Kpakpato Sans Payer: Un membre du PCB critique Joël Aïvo et pose l’équation Adrien Houngbédji = Joël Aïvo

L’ancien Doyen de la Faculté des droits et sciences politiques (Fadesp) n’a pas encore officiellement déclaré sa candidature à la présidentielle de 2021, mais ses faits et gestes laissent croire que ce n’est qu’une question de temps…

L’ancien Doyen de la Faculté des droits et sciences politiques (Fadesp) n’a pas encore officiellement déclaré sa candidature à la présidentielle de 2021, mais ses faits et gestes laissent croire que ce n’est qu’une question de temps.

Et déjà, l’idée de la candidature de Joël Aïvo n’enchante pas un des membres du Parti communiste du Bénin (PCB).

Membre du PCB, André Asseh a ouvertement critiqué la probable candidature du président de l’Association béninoise de droit constitutionnel (ABDC).

S’appuyant sur une rencontre qui aurait eu lieu le samedi 20 juin dernier entre Joël Aïvo et Adrien Houngbédji à Porto-Novo, l’ancien président de l’Union nationale des scolaires et étudiants du Bénin (Unseb) s’étonne de cette alliance entre deux corps opposés.

André Asseh, membre du PCB et ancien président de l’UnseB

« Le Général », comme on l’appelle affectueusement se demande comment un parti de la mouvance comme le PRD peut soutenir un candidat de l’opposition.  « Joël Aïvo se dit opposant et c’est un parti de la mouvance présidentielle de Patrice Talon, le PRD qui le présente », s’étonne t-il.

André Asseh rappelle que le PRD de Me Adrien Houngbédji a toujours clamé son appartenance à la mouvance présidentielle.

En outre, l’ancien président du l’Unseb rappelle le Prd qui n’a jamais été un allié fidèle a toujours martelé que les promesses électorales n’engagent que ceux qui y croient.

Mais en réalité, le président de l’Union des jeunes communistes du Bénin n’est pas aussi étonné par ce rapprochement.

Pour André Asseh, Joël Aïvo est un peu à l’image de son ancien bras droit qu’il a eu à servir pendant plusieurs années au PRD. Remontant dans l’histoire, « le Général »   rappelle que l’ancien doyen de la Fadesp, comme dans un style de son ancien mentor,   avait par le  passé  déconseillé aux jeunes de faire l’opposition.

« Qu’on se souvienne Joël Aïvo avait dit dans un passé récent qu’un jeune ne fait pas l’opposition », confie t-il.

Il ne se dit  pas alors étonné de voir ce dernier aux côtés de son mentor à quelques mois des présidentielles et pose l’équation Adrien Houngbédji = Joël Aïvo.

Manassé AGBOSSAGA

‘‘Clinique électorale’’ : Orden Alladatin s’interroge sur son opportunité à moins de trois mois des législatives

L’Association béninoise de droit constitutionnel (ABDC) a organisé ce jeudi 14 février 2019 une rencontre politique dénommée ‘‘Clinique électorale’’ autour du thème « Le Nouveau code électoral ». A l’occasion, l’honorable Orden Alladatin a émis quelques doutes sur l’opportunité de ce rendez-vous politique à moins de trois mois des législatives…

L’Association béninoise de droit constitutionnel (ABDC) a organisé ce jeudi 14 février 2019 une rencontre politique dénommée ‘‘Clinique électorale’’ autour du thème « Le Nouveau code électoral ». A l’occasion, l’honorable Orden Alladatin a émis quelques doutes sur l’opportunité de ce rendez-vous politique à moins de trois mois des législatives.

Manassé AGBOSSAGA

Presque toujours présent aux différents rendez-vous de l’Association béninoise de droit constitutionnel, le député Orden Alladatin a émis des réserves sur le dernier en date. Pour cause, le porte-parole de la Commission des lois s’est interrogé sur l’opportunité de la ‘‘Clinique électorale’’ autour du thème « Le Nouveau code électoral », organisée par l’ABDC ce jeudi 14 février.

« En venant ici,  je me suis posé la question, quelle est l’issue de cette clinique-là  qui a lieu a trois mois du scrutin. Qu’est-ce que nous recherchons ? », s’est interrogé le député de la 16è circonscription électorale.

Toutefois, il dit espérer que ce rendez-vous est organisé pour éclairer la lanterne des uns et des autres.

« Si c’est la lumière que nous recherchons, bien bravo. J’espère que c’est la lumière que nous recherchons », lance-t-il.

Joël Aïvo, président de l’ABDC était donc interpelé.

Polémique autour de l’article 242 du code électoral: Joël Aïvo accuse Joseph Djogbénou

Le désormais ex doyen de la Faculté de droit et sciences politique est intervenu, ce jeudi 14 février 2019, sur la polémique relative à l’interprétation de l’article 242 du code électoral. Et à l’occasion, Joël Aïvo n’a pas été tendre avec les sages de la Cour constitutionnelle….

Le désormais ex doyen de la Faculté de droit et sciences politique est intervenu, ce jeudi 14 février 2019, sur la polémique relative à l’interprétation de l’article 242 du code électoral. Et à l’occasion, Joël Aïvo n’a pas été tendre avec les sages de la Cour constitutionnelle.

Le président de l’Association béninoise de droit constitutionnel a laissé entendre que cette disposition controversée aurait dû être invalidée par le juge constitutionnel.

« L’article 242 du code électoral n’aurait jamais dû être validé par  le juge constitutionnel », déplore le Constitutionnaliste.

Rappelant que tout ce qui est dans la loi n’est pas juste ou acceptable, il met en avant deux raisons pour appuyer sa thèse.

Premièrement, il souligne que cet « article défie toutes les lois de la démocratie ». A ce niveau, le Constitutionnaliste fustige les dispositions relatives au seuil de 10% et à l’éligibilité des listes. Joël Aïvo indique qu’aucune loi ne proclame éligible celui qui a perdu une élection.

Ensuite, il fait savoir que « l’article 242 remet en cause le principe cardinal de la représentativité ».

Joseph Djogbénou, président de la Cour constitutionnelle appréciera cette critique amicale de son cher et tendre collègue.  

Manassé AGBOSSAGA