou, forme un recours en inconstitutionnalité de la composition des membres des cinq (05) commissions permanentes et de l’élection des membres du bureau de la Commission du Plan, de l’Equipement et de la Production de l’Assemblée nationale;

Saisie d’une troisième requête en date à Porto-Novo du 17 février 2023, enregistrée à son secrétariat le 22 février 2023 sous le numéro 0384/072/REC-23, par laquelle monsieur Nourénou ATCHADE, député à l’Assemblée nationale, BP 10 1126 Cotonou, forme un recours en inconstitutionnalité de l’élection des membres des bureaux des commissions permanentes de l’Assemblée nationale;

Saisie d’une quatrième requête en date à Porto-Novo du 24 février 2023, enregistrée à son secrétariat le 27 février 2023 sous le numéro 0417/079/REC-23, par laquelle monsieur Eric L. C. HOUNDETE, député à l’Assemblée nationale, forme également un recours en inconstitutionnalité de l’élection des membres des bureaux des commissions permanentes de l’Assemblée nationale;

VU la Constitution;

VU la loi n° 2022-09 du 27 juin 2022 portant loi organique sur la Cour constitutionnelle;

VU le règlement intérieur de la Cour constitutionnelle ;

Ensemble les pièces du dossier ;

;

Ouï monsieur Sylvain M. NOUWATIN en son rapport;

Après en avoir délibéré,

Considérant que les requérants exposent que seuls les députés issus des partis de la majorité parlementaire que sont l’Union Progressiste le Renouveau (UP-Le Renouveau) et le Bloc Républicain (BR) ont été élus pour occuper les postes des bureaux des cinq (05) commissions permanentes de l’Assemblée nationale au mépris des droits de la minorité parlementaire que constituent les députés du parti Les Démocrates (LD) ; qu’ils soutiennent que ces élections violent ainsi l’article 15 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale qui institue le principe de la représentation proportionnelle pour la désignation des députés appelés à animer ses organes de gestion, érigé en principe à valeur constitutionnelle par les décisions DCC 09-002 du 08 janvier 2009 et DCC 11-047 du 21 juillet 2011 de la Cour constitutionnelle ;

Considérant qu’élevant les mêmes griefs en ce qui concerne la commission du Plan, de l’Equipement et de la Production, le député Bio Sika Abdel Kamel OUASSAGARI indique, en outre, que la répartition disproportionnée des députés issus des groupes parlementaires UP- Le Renouveau et Bloc Républicain (BR) dans les commissions permanentes viole l’article 31.1 alinéa 1 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale ;

Considérant que monsieur Nourénou ATCHADE, quant à lui, soutient qu’en dépit du refus par le groupe parlementaire LD des propositions de postes qui lui ont été faites dans les commissions permanentes lors des élections, les groupes parlementaires UP- Le Renouveau et BR auraient dû laisser vacants les postes qui lui sont destinés pour faire la preuve de leur bonne foi; que l’application du principe à valeur constitutionnelle de la représentation proportionnelle majorité/minorité commande que la présidence de l’une au moins des bureaux des commissions permanentes revienne au groupe parlementaire LD ;

Considérant qu’invoquant le même principe, monsieur Eric L. C. HOUNDETE revendique pour le groupe parlementaire LD, une (01) présidence, une (01) vice-présidente et trois (03) rapporteurs au sein des bureaux des commissions permanentes ;

Considérant qu’en réponse, le Président de l’Assemblée nationale indique, par l’organe de son représentant, que la procédure a été suivie conformément au règlement intérieur ; qu’il souligne que la jurisprudence de la Cour n’a pu être prise en compte du fait de la minorité parlementaire qui a préféré ne pas présenter des candidats à tous les postes, contraignant la majorité parlementaire à pourvoir à ces postes ;

Considérant que les présidents des groupes parlementaires de la majorité, messieurs Aké NATONDE et Assan SEÏBOU soutiennent que dans un régime démocratique, aucun texte ne permet de pourvoir à des postes sans passer par des élections, de même aucun texte ne fait obligation aux députés de discuter autour des postes à pourvoir dans les commissions; qu’il y a eu cependant une concertation préalable au bureau du président de l’AN pour, autant que faire se peut, respecter les droits de la minorité ; qu’ils précisent que céder aux demandes des LD, créerait un précédent qui fondera la minorité à réclamer un jour le poste de président du bureau de l’AN et entraînerait le blocage du fonctionnement de l’AN; qu’ils demandent en conséquence à la Cour de déclarer qu’en refusant de présenter des candidats à tous les postes, la minorité constituée par les députés Les Démocrates a violé la constitution et de débouter les requérants de leurs prétentions;

Considérant que les présidents de commission, messieurs Lambert AGONGBONON, Victor TOPANOU, Abdoulaye GOUNOU et Orden ALLADATIN ont indiqué quant à eux, que les élections se sont déroulées dans chacune des commissions permanentes conformément aux dispositions du règlement intérieur et à la jurisprudence de la Cour constitutionnelle relative à la représentation proportionnelle majorité/minorité ; qu’au cours des élections, s’étant rendu compte que la minorité n’avait pas obtenu de poste après l’élection du président, du vice-président et des 1er et 2ème rapporteurs, la majorité a demandé une suspension afin de convaincre, en vain, la minorité à présenter un candidat au poste de secrétaire ; que pour monsieur Victor TOPANOU, l’attitude de la minorité parlementaire pose deux questions fondamentales; que la première est celle de savoir si la minorité est en droit d’exiger le poste qu’elle souhaite et la seconde, celle de savoir si la minorité est en droit de bloquer le fonctionnement de l’AN ;

Vu les articles 82 et 114 de la Constitution, 15.1-a alinéa 1, 15.2- a, 15.2-b, 31.1, 31.2, 33.1, 33.2 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale;

Considérant qu’en raison du lien de connexité entre les différents recours, il y a lieu de les joindre pour y être statué par une seule et même décision;

Considérant que l’article 82 de la Constitution dispose que « L’Assemblée nationale est dirigée par un président assisté d’un Bureau. Ils sont élus pour la durée de la législature dans les conditions fixées par le règlement intérieur de ladite Assemblée. » ;

Considérant que l’article 15 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, en ce qu’il met en œuvre cet article 82 de la Constitution, fait partie du bloc de constitutionnalité et ouvre la voie au contrôle par la Cour de son application;

Considérant que, par ailleurs, aux termes de l’article 114 de la Constitution, « La Cour constitutionnelle est … l’organe régulateur du fonctionnement des institutions et de l’activé des pouvoirs publics. » ;

Sur la répartition des députés au sein des commissions permanentes

Considérant que le député Bio Sika Abdel Kamel OUASSAGARI invoque une répartition des députés UP- Le Renouveau et BR dans les commissions permanentes, non proportionnelle à la configuration politique de l’Assemblée nationale, en violation de l’article 31.1 de son règlement intérieur;

Considérant qu’aux termes des articles 31.1 et 31.2 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, « Chaque groupe parlementaire présente au Bureau la liste de ses candidats aux différentes commissions en veillant à ce qu’elle soit proportionnelle à la représentativité du groupe au sein de l’Assemblée nationale.

Chaque député non-inscrit présente au Bureau, sa candidature à la commission de son choix.

Le Bureau établit la liste définitive après consultation des présidents de groupe parlementaire en tenant compte autant que possible du profil et des capacités de chaque député concerné » ; « La liste ainsi établie est soumise à la ratification de l’Assemblée nationale » ;

Considérant que la procédure prévue à cette fin implique donc la participation et la consultation des présidents des groupes parlementaires ainsi que, d’une part, l’arbitrage du bureau de l’Assemblée nationale suivant des critères d’efficacité et d’efficience, d’autre part, la validation de la liste par la plénière ; qu’il en résulte que la répartition des députés dans les commissions permanentes n’obéit pas uniquement à la règle de la proportionnalité mais qu’elle est également modulée par une régulation impliquant différents acteurs ;

Considérant qu’en l’espèce, la répartition des députés des groupes parlementaires UP-Le Renouveau et BR ainsi que ceux du groupe parlementaire LD, à l’exception des membres du bureau de l’Assemblée nationale qui en sont exclus conformément à l’article 31.5 du

COMMISSIONS

Lois, administration et droits de l’homme

Finances et échanges

Plan équipement et production

Education, culture, emploi et affaires sociales

Relations extérieures, coopération au développement, défense et sécurité

TOTAL

UP-

LD BR TOTAL

R

12

5

4

21

13 5

4

22

09

5 8

22

08 6

LO

5

19

07

6 5

18

49 27 26 | 102

Considérant que cette répartition, approuvée par la plénière du 16 février 2023, a été faite conformément à la procédure édictée par le règlement intérieur de l’Assemblée nationale; qu’elle ne souffre d’aucune irrégularité, comme le soutient le député Bio Sika Abdel Kamel OUASSAGARI ; qu’il y a lieu de dire qu’elle est conforme à la Constitution;

Sur l’élection des membres des bureaux des commissions permanentes

Considérant qu’aux termes des articles 33.1 et 33.2 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, « Chaque commission, après sa constitution, est convoquée par le président de l’Assemblée nationale à l’effet d’élire en son sein son bureau composé :

d’un président ;

– d’un vice-président ;

d’un premier rapporteur ;

d’un deuxième rapporteur;

d’un secrétaire » ;

« L’élection a lieu au sein de la commission, conformément aux dispositions de l’article 15… ».

Considérant que les points 15.1-a alinéa 1, 15.2-a de l’article 15 auquel renvoie l’article 33.2 du règlement intérieur disposent respectivement que « Le président de l’Assemblée nationale est élu au scrutin uninominal secret et à la tribune »; « Les autres membres du Bureau sont élus poste par poste, dans les mêmes conditions, au cours de la même séance » ; que quant à l’article 15.2-b, il énonce que « L’élection des deux vice-présidents, des deux questeurs et des deux secrétaires parlementaires a lieu, en s’efforçant autant que possible de reproduire au sein du Bureau, la configuration politique de l’Assemblée nationale » ;

Considérant qu’il résulte des termes mêmes de l’article 15.2-b, qui est le siège de la notion de configuration politique, que cette notion est relative uniquement à l’élection des deux vice-présidents, des deux questeurs et des deux secrétaires parlementaires de l’Assemblée nationale, autrement dit, des membres du bureau en dehors du président, qui doit être faite « en s’efforçant autant que possible de reproduire au sein du Bureau la configuration politique de l’Assemblée. »

Considérant que la notion de configuration politique de l’article 15.2-b ne concerne donc que l’élection des membres du bureau de l’Assemblée nationale autres que le président, et non l’élection des bureaux des commissions permanentes, dans la mesure où dans les bureaux de ces commissions permanentes, il n’y a pas deux postes de vice-présidents, de questeurs et de secrétaires parlementaires ;

Considérant par ailleurs que, la prise en compte de cette notion dans le contexte de l’élection des membres du bureau de l’Assemblée nationale est une exhortation et non un impératif, puisqu’il faut s’y efforcer et autant que possible, selon le texte de l’article 15.2-b;

Considérant que l’analyse de l’article 15.2-b montre donc une double limite de sa portée, d’abord par rapport à son champ d’application, ensuite en ce qui concerne ses effets ;

Considérant que cet article 15.2-b ne saurait donc valablement servir de fondement juridique aux demandes des requérants relatives à la représentation proportionnelle de la minorité parlementaire dans les commissions permanentes ;

Considérant qu’en définitive, les conditions de l’élection, de l’article 15 du règlement intérieur auxquelles renvoie l’article 15.2- b ne sont pas la configuration politique, mais les conditions générales de l’élection, en l’occurrence, le caractère uninominal, le secret du scrutin, les tours de scrutin, l’élection poste par poste, à la tribune et à la même séance;

Considérant que, cependant, par diverses décisions, notamment la décision DCC 09-002 du 8 janvier 2009, qui a été réaffirmée par la décision DCC 11-047 du 21 juillet 2011, la Cour a procédé à une extension jurisprudentielle de la notion de configuration politique, qui l’élève au rang de principe à valeur constitutionnelle, comme une garantie de la protection des droits de la minorité parlementaire ; qu’elle a en effet jugé dans cette décision DCC 09- 002 du 8 janvier 2009 que la prise en compte de la « configuration politique implique la répartition proportionnelle dans la désignation des députés appelés à représenter l’Assemblée Nationale en tant que Corps, à animer ses organes de gestion ou à siéger au sein d’autres institutions de l’Etat » et a déclaré contraire à la Constitution la désignation de députés devant siéger à la haute Cour de justice uniquement au sein de la majorité parlementaire ; que ce principe à valeur constitutionnelle ne saurait contredire le texte très clair de la norme de l’article 15.2-b, dont il dérive, et qui reste applicable uniquement à l’élection des membres du bureau autres que le président.

Considérant que le respect de la configuration politique, érigée en principe à valeur constitutionnelle, devient plutôt impératif dans la désignation des membres des organes de gestion de l’Assemblée nationale, autres que le bureau, et dont font partie ses commissions permanentes; qu’il en résulte que la minorité parlementaire, constituée à la suite de l’installation des députés élus après la proclamation des résultats des élections législatives du 08 janvier 2023, des députés LD, doit être prise en compte dans les commissions permanentes en tant qu’elles sont des organes de gestion de l’Assemblée nationale; qu’à la lumière de l’appartenance des membres des bureaux des cinq (05) commissions permanentes de l’Assemblée nationale, il apparaît qu’ils ne comprennent que les députés des deux composantes de la majorité parlementaire que sont l’UP-Le Renouveau et le BR, le groupe parlementaire LD en étant exclu alors même qu’il s’est régulièrement constitué en opposition parlementaire et représente la minorité parlementaire ;

Considérant certes que, il résulte des débats, que le fait que le groupe parlementaire LD, qui a été candidat aux autres postes dans les commissions, se soit à chaque fois opposé à postuler pour le poste de secrétaire, malgré l’insistance des deux autres groupes, a conduit ceux-ci à occuper ce poste pour respecter la disposition du règlement intérieur qui prescrit que l’élection dans les commissions a lieu au cours de la même séance; qu’en agissant comme elle l’a fait, la majorité parlementaire a méconnu le droit de la minorité parlementaire à être représentée au sein des commissions parlementaires ainsi que les décisions sus citées de la Cour ; qu’il y a donc lieu de déclarer les élections dans les cinq (05) commissions permanentes de l’Assemblée nationale non conformes à la Constitution en ce qu’elles n’y ont assuré la présence d’aucun représentant de la minorité parlementaire ;

Considérant que s’agissant de l’élection des présidents des commissions, le principe de la représentation majorité/minorité ne s’y applique pas; qu’en effet, il résulte de la décision du 21 juillet 2011 qu’elle est libre, tout comme l’est celle du président de l’Assemblée nationale; qu’en outre, aucune disposition du règlement intérieur n’impose que la minorité parlementaire soit portée à la présidence ou à la vice-présidence d’une commission permanente; que la demande faite en ce sens par les députés Nourénou ATCHADE et Eric L. C. HOUNDETE n’est donc pas fondée ;

Considérant que n’est non plus justifiée, faute de fondement juridique, la demande du même député Eric L. C. HOUNDETE relative à l’attribution à la minorité de trois (03) postes de rapporteurs dans les commissions permanentes, car la seule exigence qui découle des textes et des décisions de la Cour, c’est la garantie de la présence de la minorité parlementaire ; que cette présence devra en l’espèce être assurée dès que les élections seront reprises dans les cinq commissions permanentes pour permettre à la minorité parlementaire constituée des députés LD d’occuper un poste au sein de chacun de leurs bureaux ;

Considérant qu’il convient pour la Cour de juger que la composition des commissions permanentes de l’Assemblée nationale est régulière ; que les demandes en attribution de postes de président et de vice-président de commissions permanentes ainsi que de trois postes de rapporteurs dans ces commissions à la minorité parlementaire n’est pas fondée ; qu’en revanche, c’est en violation de la décision DCC 09- 002 du 02 janvier 2009 que la minorité parlementaire n’est pas représentée dans les bureaux de ces commissions permanentes; qu’en conséquence, il y a lieu d’ordonner la reprise des élections des bureaux des commissions permanentes de l’Assemblée nationale, à l’exception de leur président, à l’effet de faire figurer dans chacun d’eux un député de la minorité parlementaire ;

EN CONSEQUENCE,

Article 1er : Dit que la composition des commissions permanentes de l’Assemblée nationale est régulière.

Article 2: Dit que les demandes en attribution de postes de président et de vice-président de commissions permanentes ainsi que de trois postes de rapporteurs dans ces commissions à la minorité parlementaire n’est pas fondée.

Article 3: Dit que la non représentation de la minorité parlementaire dans les bureaux de ces commissions permanentes est contraire à la Constitution.

Article 4: Ordonne la reprise des élections des bureaux des commissions permanentes de l’Assemblée nationale, à l’exception de leur président, à l’effet de faire figurer dans chacun d’eux un député de la minorité parlementaire.

La présente décision sera notifiée à messieurs Landry Angelo ADELAKOUN, Romaric ZINSOU, Fréjus ATTINDOGLO, Bio Sika Abdel Kamel OUASSAGARI, Nourénou ATCHADE, Eric L. C. HOUNDETE, à madame Miguèle HOUETO, au président de l’Assemblée nationale, aux présidents des groupes parlementaires et des commissions permanentes et publiée au Journal officiel.

Ont siégé à Cotonou, le neuf mars deux mille vingt-trois,

Messieurs

Président

Razaki AMOUDA ISSIFOU

Sylvain M. NOUWATIN (Vice-président)

André KATARY (Membre)

Fassassi MOUSTAPHA (Membre)

Rigobert A. AZON (Membre)

Le Rapporteur,

Sylvain M. NOUWATIN.-

Le Président,

Razaki AMOUDA ISSIFOU.-

 

Assemblée nationale : le journaliste André Dossa nommé !

Firmin Gangbé s’en va, André Dossa arrive.  Le Rédacteur en Chef de la télévision privée Canal 3 Bénin vient d’être nommé Directeur des Services de l’Information et de la Communication (DSIC) de l’Assemblée Nationale du Bénin.

Firmin Gangbé s’en va, André Dossa arrive.  Le Rédacteur en Chef de la télévision privée Canal 3 Bénin vient d’être.

André Dossa est désormais le ‘‘boss’’ des quatre services de ladite direction, à savoir : le Service de la Radio Hémicycle, le Service de la Télévision Hémicycle, le Service Technique et le Service de la presse écrite, développement et coopération.

La direction des Services de l’Information et de la Communication (DSIC) a vu le jour après la modification du règlement intérieur de l’assemblée nationale par les députés de la 8è législature.

M.A

Assemblée nationale : 03 groupes parlementaires constitués, liste des responsables

03 comme le nombre de partis politiques représentés au Parlement  après les législatives du 08 janvier dernier. La 9ème législature compte 03 groupes parlementaires.

03 comme le nombre de partis politiques représentés au Parlement  après les législatives du 08 janvier dernier. La 9ème législature compte 03 groupes parlementaires.

Il s’agit : ‘‘Les Démocrates’’ (28 députés=, ‘‘Union progressiste le Renouveau’’ (53 députés) et ‘‘Bloc Républicain’’ (28 députés.

Chaque groupe parlementaire est composé de trois membres avec un président. Nourénou Atchadé est le président du groupe parlementaire de la minorité ‘‘Les Démocrates’’, Aké Natondé préside le groupe parlementaire ‘‘Union progressiste le Renouveau’’ et Assan Séibou est le patron du groupe parlementaire ‘‘Bloc Républicain’’.

M.A

 Voici le bureau des différents groupes parlementaires:

Groupe Parlementaire “Union Progressiste le Renouveau” (53 Membres)

Président : Aké NATONDÉ

Vice-président : Domitien N’OUÉMOU

Rapporteur : Augustin AHOUANVOEBLA

Groupe Parlementaire “Bloc Républicain” (28 Membres)

Président : Assan SÉIBOU

Vice-président : Malick SÉIBOU Gomina

Rapporteur : Moukaram Adjibadé KOUSONDA

Groupe Parlementaire ”Les Démocrates” (28 Membres)

Président : Nourénou ATCHADÉ

Vice-président : Joël GODONOU

Rapporteur : Edwige TOSSA

Commission des Finances et des Échanges : Gérard Gbénonchi président, liste des membres

Gérard Gbénonchi hérite de la commission des Finances et des échanges de l’Assemblée nationale, 9è législature. Le député de l’Union progressiste le Renouveau a été élu président de ladite commission, lors de la session extraordinaire jeudi 16 février 2023 au palais des gouverneurs.   

Gérard Gbénonchi hérite de la commission des Finances et des échanges de l’Assemblée nationale, 9è législature. Le député de l’Union progressiste le Renouveau a été élu président de ladite commission, lors de la session extraordinaire jeudi 16 février 2023 au palais des gouverneurs.   

Commission des Finances et des Échanges :(C2)_

_1 Président : GBENONCHI Gérard (UP-R)_

_2° Vice-Président : GLEGBETO Denis (BR)_

_3° 1er Rapporteur : KOUMAGBÉAFIDÉ Dodji Cocou Réginal* (UP-R)_

_4° 2ème Rapporteur : Karim Tidjani MOUNIFA (BR)_

_5° Secrétaire : DOSSOU Codjo Louis (UP-R)_

Assemblée nationale : Orden Alladatin président de la Commission des lois et des droits de l’homme, liste des membres

Orden Alladatin aux commandes de la Commission des lois et des droits de l’homme de l’Assemblée nationale, 9ème législature. Le suppléant de Joseph Djogbénou a été porté à la tête de ladite commission, jeudi 16 février 2023.

Orden Alladatin est aux commandes de la Commission des lois et des droits de l’homme de l’Assemblée nationale, 9ème législature. Le suppléant de Joseph Djogbénou a été porté à la tête de ladite commission, jeudi 16 février 2023.

Sur les 5 membres, une seule femme y est représentée. Il s’agit de Alice Dadégnon, de l’UP-R. C’est elle qui portera la voix de la Commission des lois et des droits de l’homme.

M.A    

_Composition de la Commission des lois et des droits de l’homme (C1):_

_1° Président : *ALLADATIN Orden* (UP-R)_

_2° Vice-Président : *DÈGLA Assouan Benoît*(BR)_

_3° 1er Rapporteur : *DADÉGNON Alice Mêlévi* (UPR)_

_4 2ème Rapporteur : *SOSSOU Casimir* (BR)_

_5° Secrétaire : *N’BOUKE SANTOS Tawes Borgia* (UP-R)_

Commissions permanentes de l’Assemblée nationale : rien pour Les Démocrates, tout pour l’UP-R et le BR

Après le rendez-vous manqué du mardi dernier, les députés ont pu accorder leurs violons pour l’installation des 5 commissions permanentes, ce jeudi 16 février lors de la session extraordinaire au palais des Gouverneurs. Mais à la vérité, les deux partis présidentiels se sont montrés gourmands.

Après le rendez-vous manqué du mardi dernier, les députés ont pu accorder leurs violons pour l’installation des 5 commissions permanentes, ce jeudi 16 février lors de la session extraordinaire au palais des Gouverneurs. Mais à la vérité, les deux partis présidentiels se sont montrés gourmands.

En effet, l’Union progressiste le Renouveau et le Bloc Républicain ont tout raflé. Rien n’a été laissé au parti minoritaire de l’opposition Les Démocrates.

Les 5 commissions sont présidées et composées que des députés de la majorité présidentielle. L’UP-R arrache 3 et laisse 2 commissions au BR.

La commission des lois et des droits de l’homme (C1) est présidée par Orden Alladatin (UP-R), la Commission des Finances et des Échanges est présidée par Gérard Gbénonchi (UP-R), la Commission du Plan de L’équipement et de la Production par Lambert Dossa Gongbonon (BR), la Commission de l’Éducation, de la Culture de l’Emploi et des Affaires Sociales est présidée par Prudent Victor Kpoti Tokpanou  (UP-R), et enfin la commission des Relations Extérieures, de la Coopération au Développement de la Défense et de la Sécurité est présidée par Abdoulaye Salifou Gounou (BR).

Le parti Les Démocrates se contentera donc du poste de 2ème vice-président de l’Assemblée nationale.

Manassé AGBOSSAGA