L’Assemblée parlementaire de la francophonie ne veut pas revoir le scénario de 2019 qui a uniquement mis aux prises le Bloc républicain et l’Union Progressiste, deux partis de la mouvance présidentielle. L’APF a donc décidé de dépêcher à sept mois des législatives de 2023, sa commission politique Cotonou.
La commission politique de l’Assemblée parlementaire de la francophonie (APF) se préoccupe des législatives de 2023 au Bénin. Elle a dépêché une mission d’information et de contact de trois jours à Cotonou pour s’assurer si les conditions d’un scrutin inclusif sont garanties pour le vote du 8 janvier.
L’Assemblée parlementaire de la francophonie ne veut pas revoir le scénario de 2019 qui a uniquement mis aux prises le Bloc républicain et l’Union Progressiste, deux partis de la mouvance présidentielle. L’APF a donc décidé de dépêcher à sept mois des législatives de 2023, sa commission politique Cotonou.
La délégation était composée de trois parlementaires, dont deux anciens ministres des Affaires étrangères du Gabon et du Niger, précise le correspondant de Rfi au Bénin.
Selon la même source, la délégation a achevé sa mission, mercredi 25 mai.
Toutefois, la mission de l’APF est presque restée discrète. Loin des micros et caméras, elle a, en toute discrétion, échangé avec plusieurs responsables de partis et des organisations.
Les trois parlementaires ont rencontré le groupe des ambassadeurs des pays de la francophonie accrédité au Bénin, le président de l’Assemblée nationale, les responsables des partis UP et BR, les leaders du parti FCBE.
La délégation a également eu, un tête-à-tête avec le président du parti d’opposition ‘‘Les Démocrates’’, dont le président d’honneur est l’ancien président Boni Yayi.
Après les différents échanges, la mission de l’APF a quitté Cotonou sans s’adresser à la presse locale ou publié de communiqué.
Toutefois, selon le correspondant de Rfi au Bénin, « la mission devrait produire un rapport et indiquer s’il y a eu des progrès par rapport à 2019 » et se « prononcer sur la mise sous alerte du Parlement, mise en place par l’APF depuis les législatives de 2019 ».
Affaire à suivre donc…
Manassé AGBOSSAGA