Levée de l’assignation à résidence surveillée : Voici le président africain qui a mis fin à la souffrance de Boni Yayi

En 2019, au lendemain des législatives inclusives, la Police a envahi le domicile de Boni Yayi à Cadjèhoun. Et malgré les contestations, l’ancien président a passé 52 jours en résidence surveillée. Dans un message publié ce dimanche 18 décembre 2022, Boni Yayi a révélé l’identité du personnage qui a joué un rôle déterminant dans la fin de sa galère et de sa souffrance, car lui-même a parlé « d’horreur » et de « traitement inhumain à un ancien chef d’Etat ».

En 2019, au lendemain des législatives inclusives, la Police a envahi le domicile de Boni Yayi à Cadjèhoun. Et malgré les contestations, l’ancien président a passé 52 jours en résidence surveillée. Dans un message publié ce dimanche 18 décembre 2022, Boni Yayi a révélé l’identité du personnage qui a joué un rôle déterminant dans la fin de sa galère et de sa souffrance, car lui-même a parlé « d’horreur » et de « traitement inhumain à un ancien chef d’Etat ».

L’ancien président du Bénin (2006-2016) a confié que Muhammadu Buhari a été la clé de la fin de son assignation à domicile.

« (…)en juin 2019, il a fallu l’intervention franche et paternelle du Président Buhari dans la crise politique en République du Bénin pour obtenir la levée de mon assignation injustifiée en résidence surveillée pendant 52 jours pour avoir réclamé la restauration de la démocratie dans notre pays », a révélé le président d’honneur du parti d’opposition Les Démocrates, avant d’ajouter « . Merci au Président Buhari, Grand Homme d’Etat par qui, mon Père Céleste m’a délivré de cette horreur après 8 mois de séjour dans les hôpitaux du Nigeria »

C’est dans un message où il rend hommage au président nigérian à l’occasion de ses 80 ans que Boni Yayi a fait cet aveu.

Manassé AGBOSSAGA

52 jours d’assignation à résidence surveillée, 8 mois de séjour dans les hôpitaux du Nigeria : Boni Yayi parle « d’horreur’’, de « traitement inhumain’ », mais …

Boni Yayi revient sur son assignation à domicile en 2019. Dans un texte publié sur ses canaux officiels, dimanche 18 décembre 2022, l’ancien président est revenu, avec peine et tristesse, sur la présence des forces de l’ordre et de sécurité à sa résidence à Cadjèhoun.

Boni Yayi revient sur son assignation à domicile en 2019. Dans un texte publié sur ses canaux officiels, dimanche 18 décembre 2022, l’ancien président est revenu, avec peine et tristesse, sur la présence des forces de l’ordre et de sécurité à sa résidence à Cadjèhoun.

Le président d’honneur du parti d’opposition Les Démocrates a notamment dénoncé son « assignation injustifiée en résidence surveillée pendant 52 jours pour avoir réclamé la restauration de la démocratie dans notre pays » et un « traitement inhumain infligé à un Ancien chef d’Etat qui a dirigé son pays pendant 10ans sur fond d’une gouvernance électorale inclusive, transparente et équitable », au lendemain des législatives inclusives d’avril 2019 qui a vu la participation de deux partis de la mouvance présidentielle.

Il a ajouté qu’il a passé huit mois dans des hôpitaux au Nigéria après son départ du Bénin.

Mais malgré la douleur, Boni Yayi jure avoir pardonné ses bourreaux. « Au nom Puissant et précieux de Jésus-Christ, j’ai pardonné », a-t-il assuré, remerciant au passage le président Buhari et saluant la forte mobilisation de la jeunesse africaine et de la communauté internationale.

Manassé AGBOSSAGA